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assurance chomage

  • Les Echos - Assurance-chômage : les socialistes repartent à la charge contre une réforme « infernale »

    A l'approche des élections départementales et régionales, le PS et ses parlementaires ont publié ce mardi une étude sur l'impact territorial de la réforme de l'assurance-chômage, qui entre en vigueur le 1 er juillet.

    Une mise en scène très calculée pour une nouvelle offensive très politique. C'est devant l'agence Pôle emploi d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis - l'un des départements les plus pauvres de France -, que les socialistes sont repartis à la charge, ce mardi, contre la réforme de l'assurance-chômage , qualifiée de « brutale » et « injuste ». Avec la volonté d'en faire un marqueur du bilan d'Emmanuel Macron, accusé de « s'obstiner de manière idéologique et dogmatique » (dixit la numéro deux du PS, Corinne Narassiguin), et de se poser eux-mêmes en héraut de la justice sociale à l'approche des élections départementales et régionales . « Les 20 et 27 juin, exigeons une nouvelle fois le retrait de cette réforme », insiste le PS.

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  • Le Monde - Assurance-chômage : la justice sociale oubliée

    Editorial. Si les objectifs de la réforme sont difficilement contestables, les remèdes choisis sont particulièrement durs pour ceux qui vont s’inscrire à Pôle emploi et sont frappés du sceau de l’iniquité.

    Emmanuel Macron avait promis, pour l’acte II de son quinquennat, « plus d’humanité ». En s’exprimant, mardi 11 juin, devant l’Organisation internationale du travail (OIT), à Genève, le président de la République s’était livré à un vibrant plaidoyer en faveur de la justice sociale, refusant que « l’ajustement économique et financier » prévale « sur les droits sociaux ». Il avait même fait l’éloge du tri­partisme – le fondement de l’OIT, qui recherche des compromis entre l’Etat, les employeurs et les travailleurs –, disant vouloir s’en inspirer en France.

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  • L'actualite des socialistes du 9 au 16 mars

    L'ASSURANCE CHOMAGE

    La Vie des idées - La part manquante de l’assurance-chômage

    Loin de s’orienter vers une flexisécurité à la danoise, la réforme annoncée manque l’occasion de repenser l’articulation entre assurance, solidarité et assistance dans la prise en charge des chômeurs.

    La réforme de l’assurance-chômage intervient dans un contexte particulier, seulement quelques mois après l’adoption des ordonnances du 22 septembre 2017 modifiant le cadre du dialogue social et des relations de travail. «  Libérer et protéger  » : c’est autour de ces deux principes que semble s’organiser la matrice du changement proposé ; il s’agit d’accroître à la fois la mobilité et la protection des actifs sur le marché du travail, notamment grâce à la réforme conjointe de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

    PS

    Europe 1 - Olivier Faure : "notre rassemblement n'est pas une option, il est impératif"

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite le rassemblement du parti mais récuse toute "synthèse molle". 

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite imprimer sa marque. Olivier Faure, qui deviendra officiellement premier secrétaire du Parti socialiste le 7 avril, a souligné vendredi "l'impérati(ve)" nécessité du rassemblement pour les socialistes, récusant que ce dernier aboutisse forcément à une "synthèse molle" ou à la cacophonie. "Nous devons maintenant regagner la confiance de nos concitoyens en prouvant que nous avons changé. (...) Le premier de ces changements doit être notre capacité à dépasser les vieux clivages, à offrir aux Français une vision nouvelle de ce que la gauche peut apporter aux pays. Notre rassemblement n'est pas une option, il est un impératif", a affirmé le député de Seine-et-Marne lors d'un point presse à Solférino.

    Le Parisien : Portrait : qui est Olivier Faure, le prochain patron du PS ?

    Militant depuis ses 16 ans au PS, Olivier Faure, 49 ans, a été désigné par près de 50 % des militants dès le 1e tour.

