Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 5

  • Collomb : le clan Macron implose de l’Intérieur !

    02 octobre 2018

    Le Bureau national du Parti socialiste constate avec consternation la crise qui s’installe au sommet de l’État. Après l’affaire Benalla en juillet, la démission du numéro 2 du gouvernement en septembre, le départ de la ministre des Sports, c’est maintenant un autre pilier du gouvernement, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, qui décide de déserter. Nous assistons à une véritable débandade.

    Là où le président de la République vantait le retour à une certaine verticalité du pouvoir, les Français assistent médusés à une crise de l’autorité au sommet de l’État mettant en péril son efficacité.

    Alors que ce matin encore, les forces de police et de sécurité intervenaient pour faire face à la menace terroriste, le ministre de l’Intérieur a présenté pour la seconde fois sa démission au président de la République. La sécurité intérieure n’est pas une option. Elle est un impératif qui ne suppose aucune improvisation ni faille.

    Ce soir, les Français sont en droit de s’interroger. La maison France n’est plus tenue.

  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 septembre

    MOUNK

    La Règle du jeu - Démocrates, il vous faut lire Yascha Mounk !

    Montée des populismes, confiscation du pouvoir de décision : notre système politique traverse une crise sévère. Dans Le peuple contre la démocratie (éditions de l’Observatoire), Yascha Mounk dresse un constat sévère et appelle au sursaut.

    C'est à plus d’un titre, par sa dimension et son ambition, son propos et ses objectifs, l’essai politique de la rentrée. Déjà best-seller à travers le monde, The People vs. Democracy. Why our freedom is in danger & how to save it, du jeune politologue Yascha Mounk, trouve une judicieuse édition française grâce au travail des éditions de l’Observatoire. Sitôt en librairie, le livre, publié en VF sous le titre Le peuple contre la démocratie, suscite un rare intérêt dans la presse d’opinion.

    RTS - Pourquoi la démocratie recule-t-elle? (1/2) Interview de Yascha Mounk

    La démocratie recule sous les assauts de personnalités autoritaires et, paradoxalement, sous les assauts du populisme qui affirme pourtant rendre les pleins pouvoirs au peuple. Interview de Yascha Mounk, chercheur de Harvard, qui publie "Le peuple contre la démocratie" (Presses universitaires de Harvard). En nouvelle diffusion.
     
    PS
     

    Les trente élus socialistes de l’Assemblée nationale s’étaient choisis l’étiquette Nouvelle Gauche, depuis juin 2017.

    Serait-ce le signe d’une fierté retrouvée ? En cette rentrée, les députés socialistes vont retrouver l’Assemblée nationale dans le groupe… socialiste. Les trente élus, qui s’étaient accolés, depuis juin 2017, l’étiquette Nouvelle Gauche, sont sur le point de changer de nom et de renouer avec leur dénomination historique, abandonnée sans grande protestation à la suite d’élections législatives calamiteuses.

     
    Le leader de La France insoumise a profité de son invitation à l'Université des causes communes pour faire ami ami avec ses anciens camarades du PS. Manière de draguer l'aile gauche du PS en vue des européennes et au-delà.
     
     
    Le PS risque de perdre son aile gauche. Son leader, Emmanuel Maurel, est de plus en plus tenté par Jean-Luc Mélenchon. Confidences
     
    C’est le choix le plus difficile de sa longue vie politique. Emmanuel Maurel est tombé dans la marmite socialiste à l’adolescence. Et aujourd’hui, il se pose "des questions existentielles", il est "dans une hésitation stratégique". Doit-il rester au PS ? Partir chez les Insoumis ? La tentation Mélenchon est grande. Les deux hommes sont amis, ils aiment discuter ensemble et ont milité pendant des années à l’aile gauche du PS.
     
    PCF
     

    A deux mois de son congrès, le parti se réunit lors de la Fête de « L’Humanité », à La Courneuve, sur fond de tensions internes et avec La France insoumise.

    « Le monde est à nous ». Pas sûr que le slogan de l’édition 2018 de la Fête de L’Humanité, qui rappelle une scène du film La Haine, de Mathieu Kassovitz, corresponde à la réalité du Parti communiste. Ce dernier connaît en effet des turbulences. Sur le front intérieur, son congrès qui aura lieu en novembre, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), promet d’être remuant. Sur l’extérieur, ses futures alliances sont encore en suspens alors que ses relations avec les frères ennemis de La France insoumise sont exécrables. Petit tour d’horizon.

    PAUVRETE
     
     
    Un million de travailleurs vivent avec moins de 850 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
     
    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian (846 euros par mois pour une personne seule en 2015). Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 015 euros en 2015), on en compte deux millions.
     
    FINANCE
     

    Explorant le monde très fermé des gestionnaires de fortune, B. Harrington plonge au cœur de la globalisation du capital. Piliers de la complexe architecture financière internationale, ils protègent, font croître et circuler le capital des plus riches en contournant les régulations étatiques.

     À propos de : Brooke Harrington, Capital Without Borders. Wealth Managers and the One Percent, Cambridge MA : Harvard University Press, 2016, 318 p.

