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france insoumise

  • Le Vent se lève - La France insoumise : du parti au mouvement

    Un des faits les plus notables des dernières années est l’évolution accélérée des partis vers l’adoption de formes mouvementistes. Sous l’effet de la critique de la représentation et de l’entrée dans une société plus liquide, les entreprises politiques ont fini par intégrer de nouvelles formes d’engagement politique, pas nécessairement plus démocratiques. Les cas les plus notables en France sont En Marche ! et La France insoumise, en partie héritière du Parti de gauche. Analyse d’une mutation à partir du cas du mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon.

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  • Regards - La stratégie de Mélenchon se discute

    En quelques semaines, la France Insoumise a accumulé des positions qui dessinent une nouvelle stratégie. Comment la comprendre  ? Analyses et discussion de ce nouveau moment Mélenchon.

    La France Insoumise est-elle en train de changer de stratégie ? Quelle est cette nouvelle étape du mouvement de Jean-Luc Mélenchon  ? Quelle est sa cohérence  ? En quelques semaines, on a assisté aux réactions mémorables face aux perquisitions disproportionnées, aux attaques de Jean-Luc Mélenchon contre le « parti médiatique », à la distance à l’égard du Manifeste pour l’accueil des migrants, au soutien chaque jour plus affirmé des blocages du 17 novembre contre les taxes sur l’essence… Autant de prises de position, dans le noyau dirigeant de la France insoumise, qui semblent dessiner une nouvelle cohérence que l’on peut interroger.

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès (Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach) Un an après : retour sur la « remontada picarde » de François Ruffin aux législatives de juin 2017 (13/06/2018)

    Par-delà l’espace politique et médiatique que François Ruffin a su occuper, les conditions de son élection en juin dernier dans une circonscription où le Front national est très ancré et où il était largement devancé au premier tour méritaient une analyse approfondie. Un an après le scrutin, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach opèrent un retour sur les ressorts de ce succès électoral assez inattendu.

    Auteur du film remarqué Merci patron !, inspirateur, avec d’autres, du mouvement Nuit debout et rédacteur en chef du magazine Fakir, François Ruffin avait déjà acquis une certaine visibilité dans la gauche radicale et contestataire ces dernières années. Son élection il y a un an comme député de la première circonscription de la Somme lui a permis d’accéder à l’Hémicycle, au sein duquel il s’est livré depuis à différents coups d’éclat médiatiques. 

    Alors que la recomposition politique provoquée par la dernière élection présidentielle se poursuit, la mouvance des Insoumis apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux foyers d’opposition au pouvoir. Et si le leadership de Jean-Luc Mélenchon n’est pas contesté au sein de ce courant, François Ruffin fait entendre une musique singulière et constitue désormais une figure politique de premier plan capable d’impulser des initiatives nationales d’ampleur comme lors de la manifestation intitulée « La fête à Macron », ayant rassemblé, avec le concours des troupes de La France insoumise, plusieurs dizaines des milliers de manifestants dans les rues de Paris le 5 mai dernier. 

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  • Sélection d'été : Blog Mediapart - Die Linke et la France insoumise : l'échec du dialogue, 22 janv. 2018, Par Matthias Beaufils--Marquet

  • Fondation Jean Jaurès (Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach) Un an après : retour sur la « remontada picarde » de François Ruffin aux législatives de juin 2017 (13/06/2018)

    Par-delà l’espace politique et médiatique que François Ruffin a su occuper, les conditions de son élection en juin dernier dans une circonscription où le Front national est très ancré et où il était largement devancé au premier tour méritaient une analyse approfondie. Un an après le scrutin, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach opèrent un retour sur les ressorts de ce succès électoral assez inattendu.

    Auteur du film remarqué Merci patron !, inspirateur, avec d’autres, du mouvement Nuit debout et rédacteur en chef du magazine Fakir, François Ruffin avait déjà acquis une certaine visibilité dans la gauche radicale et contestataire ces dernières années. Son élection il y a un an comme député de la première circonscription de la Somme lui a permis d’accéder à l’Hémicycle, au sein duquel il s’est livré depuis à différents coups d’éclat médiatiques. 