    Son visage juvénile cache bien qu’il aura 50 ans au mois d’août. Désormais assuré de devenir premier secrétaire du Parti socialiste, après que Stéphane Le Foll a annoncé se retirer du second tour, Olivier Faure demeure sans doute inconnu de la plupart des Français. Moins expérimenté que son prédécesseur Jean-Christophe Cambadélis, qui était devenu premier secrétaire au bout de 17 années à l’Assemblée, Faure n’est député que depuis 2012. Et président du groupe PS depuis décembre 2016. Il milite pourtant au PS depuis ses 16 ans.

    Le JDD - Les 6 défis d'Olivier Faure, nouveau patron du PS

    Olivier Faure prendra début avril la tête du Parti socialiste. Une première étape car beaucoup de défis se présentent. Le JDD en a listé plusieurs.

    Olivier Faure est le nouveau futur patron du PS. Après l'annonce par Stéphane Le Foll de son désistement, il devient de facto le vainqueur du scrutin. Un second tour se tiendra quand même le 29 mars prochain. Mais avec "un seul bulletin de vote". Au premier tour, Olivier Faure a obtenu 48,56% des suffrages (37.014 votants), loin devant l'ancien ministre Stéphane Le Foll (26,10%), le député européen Emmanuel Maurel (18,98%) et Luc Carvounas (6,36%). Mais le successeur de Jean-Christophe Cambadélis aura fort à faire pour redresser au Parti socialiste qui est passé au second plan politique ces derniers mois. Voici la liste des principaux défis qu'Olivier Faure aura à relever.

    L'Obs - Election au Parti socialiste : et Stéphane Le Foll s'en fut

    7 minutes et puis s’en va. Le visage grave, Stéphane LeFoll se pose derrière le petit pupitre au logo du Parti Socialiste, dans la salle de presse de "Solfé", cette maison qu’il connaît si bien. La nuit fut courte, le Hollandais n’a pas réussi à gagner le vote des militants, il est loin derrière Olivier Faure, qui fut son adjoint à la direction de cabinet de François Hollande dans les années 2000. Alors, Le Foll n’a plus le choix. Il va annoncer qu’il se retire, mais ne prononcera pas le mot.

    Le Monde - Stéphane Le Foll annonce qu’il se retire, Olivier Faure assuré de prendre la tête du Parti socialiste

    Olivier Faure devrait être désigné premier secrétaire du parti lors du congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril à Aubervilliers.

    A défaut d’une vision très claire de son avenir, le Parti socialiste (PS) a au moins un nouveau visage pour s’incarner : celui d’Olivier Faure, assuré de devenir premier secrétaire lors du congrès des 7 et 8 avril. Inconnu du grand public, le député de Seine-et-Marne a pourtant été plébiscité lors du premier tour de vote, son texte intitulé « Le chemin de la Renaissance », qui faisait la part belle aux militants, recueillant 49,7 % des voix.

    Libé - Election au PS : Olivier Faure largement en tête au premier tour

    Le député de Seine-et-Marne a plié le match dès le premier tour du congrès : les militants socialistes ont largement soutenu sa candidature. Sauf énorme surprise tombée du ciel, il devrait être le prochain chef du PS.

    Pour lui, le plus dur est fait. Jeudi soir, après le vote des militants (près de 40 000 électeurs), Olivier Faure a recueilli avec son programme – une motion dans le jargon socialiste – près de 49 % des suffrages. Un raz de marée. Le favori a tenu son rang. Il dépasse même ses espérances. Le député de Seine-et-Marne a mené une campagne sans risque.

    Les Echos - PS : Le Foll se retire, Faure l'emporte

    La motion du chef de file des députés socialistes est arrivée très largement en tête du scrutin de jeudi. Il sera le prochain premier secrétaire du PS. Stéphane Le Foll, à la deuxième place, a jeté l'éponge ce vendredi.
     
     
    Stéphane Le Foll ne participera pas au deuxième tour. Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes.
     