    Qui sont les gestionnaires de fortune (« wealth managers ») ? En quoi consiste leur métier ? À l’heure de l’accroissement des inégalités dans le monde, Brooke Harrington, Professeure de sociologie économique à la Copenhagen Business School, s’intéresse à ces acteurs clés du système de gestion, d’accumulation et de circulation du capital.

    ECOLE

    Non Fiction - Comment enseigner en démocratie ?

    Le Bréviaire des enseignant-e-s d’Irène Pereira est un ouvrage d’éthique professionnelle qui s’adresse en particulier aux enseignant-e-s et à leurs formateurs/trices, mais dont le propos concerne plus largement tout professionnel-le ou futur professionnel-le. Son objectif est de mener une réflexion d’ordre philosophique sur les relations entre la science, l’éthique et la pratique professionnelle. Il s’appuie sur la relecture de plusieurs auteur-e-s tels que Paulo Freire, Simone Weil, Jurgen Habermas ou encore Theodor Adorno.

    CLIMAT

    Le Vent se lève - Climat : la société civile n’est malheureusement pas la solution

    Les appels à sauver le climat se multiplient ces derniers jours, à grand renfort de personnalités et de grands médias. Le succès des Marches pour le Climat du 8 septembre est inédit. Alors qu’un sondage, réalisé après le départ de Nicolas Hulot, témoigne encore une fois de l’importance grandissante de la question climatique en France (76% des Français interrogés veulent que l’écologie soit une priorité du gouvernement), on observe néanmoins un fait : pas d’évolution notoire en termes de politique climatique, relativement à l’urgence d’agir. Ce constat évident amène pourtant beaucoup des acteurs historiques de l’écologie à persister dans une erreur. Celle de dire que la solution à l’inaction politique réside dans la seule « société civile». Si cette dernière peut jouer un rôle en matière d’écologie, c’est surtout lorsque ses actions préparent la prise du pouvoir. En effet, seul l’État peut opérer une transition écologique profonde et surtout rapide.

    GPA
     

    La GPA est généralement comprise en France comme une transaction commerciale moralement condamnable, parce qu’on considère qu’on achète le corps d’une femme. Mais est-ce bien le cas ? Quelles raisons avons-nous de rejeter un acte librement consenti ?

    Introduction

    Dans nos démocraties, il y a des actions que nous jugeons, de manière unanime, comme immorales : celles qui visent à causer délibérément du tort à autrui (tuer, humilier, empoisonner, etc.). De telles actions causent des victimes, c’est-à-dire des personnes qui ont subi des dommages (physiques et/ou psychiques) contre leur gré [1]. Mais il y a aussi des actions qui, prises en elles-mêmes, sont neutres ou amorales : lancer, marcher, etc.

    MIGRATIONS

    Non Fiction - Les raisons de l’immigration africaine

    Depuis 2007, Stephen Smith est professeur d’études africaines à l’Université Duke aux États-Unis. Auparavant, cet Américain mène une carrière de journaliste spécialiste de l’Afrique. Correspondant sur ce territoire pour l’agence de presse Reuters ainsi que pour Radio France International (RFI), il collabore, ensuite, à la réalisation d’articles et de reportages sur ce continent au sein de plusieurs organes de presse notamment français (Libération, Le Monde, Le Monde diplomatique). Stephen Smith est également l’auteur de plusieurs livres sur ce même continent, tels que Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt . Sa publication suscite alors de vives réactions de la part des opposants de la « Françafrique » , qui reprochent à Stephen Smith une vision néocolonialiste et caricaturale des réalités sociales du continent africain.

    HABERMAS

    La Vie des Idées - Habermas, dans l’espace public

    Dans ce portrait intellectuel de l’enfant terrible de l’École de Francfort, S. Müller-Doohm nous découvre un infatigable polémiste, dont les prises de position ont marqué le dernier demi-siècle. C’est aussi l’histoire allemande d’après-guerre que cette première biographie nous donne à parcourir.

    « Jamais je n’ai rencontré dans ma vie un homme qui attache une telle importance, dans la recherche de la vérité, à l’échange des arguments » (p. 350) : cette confidence d’Oskar Negt, rapportée par Stefan Müller-Doohm dans cette toute première biographie consacrée à Jürgen Habermas et dont la traduction française par Frédéric Joly paraît cette année chez Gallimard, pourrait être placée en exergue de l’ouvrage. À condition toutefois qu’on prenne la mesure de ce que signifie, pour Habermas, « l’échange des arguments ».

    MACRON

    Le Vent se lève - « Progressistes » contre « nationalistes » : Macron et Salvini, meilleurs ennemis ?

    C’est la rentrée, et avec elle, le coup d’envoi de la bataille pour les élections européennes. A neuf mois du scrutin qui se tiendra en mai 2019, Emmanuel Macron passe à l’offensive en construisant un clivage entre nationalistes et progressistes en France et en Europe.

    L’Elysée avait promis une « rentrée européenne de combat ». L’expression vaut aussi bien pour la scène internationale qu’en matière de politique intérieure. La séquence qui s’ouvre est en effet celle des élections européennes, thème qui dominera l’actualité politique pour l’année à venir. Dans la bataille qui s’annonce, Emmanuel Macron poursuit la stratégie appliquée depuis le début de son mandat : incarner l’ouverture contre le repli sur soi. En d’autres termes, dichotomiser l’espace politique entre progressistes et populistes.

