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Macron doit se rappeler que, pour Ricœur, il y a une tension entre le souci de la réforme et l’exigence de la révolution.
Si les relations entre Paul Ricœur et Michel Rocard, établies sur fond de protestantisme, mais aussi sur un sens de l’engagement intellectuel approfondi pour éclairer l’engagement politique, sont bien documentées, les relations entre Paul Ricœur et Emmanuel Macron restent moins connues, ce dernier revendiquant pourtant expressément cet héritage. Il ne craint pas de dire, par exemple: «C’est Ricœur qui m’a poussé à faire de la politique parce que lui-même ne l’avait pas fait». Il est bien difficile de déterminer si cette revendication est de l’ordre de l’instrumentalisation, de la stratégie de communication servant un facteur différenciant dans «l’offre politique» ou d’une référence fondatrice ayant trouvé dans Ricœur un «éducateur politique». La question est pourtant bien là: comment forme-t-on le politique?
PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.
Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.
Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.
Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.
Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".
En 2012 le Parti socialiste avait tout: communes de plus de 10.000 habitants, départements, régions, Assemblée nationale, Sénat... et bien sûr l'Élysée. Cinq ans plus tard, Benoît Hamon recueille un cataclysmique 6,36% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Pire: il n'arrive en tête que dans 17 des 36.000 communes votantes. Un score historiquement bas, inédit pour un socialiste depuis le congrès d'Épinay en 1971.
VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…
Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : « Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent. » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le « vrai » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. « Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon… »
Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?
C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.
À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir
Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.
Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.
La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].
À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po
Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.
Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.
L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.
Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.
Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.
Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).
Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.
La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.
Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
« J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron.
Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.
Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.
Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.
Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).
Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession.
Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.
Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.
Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...
Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste
Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.
Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».
REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".
A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.
A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».
Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.
Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
« J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron.
Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.
Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.
Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.
Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).
Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession.
Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.
Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.
Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...
Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste
Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.
Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».
REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".
A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.
A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».
Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.
Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
« J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron.
Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.
Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.
Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.
Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).
Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession.
Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.
Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.
Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...
Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste
Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.
Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».
REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".
A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.
A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».
Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités
Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.
Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.
Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres
Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.
Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.
Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.
Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, toute une série de facteurs se conjuguent pour créer une incertitude exceptionnelle. L'offre de candidature atypique engendre ainsi un paysage électoral totalement instabl
«Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.
La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.
Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr !
Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français
Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.
De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.
Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.
Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne."
Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".
Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.
Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."
Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.
La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.
Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.
PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.
Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.
Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.
Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.
Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.
Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.
FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?
Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.
Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.
Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.
« Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.
Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.
Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.
Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.
En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse
Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités
Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.
Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.
Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres
Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.
Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.
Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.
Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, toute une série de facteurs se conjuguent pour créer une incertitude exceptionnelle. L'offre de candidature atypique engendre ainsi un paysage électoral totalement instabl
«Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.
La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.
Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr !
Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français
Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.
De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.
Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.
Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne."
Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".
Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.
Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."
Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.
La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.
Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.
PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.
Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.
Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.
Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.
Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.
Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.
FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?
Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.
Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.
Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.
« Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.
Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.
Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.
Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.
En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse
Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités
Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.
Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.
Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres
Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.
Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.
Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.
Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, toute une série de facteurs se conjuguent pour créer une incertitude exceptionnelle. L'offre de candidature atypique engendre ainsi un paysage électoral totalement instabl
«Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.
La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.
Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr !
Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français
Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.
De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.
Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.
Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne."
Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".
Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.
Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."
Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.
La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.
Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.
PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.
Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.
Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.
Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.
Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.
Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.
FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?
Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.
Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.
Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.
« Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.
Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.
Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.
Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.
En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse
Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités
Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.
Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.
Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres
Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.
Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.
Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.
Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».
L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.
Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, toute une série de facteurs se conjuguent pour créer une incertitude exceptionnelle. L'offre de candidature atypique engendre ainsi un paysage électoral totalement instabl
«Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.
La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.
Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr !
Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français
Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.
De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.
Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.
Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne."
Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".
Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.
Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."
Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.
La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.
Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.
PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.
Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.
Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.
Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.
Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.
Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.
FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?
Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.
Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.
Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.
« Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.
Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.
Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.
Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.
En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse
Face à «l’urgence démocratique», des universitaires, qui s’étaient éloignés du PS, s’investissent dans la campagne et voient leurs idées hissées au niveau national. Sans toujours parvenir à faire partager leur enthousiasme.