    Alors que la recomposition politique provoquée par la dernière élection présidentielle se poursuit, la mouvance des Insoumis apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux foyers d’opposition au pouvoir. Et si le leadership de Jean-Luc Mélenchon n’est pas contesté au sein de ce courant, François Ruffin fait entendre une musique singulière et constitue désormais une figure politique de premier plan capable d’impulser des initiatives nationales d’ampleur comme lors de la manifestation intitulée « La fête à Macron », ayant rassemblé, avec le concours des troupes de La France insoumise, plusieurs dizaines des milliers de manifestants dans les rues de Paris le 5 mai dernier. 

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  • Blog Mediapart - Petite histoire tragique de la division à gauche Par cartographe encarté

    Pourquoi le Front de gauche a t-il explosé ? Pourquoi est-ce si dur de faire émerger un cadre unitaire dans les luttes sociales ? Pourquoi la France Insoumise ne fera pas d’alliance aux prochaines élections européennes. Dans ce billet, j’essaye de retracer le fil d’une histoire vécue, une trajectoire qui débouche tout droit sur un cul de sac.

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  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 avril

    SOCIALISME

    La Vie des idées - Le socialisme peut-il être expérimental ?

    À propos de : Axel Honneth, L’idée du socialisme, Gallimard

    Comment redonner une impulsion au projet socialiste ? Pour répondre à cette question, A. Honneth mobilise la théorie de la reconnaissance et invite, peut-être à tort, à de nouvelles expériences sociales.

    Dans le courant des années 1970, le secrétaire général du Parti communiste italien, Enrico Berlinguer, déclarait que la « force propulsive » de la révolution de 1917 était désormais tarie, voulant signifier par là qu’une nouvelle phase du socialisme démocratique s’ouvrait en Europe, libérée de toute hypothèque à l’égard du modèle du socialisme soviétique. Près de 50 ans plus tard, à l’heure où les partis socialistes européens ne cessent d’accumuler de retentissants échecs, la question remonte d’un cran et l’on se demande avec insistance si ce n’est pas l’idée même du socialisme qui a perdu sa force propulsive. Le spectre du communisme hantait l’Europe de 1848, celui du socialisme ne semble plus l’effrayer ni même l’attirer en 2018.

    FRANCE INSOUMISE

    Marianne - Union de la gauche ou populisme ? La France insoumise hésite et se déchire

    Au sein du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, deux lignes s'affrontent : quand les uns prônent l'union de la gauche en vue des échéances électorales, d'autres veulent faire de la France insoumise une force "populiste" qui renoncerait à toute référence à la gauche.

    INEGALITES

    Jean Gadrey - Les 500 top-ultra-riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que les plus pauvres

    Ce chiffre énorme, c’est sans doute aux États-Unis, ou au Brésil, ou en Afrique du Sud, ou dans les émirats du Golfe ? Non, c’est dans un pays dont la devise est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    Je me suis appuyé sur des sources que tout le monde peut consulter aisément pour vérifier ou critiquer.

    Slate - Emmanuel Macron, président des premiers de la classe

    Les valeurs de la méritocratie scolaire figurent au coeur du macronisme.

    Un an après son élection, après de multiples réformes (droit du travail, extension de la CSG), et en pleine grève des cheminots liée au projet de réforme de la SNCF, les cadres soutiennent sans cesse davantage le président de la République (65 % de soutien, en hausse de 6 %), et les couches populaires de moins en moins (27 %, en baisse de 7 %) (sondage Elabe/Les échos le 3-4 avril 2018).

    LE SECRET DES AFFAIRES

    Le vent se lève - Céline Boussié : « La loi sur le secret des affaires est une attaque contre nos libertés »

    Interrogée par Le Vent Se Lève, la lanceuse d’alerte Céline Boussié tire la sonnette d’alarme sur la dégradation du système de santé et exprime son inquiétude à propos de la loi sur le secret des affaires, qu’elle juge profondément liberticide.

    Elle l’admet modestement : son combat est « moins glamour, moins porteur » que celui des lanceurs d’alerte à l’origine des Panama Papers ou du scandale LuxLeaks. Il n’en est pas moins d’une actualité criante. Salariée de l’institut médico-éducatif de Moussaron (Gers) entre 2008 et 2014, Céline Boussié n’a eu de cesse de dénoncer les conditions d’accueil des enfants polyhandicapés qui résident dans cet établissement spécialisé. Son témoignage a mis en lumière des phénomènes de maltraitance en tout genre, finalement constatés en 2013 dans un rapport de l’Agence régionale de santé de la région Midi-Pyrénées. Poursuivie en diffamation, son procès s’est ouvert en septembre 2017 à Toulouse. Le 21 novembre, elle était relaxée : « un message d’espoir pour tous les travailleurs sociaux et tous les lanceurs d’alerte ».