    Le président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes jeudi soir, selon un décompte portant sur plus de 80 % des bulletins, a indiqué le PS vendredi matin. Selon ces résultats partiels, Olivier Faure a obtenu 49,75 % des suffrages, Stéphane Le Foll 25 %, Emmanuel Maurel 18 % et Luc Carvounas 7 %. « Le résultat d'Olivier Faure est net (...) je considère qu'il a maintenant la responsabilité d'être le prochain secrétaire du Parti socialiste », a expliqué Stéphane Le Foll, qui a félicité son concurrent. L'ancien ministre de l'Agriculture a expliqué qu'il ne participerait pas au second tour le 29 mars prochain.

    Le Vent se lève - Qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Près d’un an après la présidentielle, l’heure est aux choix au Parti Socialiste. Choix d’une nouvelle orientation d’abord, à la fin du mois de mars, puis choix d’un nouveau premier secrétaire en avril, au cours du prochain congrès du parti. La liste des prétendants potentiels étant fournie, on connaît depuis la clôture des candidatures le 27 janvier le nom des quatre seuls candidats qui participeront à l’élection pour tenter de fixer un nouveau cap pour le Parti Socialiste. Leurs textes d’orientation seront soumis au vote des adhérents socialistes les 15 et 29 mars, avant que soit désigné le nouveau premier secrétaire les 7 et 8 avril, lors d’un congrès qui se tiendra à Aubervilliers. La campagne des quatre prétendants est restée assez discrète et le débat qui les a opposé sur LCI a été assez peu suivi, alors : qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Le Parisien - PS : pourquoi ces militants y croient encore

    Ce jeudi, ils iront voter pour départager les quatre candidats au poste de premier secrétaire du PS. Ils pensent à l’avenir de leur parti.

    Les socialistes seraient une espèce en voie de disparition… Tous ? Non, ils sont un noyau d’irréductibles militants, qui ce jeudi soir, ira voter pour départager les quatre candidats (Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel) au poste de premier secrétaire du PS. S’ils sont bien moins nombreux qu’avant, ils croient encore que le PS a une carte à jouer… malgré les déceptions du quinquennat précédent, le traumatisme d’une défaite qui pèse encore sur les esprits et un avenir qui se chuchote désormais au conditionnel.

    L'Obs - Le Foll, Faure, Carvounas et Maurel : le bulletin de notes des candidats à la tête du PS

    Les quatre prétendants au poste de premier secrétaire du Parti socialiste ont débattu mercredi soir. S'en sont-ils sortis ? Nos résultats.

    Un devoir sur table de solférinologie, un mercredi soir ? Quelle guigne ! L’exégèse de la glose socialiste est devenue une discipline ultraconfidentielle, hélas. Le savoir des commentateurs, si vivace hier, s’embrouille déjà. Et les cerveaux des solférinologues appelés à juger ce concours d’éloquence entre quatre candidats au poste de premier secrétaire sont rouillés.  

    Motion, congrès, camarades, bureau national… Tous ces mots qui charriaient autrefois des passions semblent aujourd'hui inanimés. Leur signification s’efface. Le socialiste, idiome du XXe siècle, est devenu une langue morte comme le chaldéen ou l’araméen. Pour le déchiffrer, les philologues doivent chausser leurs besicles et empoigner leur dictionnaire. 

    Libé - Congrès du PS: quatre candidats vont briguer le suffrage des militants

    Environ 102 000 militants PS sont appelés à choisir jeudi parmi quatre candidats les deux finalistes qui pourront briguer le poste de premier secrétaire le 29 mars, avec l’espoir qu’enfin le PS relève la tête après des mois de marasme.

    Le vote, physique, aura lieu dans les quelque 3200 sections du parti de 17H00 à 22H00.

