Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le pen

  • Reporterre - Marine Le Pen, à l’extrême opposé de l’écologie

    La candidate d’extrême-droite, chantre d’une écologie «  enracinée  », tente de verdir son programme nationaliste. Mais les prises de positions des élus du parti et les mesures productivistes qu’elle défend trahissent son opportunisme teinté de déni sur les enjeux environnementaux.

    Écolo, Marine Le Pen ? La candidate d’extrême droite aimerait le faire croire. Sur son site, entre les dizaines de pages consacrées à la sécurité et à l’immigration, son équipe de campagne a glissé un livret sur l’environnement. La candidate y vante une écologie « positive », placée « au cœur du projet de renouveau national » et permettant à chacun de profiter d’une nature « belle, vivante et protégée ». De la poudre aux yeux, selon chercheurs et associatifs. Derrière son apologie d’une écologie « enracinée », la candidate défend un programme destructeur pour le vivant.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Fondation Jean Jaurès - Marine Le Pen, une banalisation et une crédibilisation inachevées

    Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la dixième vague vient de sortir.

    Crédibilisation et banalisation sont les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen. Cette stratégie, entamée dès avant 2017 mais fortement amplifiée depuis lors, nécessitait de neutraliser les questions politiques en faisant évoluer les propositions les plus clivantes pour mieux s’appuyer sur une image personnelle retravaillée.

    Le premier tour de l’élection présidentielle a constitué à l’évidence un succès électoral pour Marine Le Pen. Elle a résisté à l’irruption d’Éric Zemmour. Elle a progressé tout au long de la campagne – à la différence de 2012 et 2017. Elle a obtenu un score historique et bénéficie pour la première fois de réserves électorales.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Pierre Rosanvallon : "L'élection présidentielle va se jouer sur le sentiment de proximité"

    Pierre Rosanvallon, historien et sociologue, professeur émérite au Collège de France et auteur de les Epreuves de la vie (Seuil), est l'invité du Grand entretien de la matinale.

  • Les derniers sondages IFOP et ELABE

    IFOP - Baromètre de l’élection présidentielle – Vague 7

    Alors que le parti Les Républicains vient de désigner sa candidate pour la présidentielle de 2022, Ifop-Fiducial a réalisé une intention de vote au lendemain de cette investiture.

    La candidate LR, Valérie Pécresse, voit son score passer de 10% dans notre dernière enquête à 17% aujourd’hui, soit une hausse de 7 points. Pour rappel, en 2016, François Fillon voyait son score augmenter de 9 points à la suite de sa victoire à la primaire du parti. Par ailleurs, 24% des électeurs voient la candidate remporter l’élection du 24 avril prochain.
    Le président sortant Emmanuel Macron voit son score s’établir à 25%, largement devant Marine Le Pen à 17% et Éric Zemmour à 13%. Les forces de gauche n’arrivent pas à s’imposer : 9% des électeurs annoncent voter Jean-Luc Mélenchon, 5% pour Anne Hidalgo et 6% attribueraient leur bulletin à Yannick Jadot.

    Elabe le 7 décembre - En forte progression au 1er tour, Valérie Pécresse devancerait Emmanuel Macron au second tour

    A ce jour, 57% (+1) des électeurs se disent tout à fait certains d’aller voter à l’élection présidentielle de 2022, et 25% (+2) l’envisagent sérieusement

    A partir d’une échelle allant de 0 à 10 (où 0 signifie être tout à fait certain de ne pas aller voter et 10 être tout à fait certain d’aller voter, les notes intermédiaires permettant aux sondés de nuancer leur intention), 57% (+1 par rapport au 24 novembre) des Français se disent tout à fait certain d’aller voter (note 10), et 25% (+2) l’envisagent sérieusement (notes 8 et 9).

  • France Culture - Le Rassemblement National a-t-il gagné la bataille des idées ?

    Protectionnisme, souveraineté, sécurité : il semble que les thèmes portés historiquement par le Front National ont fini par structurer le débat public à l’approche de la présidentielle de 2022. Si le parti fondé par Jean-Marie Le Pen a subi des transformations majeures depuis sa création en 1972, la persistance de sujets tels que l’immigration et l’identité nationale dans son programme n’est plus à démontrer. Comment Marine Le Pen est-elle parvenue à faire du Rassemblement National la première force d’opposition en France ? Comment l’influence du parti structure-t-il désormais le paysage politique ? Pour en parler, nous recevons Chantal Delsol, professeure émérite de philosophie politique, écrivaine et Jean-Yves Camus, politologue, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès.

  • Télérama - "La cravate" : plongée dans les coulisses du FN de Marine Le Pen en direct le 6 février à 19h

    Inédit dans la forme, percutant, voire déstabilisant, sur le fonds, le documentaire La cravate renouvelle la façon de sonder l'engagement politique. Les réalisateurs Mathias Théry et Etienne Chaillou ont en effet suivi durant six mois Bastien, 20 ans, militant dans le parti de Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle, dans son quotidien comme à des moments décisifs de la campagne. Ils ont aussi recueilli, hors champs, les propos de ce jeune Picard qui s'est livré totalement, en toute liberté, en leur confiant des événements personnels qui l'ont marqué. Mathias Théry, que nous avons rencontré au FIPADOC à Biarritz, revient sur cette aventure et ce dispositif de narration unique.

  • Le meilleur de 2018/2019 - L'invité des Matins de France Culture - Laurent Bouvet « Le Pen était dans une forme d'insécurité face à son adversaire qui lui était calme»

  • The Conversation - Le peuple qui vote Mélenchon est-il le peuple ?

    L’un des grands résultats de la séquence électorale de 2017 est la montée en force sans précédent du populisme. Les candidats qui s’y référaient d’une manière ou d’une autre, dans des directions politiques différentes – de Jean‑Luc Mélenchon à Philippe Poutou et de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau – ont en effet réuni 46 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Fondation Jean Jaurès - Comment le triomphe annoncé du Front national n’a pas eu lieu 26/05/2017 6’ Adrien Abecassis, Marie Gariazzo, Chloé Morin

    Pourquoi le Front national est-il finalement, contre toute attente, arrivé deuxième au premier tour de l’élection présidentielle ? Comment a-t-il échoué au second, alors qu’il était parvenu depuis plusieurs années, et plus encore depuis janvier 2015, à imposer ses thèmes et à faire des questions identitaires et sécuritaires l’alpha et l’oméga du débat politique ? Analyse de l’Observatoire de l’opinion.

    I - La digue et la vague

    La digue a donc, finalement, tenu. Contrairement au Royaume-uni. Contrairement aux États-unis. Dans le face-à-face tant redouté entre la digue et la vague, en France ce fut finalement la digue la plus forte.

    Pourtant, la vague était là, et bien là. D’une puissance indéniable. Le Front national a ainsi obtenu au second tour plus de voix qu’il n’en a jamais recueillies dans son histoire. Les scores des quatre principaux candidats témoignent des fractures profondes qui traversent la société. L’exigence de réussite qui pèse sur les épaules du nouvel exécutif est donc immense, les attentes gigantesques, la colère qui s’est exprimée dans les urnes ne disparaîtra pas d’un coup de baguette magique.

    Pourquoi le Front national est-il finalement, contre toute attente, arrivé deuxième au premier tour ? Comment a-t-il échoué au second, alors qu’il était parvenu depuis plusieurs années, et plus encore depuis janvier 2015, à imposer ses thèmes, et à faire des questions identitaires et sécuritaires l’alpha et l’oméga du débat politique ?

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.