    JEAN GADREY

    Le monde va mieux selon certains critères, et bien mal selon d’autres (1)

    Non, ce titre ne relève pas du « en même temps » jupitérien, mais de chiffres sérieux (donc contestables, mais sérieusement…) et de graphiques mis au point par votre serviteur. Mes commentaires seront très brefs, car, s’il est vrai que tout chiffre ou graphique suscite des questions et exigerait des interprétations critiques, je ne souhaite pas alourdir encore plus ces deux billets denses. En revanche, je fournirai les sources. Dans ce premier billet, je vais « positiver ».

    Le monde va mieux selon certains critères, et bien mal selon d’autres (2)

    Après avoir « positivé » dans le billet précédent, voici d’autres constats sur l’état du monde et de son évolution. Ils sont soit mauvais, soit… très mauvais. Et ce qui est embêtant c’est qu’ils sont plus nombreux que les constats positifs. Voici ma sélection, à critiquer ou compléter par vous si vous le souhaitez.

    INÉGALITÉS, DÉMESURE DE LA RICHESSE EXTRÊME

    Les deux graphiques qui suivent proviennent du rapport sur les inégalités dans le monde 2018 (lien : http://wid.world/fr/accueil/ )

    SNCF

    Les économistes atterrés - SNCF : derrière le statut, des enjeux économiques, sociaux et environnementaux

    Le 15 février 2018, Jean-Cyril Spinetta  a remis un rapport au Premier ministre intitulé « l’avenir du transport ferroviaire ». Ce rapport préconise de « recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de compétence », de « créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique » et de «  préparer l’ouverture à la concurrence ». Cette ouverture s’inscrit dans la grande vague de libéralisation des industries de réseaux, comme l’électricité, le gaz, les télécommunications, le transport aérien ou encore La Poste. Ces industries s’appuient sur des infrastructures dont le coût est élevé, si bien que leurs opérateurs en situation monopolistique de fait étaient traditionnellement publics.

    Le Point - Dette de la SNCF : le PS dénonce les faux-semblants du gouvernement

    Boris Vallaud souligne l'absence de reprise de la dette de la compagnie dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles. La preuve d'un « mensonge », selon lui.

    Le porte-parole du PS Boris Vallaud a dénoncé, jeudi, l'absence de la reprise d'une partie de la dette de la SNCF du « programme de stabilité » qui sera adressé à la Commission européenne. « À qui le gouvernement ment-il ? À Bruxelles, aux Français, aux deux ? » s'est-il interrogé. « Nous avons discuté hier soir [mercredi] à l'Assemblée nationale du programme de stabilité, le programme des finances publiques de la France qui est envoyé à Bruxelles, eh bien, il n'y a rien sur la reprise de la dette », a lancé le député des Landes sur France 2.

    DICTATURES

    La vie des idées - L’autoritarisme prospère

    À propos de : Stephan Haggard, Robert R. Kaufman, Dictators and Democrats. Masses, Elites, and Regime Change, Princeton University Press

    Pourquoi certains pays réussissent-ils à se démocratiser ? Sur la base d’une étude regroupant près d’une centaine de cas, deux politistes insistent sur l’importance des institutions et de la redistribution dans le succès des transitions démocratiques.

    Le dernier rapport publié par l’ONG Freedom House dresse un tableau sombre de l’état de la démocratie dans le monde. Selon son directeur, Michael J. Abramovitz,

    les droits politiques et les libertés civiles à travers le monde ont décliné jusqu’à leur plus bas niveau depuis plus d’une décennie en 2017. [1]

    Pendant ces douze dernières années, les pays subissant un déclin de leur environnement démocratique étaient chaque année plus nombreux que ceux dont la démocratisation progressait [2].