    Libé - Olivier Faure, rose sans épines

    Ce n’était pas vraiment l’idée de départ. Gamin, Olivier Faure avait d’autres perspectives. Un jour médecin, un autre avocat, le lendemain photographe ou dessinateur de BD. Devenu grand, il postule désormais au poste de Premier secrétaire du PS. Un job qui ne fait pas rêver. Le parti traverse une période de turbulences qui remet en cause jusqu’à son existence. La fin d’un cycle entamé au congrès d’Epinay en 1971. Le député de Seine-et-Marne refuse d’y croire. Favori du scrutin, face à Luc Carvounas, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, il se dit «en mission», persuadé que le soleil brillera de nouveau au pays de Jean Jaurès et Léon Blum. A condition de dépasser les rancœurs internes.

    Libé - Les jeunes soutiens d'Olivier Faure pour la «Renaissance du Parti socialiste»

    Dans un appel que Libé s'est procuré, ils sont plus de 200 signataires en «responsabilité ou dans l'opposition dans de nombreuses collectivités locales» à vouloir le «renouvellement des cadres» et des méthodes de fonctionnement. Ils écrivent: «Sur le chemin qu'il nous faut parcourir pour la renaissance du Parti socialiste, nous entendons prendre notre pleine part.»

    Le JDD - Emmanuel Maurel, l'intello qui veut conquérir le PS

    Figure de l’aile gauche du parti, l’eurodéputé Emmanuel Maurel, candidat à la tête du PS, prône un retour aux sources du socialisme.

    Une marche matinale d'une heure dans une forêt du Val-d'Oise, là où il habite. Il fallait bien qu'Emmanuel Maurel se détende mercredi dernier, jour du débat avec les trois autres candidats au congrès socialiste. Puis, dans la voiture qui l'emmenait vers Paris, l'eurodéputé a écouté la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach. S'il reconnaît qu'en plateau tous les concurrents étaient un peu stressés, lui a su tirer son épingle du jeu, s'installant dans un tête-à-tête avec Stéphane Le Foll. Il a même finalement paru à l'aise.

    Libé - Luc Carvounas, 46 ans vallsiste repenti

    Points forts. C’est lui qui s’est lancé en premier dans la course à la direction du Parti socialiste. Le député du Val-de-Marne s’est entouré de proches de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg pour faire sa campagne. Il défend l’union de la gauche, une alliance «arc-en-ciel», celle qui lui a permis de diriger la commune d’Alfortville (Val-de-Marne) de 2012 à 2017. C’est d’ailleurs son parcours d’élu local qu’il met le plus souvent en avant, son «sens des responsabilités». Pour certains, Luc Carvounas représente la nouvelle aile gauche du PS tout comme Emmanuel Maurel. Mais le néodéputé résiste. Il a réussi à se sortir des clivages.

  • La Vie des idées - La part manquante de l’assurance-chômage

    Loin de s’orienter vers une flexisécurité à la danoise, la réforme annoncée manque l’occasion de repenser l’articulation entre assurance, solidarité et assistance dans la prise en charge des chômeurs.

    La réforme de l’assurance-chômage intervient dans un contexte particulier, seulement quelques mois après l’adoption des ordonnances du 22 septembre 2017 modifiant le cadre du dialogue social et des relations de travail. «  Libérer et protéger  » : c’est autour de ces deux principes que semble s’organiser la matrice du changement proposé ; il s’agit d’accroître à la fois la mobilité et la protection des actifs sur le marché du travail, notamment grâce à la réforme conjointe de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

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  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 octobre

    Un peu d'histoire : Cette semaine la révolution d'octobre 17.... il y a 100 ans le 25 octobre.

    CHOMAGE

    Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes aux premières loges

    Entre 1975 et 2015, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Depuis 2008, la crise a particulièrement touché les plus jeunes. Le taux de chômage des moins de 25 ans atteint désormais un niveau record en France. Mais les plus âgés ne sont pas épargnés non plus.

