Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insecurite

  • L'actualité des socialistes du 27 avril au 3 mai

    INSECURITE

    Terra Nova - Le sentiment d'insécurité et les politiques de sécurité

    L'insécurité anime un débat passionnel en France depuis les années 1990, dont les effets politiques sont redoutables. Les controverses sont d'autant plus intenses qu'elles opposent entre elles des représentations plutôt que des faits. Mais que disent les études chiffrées ? Que peut-on tirer des données dont on dispose sur ce phénomène multiforme et les inquiétudes qui l'entourent ? Cette note de Terra Nova montre que deux variables cruciales, le lieu d'habitation et l'appartenance sociale, permettent d'analyser la perception de l'insécurité. Or, sans jamais vraiment réussir à définir une politique efficace de sécurité, on a laissé celle-ci devenir un outil de gouvernement. Au lieu de construire des choix politiques, on a laissé le débat se brouiller et s'exacerber, en comptant sur un affichage répressif, qui se durcit au fil des textes de loi. Une politique de lutte contre l'insécurité devrait a contrario partir des données disponibles. Et notamment de l'opposition entre différentes expériences de l'insécurité, qui expliquent des tensions sociales transversales (discriminations, transports, logement, éducation, accès au travail...).

    GENTRIFICATION

    La Vie des Idées - Des générations de gentrifieurs

    À propos de : Anaïs Collet, Rester bourgeois. Les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction, La Découverte

    À partir d’une enquête menée dans deux quartiers gentrifiés, les Pentes de la Croix-Rousse et le Bas-Montreuil, Anaïs Collet déconstruit la catégorie de « bobos » et contribue à l’analyse des recompositions des classes moyennes et supérieures.

    Depuis son apparition en 2000 sous la plume de David Brooks [1], le terme de « bobos » a connu un succès certain. Dans son livre Rester bourgeois, la sociologue Anaïs Collet souligne le caractère flou et variable de sa signification, et lui préfère la catégorie de « gentrifieurs » regroupant les habitants de classes moyennes-supérieures résidant dans d’anciens quartiers populaires en pleine revalorisation.

    ANTISEMITISME

    LICRA - Engagez-vous !

    350 personnalités, suivies par plus de 30 000 signataires ont lancé un « Manifeste contre le nouvel antisémitisme ». L’écho de cet appel a permis de porter auprès du grand public des préoccupations qui, chaque jour, nous animent dans notre action à la LICRA. Notre 48ème congrès de mars 2016, autour de Boualem Sansal, de Raphaël Enthoven, de Patrick Cohen et de Frédéric Encel portait d’ailleurs cette interrogation : « en quoi l’émergence d’un nouvel antisémitisme affiché est-il en enjeu essentiel pour le mouvement antiraciste ? ».

    Le Monde (abonnés) « La lutte contre l’antisémitisme doit être le combat de tous »

    Dans une tribune au « Monde », cinquante signataires, dont Mario Stasi et Laurence Rossignol, expliquent que la haine renouvelée contre les juifs n’est pas seulement le fait des islamistes, mais également une obsession de certains courants politiques....

    .... Sommes-nous confrontés à une guerre de religion ? Non, nous sommes engagés dans un combat des Lumières contre les obscurantismes. La lutte contre l’antisémitisme ne peut pas se compromettre avec un populisme réactionnaire à « bas bruit ». Elle est indissociable du combat antiraciste, égalitaire, républicain et unitaire. Dépasser les peurs et les instincts communautaires est une exigence fondamentale pour que l’ensemble de nos concitoyens, quelles que soient leurs valeurs intimes, vivent dans une société plus juste et plus sûre.

    NOUVEAU MONDE ?

    Libé - Jérôme Fourquet: «Le nouveau monde n’a pas balayé l’ancien d’un revers de main»

    Le politologue estime que nous vivons «un réalignement de l’ordre politique» qui se manifeste par «une mise en conformité du paysage électoral avec la réalité sociologique et économique du pays». Selon lui, nous assistons à la naissance d’une «nouvelle géographie électorale».

