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macron - Page 8

  • Ouest France - L’expulsion de la Zad de Notre-Dame-des-Landes vire au fiasco

    Emmanuel Macron avait promis de faire revenir l’état de droit dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Une semaine plus tard, la situation s’est, au contraire, aggravée.

    Dès le premier jour de l’opération, la grosse boulette. Et, du même coup, la renaissance d’un bourbier incommensurable. Les zadistes de la ferme des 100-Noms, « très modérés et prêts à se mettre dans les clous de la légalité » selon de multiples sources, sont expulsés. Leur bergerie et leurs cabanes démolies.

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  • Olivier Faure : Emmanuel Macron s’écoute plus qu’il n’écoute les Français

    Deux mondes ont cohabité sans communiquer au cours de l’interview donnée ce jour par le président de la République : celui des gens, exprimant dans des reportages leurs doutes, leurs inquiétudes, quant à l’action menée par le gouvernement et celui d’Emmanuel Macron, enfermé dans ses certitudes, indiquant que rien ne changerait et offrant ainsi une nouvelle démonstration d’un pouvoir qui s’écoute plus qu’il n’écoute.

    Le président de la République dit qu’il est celui qui fait ce qu’il dit : qu’on en juge. Il a ainsi déclaré que les dotations des communes n’avaient pas diminué alors même que Berd’huis, commune depuis laquelle s’exprimait Emmanuel Macron, a subi une diminution  de 23 % de dotation globale de fonctionnement  ; il a affirmé qu’il y aurait 1 000 créations de classes en milieu rural oubliant qu’avec les fermetures, le solde serait négatif avec 600 à 800 fermetures ; il a encore indiqué vouloir développer le bio, oubliant de préciser que son gouvernement avait décidé de supprimer l’aide de l’État au maintien de l’agriculture biologique pour les agriculteurs. De même sur la formation professionnelle pour laquelle les objectifs annoncés sont deux fois inférieurs aux résultats atteints au cours du dernier quinquennat. Sur la SNCF les investissements annoncés sur la prochaine décennie sont inférieurs aux engagements du contrat de performance, signé entre l’Etat (gouvernement précédent) et la société nationale…

    Mais il y a aussi les silences éloquents. Alors que l’exercice de communication était à destination des retraités et des territoires ruraux, rien n’a été dit sur la modification du seuil sur la CSG, rien sur les déséquilibres territoriaux, les déserts médicaux ou encore la disparition des services publics.

    Le président de la République a tenté de s’accrocher à un triptyque, mais toute sa politique le contredit depuis bientôt un an : il ne libère pas, comme il le prétend, il libéralise ; il ne protège pas, il précarise ; il ne rassemble pas, il divise.

    Au final, Emmanuel Macron a donné l’impression de parler beaucoup, mais sans entendre ses concitoyens à l’heure où la politique du gouvernement apparaît toujours plus injuste.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 29 mars

    SNCF

    Le Monde - Tribune : SNCF : « L’ouverture à la concurrence ne garantit en rien une baisse des prix favorable au voyageur »

    Ni les exemples étrangers ni la modélisation économétrique ne démontrent l’efficacité de la réforme envisagée, estiment, dans une tribune au « Monde », Marc Ivaldi et Frédéric Cherbonnier, professeurs à l’Ecole d’économie de Toulouse.

    Si la réforme annoncée de la SNCF veut mettre un terme à l’augmentation inexorable de sa dette, elle est aussi motivée par la nécessité de transposer la récente directive européenne qui fixe le cadre juridique de l’ouverture à la concurrence sur les lignes à grande vitesse (LGV) à partir de 2020, puis sur les lignes régionales (TER, TET) au plus tard en 2023.

    La Vie des idées - Faut-il libéraliser la SNCF ?

    Les réformes annoncées de la SNCF pointent, une fois de plus, son endettement et le statut des cheminots. Mais est-ce que le problème est bien posé ? Retour sur l’histoire d’un débat et sur ses enjeux politiques.

    La publication d’un rapport sur L’Avenir du transport ferroviaire et la déclaration par le Premier ministre Édouard Philippe d’un projet de loi visant à moderniser la SNCF mettent une fois de plus le secteur ferroviaire français sous les feux des projecteurs. Cet article propose de revenir sur l’histoire des chemins de fer français de manière à saisir les conditions de naissance de la crise actuelle du rail et, plus particulièrement, à analyser la construction du cadre cognitif et normatif faisant de l’organisation historique du secteur un modèle de gestion qui passe pour archaïque.