    État des lieux et évolution depuis 1975

    En 2015, plus d’un jeune actif sur cinq (22,1 %) de 20 à 24 ans est sans emploi, quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,1 à 16,8 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés que les plus jeunes en 2015.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2005 et 2015, le nombre de personnes concernées a augmenté de 600 000 personnes au seuil à 50 % et de près d’un million au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian   [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2015 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,2 %. Au cours des dix dernières années (2005-2015), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 600 000 au seuil à 50 % et d’un million au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,5 point au seuil à 50 % et de 0,9 point au seuil à 60 %.

    Observatoire des inégalités - Qui sont les pauvres en France ?

    La moitié des pauvres ont moins de trente ans, autant disposent au maximum du brevet des collèges, un quart vivent au sein d’une famille monoparentale. Portrait de la population pauvre en France.

    Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômée, ouvrière ou employée : voici le portrait-robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie : par exemple, le pourcentage d’enfants en situation de pauvreté. Jamais ou presque on n’observe la composition de la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian   que nous utilisons). Parmi les pauvres, quelle est la part de jeunes, de vieux, de diplômés, d’ouvriers, d’immigrés ? Masquer cette répartition évite d’attribuer un visage concret à la pauvreté. On dispose pourtant d’éléments sur le sujet.

    BENJAMIN STORA

    Slate - Benjamin Stora, l'incontournable «monsieur Algérie», historien engagé

    Après l'engagement politique intense de sa jeunesse, Benjamin Stora a travaillé à une meilleure connaissance et compréhension de l'épisode douloureux de la guerre d'Algérie. Un travail d'historien, innovateur et parfois critiqué, qu'il a tenu à sortir des sphères académiques.

    Tous ses amis le disent: «Chez Benjamin, il y a un avant et un après la mort de sa fille». À la suite d’un long et douloureux rhabdomyosarcome, un cancer des muscles de la face, Cécile s’est éteinte en 1992 à l’âge de 12 ans. Peu avant que le diagnostic ait été posé, l’historien avait quitté les trotskistes où il avait milité pendant une quinzaine d’années. «J’avais intégré un groupe d’experts chez les socialistes. Ça a duré deux ans et puis il y a eu la maladie de ma fille et là, ça été fini», dit Benjamin Stora lequel, dans un premier temps, garde une carte au PS, puis s’en éloigne.

    ELECTIONS 2017

    Terra Nova - Elections 2017 : pourquoi l’opposition métropoles-périphéries n’est pas la clé

    Les résultats électoraux récents ont souvent été lus à la lumière d'une opposition entre centres et périphéries. Selon cette théorie, la distance des électeurs au cœur des métropoles serait une variable explicative de leur choix : les publics métropolitains seraient dans une dynamique d'adhésion au « système », à la mondialisation et au paradigme de la « société ouverte », et ceux des périphéries, au contraire, dans une dynamique de rejet se traduisant par une propension à voter pour le Front national. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017 invitent à réviser ces représentations, ce qu'analyse Terra Nova dans cette note, qui vise, entre autres, à éviter les pièges du "cartographisme". Il ne s'agit pas de congédier la géographie mais à lui rendre sa complexité et à la remettre à sa juste place : non seulement notre système spatial ne se résume pas à une opposition centre vs périphérie, mais les critères territoriaux du vote doivent être réintégrés dans un ensemble de causalités où les facteurs économiques et sociaux, ainsi que les héritages politiques, jouent un rôle souvent tout aussi puissant.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

    Les trois quarts des élèves défavorisés n’étudient pas dans une école appartenant au réseau de l’éducation prioritaire. Ils ne bénéficient aucunement des mesures qui ne portent que sur ces réseaux. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les trois quarts des 3,2 millions d’élèves issus de milieux défavorisés [1] étudient dans des établissements qui ne sont pas intégrés aux réseaux dits « prioritaires » de l’éducation, selon les données du tableau de bord national publié par le ministère de l’Éducation nationale [2]. L’éducation prioritaire à pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Mais ces territoires ne rassemblent qu’une partie très minoritaire des populations défavorisées.