Le profil sociologique de l'électorat Macron est le symétrique presque parfait de celui de Le Pen: aisé, cadre, éduqué, urbain. Devenu le candidat du «cercle de la raison», l'ancien ministre de l'Economie risque dés lors d'affronter un second tour difficile avec la candidate d'extrême droite.
Editorial. Le soutien apporté, mercredi, par Manuel Valls à Emmanuel Macron n’est que le dernier épisode d’une crise beaucoup plus grave qui touche un parti incapable d’inventer une synthèse mobilisatrice.
Editorial du « Monde ». Chef des socialistes pendant onze ans et chef de l’Etat depuis cinq ans, François Hollande laissera-t-il le PS dans l’état où François Mitterrand l’avait trouvé au début des années 1970 ? C’est-à-dire un parti en miettes, sans leader, sans projet, sans stratégie et sans alliés ? Un parti en fin de cycle, voire en fin de vie ? On en prend tout droit le chemin.
Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste à la présidentielle, a jugé vendredi Bachar Al Assad "directement responsable de la riposte qui a été décidée par les État-Unis", au sujet des frappes menées en Syrie par l'aviation américaine.
Jean-Christophe Cambadélis a décidé de saisir la commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon.
Malgré les départs vers Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, ne croit pas à la disparition de son parti. Mais il estime que le prochain congrès marquera « la fin du cycle d’Épinay ouvert par Mitterrand en 1971 ». Entretien.
PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.
Le socialiste Deffere à 5%, le communiste Duclos à 21%, le centriste Alain Poher et Pompidou au second tour, la gauche éliminée dès le premier : ça vous rappelle quelque chose ?
Il y a la crise politique conjoncturelle bien sûr, liée au quinquennat Hollande et à la multiplication des affaires. Pour autant, faut-il y voir un mouvement de fond? Les législatives de juin pourraient en être la confirmation.
Une page se tourne à l’hémicycle. Au revoir, Claude Bartolone. Au revoir Noël Mamère, Patrick Balkany, Patrick Devedjian, Carole Delga, Ségolène Royal, Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve et compagnie. La situation est sans précédent sous la Ve République. Ministres actuels et élus de toute part ont décidé de dire adieu à la chambre basse du Parlement. Figures politiques majeures comme anonymes. Députés aux huit mandats ou au mandat unique. Socialistes, en masse, mais aussi du parti Les Républicains (LR).
Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.
En direct sur le plateau de France 2, Jean-Baptiste Marteau, fait le point sur le dernier sondage concernant les intentions de vote à la présidentielle.
Un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi donne toujours Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote, malgré une légère baisse. Derrière, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de François Fillon.
Avec 25 % (-0,5) d'intentions de vote, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec Emmanuel Macron, à 24,5 % (-1,5).
Retour sur les principales erreurs et approximations d’Emmanuel Macron, invité de l’Emission politique jeudi 6 avril sur France 2.
Invité de l’Emission politique sur France 2, jeudi 6 avril, à presque deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien ministre de l’économie de François Hollande et candidat du parti En marche ! a défendu son programme « de renouveau politique »… au prix de plusieurs approximations.
« Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. » Le candidat d’En marche ! est le seul de la campagne à proposer un système de retraite dit « par points ». De quoi s’agit-il ?
Les candidats rivalisent de mesures sur le système de retraite. Partir plus tôt pour Jean-Luc Mélenchon, plus tard pour François Fillon, donner des trimestres au conjoint pour Benoît Hamon… Les propositions sont nombreuses. Pour Emmanuel Macron, pas question de toucher à l’âge de départ à la retraite, ni au montant des pensions. Le candidat d’En Marche ! ambitionne de réformer le système de retraite dans son ensemble et d’instaurer un nouveau régime unique, appelé un peu hâtivement « retraite par points ».
Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, veut que cet organisme interne statue sur d’éventuelles sanctions pour ceux qui ont lâché le candidat.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir 6 avril de saisir la commission nationale des conflits, organisme interne du parti, du cas des élus et militants ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon.
Au-delà d’une constance indéniable sur ses thèmes majeurs, le candidat PS a multiplié les nouvelles promesses, au gré des opportunités et des actualités de la campagne.