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (3) : les arguments en faveur de la « dérégulation » et ses modalités concrètes

    Le premier argument est celui de la prétendue supériorité générale de la concurrence sur le monopole (public ou privé) pour faire baisser les prix et pour améliorer le rapport qualité/prix, au grand bénéfice des consommateurs, de la croissance, de la productivité et de l'innovation. Quitte à me faire traiter de noms d’oiseaux, je dirai d’abord que cet argument n’a pas toujours été faux dans le passé. C’est sa généralisation qui est absurde, surtout lorsque des missions de service public sont en jeu.

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « dérégulation »

    Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d'autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l'intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l'intérêt général pour défendre des intérêts corporatistes. C'est ce que les libéraux reprochent aux syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l'égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l'intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés...

    Incidente : je signale cette tribune de plus de 160 intellectuels et chercheurs appelant, dans Le Monde, à soutenir la lutte des cheminots contre la « fin du service public ferroviaire ». Titre : Ce projet de loi « sans légitimité démocratique » est « un danger mortel pour la cohésion territoriale »

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (5) : le bilan des dérégulations engagées serait certainement mauvais… s’il existait !

    Il n’existe pas de bilan digne de ce nom de la libéralisation des services publics en Europe, en dépit des demandes réitérées depuis les années 1990 d’associations diverses. Ces dernières avaient pourtant obtenu, le 13 novembre 2001, l’adoption par le Parlement européen d’une excellente résolution que je cite :

    « La politique de libéralisation de différents services d'intérêt général peut avoir des incidences aussi bien positives que négatives pour le citoyen-usager ». Cela « nécessite une évaluation précise et comparative », impliquant « une participation active des citoyens et des usagers au processus de définition, d'évaluation et d'appréciation des missions, … notamment en termes de contribution à la cohésion sociale et territoriale de l'Union, de qualité de service, d'égalité d'accès et de prix équilibré et transparent ».

    Jacques Littauer - SNCF : quand le rapport Spinetta contredit la propagande mensongère du gouvernement

    Billet invité que j’intercale dans ma longue série sur le sujet, avec l’autorisation de son auteur Jacques Littauer. Cet excellent article a été publié dans Charlie Hebdo le 7 mars.

    Attention : le rapport Spinetta est terriblement néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale, dans la ligne de ce que j’ai expliqué dans les billets précédents. Sur ce point, voir cette analyse détaillée du rapport Spinetta. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels.

    EUROPE

    Le vent se lève - L’Europe sans les États ? Sur la conférence prononcée par Antonio Negri le 5 mars à l’ENS

    Le 5 mars, dans un amphithéâtre bondé de la rue d’Ulm, le philosophe marxiste et homme politique Antonio Negri prononçait la leçon inaugurale d’un cycle de conférence proposé par le Groupe d’études géopolitiques de l’ENS, dont le titre reprend celui d’un petit livre de George Steiner, « Une certaine idée de l’Europe ». « Pour que l’Europe redevienne une idée » : l’ambition affichée par le groupe d’étudiants peut faire sourire, mais elle a le charme de son panache, et le mérite d’encourager un débat transnational nourri de recul par les temps chahutés que nous traversons.

    Étayant le constat d’une Europe défaite, Toni Negri a placé son discours sous le signe de la reconstruction. Est interrogée la possibilité d’associer l’idée d’Europe à celle d’un nouvel « internationalisme » : comment transformer la lutte des précaires en discours sur l’Europe ? La solution proposée est celle de la « rupture » : l’Europe devrait être déliée d’un cadre atlantiste libéral « aliénant », pour être mieux reconstruite, en dehors des États, avec  l’objectif d’œuvrer à la constitution d’un ordre mondial dénué de toute forme d’impérialisme.

    MAI 68

    Paris Normandie - TEMOIGNAGE : Mai 68, Henri Weber, ancien sénateur de Seine-Maritime

    Ancien conseiller municipal à Dieppe, sénateur socialiste de Seine-Maritime puis député européen, Henri Weber évoque l’héritage de Mai 68. Il était alors étudiant à la Sorbonne. Exclu du PCF et de l’Union des étudiants communistes, il fut, auprès d’Alain Krivine, l’un des fondateurs de la Ligue communiste révolutionnaire. Selon lui, seules restent les conquêtes sociales. Le rêve utopiste a été emporté par l’effondrement du bloc communiste.