    ASSURANCE-CHOMAGE

    Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    INTERSECTIONNALITE

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    L’intersectionnalité est un concept visant à mettre en évidence la multiplicité des formes de discriminations : race, sexe, classe, handicap, âge, etc. Ce terme est apparu sous la plume d’une féministe et juriste afro-américaine, Kimberlé Williams Crenshaw dans un article paru à la fin des années 1980

    PS

    Marianne - Casse sociale : le PS officialise le licenciement d'une "soixantaine" de salariés

    Début août, "Marianne" révélait que le Parti socialiste préparait un plan de licenciement pour se séparer de plus d'un salarié sur deux. Le trésorier du parti vient d'annoncer ce 17 octobre sa mise en oeuvre.

    C'était une simple question de temps. Après les claques électorales du Parti socialiste, à la présidentielle et aux législatives, les salariés du PS se préparaient à l'idée. Dès août, Marianne avait eu vent d'un projet de plan de licenciement massif pour se séparer de plus de la moitié des permanents. Une casse sociale sans précédent.

    Le Point - Le PS va se séparer de la moitié de ses effectifs

    Selon "Le Monde", entre 50 et 70 personnes seront victimes d'un licenciement économique dans les jours qui viennent. Les difficultés financières continuent.

    On savait le parti en grandes difficultés financières. La vente du siège historique du PS rue de Solférino avait d'ailleurs fait grand bruit il y a quelques semaines, révélant au grand jour les graves soucis d'argent depuis les multiples défaites électorales : municipales, départementales, régionales, présidentielle et législatives. La facture salée de la campagne de Benoît Hamon (arrivé en 5e position au premier tour de la présidentielle) avait même créé le malaise au sein du parti, certains ténors réclamant des explications sur les lourdes dépenses effectuées par le candidat : après son année électorale désastreuse, le Parti socialiste est passé de 28 millions d'euros de budget annuel à seulement 8 millions, rappelle au Mondele trésorier du PS Jean-François Debat. Surtout quand la masse salariale s'élève à environ 12 millions d'euros annuels.

    IMMIGRATION

    Le Vent se lève - Le populisme démocratique à l’épreuve de l’immigration

    Ecrit par Raffaele Bazurli et paru initialement le 23 juin 2017 dans la revue italienne Senso Comune. Nous avons décidé de reproduire cet article afin d’offrir à nos lecteurs un point de vue étranger, qui peut être raffraichissant, sur une question qui fait débat. La traduction a été réalisée par Astrée Questiaux.

    À l’occasion des dernières élections présidentielles françaises, le mouvement « La France Insoumise » dirigé par Jean-Luc Mélenchon a fait grand bruit, pour avoir brisé, l’un après l’autre, de nombreux tabous de la gauche traditionnelle. L’immigration n’a pas fait exception. Mélenchon a sans cesse affirmé vouloir intervenir sur les causes des phénomènes migratoires : guerres, famines, changements climatiques. Mais ce n’est pas tout : il a également franchi le Rubicon au sujet des frontières. Bien que rappelant le devoir de solidarité à l’égard des demandeurs d’asile, il a toutefois soutenu l’idée que la France ne peut plus se permettre d’accueillir ceux qui arrivent à la recherche d’un travail, qu’on appelle les « migrants économiques ». Cela marque un changement radical, non seulement par rapport au reste de la sphère progressiste – qui en effet n’a pas lésiné sur les attaques à son encontre – mais aussi par rapport à la position de Mélenchon lui-même, il y a cinq ans, lorsqu’il était candidat à la présidentielle pour le « Front de Gauche ».

    HAMON

    Ouest France - À Nantes ce mardi, Benoît Hamon prépare la création d’un nouveau parti

    L’ex-candidat socialiste à la présidence de la République a lancé son propre mouvement, M1717, le 1er juillet dernier. Il a entrepris de l’organiser en lien avec ses partisans, qu’il rencontre en ce moment à l’occasion d’un tour de France des grandes villes. Objectif : jeter les bases d’un nouveau parti, impliqué dans un futur rassemblement de la gauche. Une consultation en ligne sera proposée d’ici quelques jours. En attendant, Benoît Hamon est à Nantes ce mardi 17 octobre.