  • "Les chasseurs sont nos amis" : la chanson de Frédéric Fromet

    Frédéric Fromet a rencontré le lobby du fusil magique ! Il a appris que les chasseurs sont nos amis, et qu'il faut les aimer aussi... Comme nous ils ont une âme - et surtout ils ont une arme !

  • L'Obs - Macron devient plus impopulaire que Hollande à la même époque

    Un sondage IFOP publié mardi indique une chute de popularité de 10 points du chef de l'Etat. Il en sort plus impopulaire que son prédécesseur au même stade de son mandat.

    La dégringolade est brutale. Entre juillet et septembre 2018, Emmanuel Macron a vu sa cote de popularité chuter de quelque 10 points, d’après un sondage IFOP de ce mardi 4 septembre. L’étude publiée par "Paris Match" attribue seulement 31% d’opinions favorables au président… Son pire niveau de popularité depuis le début du quinquennat. Pire aussi – mais de peu – que celui de François Hollande à la même période, qui rassemblait 32% de Français satisfaits en septembre 2013.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • L'actualité des socialistes : revue de presse du mois d'août

    ECONOMIE POLITIQUE

    Le Vent se lève - Comment le PS s’est technocratisé pour conquérir le pouvoir

    La peur du saut dans l’inconnu. Cette appréhension a longtemps barré la route du pouvoir à la gauche. Dans les années 1970, le Parti Socialiste s’est engagé de manière résolue dans une stratégie de conquête du pouvoir. Mais sa réputation d’incompétence économique continuait de lui coller à la peau. Pour corriger cette image et apparaître légitime à gouverner, François Mitterrand a su mettre en place une stratégie de respectabilisation en recrutant des experts économiques capables de contester au camp giscardien le monopole de la compétence économique. Un moment historique dont toute force politique qui prétend à l’exercice de la responsabilité suprême se doit aujourd’hui de tirer des leçons.

    Le Figaro - «Nous devons à tout prix distinguer l'idéologie du marché et l'économie du réel»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Auteur de l'essai L'économie du réel, l'économiste David Cayla analyse la logique néolibérale à l'œuvre dans les économies occidentales et plaide pour que la souveraineté populaire reprenne le pouvoir sur la logique marchande.

    David Cayla est économiste, maître de conférences à l'université d'Angers. Il est l'auteur, avec Coralie Delaume, de La Fin de l'Union européenne (Michalon, 2017). Dans son dernier ouvrage, L'Économie du réel(De Boeck supérieur, 2018), il critique le simplisme des modèles de la science économique contemporaine et propose une approche de l'économie plus proche de celle des autres sciences humaines.

    Le Vent se lève - Pourquoi les capitalistes ont une « aversion » pour le plein-emploi : l’explication de Kalecki

    Trop méconnu, Michal Kalecki, né en Pologne en 1899 et fortement influencé par Karl Marx et Rosa Luxembourg, est un des auteurs dont les travaux, avec John Maynard Keynes, sont au fondement de la théorie post-keynésienne. Ici, nous montrons l’acuité et l’actualité de sa vision de l’économie politique.


    Auteur en 1933 d’un livre remarquable intitulé Essai sur la théorie du cycle des affaires, Michal Kalecki est souvent présenté, à juste titre, comme celui qui a anticipé de nombreux développements théoriques que Keynes abordera trois ans plus tard dans la Théorie Générale, à commencer par l’importance de l’investissement et du rôle de l’Etat dans l’économie.  Mais nous allons plutôt ici nous intéresser à un autre article majeur de Michal Kalecki, publié en 1943 et intitulé « Political Aspects of Full Employment » (Political Quarterly, 4), où l’auteur développe sa vision de l’économie politique, qui est comme vous allez le voir, toujours d’actualité.

    PS

    Libé - Le PS piétine pour sa vraie-fausse rentrée

    Inauguration retardée du nouveau siège, quête laborieuse d’une tête de liste européenne, hypothèse d’un retour de François Hollande et salves tirées de partout contre le premier secrétaire Olivier Faure : quatre mois après son congrès, le PS semble patiner.

    Annoncée par Olivier Faure lors d’un conseil national le 9 juin, l’inauguration du nouveau siège d’Ivry-sur-Seine est reportée sine die, de même que l’université de rentrée qui devait avoir lieu le lendemain, a annoncé jeudi à l’AFP la numéro deux du parti, Corinne Narassiguin

    France Info - Rentrée du Parti socialiste : "Entre le retour de Hollande et la tentation Mélenchon, ce parti a du mal à trouver une ligne"

    Rémi Lefebvre, professeur et chercheur en sciences politiques à l'université de Lille, dresse jeudi sur franceinfo un état des lieux du PS qui se retrouve en université d'été à la Rochelle. "On a l'impression qu'il a été relégué, déclassé. Ce n'est plus le PS dominant qu'on a connu pendant des décennies".

    ETHIQUE

    Mediacité « La culture de l’éthique a du mal à s’imposer parmi les élus »

    Aurore Granero, maîtresse de conférences en droit public et membre de l’Observatoire de l’éthique publique, propose de mettre à plat les indemnités de mandats et de créer un comité citoyen de suivi des dépenses des élus dans chaque collectivité.