Force est de reconnaître à Benoît Hamon une constance dans ses thèmes de campagne, en particulier sur les points clivants qui le distinguent de ses adversaires à la présidentielle. Taxe sur les robots, reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, revenu universel… Mais le nombre et le contenu de certaines de ces propositions ont considérablement évolué en quelques mois. L’exemple du revenu universel est le plus flagrant : quand sa version initiale, présentée en septembre 2016, évoquait 600 euros par mois pour tous les majeurs, la dernière mouture, du 9 mars, limite le nombre de bénéficiaires et déduit les aides existantes du dispositif (et, le 30 mars, Benoît Hamon a évoqué sur France Info la possibilité d’un revenu universel à 400 euros).
Alors que Benoît Hamon est tombé sous les 10% d’intention de vote, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a lancé jeudi un appel en forme de SOS à serrer les rangs derrière le candidat socialiste à la présidentielle.
Quand ça ne veut pas… A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, la campagne de Benoît Hamon reste encalminée dans le marasme. Malgré une prestation plus qu’honorable mardi lors du grand débat sur BFMTV-RMC, le candidat du PS ne voit toujours pas le bout du tunnel dans les sondages. Il ne récolte désormais plus que 9% d’intentions de vote (-1 point) dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express paru ce mercredi soir.
En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste à la présidentielle a regretté le « court-termisme dans cette campagne ».
« J’ai eu l’impression d’être dans une lessiveuse. » En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste Benoît Hamon a regretté le « court-termisme dans cette campagne » et refusé d’arrêter de « rêver », confiant de pouvoir convaincre les indécis à moins de vingt jours du premier tour.
«Il ne manquera pas à sa famille politique». Michel Sapin a annoncé jeudi matin qu’il votera pour Benoît Hamon. «Le candidat de mon parti est Benoît Hamon, je voterais donc Benoît Hamon au premier tour » de la présidentielle, a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, interviewé sur BFMTV. Le patron de Bercy émet toutefois quelques réserves par rapport au vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire.
Les soutiens du candidat socialiste ne parviennent pas à dissuader les électeurs de gauche qui choisissent Macron pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.
"C'est une campagne difficile, n'ayons pas peur de le dire." La petite phrase, lâchée par Christian Eckert en ouverture du meeting de Benoît Hamon à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril, en dit long sur le moral des troupes. Outre le secrétaire d'Etat au Budget, régional de l'étape, il y a là, pour soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, la Mosellanne Aurélie Filippetti, beaucoup d'élus locaux et aussi Cécile Duflot. Les ténors du PS, eux, se font toujours aussi discrets dans cette campagne qui ne décolle pas.
Face à «l’urgence démocratique», des universitaires, qui s’étaient éloignés du PS, s’investissent dans la campagne et voient leurs idées hissées au niveau national. Sans toujours parvenir à faire partager leur enthousiasme.
Le profil sociologique de l'électorat Macron est le symétrique presque parfait de celui de Le Pen: aisé, cadre, éduqué, urbain. Devenu le candidat du «cercle de la raison», l'ancien ministre de l'Economie risque dés lors d'affronter un second tour difficile avec la candidate d'extrême droite.
Editorial. Le soutien apporté, mercredi, par Manuel Valls à Emmanuel Macron n’est que le dernier épisode d’une crise beaucoup plus grave qui touche un parti incapable d’inventer une synthèse mobilisatrice.
Editorial du « Monde ». Chef des socialistes pendant onze ans et chef de l’Etat depuis cinq ans, François Hollande laissera-t-il le PS dans l’état où François Mitterrand l’avait trouvé au début des années 1970 ? C’est-à-dire un parti en miettes, sans leader, sans projet, sans stratégie et sans alliés ? Un parti en fin de cycle, voire en fin de vie ? On en prend tout droit le chemin.
Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste à la présidentielle, a jugé vendredi Bachar Al Assad "directement responsable de la riposte qui a été décidée par les État-Unis", au sujet des frappes menées en Syrie par l'aviation américaine.
Jean-Christophe Cambadélis a décidé de saisir la commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon.
Malgré les départs vers Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, ne croit pas à la disparition de son parti. Mais il estime que le prochain congrès marquera « la fin du cycle d’Épinay ouvert par Mitterrand en 1971 ». Entretien.
PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.
Le socialiste Deffere à 5%, le communiste Duclos à 21%, le centriste Alain Poher et Pompidou au second tour, la gauche éliminée dès le premier : ça vous rappelle quelque chose ?
Il y a la crise politique conjoncturelle bien sûr, liée au quinquennat Hollande et à la multiplication des affaires. Pour autant, faut-il y voir un mouvement de fond? Les législatives de juin pourraient en être la confirmation.
Une page se tourne à l’hémicycle. Au revoir, Claude Bartolone. Au revoir Noël Mamère, Patrick Balkany, Patrick Devedjian, Carole Delga, Ségolène Royal, Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve et compagnie. La situation est sans précédent sous la Ve République. Ministres actuels et élus de toute part ont décidé de dire adieu à la chambre basse du Parlement. Figures politiques majeures comme anonymes. Députés aux huit mandats ou au mandat unique. Socialistes, en masse, mais aussi du parti Les Républicains (LR).
Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.
En direct sur le plateau de France 2, Jean-Baptiste Marteau, fait le point sur le dernier sondage concernant les intentions de vote à la présidentielle.
Un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi donne toujours Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote, malgré une légère baisse. Derrière, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de François Fillon.
Avec 25 % (-0,5) d'intentions de vote, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec Emmanuel Macron, à 24,5 % (-1,5).
Retour sur les principales erreurs et approximations d’Emmanuel Macron, invité de l’Emission politique jeudi 6 avril sur France 2.
Invité de l’Emission politique sur France 2, jeudi 6 avril, à presque deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien ministre de l’économie de François Hollande et candidat du parti En marche ! a défendu son programme « de renouveau politique »… au prix de plusieurs approximations.
« Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. » Le candidat d’En marche ! est le seul de la campagne à proposer un système de retraite dit « par points ». De quoi s’agit-il ?
Les candidats rivalisent de mesures sur le système de retraite. Partir plus tôt pour Jean-Luc Mélenchon, plus tard pour François Fillon, donner des trimestres au conjoint pour Benoît Hamon… Les propositions sont nombreuses. Pour Emmanuel Macron, pas question de toucher à l’âge de départ à la retraite, ni au montant des pensions. Le candidat d’En Marche ! ambitionne de réformer le système de retraite dans son ensemble et d’instaurer un nouveau régime unique, appelé un peu hâtivement « retraite par points ».
Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, veut que cet organisme interne statue sur d’éventuelles sanctions pour ceux qui ont lâché le candidat.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir 6 avril de saisir la commission nationale des conflits, organisme interne du parti, du cas des élus et militants ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon.
Au-delà d’une constance indéniable sur ses thèmes majeurs, le candidat PS a multiplié les nouvelles promesses, au gré des opportunités et des actualités de la campagne.
Force est de reconnaître à Benoît Hamon une constance dans ses thèmes de campagne, en particulier sur les points clivants qui le distinguent de ses adversaires à la présidentielle. Taxe sur les robots, reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, revenu universel… Mais le nombre et le contenu de certaines de ces propositions ont considérablement évolué en quelques mois. L’exemple du revenu universel est le plus flagrant : quand sa version initiale, présentée en septembre 2016, évoquait 600 euros par mois pour tous les majeurs, la dernière mouture, du 9 mars, limite le nombre de bénéficiaires et déduit les aides existantes du dispositif (et, le 30 mars, Benoît Hamon a évoqué sur France Info la possibilité d’un revenu universel à 400 euros).
Alors que Benoît Hamon est tombé sous les 10% d’intention de vote, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a lancé jeudi un appel en forme de SOS à serrer les rangs derrière le candidat socialiste à la présidentielle.
Quand ça ne veut pas… A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, la campagne de Benoît Hamon reste encalminée dans le marasme. Malgré une prestation plus qu’honorable mardi lors du grand débat sur BFMTV-RMC, le candidat du PS ne voit toujours pas le bout du tunnel dans les sondages. Il ne récolte désormais plus que 9% d’intentions de vote (-1 point) dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express paru ce mercredi soir.