    CORBYN/MOUFFE

    Le Vent se lève - Chantal Mouffe : «Corbyn a mis en oeuvre une stratégie populiste de gauche»

    Dans cette tribune, Chantal Mouffe, philosophe, professeure à l’université de Westminster et théoricienne du populisme de gauche, propose une analyse de la stratégie de Jeremy Corbyn qui est parvenu à transformer le Labour de l’intérieur et à régénérer la social-démocratie britannique.

    La crise de la social-démocratie européenne se confirme. Après les échecs du Pasok en Grèce, du PvdA aux Pays-Bas, du PSOE en Espagne, du SPÖ en Autriche, du SPD Allemagne et du PS en France, le PD en Italie vient d’obtenir le pire résultat de son histoire. La seule exception à ce désastreux panorama se trouve en Grande-Bretagne, où le Parti travailliste, sous la direction de Jeremy Corbyn, est en pleine progression. Avec près de 600 000 adhérents, le Labour est maintenant le plus grand parti de gauche en Europe.

    INSTITUTIONS

    Paul Alliès - Macron à Chaillot: une version très particulière de la Constitution

    Pas une minute des presque trois heures d'antenne sur la réforme des institutions que le conseil des ministres va adopter le 9 Mai prochain. Emmanuel Macron a néanmoins réussi à glisser sa conception très bonapartiste de la Constitution à propos de sa décision de frapper la Syrie.
     
    Il a ainsi pu affirmer qu'il n'avait fait que respecter le texte de la Loi fondamentale sans s'attirer la moindre objection. Cela reste portant parfaitement discutable. Certes le contournement du Parlement est un mal fort ancien.

    Paul Alliès - Réforme des institutions: déjà l'échec

    La Convention pour la 6° République, attachée au moindre progrès démocratique possible, a exercé une veille empathique de la mise en oeuvre des promesses de réforme des institutions. Avant l'adoption du projet de loi constitutionnel par le conseil des ministres, son conseil d'administration vient d'en tirer à l'unanimité, un bilan négatif.
    La C6R a accordé une attention toute particulière aux promesses d’Emmanuel Macron faites durant sa campagne et à leur confirmation dans le discours qu’il a prononcé devant le Congrès à Versailles le 3 juillet 2017 (*). Elle en a même soutenu certains aspects contre la stratégie d’enlisement conduite par le président du Sénat. Avant même d’être fixé sur l’état définitif de textes tels qu’ils doivent être adoptés par le conseil des ministres le 9 Mai prochain (**), force est de constater que c’est cette dernière qui a triomphé. C’est un nouvel échec des tentatives de réformer la démocratie politique dans ce pays.
     
    LES SALAIRES
     
     
    Patrick Artus et Marie-Paule Virard insistent dans leur nouvel opus sur la détérioration du sort de la grande majorité des salariés dans les pays de l'OCDE. Ceux-ci partagent de plus en plus de risques avec les investisseurs, quand ils ne les supportent pas à leur place. Ils apparaissent en revanche exclus du partage des profits lorsque la situation des entreprises s'améliore comme c'est le cas aujourd'hui. Patrick Artus revient pour Nonfiction sur cette situation et les pistes qu'ils suggèrent pour y rémédier dans leur ouvrage, qui fait parallèlement l'objet d'une recension.
     
     
    Au fil des années, la situation d’une forte majorité des salariés des pays développés s’est dégradée pendant que la rentabilité du capital atteignait des sommets. La flexibilisation du marché du travail, si elle permet aux entreprises de réagir plus rapidement en cas de difficultés, crée au mieux des emplois bas de gamme. Or il ne s’agit pas seulement de redonner du travail aux chômeurs peu ou non qualifiés, mais bien de faire en sorte que ceux-ci retrouvent un emploi pérenne et correctement rémunéré.
     
    POPULISME
     

    Sur la conférence prononcée par Elisabeth Roudinesco le 22 mars à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, dans le cadre du cycle « Une certaine idée de l’Europe », proposé par le Groupe d’études géopolitiques.

    Un bonheur tragique » – c’est par cette formule, à trop aisément qualifier d’oxymore, qu’Elisabeth Roudinesco résumait son « idée de l’Europe » le 22 mars à l’ENS. Lors de la deuxième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe », l’historienne de la psychanalyse tenta d’extraire l’essence d’un inconscient européen, par lequel bien des choses ont enfanté leur contraire. A propos, elle parla de bonheur et de tragédie. Le bonheur comme révolution de l’intime, phénomène urbain du 19ème siècle européen. La tragédie comme art et comme pulsion, de destruction et de mort. Deux « états » qui, liés fatalement, inscrivent une continuité dans l’histoire récente du continent. Comme si la recherche d’un bonheur collectif européen était chaque fois vouée à l’hubris.