    MACRON

    BFMTV - 3 Français sur 4 jugent la politique d'Emmanuel Macron injuste

    Alors que les mouvements sociaux se déclarent dans le pays, la politique engagée par l'exécutif trouve une majorité de critiques parmi les Français, selon le nouveau sondage "L'Opinion en direct" de l'institut Elabe pour BFMTV. 


     

  • BFMTV - 3 Français sur 4 jugent la politique d'Emmanuel Macron injuste

    Alors que les mouvements sociaux se déclarent dans le pays, la politique engagée par l'exécutif trouve une majorité de critiques parmi les Français, selon le nouveau sondage "L'Opinion en direct" de l'institut Elabe pour BFMTV. 

  • Jean Gadrey - Macron ou le grand écart entre les actes et les discours, épisode 2 : SDF et migrants, cynisme et inhumanité

    En juillet, lors d’un discours à Orléans sur l’accueil des migrants, Emmanuel Macron avait déclaré : « D’ici à la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois », ajoutant « la première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues. »

    Ainsi, Emmanuel Macron, disciple de Simone de Beauvoir en paroles (voir l’épisode 1), est, en même temps, celui de l’Abbé Pierre. Un peu comme Laurent Wauquiez l’est de Sœur Emmanuelle. Aucune de ces illustres références n’est malheureusement en état de confirmer ces filiations spirituelles.

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  • L'actualité des socialistes du 19 au 27 janvier (Mise à jour)

    DERNIERE HEURE

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

    LA SOCIAL-DEMOCRATIE

    La Tribune - La social-démocratie est morte, vive la social-démocratie ! Par Gazier Bernard et Günther Schmid

    Donnée pour morte à de multiples reprises, la social-démocratie a toujours su rebondir. Elle peut le faire à nouveau en 2018, si et seulement si elle actualise ses idéaux. Par Gazier Bernard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Günther Schmid, Freie Universität Berlin

    L'horizon de l'Union européenne est de plus en plus celui de la déréglementation, des coalitions de centre-droit ou de droite et du repli nationaliste. Selon de nombreux observateurs, la social-démocratie (SD) serait obsolète et condamnée en Europe. Mais on le disait déjà dans les années 1980... La SD subit des enterrements périodiques d'où elle renaît. Il s'agit d'une exigence centenaire, celle de la conception généralisée de la démocratie, l'étendant au-delà des citoyens et des électeurs, vers les travailleurs, les entreprises et les municipalités.

     

    POST-CAPITALISME

    OFCE - Y aura-t-il un post-capitalisme? par Branko Milanovic

    À propos du livre de Paul Mason, « Postcapitalism: A Guide to our Future », Editions Allen Lane, 2015.  

    C’est un livre immensément ambitieux. En moins de 300 pages, Paul Mason explique non seulement les 300 dernières années du capitalisme et les efforts pour le remplacer par un autre système (le socialisme), mais montre comment il sera éventuellement transformé et propose un ensemble de politiques pour aider à cette transformation. De plus, il ne s’agit pas d’un livre superficiel – qui pourrait sembler au premier abord opposer l’énormité du matériel couvert et la taille relativement mince du volume. Il ne faut pas non plus être distrait par le style folklorique utilisé par Mason. Le style peut être journalistique, mais les questions posées, la qualité de la discussion et les objectifs du livre sont de premier ordre.

    COMPLOTISME

    Le Monde - TV – « Complotisme, les alibis de la terreur »

    A voir aussi ce soir. Un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur

    Rudy Reichstadt est sur tous les fronts. Membre de l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès, le politologue anime depuis 2007 le site Conspirary Watch. où il passe aux cribles, pour mieux les démonter, les théories du complot. Ce soir, c’est sur France 3, qu’il poursuit ce combat, en cosignant avec Georges Benayoun, auteur notamment de L’Assassinat d’Ilan Halimi (2014), un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur.
     
     
    INEGALITES
     

    Ce matin, Oxfam a fait la une des médias avec un chiffre choc : 82 % des richesses créées l’an dernier ont profité au 1 % les plus riches,  alors que les plus pauvres n’ont eu que des miettes (pour en savoir plus sur ces chiffres, rendez-vous ici). 