En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste à la présidentielle a regretté le « court-termisme dans cette campagne ».
« J’ai eu l’impression d’être dans une lessiveuse. » En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste Benoît Hamon a regretté le « court-termisme dans cette campagne » et refusé d’arrêter de « rêver », confiant de pouvoir convaincre les indécis à moins de vingt jours du premier tour.
«Il ne manquera pas à sa famille politique». Michel Sapin a annoncé jeudi matin qu’il votera pour Benoît Hamon. «Le candidat de mon parti est Benoît Hamon, je voterais donc Benoît Hamon au premier tour » de la présidentielle, a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, interviewé sur BFMTV. Le patron de Bercy émet toutefois quelques réserves par rapport au vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire.
Les soutiens du candidat socialiste ne parviennent pas à dissuader les électeurs de gauche qui choisissent Macron pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.
"C'est une campagne difficile, n'ayons pas peur de le dire." La petite phrase, lâchée par Christian Eckert en ouverture du meeting de Benoît Hamon à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril, en dit long sur le moral des troupes. Outre le secrétaire d'Etat au Budget, régional de l'étape, il y a là, pour soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, la Mosellanne Aurélie Filippetti, beaucoup d'élus locaux et aussi Cécile Duflot. Les ténors du PS, eux, se font toujours aussi discrets dans cette campagne qui ne décolle pas.
Face à «l’urgence démocratique», des universitaires, qui s’étaient éloignés du PS, s’investissent dans la campagne et voient leurs idées hissées au niveau national. Sans toujours parvenir à faire partager leur enthousiasme.
Le profil sociologique de l'électorat Macron est le symétrique presque parfait de celui de Le Pen: aisé, cadre, éduqué, urbain. Devenu le candidat du «cercle de la raison», l'ancien ministre de l'Economie risque dés lors d'affronter un second tour difficile avec la candidate d'extrême droite.
Editorial. Le soutien apporté, mercredi, par Manuel Valls à Emmanuel Macron n’est que le dernier épisode d’une crise beaucoup plus grave qui touche un parti incapable d’inventer une synthèse mobilisatrice.
Editorial du « Monde ». Chef des socialistes pendant onze ans et chef de l’Etat depuis cinq ans, François Hollande laissera-t-il le PS dans l’état où François Mitterrand l’avait trouvé au début des années 1970 ? C’est-à-dire un parti en miettes, sans leader, sans projet, sans stratégie et sans alliés ? Un parti en fin de cycle, voire en fin de vie ? On en prend tout droit le chemin.
Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste à la présidentielle, a jugé vendredi Bachar Al Assad "directement responsable de la riposte qui a été décidée par les État-Unis", au sujet des frappes menées en Syrie par l'aviation américaine.
Jean-Christophe Cambadélis a décidé de saisir la commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon.
Malgré les départs vers Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, ne croit pas à la disparition de son parti. Mais il estime que le prochain congrès marquera « la fin du cycle d’Épinay ouvert par Mitterrand en 1971 ». Entretien.
PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.
Le socialiste Deffere à 5%, le communiste Duclos à 21%, le centriste Alain Poher et Pompidou au second tour, la gauche éliminée dès le premier : ça vous rappelle quelque chose ?
Il y a la crise politique conjoncturelle bien sûr, liée au quinquennat Hollande et à la multiplication des affaires. Pour autant, faut-il y voir un mouvement de fond? Les législatives de juin pourraient en être la confirmation.
Une page se tourne à l’hémicycle. Au revoir, Claude Bartolone. Au revoir Noël Mamère, Patrick Balkany, Patrick Devedjian, Carole Delga, Ségolène Royal, Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve et compagnie. La situation est sans précédent sous la Ve République. Ministres actuels et élus de toute part ont décidé de dire adieu à la chambre basse du Parlement. Figures politiques majeures comme anonymes. Députés aux huit mandats ou au mandat unique. Socialistes, en masse, mais aussi du parti Les Républicains (LR).
Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.
En direct sur le plateau de France 2, Jean-Baptiste Marteau, fait le point sur le dernier sondage concernant les intentions de vote à la présidentielle.
Un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi donne toujours Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote, malgré une légère baisse. Derrière, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de François Fillon.