    MACRON

    Paul Alliès - Macron et la réforme démocratique: En attendant Godot

    Beaucoup demandent de donner du temps à Emmanuel Macron avant de le juger à l’aune de ses promesses. Celles faites en matière de réforme démocratique ne sont pas secondaires. Et nous sommes de ceux qui les avons prises au pied de la lettre.
     
    Avec le discours de Versailles (le Parlement réuni en Congrès le 3 juillet 2017) ce qui était promesse est devenu projet. Un projet de réforme de la V° République assez ambitieux pour qu’on s’y intéresse de près : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires; la limitation du cumul des mandats dans le temps; l’introduction de la proportionnelle dans l’élection législative; la transformation du Conseil Economique, Social et Environnemental; la suppression de la Cour de Justice de la République; le renforcement du Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Slate - Ce qui ne va pas avec le début de présidence d'Emmanuel Macron par Jean-Marie Colombani

    Les Français le connaissaient peu, voilà qu'il apparaît aujourd'hui en président narcissique, à tendance autoritaire. Le manque d'humilité du chef de l'État peut-il mettre à mal la promesse portée lors de la campagne présidentielle?

    Emmanuel Macron s’est auto célébré devant une audience record et s’est félicité de ses cinq premiers mois à l’Élysée. Il a raison. Car il avance, déroulant sa feuille de route et ses engagements de campagne, sans trop d’obstacles. Malgré une baisse de popularité elle aussi record, son meilleur argument est bien celui qu’il a utilisé: je fais ce que j’ai dit. En ces temps de grande méfiance vis-à-vis de la politique, il y a là un socle à partir duquel il pourra consolider sa position et rebondir. Son horizon est relativement dégagé: l’opposition est éclatée et il se passera du temps avant qu’une droite et une gauche réformiste puissent retrouver leurs esprits.

    MELENCHON

    L'arène nue - Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon, par Ambroise de Rancourt

    Ambroise de Rancourt a 29 ans. Il est pianiste, diplomé du CNSM (Conservatoire national supérieur de musique) de Paris. Il n'est pas encarté à la France insoumise mais a voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012 et en 2017. Il lui écrit aujourd'hui pour exprimer des craintes et des griefs. 
     
    L'arène nue est plutôt un blog consacré à l'Europe, avec quelques exceptions. La publication de cette lettre en est une. Venant d'un électeur très informé, elle réaffirme utilement ce en quoi croit toute une partie de la gauche (hélas pas la partie la plus revendicative) et exprime ses inquiétudes quant à la généralisation des thématiques identitaires dans le débat public. Elle est d'utilité publique. 

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme fleurit là où on masque la lutte des classes – Entretien avec Guillaume Roubaud-Quashie

    Directeur de la revue Cause Commune, Guillaume Roubaud-Quashie est membre de la direction du PCF. A ce titre, il a dirigé l’organisation de la dernière université d’été du parti, lors de laquelle le populisme est entré au coeur des débats.

    Vous êtes directeur de la revue Cause Commune, éditée par le PCF et auparavant intitulée La Revue du projet. Pourquoi ce changement de nom ? S’agit-il, aussi, d’un changement de projet ?

  • Marianne - Assurance chômage universelle : ce que le programme de Macron change concrètement

    Derrière l'"assurance universelle" contre le chômage qu'il propose dans son programme, Emmanuel Macron prévoit un changement total de paradigme sur la manière dont les chômeurs seront indemnisés à l'avenir. Explications.

    "Notre système est injuste. Je propose de faire de l'assurance chômage une assurance universelle". Présentée comme cela, la vision d'Emmanuel Macron ne peut que susciter l'adhésion. "Un droit universel", promet son programme. Lequel reste bien inutile pour quiconque chercherait à en comprendre les détails : ils ne figurent pas dans ces 30 pages.

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