    Le 31 mai 2018, l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) voyait le jour pour « améliorer la législation existante en matière d’éthique et de déontologie », selon son président René Dosière. Cet ex-député (PS) a œuvré tout au long de sa vie parlementaire en faveur de la moralisation de la vie publique. Et il ne compte pas s'arrêter aujourd'hui. Pour créer l'OEP, il s'est entouré d'élus nationaux ou locaux, comme Jean-Christophe Lagarde, Laurianne Rossi ou André Vallini, mais aussi de nombreux chercheurs, à l'instar de Rémi Lefebvre ou Aurore Granero. Maîtresse de conférences en droit public à l'université de Bourgogne, cette dernière siège au sein du pôle Collectivités territoriales de ce cercle de réflexion.

    LA ROCHELLE

    Le Monde - Olivier Faure propose à la gauche « des combats communs »

    Sur le modèle de la motion de censure de gauche, le chef de file des socialistes propose l’« union des voix » sur les questions du glyphosate, des réfugiés et de l’égalité hommes-femmes.

    L’image est symbolique. Pour conclure l’université d’été des élus du Parti socialiste qui se tenait à La Rochelle du 23 au 25 août, Olivier Faure s’est retroussé les manches. Comme s’il voulait montrer qu’il était plus que jamais déterminé à prendre à bras-le-corps les nombreux défis qui l’attendent depuis son élection à la tête du Parti socialiste, lors du congrès d’Aubervilliers, le 8 avril.

    Le Figaro - À la Rochelle, Olivier Faure veut croire au retour de la gauche et des socialistes

    Devant un amphithéâtre clairsemé, le premier secrétaire du parti socialiste a tenté samedi de reprendre la main face à ses rivaux internes pour qui sa parole ne porte pas suffisamment dans le débat médiatique.

    Morne ambiance à La Rochelle. Face à un amphithéâtre clairsemé, le premier secrétaire Olivier Faure a tenté, samedi, de s'affirmer à l'occasion de son discours de rentrée devant les élus socialistes rassemblés en séminaire.

    Le Monde - A La Rochelle, le doute et les divisions planent sur l’université d’été du PS

    Symbole fort : aucun des anciens adversaires du congrès du premier secrétaire, Olivier Faure, n’assistera à son discours de clôture samedi.

    « Avant, c’était le Festival de Cannes ! », se souvient un journaliste local. « Ça grouillait, c’était tellement festif ! », abonde Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste. Cette année à La Rochelle, l’ambiance n’est plus celle des grands jours « où l’on voyait Strauss-Kahn, Aubry et Hollande et qu’on était trois mille », termine Stéphane Le Foll, sans nostalgie.

    Comme depuis 2016, le Parti socialiste n’organise plus de rendez-vous de rentrée pour ses militants, mais un séminaire de formation pour ses élus. Les ateliers concoctés par la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) se tiennent à huis clos, mais le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, assure que « les élus échangent des bonnes pratiques », et que le rendez-vous des militants reviendra l’année prochaine.

    MAUREL

    Le Monde - Le socialiste Emmanuel Maurel de plus en plus proche de La France insoumise

    Le député européen ne cache pas sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon et ses idées.

    C’est la question qui revient sans cesse depuis plusieurs mois à la gauche du Parti socialiste : Emmanuel Maurel rejoindra-t-il La France insoumise (LFI) ? Le leadeur de l’aile gauche du PS ne cache pas sa proximité personnelle et politique avec Jean-Luc Mélenchon. Il échange régulièrement avec l’ancien candidat à la présidentielle et les convergences politiques sur l’Europe, la laïcité et l’économie sont nombreuses entre les deux hommes.

    MACRON

    L'Obs - Ce que les affaires nous disent du macronisme

    On se souvient du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    A chaque président, ses affaires. Aucun n'y aura échappé. Giscard et les diamants de Bokassa. Chirac et les HLM de Paris. Sarkozy et l'argent de Kadhafi. La première affaire d'un quinquennat marque, bien souvent, un tournant, la fin d'un état de grâce, d'un bienveillant attentisme. Qu'on se souvienne du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    Alternatives Economiques - Fiscalité Comment Emmanuel Macron appauvrit l’Etat, Guillaume Duval

    Le 2 août dernier, le ministère des Comptes publics a publié la situation du budget de l’Etat à fin juin 2018, autrement dit à la moitié de l’année. Six mois, cela commence à donner une bonne vision de ce que sera l’ensemble de l’année : l’Etat a déjà reçu en particulier plus de la moitié des recettes fiscales qu’il a prévu d’engranger sur 2018. Or ce bilan fait apparaître une situation inquiétante.

    Selon le ministère des Comptes publics, les recettes fiscales de l’Etat ont reculé de 2,4 % par rapport au premier semestre 2017 à périmètre constant. Compte tenu d’une inflation qui se situe à 2,1 % sur un an en juin dernier, cela signifie en réalité une baisse en volume de 4,5 %. Considérable : cela creuse un trou de 14 milliards d’euros sur l’année, 0,6 point de produit intérieur brut (PIB). 

