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Revue de presse - Page 23

  • L'actualité des socialistes du 1er au 16 juillet (revue de presse estivale bi-mensuelle)

    RETRAITES

    Economistes atterrés - Retraites : le bel avenir est à portée de main. Contre les visions catastrophistes du COR par Christophe Ramaux et Henri Sterdyniak

    La France a l’un des systèmes de retraites les plus performants. Grâce à lui, le niveau de vie des retraités est similaire à celui du reste de la population. Grâce à lui, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir l’un des taux de pauvreté chez les retraités les plus faible au monde. Le cœur de notre système est simple : nous avons fait le choix social de prélever chaque mois, sous formes de cotisations, une fraction de la valeur ajoutée afin de payer les pensions. C’est le choix politique de la répartition : une part de la richesse produite est prélevée pour être répartie afin de financer les retraites (mais aussi les prestations santé, chômage, famille…). Nulle accumulation financière ici. Et c’est heureux.

    INEGALITES

    Jean Gadrey - Des inégalités de revenu et de patrimoine qui montent, qui montent…

    L’Observatoire des inégalités est un organisme associatif indépendant qui emprunte, pour mettre au point ses rapports, aux meilleures sources sur les inégalités dans tous les domaines, avec l’appui d’un grand nombre de chercheurs. Le rapport 2017 récemment publié (176 pages, 8,50 euros) est le second, après celui de 2015.

    Selon le plus récent des baromètres annuels d’opinion de la Drees (Ministère des affaires sociales et de la santé), 81% des Français jugeaient en 2015 que les inégalités avaient augmenté pendant les cinq années précédentes. Au début des années 2000, ce sentiment d’accroissement des inégalités était déjà élevé, mais inférieur à 70 %. Il a atteint 80 %, voire plus, depuis 2008. Le rapport de l’Observatoire des inégalités confirme cette perception d’une progression de l’injustice dans divers domaines.

    PENIBILITE

    Libé - «Pénibilité», le mot de trop pour l’Elysée

    «Ce qui n’est pas nommé, n’existe pas», avait averti le psychanalyste Jacques Lacan. C’est ainsi que le compte pénibilité, cette mesure phare du quinquennat de François Hollande qui permet à des salariés exposés à des métiers «pénibles» de partir plus tôt à la retraite ou de bénéficier d’une formation, change de nom. Le Premier ministre veut l’appeler désormais «compte de prévention».

     
    Quatre risques professionnels sur dix seront traités différemment, et les cotisations spécifiques seront supprimées.
     
    Le lobbying patronal, exercé depuis de longs mois, a fini par porter ses fruits. Samedi 8 juillet, Edouard Philippe a dévoilé la nouvelle mouture du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) – dispositif fustigé par les organisations d’employeurs, depuis sa création en 2014, au motif qu’il serait beaucoup trop complexe donc inapplicable. Les mesures annoncées par le premier ministre visent à simplifier cet outil tout en modifiant son financement. Des « évolutions » saluées par le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), ainsi que par l’Union des entreprises de proximité (U2P).

    FISCALITE

    Marianne - Avec Macron, 3 milliards d'impôts en moins... pour les 3.000 foyers les plus riches !

    Le président de la République veut accélérer la réforme de la fiscalité de l’épargne et du patrimoine. Ses deux mesures, sur l’ISF et les revenus mobiliers, coûteraient 7 milliards en année pleine... dont près de la moitié serait captée par quelques milliers de foyers fiscaux les plus riches !

    Cédant aux pressions conjuguées de ses amis économistes réunis à Aix, des plus libéraux parmi les députés LREM, et de représentants des hauts patrimoines, Emmanuel Macron aurait décidé, le 9 juillet d’enclencher dès 2018 deux réformes de la fiscalité inscrites à son programme : le cantonnement de l’ISF aux seuls biens immobiliers et le prélèvement forfaitaire unique (PFU), une taxe à 30% sur les revenus des valeurs mobilières.

