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Revue de presse - Page 25

  • L'actualite des socialistes du 5 au 11 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    EN MARCHE
     
    Libé - Financement : Comment En marche a résolu sa question de fonds
     
    Lancée ex nihilo en avril 2016, la structure qui a porté au pouvoir le nouveau président s’est financée grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up. Coulisses secrètes d’une collecte express et incroyablement efficace, aux racines de la blitzkrieg électorale macronienne.
     
    LYON
     
    Lyon Capitale - Jean-Paul Bret : “Collomb, c’est Don Corleone”
     
    Au lendemain de l’investiture de Bruno Bonnell par En Marche à Villeurbanne, Jean-Paul Bret, le maire de la ville, qui soutient Najat Vallaud-Belkacem (PS), ne décolère pas. Il s’en prend aux méthodes de Gérard Collomb. Entretien.
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.

  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.

  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.

  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CRISE DE LA REPRESENTATION

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CRISE DE LA REPRESENTATION

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.