    HULOT

    Le Vent se lève- Démission de Hulot : la faillite de l’écologie néolibérale

    « Sur un enjeu aussi important que l’environnement, je me surprends tous les jours à me résigner, tous les jours à m’accommoder des petits pas, alors que la situation universelle, au moment où la planète devient une étuve, mérite qu’on se retrouve et qu’on change d’échelle. » En ce matin du 28 août 2018, le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, présente sa démission en direct sur France Inter. Si l’on peut trouver cette décision courageuse, elle semble surtout cohérente avec une conclusion qui fait de moins en moins débat : il y a une incompatibilité organique entre libéralisme économique et politique environnementale ambitieuse. Les multiples échecs de M. Hulot au cours des 15 mois de son mandat retentissent comme autant de leçons dont il faut tirer le bilan une fois pour toutes.

    CAMBA

    Le Point - Jean-Christophe Cambadélis : «  Le PS ne peut pas faire seul l'avenir  »

    Celui que l'on surnomme « l'oracle » revient pour « Le Point » sur la désunion du parti, le bilan de Faure, l'opposition de Mélenchon, et le retour de Hollande.

    Depuis sa défaite dès le premier tour aux élections législatives de juin 2017, Jean-Christophe Cambadélis a pris ses distances avec la vie politique. L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste la suit avec attention, la commente régulièrement, via son compte Facebook, mais il l'avoue : « L'idée de me plonger dans le chaudron ou de rejoindre le bocal socialiste m'inspire peu. » Celui qui a été député pendant plus de vingt ans ne se rendra d'ailleurs pas au séminaire des élus socialistes, programmé à La Rochelle, du 23 au 25 août. En vacances, il se consacre à de nouveaux projets : la lecture, l'écriture d'un nouveau livre, d'une pièce de théâtre aussi.

    LE FOLL

    L'Obs - PS : Stéphane Le Foll, le perdant qui domine les débats

    L'ex-ministre et maire du Mans lance un avertissement à l'aile gauche du PS, tentée par Mélenchon en vue des européennes.

    Revenir par les idées : c’est le choix que fait Stéphane Le Foll en cette rentrée socialiste. Ce n’est pas parce qu’il a qu’il a l’intention de se taire. Devant près de 150 personnes, au premier étage du Dock Café, le long
    du port, le maire du Mans a présenté vendredi soir à ses amis le Manifeste qu’il propose aux socialistes français et européens.

    HAMON

    Le JDD - Benoît Hamon sur l'élection européenne de 2019 : "Je ne me déroberai pas"

    L'ancien candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon explique dans une interview au JDD sa stratégie pour l'élection européenne de 2019 alors qu'il est confronté à la concurrence à gauche de Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (LFI). Dans nos colonnes, il fait un premier pas vers une déclaration de candidature.

    SALAIRES

    Capital - Pour la première fois en 6 ans, la hausse des salaires ne compense plus l’inflation

    La hausse du salaire mensuel de base a atteint 1,5%, contre une hausse de 1,7% de l'inflation hors tabac au deuxième trimestre.

    Voilà qui est de bien mauvais augure pour le pouvoir d’achat des salariés… la hausse moyenne des salaires est désormais inférieure à l’inflation, selon les données provisoires du ministère du Travail publiées vendredi. Une première depuis 6 ans et demi. Dans le détail, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) a progressé de 1,5% sur un an au deuxième trimestre, tandis que l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a avancé de 1,4%. Les prix à la consommation ont eux grimpé de 1,7% sur la même période, sans prendre en compte l’augmentation des prix du tabac.

    DIVIDENDES

    Les Echos - Les dividendes augmentent quasiment partout dans le monde

    C'est un record. Les entreprises cotées ont distribué au deuxième trimestre 497,4 milliards de dollars de dividende, soit une hausse de 12,9 %. La croissance mondiale a tiré la profitabilité des entreprises.

    C'est le signe d'une économie mondiale qui se porte comme un charme. C'est aussi la confirmation que la reprise économique a été synchronisée dans le monde. Selon l'étude trimestrielle de Janus Henderson, les dividendes ont augmenté de 12,9 % dans le monde au cours du deuxième trimestre, à 497,4 milliards de dollars.

    MIGRANTS

    Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, arrivé au pouvoir par surprise il y a deux mois, remporterait des législatives anticipées avec près de 30% des voix pour son parti, selon un sondage qui fait référence publié jeudi.

    Le parti socialiste (PSOE) deviendrait ainsi la première force politique d'Espagne, avec 29,9% des voix, selon cette enquête du Centre de recherche sociologique espagnol (CIS) réalisée entre le 1er et le 10 juillet.

    La Croix - En Espagne, un revers parlementaire met à nu le gouvernement Sanchez

    Moins de deux mois après son arrivée au pouvoir, le nouveau chef de l'exécutif espagnol Pedro Sanchez a essuyé vendredi un premier revers important au parlement qui met en évidence la faiblesse de son gouvernement minoritaire.

    Les prévisions budgétaires pour 2018 du gouvernement socialiste, tablant sur 2,7% de déficit en fin d'année contre 2,2% dans les prévisions de leurs prédécesseurs conservateurs, ont été largement rejetées par les députés, avec 172 voix contre et 88 pour.