    Face à l’indignation que suscite cette crise des inégalités, les entreprises et responsables politiques se trouvent à la croisée des chemins. Des solutions existent pour rééquilibrer la balance entre les 99 % et les 1 %.  

    C’est fort de ce constat que ce matin, des militant-e-s d’Oxfam se sont mobilisé-e-s à Paris, avec un mot d’ordre : combattre les inégalités pour vaincre la pauvreté.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités entre les femmes et les hommes en Europe

    Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent en Europe, mais l’égalité est encore loin d’être atteinte dans de nombreux domaines, et les situations sont très contrastées d’un pays à l’autre. Certains sujets, comme la santé ou l’éducation, avantagent toutefois les femmes. Le tour de la question, par Valérie Schneider de l’Observatoire des inégalités.

    Oxfam lance sa campagne « Combattre les inégalités, vaincre la pauvreté »

    Davos 2018 : Les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette

    Des richesses engendrées l’année dernière, 82 % ont profité aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que les 3,7 milliards de personnes qui forment la moitié la plus pauvre de la planète n’en ont rien vu. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam, « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié aujourd’hui, à la veille du Forum économique mondial qui rassemblera le gotha du monde politique et des affaires à Davos, en Suisse.

    Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    FINANCE SOLIDAIRE

    The Conversation - Au temps de l’argent roi, où en est la finance solidaire en France ?

    Qu’est-ce que la finance solidaire ?

    L’objectif de cette finance est donc d’allouer des capitaux et financer directement des entreprises engagées notamment dans l’amélioration des conditions sociales et la transition écologique. Les objectifs d’impact sont surtout situés sur les enjeux de l’emploi (lutte contre le chômage), du logement, des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique voire du développement entrepreneurial des pays sous-développés du Sud…

     
    JEAN GADREY
     
     
    Liste totalement subjective que chacun.e peut compléter ou contester. Mes billets sur le risque de krach financier ou sur le climat ayant pu en déprimer certain.e .s, je voudrais me racheter un peu en débutant l’année 2018 par quelques très bonnes nouvelles récentes, façon de vous adresser mes vœux.

    PS

    France Info - Emmanuel Maurel, eurodéputé et candidat à la tête du PS : "Rien de ce qui est à gauche ne nous est étranger"

    Le socialiste Emmanuel Maurel était l'invité de "L'Interview J-1", jeudi, à la veille clôture des candidatures pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

    Europe 1 - Le débat d’Europe Soir – Frédéric Taddeï – Le Parti Socialiste peut-il encore nous étonner ?

    Avec : Eric BENZEKRI, Scénariste de la série Baron noir ; Gaël BRUSTIER, Politologue......

    Europe 1 - Congrès du PS : une dernière ligne droite sous haute tension

    Les candidats au poste de premier secrétaire ont jusqu’au 27 janvier pour déposer leur motion et satisfaire aux nouvelles règles de parrainage. Malgré l’état du parti, la bataille est déjà âpre. 

    Un congrès du PS, c’est souvent une lutte des egos et des ambitions. Et les débâcles électorales de 2017, qui ont laissé le parti en miettes, l’on contraint à vendre son siège historique rue de Solférino et le placent quasiment en état de mort clinique, n’ont pas changé la donne pour le rendez-vous de 2018. Pas moins de cinq candidats - six si Julien Dray se décide à y aller - se sont fait connaître. Mais les règles de parrainage ont changé, et tous ne pourront peut-être pas s’aligner avant la date limite du 27 janvier. En attendant, et malgré un processus qui s’annonce long, et peut-être douloureux, la bataille a déjà commencé.

    L'Obs - Congrès du PS : "Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ?"

    TRIBUNE. A l'aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l'inventaire du quinquennat Hollande et à s'appuyer sur l'enthousiasme qui s'est levé lors de la primaire.

    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n'est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament "un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat", tout en marquant une opposition résolue à la politique d'Emmanuel Macron.

    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l'avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi.

    France Inter , Le PS se cherche un chef

    Avec Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l’Assemblée qui fait figure de favori.

    Ancien hollandais mais compatible avec la gauche d’un PS qui, de toute façon, n’a plus de boussole. Au-delà de la compétition, c’est bien la pertinence de l’existence du PS qui est en jeu. Où en est-il aujourd’hui ? Son encéphalogramme idéologique est plat, mais au jour le jour, le PS gère toujours les plus grandes villes dont la capitale, 5 des 12 régions et de nombreux départements. Et ses élus locaux sont plutôt appréciés.