    BLABLACAR

    Le Nouveau Magazine Littéraire - BlaBlaCar peut-il tuer le mouvement des cheminots ?

    Quel rôle joue le numérique dans les mobilisations sociales ? Éléments de réponse avec Fabien Granjon, sociologue spécialiste des médias et des technologies numériques.

    Sur la plateforme BlaBlaCar, 184 000 places ont été proposées au cours de la journée du 3 avril, un record. Les plateformes comme BlaBlaCar ou Uber amortissent-elles la portée de la grève ? 

    Non, pas vraiment. D'abord parce que les millions de voyageurs qui sont touchés par cette grève perlée des cheminots ne peuvent pas se reporter massivement vers les services que vous citez ou d’autres, qui ne sont en aucun cas adaptés pour absorber ces flux habituellement pris en charge par les transports ferroviaires. Si, lors d’un week-end, vous pouvez éventuellement prévoir de remplacer le rail par un covoiturage tarifé, il est évidemment impossible de procéder de la sorte s’agissant, par exemple, de trajets professionnels quotidiens, surtout quand ils se déploient sur des longues distances. 

    TERRORISME

    The Conversation - Terrorisme : les trois impensés du débat sur les « fichés S »

    Les attaques terroristes sont toujours imprévisibles. Les polémiques sur l’antiterrorisme, elles, le sont beaucoup moins. Malheureusement. Elles se répètent souvent à l’identique d’une vague d’attentats à l’autre.

    Les meurtres perpétrés, le 23 mars 2018, dans l’Aude ont ravivé plusieurs débats que les attentats de 2015 avaient lancés. Faut-il priver de la nationalité française les auteurs d’actes terroristes au risque de créer des apatrides ? Faut-il adopter de nouvelles lois au risque d’alourdir un corpus juridique déjà fourni ? Ou encore, faut-il incarcérer les nationaux français et expulser les ressortissants étrangers faisant l’objet d’une fiche S (pour « Sûreté de l’État ») au sein des personnes répertoriées dans le Fichier des personnes recherchées (FPR) ?

    La vie des idées - Les juges, gardiens de la paix

    À propos de : M. Barberis, Non c’è sicurezza senza libertà. Il fallimento delle politiche antiterrorismo, Il Mulino

    On entend souvent que, face au terrorisme, les démocraties auraient à trouver le bon équilibre entre sécurité et liberté, comme s’il s’agissait de poids dans une balance. La métaphore ne sert-elle qu’à justifier de nouvelles mesures de sécurité ? Comment concevoir l’arbitrage entre ces valeurs ?

    La lutte contre le terrorisme est un domaine particulièrement prolifique en apories apparentes. Dans le discours public comme académique, il n’est pas rare d’entendre que les mesures de lutte contre le terrorisme sont contraires aux principes de l’État de droit ou qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre les valeurs de la sécurité et la liberté, posées sur les plateaux d’une balance métaphorique.

    INFLATION

    OFCE - La BCE reste préoccupée par la faiblesse de l’inflation

    Le Président de la Banque centrale européenne, M. Mario Draghi, a annoncé récemment que l’augmentation du taux directeur de la BCE interviendrait « bien après » la fin des mesures d’achats massifs de titres obligataires (prévue pour septembre 2018), principalement émis par les Etats de la zone euro, et à un « rythme mesuré ». La hausse du taux directeur pourrait donc intervenir vers la mi-2019, soit quelques semaines avant la passation de pouvoir entre Mario Draghi et son successeur.

    HOLLANDE

    Libé - La part de vérité de François Hollande Par Alain Duhamel

    Entre l’analyse de son quinquennat et les attaques portées contre Emmanuel Macron, «les Leçons du pouvoir» de l’ancien président sont instructives et vivantes.