    EN GRECE

    Le Figaro, Coralie Delaume - Pourquoi le cauchemar grec est loin d'être terminé

    La Grèce n'est plus sous la tutelle des institutions européennes et du FMI. De nombreux commentaires optimistes ont salué la nouvelle. Un point de vue que ne partage pas l'essayiste eurocritique Coralie Delaume. Pour elle, la situation sociale du pays reste très grave et l'avenir économique et financier de la Grèce fort sombre.

    Sahra Wagenknecht, qui préside le groupe parlementaire allemand de la gauche radicale, estime qu'une "frontière ouverte à tous, c’est naïf" et ce n'est "surtout pas une politique de gauche".

    La montée en puissance du parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD) a chamboulé l'échiquier politique outre-Rhin, incitant la droite à revoir ses positions sur l'immigration. Et voilà que l'inquiétude gagne aussi la gauche... à tel point que Sahra Wagenknecht, présidente du groupe parlementaire de la gauche radicale, a lancé un mouvement pour durcir la politique migratoire.

    Blog Mediapart - Die Linke et la France insoumise : l'échec du dialogue, 22 janv. 2018, Par Matthias Beaufils--Marquet

    Le chef du Labour est une fois de plus taxé d'antisémitisme, accusé d'avoir participé à un hommage aux terroristes palestiniens de Septembre noir. La nouvelle affaire s'ajoute à une suite de scandale au même sujet ayant déjà entaché le parti travailliste.

    Les controverses sur l'antisémitisme au parti travailliste britannique n'en finissent pas d'enfler. Le leader du Labour Jeremy Corbyn est accusé d'avoir participé en 2014 à un hommage aux membres de Septembre Noir, l'organisation terroriste palestinienne qui avait mené la prise d'otage d'athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich de 1972. C'est le journal le Daily Mail qui a mis le feu aux poudres en publiant samedi des clichés de Corbyn, gerbe de fleurs en main, lors de la cérémonie organisée à Tunis.

    Au moment où l’Italie refuse à un bateau chargé de migrants d’accoster, l’immigration déchire l’Europe tout entière. Le Devoir est allé voir où en était ce débat au Danemark, un des tout premiers pays européens à s’interroger sur l’immigration massive. Deuxième texte d’une série de trois.

    « J’ai déjà serré la main de François Mitterrand. C’était à l’Élysée vers 1983. Je ne peux pas croire que son parti soit aujourd’hui presque sur le point de disparaître. » Henrik Sass Larsen était alors président des jeunesses sociales-démocrates danoises. Il avait à peine vingt ans. Toute l’Europe avait alors les yeux tournés vers le Parti socialiste français, dit-il, un parti devenu un tiers parti depuis la dernière présidentielle et dont le nom du chef, Olivier Faure, ne dit à peu près rien à personne.

    EN SUEDE

    Atlantico - A un mois des élections, les démocrates suédois (extrême droite) aux portes du pouvoir grâce aux questions migratoires

    Pour autant, rien ne dit qu'ils seront en mesure de gouverner du fait du jeu des coalitions.
     
    Atlantico : Selon un sondage Yougov relayé le 13 août, les "Démocrates de Suède"  seraient en tête des intentions de vote des prochaines élections qui se tiendront en septembre prochain. Dans un pays ou le taux de chômage est inférieur à 6%, faut-il voir la thématique de l'immigration comme totalement structurante du débat politique suédois ?

    Jean-Yves Camus : Les sondages donnent à minima les membres du parti populistes "Démocrates de Suède" bien au-delà de la barre des 20% et dans certains cas en tête des intentions de vote devant les socio-démocrates. Le scrutin est fait de telle façon qu'il faut regarder les projections en termes de coalition. D'un côté ce que ferait la coalition des socio-démocrates, des verts et du petit parti de gauche radicale, de l'autre les divers partis de droite et de centre droit et en troisième ce que feraient les démocrates suédois.

    CLIMAT

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Qu’est-ce qu’une inégalité ?

    Les inégalités occupent le débat public, mais de quoi parle-t-on au juste ? Dans un texte extrait de notre ouvrage à paraitre, Comprendre les inégalités, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, propose une définition. À débattre.

    Définir les inégalités est une opération complexe et un exercice rarement pratiqué, ce qui est assez étonnant vu l’ampleur du débat sur ce sujet. Le dictionnaire nous dit qu’ « une inégalité est ce qui n’est pas égal ». Et qu’une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse. On reste sur sa faim. À l’Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d’inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu’une partie des autres ne détient pas ». Que voulons-nous dire par là ? Cette définition mérite quelques explications.

    Slate - Faut-il une nouvelle nuit du 4 août ?

    La nuit du 4 août est un mythe politique, qui résonne encore quand une affaire Benalla ou Cahuzac surgit.

    Un spectre hante la société française: celui de la nuit du 4 août. C’est un souvenir, mais aussi un fantasme. Certains et certaines invoquent la nécessité de son retour, à la façon dont d’autres attendent le messie. Quelques-uns ou unes l’évoquent encore avec frissons, y voyant l’origine de tous leurs cauchemars. Bien au-delà des faits survenus lors de la nuit du 4 au 5 août 1789, ce passé sans cesse présent renvoie à une question qui taraude la population française: qu’est-ce que l’égalité?