    INSTITUTIONS

    Paul Alliès - Institutions: Y-a-du bon dans le Macron

    Ces derniers jours ont donné le spectacle d’un monde politique qui semblait découvrir le présidentialisme. Ses coups portés contre le discours au Congrès ont passablement manqué leur cible. Ceux venant de la gauche en particulier: rien n’a été dit anticipant les annonces du président de la République, susceptible de les dépasser. Il a donc aisément pris une longueur d’avance sur ses critiques....
    Ce qu’il avait dit lors de son dialogue à Mediapart le 5 Mai, il l’a tenu: la réduction d’un Tiers du nombre de parlementaires; la limitation du cumul des mandats dans le temps; l’introduction de la proportionnelle dans l’élection législative; la transformation du Conseil Economique, Social et Environnemental; la suppression de la Cour de Justice de la République; le renforcement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Il y manque toujours beaucoup de précisions (combien de mandats, quelle part de proportionnelle…). De même les propos bien venus sur la responsabilité des ministres et du gouvernement , le vote en commission et l’évaluation des lois, l’extension des moyens de contrôle des parlementaires appellent des précisions essentielles. Mais un calendrier vient garantir la discussion et l’adoption de ces réformes: avant la fin 2018 par la voie du Congrès ou, s’il le faut par référendum.
     
    DEPENSES PUBLIQUES
     
     
    «Il y a une addiction française à la dépense publique (…). Comme toute addiction, elle nécessitera de la volonté et du courage pour s'en désintoxiquer», déclarait le premier ministre Édouard Philippe lors de son discours de politique générale. Il faisait écho au ministre de l'économie Bruno Le Maire, lequel affirmait quelques jours auparavant «Depuis 30 ans, la France est droguée aux dépenses publiques. Oui, il faut les réduire: c'est une question de souveraineté nationale».
     
    FONCTIONNAIRES
     
     
    Le gel du traitement des fonctionnaires est d'ores et déjà acté, ainsi que le rétablissement dès 2018 de leur jour de carence en cas d'arrêt maladie. En parallèle, le gouvernement s'apprête à annoncer la fin de la taxe sur les hauts salaires de la finance. Le mélange pourrait être explosif…

    Geler le traitement des fonctionnaires pour augmenter celui des traders. Formulée ainsi, une telle proposition n’aurait que peu de chances de voir le jour. Ni même de passer le cap du ballon d’essai, comme disent les commentateurs politiques, tant les réactions seraient vives. C’est pourtant ce que s'apprête à faire le gouvernement. En deux temps…

    NUCLEAIRE

    Slate - Sortie du nucléaire: Hulot entretient le flou sur la méthode

    La lutte contre le réchauffement et la sortie du nucléaire vont de pair, mais pas forcément selon le même calendrier. Le gouvernement doit choisir ses priorités. L’option en faveur de la voiture électrique laisse planer le doute. Pour réduire la part du nucléaire, Nicolas Hulot n’a pas indiqué de méthode.

    ISLAMISME
     
     
    Elles en ont marre. « Marre de l'indifférence, de la connivence, de la condescendance » avec lesquelles, en France, les « néocommunautaristes » traitent le combat des femmes de culture musulmane « qui se sont affranchies du voile au nom de la liberté, de l'égalité et de la dignité »

    Près de chez elles, à Aubervilliers, les hommes osaient demander à l'une « de se couvrir pour être une bonne musulmane » : c'était l'été et elle sortait bras nus. Une lycéenne, sous influence salafiste, crachait à l'autre, son enseignante qui lui expliquait que le voile ne figurait nullement dans le Coran : « Je peux vous tuer pour ce que vous dites ! » De la rue au café où elles n'étaient pas les bienvenues, les menaces s'empilaient pour les belles aux yeux noirs. On les sommait à toute vitesse de rejoindre le troupeau massé sous le voile de la servitude volontaire. 

    Djemila Benhabib - Droits des femmes et laïcité: deux combats inséparables

    Le collectif Femmes sans voile d’Aubervilliers se mobilise, le 10 juillet, en France, pour célébrer la Journée mondiale des femmes sans voiles. Cette initiative consacrée à raviver la solidarité à l’endroit des femmes musulmanes contraintes de se couvrir de la tête au pied dans plusieurs pays nous invite également à faire notre propre examen de conscience. S’agissant des voiles, qu’en est-il chez nous? Encore heureux que des femmes soient nombreuses à résister en Iran, en Arabie saoudite ou en Afghanistan, à cette oppression des corps qui augure une autre oppression, cette fois-ci plus large, celle des sociétés dans leur ensemble. Il suffit, d’ailleurs, de s’attarder à leur statut pour mesurer l’état de la démocratie.

    TRUMP

    La Croix - Benjamin Coriat : « Donald Trump ne peut pas diriger le pays contre son business »

    Le commerce mondial peut-il se passer des Etats-Unis ? L’avis de Benjamin Coriat, professeur d’économie à l’université Paris 13 et membre du conseil d’administration du collectif des Économistes atterrés.