    Le quinquennat de François Hollande n’a, du début à la fin, cessé d’être caricaturé, déformé, sous-évalué. Voici la première plaidoirie vigoureuse qui surgit pour prendre sa défense. Son auteur n’est autre que l’ancien président lui-même qui ne laisse donc à personne le soin de défendre son bilan. Certains penseront sans doute que c’est trop tôt, moins d’un an après l’élection de son successeur. D’autres jugeront que l’ex-chef de l’Etat n’est pas le mieux placé pour proposer une relecture de son action. Ils auront tort.

    PS

    Libé - Le Parti socialiste déménagera bien à Ivry

    Selon les informations de «Libération», c'est cette option qui sera retenue d'ici «dix à quinze jours». L'emménagement est prévu pour septembre.

    Il faudra encore un peu attendre pour connaître le surnom du futur nouveau siège du Parti socialiste. Une chose est sûre, après «Solfé», dans le riche et chic VIIe arrondissement de Paris, la formation au poing et la rose va s’installer derrière le périphérique, dans la commune (PCF) d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). «On va aller à Ivry», affirme sans ciller un membre de la nouvelle direction à Libération, confirmant plusieurs articles.

    20 minutes - Loi asile et immigration: Les conseils des ex-frondeurs PS aux députés «rebelles» LREM pour résister aux pressions

    POLITIQUE Deux anciens frondeurs PS livrent leurs conseils aux députés LREM qui bataillent contre le projet de loi asile et immigration qui doit être adopté ce week-end en première lecture à l’Assemblée nationale…

    Deux anciens frondeurs PS, Laurent Baumel et Alexis Bachelay donnent leurs conseils aux parlementaires « indisciplinés », alors que le texte doit être adopté en première lecture à l'Assemblée nationale ce week-end.

     
    Olivier Faure a dévoilé ce dimanche 15 avril le nouveau "gouvernement" du PS. Pour y figurer, il fallait manifestement être un élu, militant de longue date du parti et qui a fait carrière sous le quinquennat de François Hollande. Bonjour le renouveau…

    Libé - Olivier Faure présente la nouvelle direction du Parti socialiste

    Le Conseil national du PS a approuvé ce dimanche la composition de sa nouvelle direction, renouvelée, paritaire et resserrée, conformément à l’engagement pris par le nouveau premier secrétaire Olivier Faure. Le député de Seine-et-Marne s’est entouré d’un secrétariat national composé de 24 membres, douze hommes et douze femmes (contre 80 dans la précédente direction), à qui il reviendra de mettre en œuvre les décisions prises par le Conseil national et le Bureau national. Tous ont soutenu M. Faure dans sa course pour prendre la tête du PS.

    Le Figaro - Parti socialiste : Olivier Faure présente son «gouvernement»

    Le nouvel homme fort du PS a présenté dimanche les 24 membres de sa nouvelle direction qui se veut «paritaire» et «resserrée».

    Et pendant ce temps-là, la direction du Parti socialiste se restructure. Une semaine après le congrès d'investiture du nouveau premier secrétaire, Olivier Faure, le Conseil national du PS a en effet approuvé dimanche la composition de sa nouvelle direction. Le nouvel homme fort du parti avait promis une équipe renouvelée, paritaire et resserrée. C'est désormais chose faite.

  • Le Figaro - «La gauche ou le peuple ? Le dilemme de La France Insoumise»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour Lenny Benbara, La France Insoumise avait sous-estimé le talent d'Emmanuel Macron, au point de s'être fait damer le pion depuis plusieurs mois. Si le mouvement veut remporter de nouvelles victoires, toute la difficulté sera d'incarner à la fois la colère et l'espoir, le changement et l'ordre.

    Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.

    Après les élections législatives, La France Insoumise semblait promise à devenir la première force d'opposition à Emmanuel Macron. Cependant, François Ruffin a déclaré jeudi que le mouvement vit «un temps de ressac» devant les succès de Macron… Comment expliquez-vous cette impasse?

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  • L'Obs - Comment les Insoumis sont devenus la principale force d'opposition

    Selon un sondage Elabe, 28% des sondés font du groupe de Jean-Luc Mélenchon le parti qui incarne le mieux l’opposition à Emmanuel Macron.

    Quelle sera la force d'opposition numéro 1 à Emmanuel Macron ? C'était, au soir du second tour des législatives, l'une des principales inconnues de ce nouveau quinquennat alors que des personnalités politiques majeures – de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen – s'apprêtaient à faire leur entrée à l'Assemblée nationale. 

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  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante