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  • Affaire Benalla : « Je me sens insulté, humilié » déplore Jean-Pierre Sueur

  • Le nouveau magazine littéraire - L'affaire Benalla souligne les faiblesses, mais heureusement également, les forces de notre démocratie

    Des faits graves, des suites administratives insuffisantes, un manque de transparence flagrant... L'affaire Benalla questionne la démocratie mais peut également, selon le politiste et chercheur CNRS au Cevipof Bruno Cautrès, contribuer à la renforcer.

    Au fond, l’histoire est simple : un chargé de mission de l’équipe présidentielle à l’Elysée a commis un ensemble de fautes graves au plan de sa responsabilité professionnelle, sans doute impardonnables au plan politique compte-tenu de sa position élevée à l’Elysée et des moyens généreux mis à sa disposition par le contribuable. Faut-il en effet rappeler que si le chiffre avancé par le porte-parole du gouvernement est avéré (5000 euros nets par mois de salaire), ce traitement est nettement plus élevé que celui de la plupart des chercheurs du CNRS, mais aussi plus élevé que le salaire médian des magistrats ou des commissaires de police (des professions peu réputées pour l’absence d’engagement professionnel de leurs membres).

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  • Le nouveau magazine littéraire, Thomas Legrand - Affaire Benalla : l'occasion (presque) gâchée pour Emmanuel Macron d'afficher une présidence (enfin) différente

    Pour Thomas Legrand, éditorialiste à France Inter, Emmanuel Macron lors de son intervention devant les élus LREM sur l'affaire Benalla a perdu une occasion de rompre avec ses prédécesseurs ... montrant ainsi qu'il est encore dans la fascination de lui-même.

    Ça avait bien commencé… Très « Nouveau Monde », très « République exemplaire », Emmanuel Macron refusait le vieux réflexe de l’irresponsabilité politique que tant de présidents de la Vème  avaient pratiqué avant lui, bien à l’abri de nos institutions si protectrices pour le chef de l’État. Le président, élu au suffrage universel direct, est le chef de l’exécutif. Un exécutif qui ne procède donc pas du pouvoir législatif. Cette spécificité fait de la France un régime dit « parlementaire rationalisé » qui permet, pratiquement, au président de n’avoir à répondre que devant le peuple, sous la forme et au rythme de son choix. Le parlement peut contrôler l’action du gouvernement mais, théoriquement, pas s’intéresser aux affaires qui touchent l’Élysée, puisque le président n’est pas responsable devant lui. La commission des Lois transformée, pour l’occasion, en commission d’enquête, fait donc un travail inédit et utile.

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