    La position des États-Unis est très paradoxale. Ils ont été et continuent d’être les grands bénéficiaires des échanges internationaux. Cela dit, une des causes du déficit commercial américain provient de la délocalisation massive pratiquée par ses firmes dans les pays d’Asie. Les formes de déréglementation pratiquées depuis trois décennies, auxquelles les États-Unis ont contribué, ont causé une perte d’emploi pour de nombreux Américains.

    PS

    Le Monde - Le Parti socialiste installe sa direction collégiale

    Le parti de la rue de Solférino doit établir cet été une « feuille de route de la rénovation », après la débâcle de la présidentielle et des législatives.

    La direction collégiale provisoire du Parti socialiste, désignée il y a une dizaine de jours, se réunit pour la première fois, lundi 17 juillet, à huis clos. Cette équipe va succéder à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire depuis 2014, qui a annoncé sa démission au soir du deuxième tour des catastrophiques législatives, qui n’ont envoyé que 31 députés sur les bancs de l’Assemblée. La direction devra s’atteler à établir une « feuille de route de la rénovation » qu’elle devrait présenter à la fin août, avant de la soumettre au vote des militants. Le tout avant l’organisation d’un congrès, prévu pour le début de l’année 2018.
     
    Le Journal du Dimanche - Julien Dray : "Le Parti socialiste doit retrouver son autorité"

    INTERVIEW – Julien Dray, ancien député socialiste et proche de François Hollande, commente l'état actuel du PS, dont la direction collégiale s'est réuni lundi pour établir la feuille de route de la rénovation du parti.

    La direction collégiale du Parti socialiste, mise en place début juillet, se réunissait à huis clos lundi, avec une mission à lancer, celle de la "rénovation". Etape nécessaire après l'échec de Benoît Hamon à la présidentielle, l'envoi de seulement 31 députés à l'Assemblée nationale puis la démission du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. L'objectif est de présenter une "feuille de route" fin août, puis d'organiser un congrès début 2018. Adhérent au PS depuis 1981 et ex-député de l'Essonne, Julien Dray analyse les enjeux pour son parti.

    L'Express, Henri Weber - Avenir du Parti socialiste : trois scénarios

    En sa cent-douzième année d’existence, le Parti socialiste a subi la plus cuisante défaite de son histoire. Il connaît une crise d’effondrement, marquée par la désaffection simultanée de ses deux bases sociales : la petite bourgeoisie urbaine diplômée (enseignants, fonctionnaires, cadres, professions libérales…), passée massivement à En marche !. Et la fraction des classes populaires restée à gauche, qui a largement voté pour la France insoumise (LFI). L’onde de choc de ce désastre n’ a pas fini de produire ses effets dévastateurs : la démoralisation a gagné de nombreux militants et élus, qui se replient sur leur sphère privée : métier, famille, hobbies… La volonté autodestructrice d’en découdre entre camarades en anime quelques autres.

    Les Inrocks - Benoît Hamon pourra-t-il exister sans le PS ?

    En lançant son “Mouvement du 1er-Juillet” (M1717) samedi, et en quittant le PS, Benoît Hamon a fait un grand pas en avant dans la reconstruction de la gauche. Reste à savoir s’il n’était pas au bord du gouffre.

    Il est 18h35, samedi 1er juillet sur la pelouse de Reuilly (XIIe arrondissement de Paris), quand une phrase de Benoît Hamon, prononcée au bout de 50 minutes de discours, provoque une explosion de joie dans la foule venue assister au lancement de son “Mouvement du 1er-Juillet” (M1717) : “J’ai décidé de quitter le Parti socialiste”.

    L'Express - Parti socialiste: Cambadelis tente un #JeReste après le départ de Hamon

    Au lendemain du départ d'Hamon, entre ceux qui jugent sévèrement sa décision et ceux qui s'inquiètent de l'avenir du parti, c'est la soupe à la grimace chez les socialistes.

    "Je crains qu'il ne reste plus grand monde au Parti socialiste", s'inquiète ce dimanche sur Europe 1 Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat. "C'est un drame", poursuit-il, décrivant un parti "très malade". Depuis l'annonce du départ de Benoit Hamon, c'est la soupe à la grimace chez les socialistes.

    FRANCE INSOUMISME

    Slate - Adrien Quatennens, bourreau de la loi travail ?

    Ce jeune député lillois est devenu en quelques jours l’égérie de l’opposition à la réforme du Code du travail. Un insoumis, qui n’a probablement pas fini de marquer les esprits.

     

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 30 juin

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 juin

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante