Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 6

  • Le nouveau magazine littéraire, Thomas Legrand - Affaire Benalla : l'occasion (presque) gâchée pour Emmanuel Macron d'afficher une présidence (enfin) différente

    Pour Thomas Legrand, éditorialiste à France Inter, Emmanuel Macron lors de son intervention devant les élus LREM sur l'affaire Benalla a perdu une occasion de rompre avec ses prédécesseurs ... montrant ainsi qu'il est encore dans la fascination de lui-même.

    Ça avait bien commencé… Très « Nouveau Monde », très « République exemplaire », Emmanuel Macron refusait le vieux réflexe de l’irresponsabilité politique que tant de présidents de la Vème  avaient pratiqué avant lui, bien à l’abri de nos institutions si protectrices pour le chef de l’État. Le président, élu au suffrage universel direct, est le chef de l’exécutif. Un exécutif qui ne procède donc pas du pouvoir législatif. Cette spécificité fait de la France un régime dit « parlementaire rationalisé » qui permet, pratiquement, au président de n’avoir à répondre que devant le peuple, sous la forme et au rythme de son choix. Le parlement peut contrôler l’action du gouvernement mais, théoriquement, pas s’intéresser aux affaires qui touchent l’Élysée, puisque le président n’est pas responsable devant lui. La commission des Lois transformée, pour l’occasion, en commission d’enquête, fait donc un travail inédit et utile.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Le Vent se lève - « Macron est l’aboutissement de la reconversion de la social-démocratie » – Entretien avec Fabien Escalona

    Fabien Escalona est politiste, rattaché à l’Institut d’études politiques de Grenoble et à l’UPMF. Il est également chroniqueur politique dans les colonnes de Mediapart depuis la campagne présidentielle de 2017. Auteur d’une thèse récemment parue sur la reconversion partisane de la social-démocratie à la fin des années 1970, il revient pour nous sur les évolutions de la famille social-démocrate depuis l’après-guerre et sur les développements politiques récents, notamment l’élection d’Emmanuel Macron.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • OFCE - Après la déclaration de Meseberg…

    par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Rien n’est facile en Europe. S’il y a un certain consensus sur la nécessité d’améliorer le fonctionnement de l’UE, les projets diffèrent entre la Commission européenne, les États membres et à l’intérieur même des pays de l’UE. Sur la base du rapport des Cinq présidents de juin 2015 : Compléter l’Union économique et monétaire, la Commission propose de nouvelles avancées pour la zone euro, comme finaliser l’Union bancaire, développer l’Union des marchés de capitaux, créer de nouveaux instruments pour inciter les États membres à entreprendre des réformes structurelles ; créer une capacité de stabilisation budgétaire à l’échelle de la zone euro.

    Si le projet de rénovation de l’Europe, basé sur l’impulsion du couple franco-allemand, présenté par Emmanuel Macron, en particulier dans son discours de la Sorbonne du 21 septembre 2017, a été reçu avec un grand intérêt, de grandes réserves sont aussi apparues. Beaucoup d’États membres réclament que les 27 soient traités sur un pied d’égalité ; ils rejettent tout projet accentuant les disparités entre les pays de la zone euro et les autres et tout projet créant un « groupe de rénovation » à l’intérieur même de la zone euro. L’approfondissement de l’Union économique et monétaire doit se limiter à ce « qui est nécessaire » et non s’étendre à « ce qui serait agréable d’avoir »[1]. Par ailleurs, beaucoup d’économistes ou personnalités politiques allemands, refusent toute une Europe des transferts, qui organiserait des transferts permanents, sans un montant limité voté par le Parlement allemand et sans une stricte conditionnalité.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Slate - Macron fait la même erreur que Hollande: oublier l’individualisme

    À moins de contraindre les entreprises à créer des emplois, les Français et Françaises préféreront rester au chômage.

    Mardi 3 juillet, l’Insee publiait un rapport présentant les effets sur l’emploi des politiques économiques de François Hollande. Sur plus d’une centaine de pages, l’institut national de statistique revenait sur les mesures phares de l’ancien président socialiste –le CICE, la prime à l’embauche, le pacte de responsabilité, les baisses de cotisations patronales– et montrait en quoi celles-ci avaient participé, directement ou indirectement, à la réduction du chômage.

    Et les conclusions devraient satisfaire bons nombres de défenseurs de la «Hollandie». «Les mesures économiques destinées, sous le précédent quinquennat, à inverser la courbe du chômage ont, de 2013 à 2017, directement enrichi la croissance d’environ 300.000 emplois.» Autrement dit, en quatre ans, 75.000 emplois nets ont été créés grâce aux actions, pourtant longtemps décriées, de François Hollande.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Communiquer en macroniste.

    Et voilà, cela se confirme, en ce début d’été 2018, la (dé)cote de popularité, telle que mesurée par les sondages, d’Emmanuel Macron rejoint les bas scores des deux Présidents de la République à la même époque de leur mandat respectif.

    La raison de fond est, comme pour les deux mandats présidentiels précédents, l’écart entre un mode d’élection qui oblige à jouer le « roi thaumaturge » pour se faire élire et une réalité de la mise en œuvre des politiques publiques et de leurs effets concrets sur l’économie et la société  françaises qui n’ont pas la même évidence et la même célérité.La raison subsidiaire est que, sous prétexte de « Révolution » et de dépassement du vieux clivage gauche/droite, Emmanuel Macron, appuyé par une part de la très haute fonction publique, joue à plein le même grand jeu du néo-libéralisme qui a tant nui dans l’opinion publique à ses prédécesseurs, alors même qu’une majorité d’électeurs ne demandait sans doute pas en 2017 du « Thatchérisme » à la française. E. Macron et les « premiers de cordée » qui l’inspirent voudraient pousser notre pays vers un triomphe de la « lèpre populiste » de ce côté-ci des Alpes, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Ils continuent à mettre en œuvre exactement les politiques publiques que les analystes, attentifs au désarroi de nombreuses personnes face au changement – voient à la source de la poussée populiste – en particulier l’immense dédain qui les inspire à l’égard des classes populaires et moyennes, de « ceux qui ne sont rien ». Le sort de Matteo Renzi, mutatis mutandis l’équivalent transalpin de notre disciple de P. Ricoeur, devrait pourtant faire réfléchir à l’Élysée.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • E. Maurel(PS): «Macron devrait écouter le Pape sur les migrants et le rapport au monde de l’argent»

  • Paul Alliès - La réforme constitutionnelle entre concours Lépine et régression démocratique

    L’ouverture ce mardi, de la discussion à l’Assemblée Nationale du projet de loi constitutionnelle fait remonter à la surface de l’actualité politique le débat, enlisé depuis plus d’un an, de la « modernisation des institutions » telle que voulue par le président de la République

    Car c’est d’abord de cela qu’il s’agit : une réforme dont Emmanuel Macron a fait sa chose. Ce sera « le seul texte de la mandature proposé par le président de la République et pas par un ministre » vient de rappeler Christophe Castaner aux députés de la majorité. Ceux-ci ont semble-t-il tout loisir pour multiplier les amendements souvent très personnels (304 sur les 18 articles du projet). Mais le 10 juillet, le Président sifflera la fin de la récréation : il s’exprimera devant les parlementaires réunis en congrès à Versailles. Et c’est le lendemain même que débutera l’examen du projet en séance plénière à l’Assemblée Nationale. Cet agenda résume à lui seul le tour présidentialiste déjà imprimé sur ce processus de révision.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • LCP - Emmanuel Macron, un Président touché par la grâce ?

    Les invités d'Arnaud Ardoin :
    -Julien Aubert, député Les Républicains de Vaucluse
    -Alain Tourret, député La République en marche du Calvados
    -Laurent Bouvet, cofondateur du "Printemps républicain"
    -Loup Besmond de Senneville, journaliste à La Croix, chef de la rubrique bioéthique.

  • "Le candidat Macron s’est refusé à toute transparence", selon Olivier Faure, qui ajoute que l'on peut "légitimement se demander si ce n’était pas des dons déguisés" #8h30Politique