    Slate - Peut-on vraiment sauver le PS? par Olivier Biffaud

    Le nom du ou de la nouvelle première secrétaire du parti socialiste sera connu le 29 mars. Une lourde tâche l'attend: sauver le navire socialiste d'un naufrage définitif et tenter de le remettre à flot.

    Une femme –Delphine Batho– et quatre hommes –Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, par ordre alphabétique– sont actuellement en lice pour engager, dès l'élection du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste le 29 mars prochain, le sauvetage de l'année!

    Slate, Gaël Brustier - Le Parti socialiste ne connaîtra pas un nouvel Épinay (à moins que…)

    Avec Delphine Batho, ils sont maintenant cinq à vouloir relever le PS. On imagine que dans la tête de chaque candidat au poste de premier secrétaire trotte le souvenir du congrès d'Épinay, charriant nostalgie, fantasmes et espérances…

    En 1971, longtemps après l’arrivée de De Gaulle au pouvoir en 1958, naquit le PS d’Epinay dirigé par François Mitterrand. L’Union de la gauche puis la conquête du pouvoir en 1981 apparaissent désormais comme un âge d’or. On en est si loin...

    L'Obs - Le Parti socialiste est-il "une mafia", comme le dit Delphine Batho ?

    Pour le politologue Frédéric Sawicki, le fonctionnement du PS évoque "dans certains cas un fonctionnement clanique ou féodal". Interview.

    Frédéric Sawicki est politologue, spécialiste du Parti socialiste et des pratiques militantes. Il est professeur de science politique à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne.

    Libé - A Lille, Martine Aubry soutient Faure et charge Macron

    La maire de Lille a annoncé ce jeudi, lors de ses vœux à la presse, qu'elle apportait son soutien au chef des socialistes à l'Assemblée pour prendre la tête du parti. Et profité de l'occasion pour critiquer la politique migratoire de l'Elysée.

    Ce sera Olivier Faure. Martine Aubry a annoncé son soutien officiel à celui qui a été son conseiller lorsqu’elle était ministre de l’Emploi et de la Solidarité, dans le gouvernement Jospin.

    Le Monde - Un ancien membre de la campagne de Benoît Hamon mis en examen pour viol

    Placé en garde à vue mardi, Gilbert Cuzou est visé par cinq plaintes de militantes du PS qui ont participé à la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

  • L'actualité des socialistes du 5 au 11 janvier

    LAICITE

    Le Point - Maryam Namazie : « Il y a un tsunami d'athéisme dans le "monde musulman" »

    ENTRETIEN. Cette Iranienne militante de la laïcité défend des apostats menacés de mort dans 13 pays et appelle son camp – la gauche – à ne pas les trahir.

    Née à Téhéran en 1966, Maryam Namazie a quitté l'Iran après l'avènement de la République islamique en 1979. Cette femme de gauche, militante des droits de l'homme et des réfugiés, est devenue une passionaria de la laïcité et une farouche opposante au relativisme culturel. En 2007, elle fonde en Grande-Bretagne le Conseil des ex-musulmans, pour porter l'attention sur la situation des apostats, menacés de mort dans les États où s'applique la charia, et encore trop souvent obligés à la discrétion dans nos pays occidentaux. En juillet dernier, à Londres, Maryam Namazie a organisé une conférence sur la « liberté de conscience et d'expression », le plus grand rassemblement d'ex-musulmans de l'histoire.

    Marianne - M. le président Macron, la laïcité n’est ni radicale, ni une menace pour la France

    A la veille des fêtes de Noël, la presse nous a informés que le président de la République était préoccupé par la montée d’une nouvelle radicalité. Emmanuel Macron s’est dit « vigilant » face au risque d’une « radicalisation de la laïcité », au grand bonheur d’un aréopage de clercs et responsables d’associations cultuelles réunis le 21 décembre à l’Elysée. Ainsi, en France, aujourd’hui la radicalisation qui poserait problème serait celle des défenseurs de la laïcité. Cela signifie probablement que si la situation l’exigeait, l’Etat devrait mobiliser les forces vives de la nation, les forces armées et de police, le renseignement intérieur, pour surveiller ces radicalisés laïques qui menacent l’ordre public.

    EMMANUEL MAUREL

    Marianne - Emmanuel Maurel, candidat à la tête du PS : "Macron n'est pas un début, c'est une fin"

    A côté des déclarations solennelles - Stéphane Le Foll et Olivier Faure ont annoncé tour à tour cette semaine leur candidature à la tête du PS -, Emmanuel Maurel se ferait presque discret. Eloigné du courant majoritaire, ce représentant de l'aile gauche (il a fait partie des frondeurs pendant le quinquennat de François Hollande) s'étonne qu'on attende de lui une annonce formalisée. "Ce n'est pas une élection présidentielle", soupire-t-il. Mais il est bien candidat. Décidé à prendre la tête d'un Parti socialiste moribond, le député européen esquisse pour Marianne les contours de son projet.

    Le Républicain Lorrain - Emmanuel Maurel candidat à « une synthèse nouvelle du PS »

    L’eurodéputé Emmanuel Maurel membre de l’aile gauche du PS ne faisait pas mystère de ses ambitions pour le poste de premier secrétaire. Il annonce officiellement sa candidature dans nos colonnes.

    Vous officialisez votre candidature. Vous pensez donc que le PS a un avenir ?

    C’est précisément ce qui motive ma candidature. Même si le PS est en mauvais état après sa double déroute électorale du printemps, on peut remonter la pente. Si la gauche est capable de redevenir elle-même, elle sera au rendez-vous de 2022.

    Le Point - Emmanuel Maurel : « Évidemment que je serai candidat à la tête du PS »

    Le député européen, candidat face à Harlem Désir en 2012, se lance dans la course pour devenir premier secrétaire du Parti socialiste.

    Si doute il y avait, il est balayé d'emblée. « Évidemment que je serai candidat à la tête du PS », lâche, comme une évidence, Emmanuel Maurel alors que Najat Vallaud-Belkacem vient d'annoncer qu'elle ne briguerait pas le poste. Le député européen ne l'avait jamais exprimé aussi clairement. Pas par souci d'entretenir le suspense – « On n'est pas dans une primaire » –, mais parce qu'il rassemble ses soutiens et prépare son projet avant de déposer son texte d'orientation, le 27 janvier

    TOUJOURS CHARLIE

    Marianne - Toujours Charlie ! Ce qui s’est vraiment dit aux débats des Folies Bergère

    Critiquée avant même son ouverture par certains journaux, la journée de débats "Toujours Charlie !" organisée ce samedi 6 janvier aux Folies Bergère, à Paris, est démontée par les mêmes après… Rien d’étonnant. Quelques précisions s’imposent.

    A lire les compte-rendus malveillants de plusieurs journaux et sites d'actualité, une secte satanique se serait réunie l'après midi du samedi 6 janvier aux Folies Bergère, à Paris, pour s’arroger la mémoire des victimes de l’attentat de Charlie Hebdo et psalmodier des vitupérations xénophobes à l’endroit des musulmans… Ces journaux et ces sites se ressemblant tous, et récitant tous la même partition visant à taxer d’« islamophobe », de « réac », de « raciste » et autres infamies du même genre, les participants à ce rassemblement laïc, républicain et progressiste, inutile de perdre son temps à citer les titres moutonniers qui orchestrent ce désolant panurgisme médiatique.

    ZOHRA

    Culturebox - L'orchestre Zohra de Kaboul : musiciennes au péril de leur vie

    Elles ont entre 13 et 20 ans et malgré les menaces qui pèsent sur elles, elles vivent leur passion : la musique. L'orchestre Zohra de Kaboul, composé uniquement de jeunes femmes, brave les interdits des talibans et les tabous de nombreuses familles afghanes. A la rencontre de ces jeunes musiciennes qui vivent la musique au péril de leur vie.... Pour une femme afghane, faire de la musique relève d'une volonté et d'un courage que l'on a peine à imaginer. Les jeunes filles qui composent l'orchestre Zohra à Kaboul vivent leur passion sous la menace permanente des talibans et des afghans les plus conservateurs.

    LA PATROUILLE DES MAMANS

    Le Parisien - Aulnay : zéro voiture brûlée pendant la patrouille des mamans

    Une association de mères de famille a passé la soirée à « patrouiller » dans la cité de l’Europe, avec l’objectif de prévenir les débordements de la nuit du nouvel an.

    23h59, ce dimanche 31 décembre, cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois : une clameur géante s’élève des immeubles. Des dizaines d’explosions de pétards déchirent le silence de la nuit. La cité, très calme jusque-là, se réveille d’un coup.

    CHOMAGE

    Le Monde Diplomatique - Une bonne nouvelle maquillée en catastrophe, Chômage, le mythe des emplois vacants

    Les mesures envisagées par le gouvernement pour renforcer le contrôle des chômeurs se précisent (lire « Les recettes du vieux monde en échec »). Le Canard enchaîné en détaille cette semaine quelques-unes, tirées d’une note confidentielle du ministère du travail, qui reprend à son compte les prescriptions du Mouvement des entreprises de France (Medef). Son président, M. Pierre Gattaz, suggérait en octobre dernier d’aller jusqu’à un contrôle quotidien des demandeurs d’emploi. « Les chômeurs veulent-ils vraiment travailler ? » : véritable obsession patronale (lire « Le rêve patronal en ordonnances »), cet argument s’appuie sur des statistiques hasardeuses…

    MACRON

    Slate - Emmanuel Macron peut-il gouverner sans oppositions?

    On évoque souvent la solitude du pouvoir en parlant des locataires de l'Élysée. Le nouveau président est plus seul que jamais, même ses opposants semblent l'avoir lâché.....

    De droite, de gauche et du centre... Le nouveau chef de l'État a réussi, en moins d'une année, une synthèse que d'aucun prédisait impossible. Issu lui-même de la gauche et défendant des thèses libérales chères à la droite, Macron cohabite avec lui-même, en sublimant ce clivage. Et il l'assume ouvertement. Il a créé cet «axe central», sorte de pierre philosophale, que tous les présidents de la République rêvent de constituer autour d'eux. Hors le général de Gaulle de 1958, aucun d'entre eux n'était parvenu à ses fins. Cette alchimie, cependant, a une contrepartie dangereuse car la médaille brille de mille feux mais elle a un revers: les oppositions deviennent fantomatiques. Mis à part que ce «trou noir» ouvre une brèche aux minorités violentes, il nuit gravement au débat démocratique. Il est temps que les oppositions se ressaisissent

    ISLAMISME

    M.Louizi - Les jalons de François Burgat sur la route des Frères.

    François Burgat est aux Frères musulmans, ce que le champion est à la stratégie Starfish[1]. Ce qu’une clef de voûte est à l’arc-croissant. Ce que la quatrième roue est à la voiture. Ce que la courgette est à la ratatouille: (presque) indispensable. Je ne connais pas un «frère» qui a tant fait pour les Frères musulmans, à l’échelle nationale, comme à l’échelle internationale, comme François Burgat. Il ne m’appartient pas d’expliquer le pourquoi du comment de son activisme pro-frères : il peut s’en expliquer s’il le souhaite. Je me limite donc à relater des faits, à les interroger, à les interpréter de façon subjectivement objective. Cela suffirait, à mon sens, pour mesurer l’étendu de l’impact d’un «universitaire» sur le processus d’«islamisation»[2], en cours dans l’Hexagone, avec son lot de ruptures et de terreurs.

    CORSE

    Le Vent se lève - La grand retour de la question corse

    Il était parti pour longtemps. Il ne venait hanter que quelques dîners de familles où l’on racontait aux enfants des histoires qui font peur. Tonton prenait l’accent de Charles Pasqua et quelques minutes plus tard, toute la famille s’égosillait et s’amusait. Personne ne savait plus très bien ce qui s’était passé. On parlait d’Yvan Colona et d’un certain préfet Erignac. On ne se souvient plus très bien. Quoi qu’il en soit, tout cela était désormais derrière nous. Bien enfoui dans les mémoires.

    PS

    France Info - PS : "Je propose un savoir-faire aux militants, il n'y aura pas d'erreur sur la marchandise", assure Luc Carvounas

    Luc Carvounas, député du Val-de-Marne, candidat à la direction du PS, a assuré vendredi 12 janvier sur franceinfo avoir essayé d'être dans un discours de "vérité" sans "cacher (ses) intentions aux militants".

    Cette semaine, Stéphane Le Foll et Olivier Faure se sont déclarés candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. D'autres membres du Parti ont également manifesté leur intérêt. À la différence des autres, Luc Carvounas, député du Val-de-Marne, candidat à la direction du PS, est candidat "depuis des mois" et a "essayé d'être dans un discours de vérité sans cacher (ses) intentions aux militants", affirme-t-il ce vendredi sur franceinfo.