    Atlantico - Vague FN chez les ouvriers, la réalité d'un grand basculement

    Brexit en juin 2016, présidentielle américaine de novembre 2016, présidentielle française de mai 2017. Ces scrutins ont mis en évidence un clivage nouveau au sein des démocraties occidentales. Quelle en est la nature ? Comment expliquer son émergence ? Est-il voué à perdurer ? Extrait de "Le nouveau clivage" de Jérôme Fourquet, aux éditions du Cerf (1/2)

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Agir où se crée la richesse

    Avant de redistribuer la richesse, on peut lutter à sa source dans les entreprises. Du droit d’information des salariés à leur participation en passant par la réduction du temps de travail, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Économiques propose quelques idées dans ce sens. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des pauvres vivent hors des quartiers prioritaires

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville. Ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population aux faibles revenus. Extrait du Centre d’observation de la société.

    CONJONCTURE

    OFCE - Economie française : ralentissement durable ou passager ? Par l’équipe France de l’OFCE

    Ce vendredi 27 avril, l’Insee publiait les comptes nationaux pour le premier trimestre 2018. Avec une croissance de 0,3 %, l’économie française semble marquer le pas alors même qu’après cinq années atones (0,8 % en moyenne sur la période 2012-16), la reprise s’était enfin matérialisée en 2017 avec une hausse du PIB de 2 %.

    Si le profil trimestriel de la croissance du PIB de 2018 devrait être marqué par le calendrier des mesures fiscales qui vont affecter le pouvoir d’achat (hausse de la fiscalité indirecte et de la CSG) et donc la trajectoire de la ofce,gadrey,consommation des ménages, cet effet, anticipé dans nos prévisions de printemps (Tableau), ne devrait être que provisoire. Le pouvoir d’achat des ménages devrait s’accroître au cours des trimestres suivants avec une forte accélération en fin d’année sous l’impulsion de la baisse de la taxe d’habitation et de la seconde tranche de baisse de cotisations sociales.

    OFCE - L’indicateur avancé : pas de retournement du cycle de croissance

    Selon l’indicateur avancé de l’OFCE pour la France, bâti sur les enquêtes de conjoncture publiées par l’INSEE le 24 avril, la croissance de l’économie française aurait été de +0,5 % au premier trimestre 2018, en repli de 0,2 point par rapport au quatrième trimestre 2017 (+0,7 %). Pour le deuxième trimestre, la croissance devrait revenir au voisinage de +0,4 %, révisée en baisse d’un peu moins de 0,1 point par rapport à l’évaluation du mois dernier.

    EMPLOI

    Jean Gadrey - Sur les quinze métiers qui devraient recruter le plus en 2018, douze sont non ou peu qualifiés, précaires, mal payés, à forte proportion de temps partiel et largement saisonniers.

    Selon la vaste enquête (publiée il y a quelques jours, menée fin 2017 par Pôle Emploi auprès des employeurs) « Besoins en main d'œuvre 2018 », ou « enquête BMO », il y aurait certes une hausse des projets de recrutements en 2018 (+ 18 %), mais elle concernerait pour une large part des emplois dégradés (statut, conditions de travail et bien entendu salaires). À commencer par des emplois de saisonniers, dont l’enquête indique qu’ils représenteraient 34,6 % des recrutements anticipés dans l’ensemble des 200 métiers recensés !

    MAI 68

    Non Fiction - Mai 68, ou l'expérience du refus des événements et des commémorations

    Contrairement à une idée reçue, les acteurs d’un moment historique tel que Mai 68 ne se contentent pas de barricades et des manifestations et l’histoire ne passe pas nécessairement derrière leur dos. Dans ces journées de révolte ou de révolution, ils ne font souvent l’histoire qu’en s’interrogeant sur l’histoire qu’ils font, fut-ce en se trompant. Et ils alimentent le mouvement de leurs discussions sur les modes du refus, sur la tournure des événements et sur la stratégie du mouvement, passant d’autant plus en revue les slogans, les tracts ou les communiqués qu’ils s’écrivent sous la menace de la répression. Ils portent eux-mêmes le danger sur la scène politique et, comme l’écrit Maurice Blanchot : « passent avec le passant qui les transmet, les perd ou les oublie ».