Avec 25 % (-0,5) d'intentions de vote, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec Emmanuel Macron, à 24,5 % (-1,5).
Retour sur les principales erreurs et approximations d’Emmanuel Macron, invité de l’Emission politique jeudi 6 avril sur France 2.
Invité de l’Emission politique sur France 2, jeudi 6 avril, à presque deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien ministre de l’économie de François Hollande et candidat du parti En marche ! a défendu son programme « de renouveau politique »… au prix de plusieurs approximations.
« Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. » Le candidat d’En marche ! est le seul de la campagne à proposer un système de retraite dit « par points ». De quoi s’agit-il ?
Les candidats rivalisent de mesures sur le système de retraite. Partir plus tôt pour Jean-Luc Mélenchon, plus tard pour François Fillon, donner des trimestres au conjoint pour Benoît Hamon… Les propositions sont nombreuses. Pour Emmanuel Macron, pas question de toucher à l’âge de départ à la retraite, ni au montant des pensions. Le candidat d’En Marche ! ambitionne de réformer le système de retraite dans son ensemble et d’instaurer un nouveau régime unique, appelé un peu hâtivement « retraite par points ».
Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, veut que cet organisme interne statue sur d’éventuelles sanctions pour ceux qui ont lâché le candidat.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir 6 avril de saisir la commission nationale des conflits, organisme interne du parti, du cas des élus et militants ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon.
Au-delà d’une constance indéniable sur ses thèmes majeurs, le candidat PS a multiplié les nouvelles promesses, au gré des opportunités et des actualités de la campagne.
Force est de reconnaître à Benoît Hamon une constance dans ses thèmes de campagne, en particulier sur les points clivants qui le distinguent de ses adversaires à la présidentielle. Taxe sur les robots, reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, revenu universel… Mais le nombre et le contenu de certaines de ces propositions ont considérablement évolué en quelques mois. L’exemple du revenu universel est le plus flagrant : quand sa version initiale, présentée en septembre 2016, évoquait 600 euros par mois pour tous les majeurs, la dernière mouture, du 9 mars, limite le nombre de bénéficiaires et déduit les aides existantes du dispositif (et, le 30 mars, Benoît Hamon a évoqué sur France Info la possibilité d’un revenu universel à 400 euros).
Alors que Benoît Hamon est tombé sous les 10% d’intention de vote, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a lancé jeudi un appel en forme de SOS à serrer les rangs derrière le candidat socialiste à la présidentielle.
Quand ça ne veut pas… A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, la campagne de Benoît Hamon reste encalminée dans le marasme. Malgré une prestation plus qu’honorable mardi lors du grand débat sur BFMTV-RMC, le candidat du PS ne voit toujours pas le bout du tunnel dans les sondages. Il ne récolte désormais plus que 9% d’intentions de vote (-1 point) dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express paru ce mercredi soir.
En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste à la présidentielle a regretté le « court-termisme dans cette campagne ».
« J’ai eu l’impression d’être dans une lessiveuse. » En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste Benoît Hamon a regretté le « court-termisme dans cette campagne » et refusé d’arrêter de « rêver », confiant de pouvoir convaincre les indécis à moins de vingt jours du premier tour.
«Il ne manquera pas à sa famille politique». Michel Sapin a annoncé jeudi matin qu’il votera pour Benoît Hamon. «Le candidat de mon parti est Benoît Hamon, je voterais donc Benoît Hamon au premier tour » de la présidentielle, a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, interviewé sur BFMTV. Le patron de Bercy émet toutefois quelques réserves par rapport au vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire.
Les soutiens du candidat socialiste ne parviennent pas à dissuader les électeurs de gauche qui choisissent Macron pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.
"C'est une campagne difficile, n'ayons pas peur de le dire." La petite phrase, lâchée par Christian Eckert en ouverture du meeting de Benoît Hamon à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril, en dit long sur le moral des troupes. Outre le secrétaire d'Etat au Budget, régional de l'étape, il y a là, pour soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, la Mosellanne Aurélie Filippetti, beaucoup d'élus locaux et aussi Cécile Duflot. Les ténors du PS, eux, se font toujours aussi discrets dans cette campagne qui ne décolle pas.