    Le JDD - Congrès du PS : une trentaine de cadres du parti publient un manifeste dans le JDD

    Plusieurs cadres du PS publient une tribune dans le JDD à trois mois du Congrès du PS qui aura lieu à Aubervilliers.

    Au parti socialiste, cette rentrée est celle de toutes les ambitions. À l'initiative de Sébastien Vincini, patron de la fédération de Haute-Garonne, une trentaine de cadres du PS – dont la députée Valérie Rabault, les secrétaires nationaux Eduardo Rihan Cypel et Gabrielle Siry, les premiers fédéraux (de Paris et de l'Allier) Emmanuel Grégoire et Nicolas Brien – signent un "manifeste pour un progrès partagé". La première pierre, espèrent-ils, d'une motion à vocation majoritaire dans la perspective du congrès d'Aubervilliers. Nous publions cette tribune.

    Marianne - PS : vieille maison cherche tête nouvelle (ou pas)

    Alors que le Parti socialiste joue sa survie d'ici à son congrès prévu en avril à Aubervilliers, la course pour obtenir le poste de premier secrétaire fait très "ancien monde"…

    Un bras de fer persistant entre aile gauche, sociaux-démocrates et réformistes de tout poil. D’abscons appels d'apparatchiks étalés dans la presse. Et l'inoxydable figure de Julien Dray… L'ancien monde n'en finit plus de renaître au Parti socialiste, où rien ne semble avoir changé après sa descente aux enfers en 2017. L'horizon du congrès à venir, en avril à Aubervilliers, afin d'adouber le premier secrétaire qui sera élu le 29 mars, ressemble ainsi à s'y méprendre à la litanie de ceux qui ont précédé…

    Le Figaro - Le PS est «en état de mort clinique»

    L'ex-chef de file des «frondeurs», Christian Paul, juge le PS «en état de mort clinique», mais considère dans le JDD que l'urgence est de donner idées et visages à la prochaine gauche plutôt qu'à un congrès de «survie».

    Disant approuver la décision de Najat Vallaud-Belkacem de ne pas se porter candidate à la direction du parti, l'ancien député de la Nièvre juge qu'elle «a compris que l'avenir de la France et de la gauche ne se jouerait pas dans les boutiques obscures du Parti socialiste.

  • Marianne - M. le président Macron, la laïcité n’est ni radicale, ni une menace pour la France

    A la veille des fêtes de Noël, la presse nous a informés que le président de la République était préoccupé par la montée d’une nouvelle radicalité. Emmanuel Macron s’est dit « vigilant » face au risque d’une « radicalisation de la laïcité », au grand bonheur d’un aréopage de clercs et responsables d’associations cultuelles réunis le 21 décembre à l’Elysée. Ainsi, en France, aujourd’hui la radicalisation qui poserait problème serait celle des défenseurs de la laïcité. Cela signifie probablement que si la situation l’exigeait, l’Etat devrait mobiliser les forces vives de la nation, les forces armées et de police, le renseignement intérieur, pour surveiller ces radicalisés laïques qui menacent l’ordre public.

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  • Slate - Emmanuel Macron peut-il gouverner sans oppositions?

    On évoque souvent la solitude du pouvoir en parlant des locataires de l'Élysée. Le nouveau président est plus seul que jamais, même ses opposants semblent l'avoir lâché.....

    De droite, de gauche et du centre... Le nouveau chef de l'État a réussi, en moins d'une année, une synthèse que d'aucun prédisait impossible. Issu lui-même de la gauche et défendant des thèses libérales chères à la droite, Macron cohabite avec lui-même, en sublimant ce clivage. Et il l'assume ouvertement. Il a créé cet «axe central», sorte de pierre philosophale, que tous les présidents de la République rêvent de constituer autour d'eux. Hors le général de Gaulle de 1958, aucun d'entre eux n'était parvenu à ses fins. Cette alchimie, cependant, a une contrepartie dangereuse car la médaille brille de mille feux mais elle a un revers: les oppositions deviennent fantomatiques. Mis à part que ce «trou noir» ouvre une brèche aux minorités violentes, il nuit gravement au débat démocratique. Il est temps que les oppositions se ressaisissent.

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