    ANTISEMITISME

    L'Express - "L'antisémitisme de voisinage tue"

    Pour le politologue Jérôme Fourquet, les récentes attaques antisémites révèlent une haine du quotidien qui se banalise.

    Une sexagénaire nommée Sarah Halimi défenestrée au cri de Allah Akbar dans une HLM à Paris, un couple séquestré et cambriolé à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) au motif que "les juifs ont de l'argent", une lycéenne agressée à Sarcelles car elle porte l'uniforme d'une école juive - et l'on en passe, hélas... Le meurtre de Mireille Knoll, vendredi 23 mars - dont le motif antisémite a été retenu par la justice - vient grossir la liste déjà longue des agressions et crimes anti-juifs de la seule année écoulée. De quoi cette funeste inflation est-elle le symptôme ? Entretien avec le politologue Jérôme Fourquet, de l'Ifop. 

    TOLBIAC

    Le Nouveau Magazine Littéraire - Le Fake mort à Tolbiac : alerte aux capitalistes du soupçon !

    La philosophe Marylin Maeso revient sur la rumeur d'un blessé grave lors de l'évacuation du campus parisien, alors qu'aucun élément n'est venu l'accréditer. Ou comment les révolutionnaires dignes héritiers de Lénine malmènent « le bénéfice du doute » pour donner du crédit à une théorie fumeuse.

  • Terra Nova - Le sentiment d'insécurité et les politiques de sécurité

    L'insécurité anime un débat passionnel en France depuis les années 1990, dont les effets politiques sont redoutables. Les controverses sont d'autant plus intenses qu'elles opposent entre elles des représentations plutôt que des faits. Mais que disent les études chiffrées ? Que peut-on tirer des données dont on dispose sur ce phénomène multiforme et les inquiétudes qui l'entourent ? Cette note de Terra Nova montre que deux variables cruciales, le lieu d'habitation et l'appartenance sociale, permettent d'analyser la perception de l'insécurité. Or, sans jamais vraiment réussir à définir une politique efficace de sécurité, on a laissé celle-ci devenir un outil de gouvernement. Au lieu de construire des choix politiques, on a laissé le débat se brouiller et s'exacerber, en comptant sur un affichage répressif, qui se durcit au fil des textes de loi. Une politique de lutte contre l'insécurité devrait a contrario partir des données disponibles. Et notamment de l'opposition entre différentes expériences de l'insécurité, qui expliquent des tensions sociales transversales (discriminations, transports, logement, éducation, accès au travail...).

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Centre d'observation de la société - Insécurité : moins d’actes mais une société plus sensible

    Les crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie ont fortement progressé entre cette période et le début des années 1980, puis ont suivi des mouvements d’oscillation pour diminuer au début des années 2000. Au total, depuis trente ans, le taux de crimes et délits varie autour de 60 pour 1 000 habitants. Ce chiffre global rassemble des faits très différents : des homicides à la falsification de documents d’identité en passant par les cambriolages… Si on observe les sous-catégories (voir ci-dessous), on remarque d’abord l’impact de la hausse des vols dans les années 1970 et 1980 : la France entre alors dans la société de consommation. C’est aussi alors que les assurances se développent : de plus en plus de vols sont déclarés, car ils sont indemnisés… Les vols se stabilisent dans les années 1980 et diminuent de façon assez marquée depuis le début des années 2000. Les infractions économiques et financières ont diminué dans les années 1980, notamment du fait d’une sécurisation accrue des transactions. En revanche, le nombre de crimes et délits contre les personnes a nettement augmenté notamment à partir des années 1990, mais pour les actes les moins graves : les homicides diminuent, les coups et blessures progressent. Ce phénomène peut résulter du développement des violences, mais aussi de déclaration de faits qui hier ne l’étaient pas. Enfin, l’ensemble « divers » comprend notamment les infractions à la législation sur les stupéfiants de plus en plus nombreuses.

    Lire la suite
    __________________
    __________________