    Observatoire des inégalités - C’est quoi, être pauvre ?

    La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Être pauvre, c’est également être victime de privations matérielles. Selon l’Insee, 12 % des Français sont dans ce cas.

    La pauvreté dite en « conditions de vie » (mesurée à partir de différentes privations, voir encadré ci-dessous) a diminué en dépit de la crise économique qui a sévi de 2008 à 2016 [1], selon l’Insee. Son taux a baissé de près de deux points, de 14,6 % en 2004 à 11,9 % en 2016 [2], selon les déclarations des Français publiées par l’Insee [3].

    Au cours de la période 2004-2016, la quasi-totalité des indicateurs évoluent de façon positive. Les conditions de logement se sont améliorées : ainsi par exemple 15,6 % de la population indiquait vivre dans un logement trop petit en 2004, critère cité par 9,9 % des personnes en 2016. La part des retards de loyers est passée de 5,3 % à 3,8 %. Les restrictions de consommation faute d’argent sont également moins citées : 11,6 % contre 14,2 % en 2004. En matière de loisirs, un quart des personnes interrogées déclarent avoir de trop faibles revenus pour se payer une semaine de vacances une fois par an contre un tiers en 2004.

    LAICITE

    Marianne - Une tribune en faveur des "droits des musulmanes" s'attaque à la laïcité

    Sous couvert de lutte contre la discrimination et pour "l'égalité des genres", un manifeste publié dans le journal "La Libre Belgique" accuse la neutralité religieuse d'être un faux nez pour discriminer les femmes musulmanes. La tribune est notamment signée par la militante Rokhaya Diallo et la directrice du CCIF.

    D'habitude, les contempteurs de la laïcité à la française s'attaquent à la loi de 2004 sur le port de signes religieux ostensibles à l'école. Ou, pour les plus aventureux, à l'interdiction de la burqa décidée en 2010. Mais un nouveau pas vient d'être franchi, avec la publication ce jeudi 2 août d'une tribune qui s'attaque frontalement à un pilier de la loi de 1905 : la neutralité de l'Etat face aux religions.

    PRISONS

    Le Vent se lève - Prisons françaises : détruire plutôt qu’instruire

    Un article du Monde publié le 1er juin relatait qu’un détenu, Michel Cardon, avait été « oublié » en prison par le Parquet de Lille. Entré en 1977, il n’a été libéré « en conditionnelle » que le 1erjuin dernier. Les expertises relèvent « une dégradation importante des fonctions cognitives du détenu ». Ce que nous montre ce fait divers, ce n’est pas tellement l’incompétence de la justice que la mauvaise fonction qu’on lui a assignée et qui fut historiquement légitimée. Il convient de remettre à nouveau la fonction disciplinaire en question : veut-on punir les détenus pour soulager les familles ou veut-on éduquer un individu qui n’a pas su se comporter en société ? Pour l’instant, la prison a toujours préféré la première option.

    NUMERIQUE

    OFCE - On voit du numérique partout sauf….Par Cyrielle Gaglio et Sarah Guillou

    Tous les observateurs s’accordent à reconnaître la numérisation croissante de l’économie, de ses usages, de ses processus de production, et des sources de la croissance. Tous s’accordent aussi à y voir le futur des économies comme standard de son fonctionnement mais aussi le déterminant de sa compétitivité future. La mesure de cette numérisation est multidimensionnelle. La numérisation prend des définitions très variables selon les disciplines, les experts et ce que l’on cherche à montrer. Cette caractéristique multidimensionnelle révèle que le phénomène est bien réel mais difficile à quantifier, à circonscrire et donc à appréhender concrètement.

    Terra Nova - Politique du logement : mauvais procès, vrais enjeux

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Cette note de Terra Nova cherche à dissiper de nombreux malentendus et à analyser les vrais enjeux des débats sur la politique du logement.

    Synthèse

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Car si de nombreuses difficultés persistent, surtout au regard des sommes mobilisées, notamment au titre des aides publiques, tout ne va pas mal dans le domaine du logement : la construction suit un bon rythme, la taille et la qualité des logements augmentent, le taux d'effort des ménages est contenu en moyenne à l’échelle nationale même s’il est important dans les zones dites « tendues », en particulier la région parisienne. Le débat appuyé sur des moyennes nationales cache d’importantes disparités territoriales, qui apparaissent aujourd’hui décisives alors que la localisation des logements pèse toujours plus dans l’accès à l’emploi. Mais la politique du logement ne peut, à elle seule, répondre à ces nouveaux déséquilibres territoriaux. En outre, d'autres difficultés réelles relèvent de causes différentes et ne signent pas un échec des politiques du logement à strictement parler comme la grande exclusion. Enfin, cette invocation rituelle de la crise s'accompagne aussi de la mobilisation répétitive de « recettes miracles » qui ne changent rien parce qu'elles ne visent pas les vrais problèmes. 

    CHANSON

    Le Vent se lève - Orelsan, le rap d’une France en crise

    Si Orelsan avait marqué les esprits avec ses titres Sale Pute et Saint Valentin, au cœur d’une vive polémique en mars 2009, son album Le Chant des sirènes a été deux fois disque de platine (2011) et La Fête est finie trois fois (2017). Finis, les scandales. Ces nouveaux textes évoquent des souvenirs provenant de l’enfance, de l’adolescence ou encore de la vie de jeunes adultes, et correspondent à la réalité de nombreux jeunes qui ont grandi dans les années 90 puis 2000. Au-delà des souvenirs mélancoliques, c’est également un portrait de la France périphérique que dresse le chanteur.

    QUEBEC

    Le Vent se lève - « Nous devons accéder à l’indépendance » – Entretien avec Gabriel Nadeau Dubois

    Gabriel Nadeau Dubois (27 ans) est l’ex-leader du mouvement étudiant québécois durant le “printemps érable” de 2012. Il s’est engagé récemment en politique et a rejoint le parti Québec Solidaire, dont il est devenu co-porte-parole avec Manon Massé. Il a également été élu député au sein de l’Assemblée Nationale du Québec, lors d’une élection partielle. Québec Solidaire (QS) est un parti de gauche indépendantiste, qui agit à l’échelle de la province du Québec, qui fait partie du Canada.

    Cet entretien a été réalisé dans la perspective des élections provinciales du Québec qui auront lieu le 1er octobre 2018.

  • Les graves erreurs de pilotage budgétaire de Macron [Olivier Passet]

    À regarder les difficultés de résolution de l’équation budgétaire pour 2019, et la sévérité des arbitrages en cours, on peut se demander si le gouvernement n’a pas commis une erreur lourde de pilotage budgétaire. Il paraît en effet empêtré dans un piège dont il a été le principal artisan. La chronologie des faits parle d’elle-même. [...]

  • Alternatives Economiques - Fiscalité Comment Emmanuel Macron appauvrit l’Etat, Guillaume Duval 17/08/2018

    Le 2 août dernier, le ministère des Comptes publics a publié la situation du budget de l’Etat à fin juin 2018, autrement dit à la moitié de l’année. Six mois, cela commence à donner une bonne vision de ce que sera l’ensemble de l’année : l’Etat a déjà reçu en particulier plus de la moitié des recettes fiscales qu’il a prévu d’engranger sur 2018. Or ce bilan fait apparaître une situation inquiétante.

    Selon le ministère des Comptes publics, les recettes fiscales de l’Etat ont reculé de 2,4 % par rapport au premier semestre 2017 à périmètre constant. Compte tenu d’une inflation qui se situe à 2,1 % sur un an en juin dernier, cela signifie en réalité une baisse en volume de 4,5 %. Considérable : cela creuse un trou de 14 milliards d’euros sur l’année, 0,6 point de produit intérieur brut (PIB). 

    Lire la suite
    ______________
    ______________

  • L'Obs - Ce que les affaires nous disent du macronisme

    On se souvient du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    A chaque président, ses affaires. Aucun n'y aura échappé. Giscard et les diamants de Bokassa. Chirac et les HLM de Paris. Sarkozy et l'argent de Kadhafi. La première affaire d'un quinquennat marque, bien souvent, un tournant, la fin d'un état de grâce, d'un bienveillant attentisme. Qu'on se souvienne du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Sélection d'été : Telos - Le macronisme: une verticale du pouvoir incomplète par Laurent Bouvet 29 mai 2018

    Il est particulièrement périlleux de tenter de dresser le bilan d’une action politique, a fortiori d’un mandat présidentiel, au bout d’un an. Il est même impossible de le faire si l’on s’en tient aux résultats de la politique menée par le président de la République, son gouvernement et sa majorité. À la fois parce que ceux-ci sont dus en partie au pouvoir précédent et parce qu’ils ne sont pas encore assez significatifs pour donner un éclairage net sur la pertinence des choix revendiqués. L’angle des politiques publiques n’est donc pas le bon si l’on veut dessiner les contours (pour le moment hypothétiques) d’un « macronisme », un an seulement après l’élection de celui qui en est à la fois l’inspirateur et la principale incarnation.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Le nouveau magazine littéraire - L'affaire Benalla souligne les faiblesses, mais heureusement également, les forces de notre démocratie

    Des faits graves, des suites administratives insuffisantes, un manque de transparence flagrant... L'affaire Benalla questionne la démocratie mais peut également, selon le politiste et chercheur CNRS au Cevipof Bruno Cautrès, contribuer à la renforcer.

    Au fond, l’histoire est simple : un chargé de mission de l’équipe présidentielle à l’Elysée a commis un ensemble de fautes graves au plan de sa responsabilité professionnelle, sans doute impardonnables au plan politique compte-tenu de sa position élevée à l’Elysée et des moyens généreux mis à sa disposition par le contribuable. Faut-il en effet rappeler que si le chiffre avancé par le porte-parole du gouvernement est avéré (5000 euros nets par mois de salaire), ce traitement est nettement plus élevé que celui de la plupart des chercheurs du CNRS, mais aussi plus élevé que le salaire médian des magistrats ou des commissaires de police (des professions peu réputées pour l’absence d’engagement professionnel de leurs membres).

    Lire la suite
    __________________
    __________________