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macron - Page 10

  • L'actualité des socialistes du 27 octobre au 2 novembre

    L'ECOLE

    La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

    BUDGET

    Europe 1 - Budget de la sécu : ce (discret) amendement qui a mis le feu aux poudres

    Un amendement passé discrètement par l'exécutif dans le PLFSS réduit le taux de cotisations patronales des actions gratuites, au grand dam de la gauche.

    Il est passé quasiment inaperçu hors de l'enceinte de l'Assemblée nationale. L'amendement 646 du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS), examiné jeudi dernier par les députés, a pourtant provoqué de houleux débats en séance. Et persuadé un peu plus ceux qui l'étaient déjà que la politique budgétaire d'Emmanuel Macron vise avant tout les plus aisés.

    EVASION FISCALE

    Oxfam - L’évasion fiscale : qu’est-ce que c’est ?

    On associe souvent le terme « évasion fiscale » aux termes « optimisation fiscale » ou « fraude fiscale ». Les trois sont très liés mais recouvrent des réalités différentes.    

    La fraude : c’est le fait pour un contribuable - particulier ou une entreprise - de contourner volontairement la législation fiscale par des moyens illégaux. La fraude expose ceux qui la pratiquent à des sanctions judiciaires. Comme exemple on peut citer la fraude à la TVA, la fraude à l’impôt sur les sociétés, des comptes bancaires dissimulés à l’étranger, l’usage d’une fausse identité ou de faux documents…

    LES RETRAITES

    OFCE - Faut-il une nouvelle réforme des retraites ?

    par Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak

    En matière de retraite, la France est confrontée à quatre défis : le passage à la retraite des générations du baby-boom, l’allongement de la durée de vie, la faiblesse du taux d’emploi, la disparité des régimes. Par contre, elle a conservé un taux de fécondité satisfaisant. La France a choisi un système public, par répartition, qui assure aux retraités un niveau de vie équivalent à celui des actifs. Ce choix a été maintenu malgré la crise économique et les changements politiques.Depuis 1993, les réformes ont nettement ralenti l’évolution des retraites, mais le pouvoir d’achat des retraités reste équivalent à celui des personnes d’âge actif. Le taux d’emploi des seniors a augmenté malgré la crise, alors que celui des jeunes fléchissait nettement. L’équilibre financier structurel du système a été assuré.

    SAUVAGEOT

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    L'Obs - Jacques Sauvageot, l'une des figures de Mai 68, est mort

    L'ancien leader étudiant est décédé à 74 ans samedi des suites d'un accident de la circulation.

    Il était l'une des figures, avec Daniel Cohn-Bendit et Alain Geismar, de la révolte étudiante de mai 1968. Jacques Sauvageot, à l'époque vice-président du syndicat Unef, est décédé samedi 28 octobre à l'âge de 74 ans des suites d'un accident de la circulation, a annoncé dimanche l'Institut tribune socialiste (ITS) qu'il animait.

    Les Inrocks - "Jacques Sauvageot était contre le vedettariat des leaders de Mai 68"

    L'ancien président de l'Unef Jacques Sauvageot, leader étudiant de Mai 68 et membre du PSU, est décédé ce 28 octobre 2017 à l'âge de 74 ans. L'historien Bernard Ravenel, membre du PSU dès sa fondation, rend hommage à ce militant autogestionnaire resté fidèle à ses engagements.

    Jacques Sauvageot a été en 1968 l’expression d’une jeunesse qui désirait s’émanciper, qui souhaitait disposer de son autonomie et de sa liberté personnelle, sexuelle, et d’expression. Pour lui la critique de l’enseignement était intimement liée à la critique de la société.

    HOLLANDE

    L'Obs - Le conseiller com’ de Hollande se livre : "Une bombe a explosé, Gaspard"

    Gaspard Gantzer raconte ses trois années à l'Elysée et tente de réhabiliter un président "qui mérite un triomphe".

    "Une bombe a explosé, Gaspard". C’est une phrase, sèche et folle, qu’un président de la République glisse à l’oreille de son conseiller en communication un soir d’attentat. Nous sommes le 13 novembre 2015 et François Hollande se trouve avec Gaspard Gantzer dans les tribunes du Stade de France, les deux s’apprêtant à vivre l’une des soirées les plus tragiques de leur vie.

    MACRON

    Slate - Macron et les «premiers de cordée»: une histoire politique de l'ascension par Gaël Brustier

  • Le JDD - Macron, Trump, PS… DSK parle enfin à Marrakech

    Dominique Strauss-Kahn a fait une apparition surprise samedi à Marrakech pour assister aux débats de la World Policy Conference. Et il a pris la parole dans le studio de télévision de la manifestation.

  • L'actualité des socialistes du 20 au 26 octobre

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    Un peu d'histoire, les vidéos de la semaine : Mai 68 et Jacques Sauvageot

    A LA UNE

    Libé - Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun

    Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital.

    Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération.

    Le Figaro - Congrès PS : la nouvelle génération s'agace des manœuvres de Hollande

    «Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire», assure le président des députés socialistes à l'Assemblée nationale Olivier Faure. Quant à l'ancienne ministre Delphine Batho, elle juge «qu'il n'y aura pas de retour au monde d'avant».

    Les quadra socialistes se rebellent. L'idée que François Hollande s'active de plus en plus en coulisses pour influencer le prochain congrès du PS hérisse nombre d'entre eux. Jeudi, c'est Olivier Faure, le patron des députés «Nouvelle gauche», qui prévient que «ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire» de la rue de Solférino.

    LA REVOLUTION D'OCTOBRE

    Libé - Centenaire d'octobre 2017 - 24-25 octobre : la nuit rouge, Par Laurent Joffrin

    Le 24 octobre 1917 au soir, à Petrograd, c’est un Lénine seul mais décidé qui saisit sa chance et part lever ses troupes pour s’emparer du pouvoir.

    Lénine est méconnaissable. Sur son crâne chauve, il a posé une perruque blondasse surmontée d’une casquette défraîchie et il s’est entouré le visage d’une vieille écharpe… Courbé sous le vent du Nord, emmitouflé dans un antique pardessus, il marche à pas pressés dans les rues de Vyborg, le quartier ouvrier de Petrograd, décidé à rejoindre le quartier général bolchevique coûte que coûte malgré la police qui le pourchasse. Depuis des jours, mis hors la loi par le gouvernement, il se cachait chez Fofanova, une militante bolchevique qui lui a prêté son appartement. Mais l’attente était insupportable. Aujourd’hui, 24 octobre, il le sait, il le sent, le pouvoir est à portée de main.

    La Vie des Idées - L’embarrassante mémoire de la Révolution russe

    Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Cent ans après, la société russe reste toujours profondément divisée face à son passé. Le centenaire de la révolution sera-t-il ce grand moment de réconciliation nationale souhaité par le pouvoir russe ?

    Présenté comme l’aboutissement de l’Histoire mais aussi comme le début d’une ère nouvelle, Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Seule la Victoire de la Seconde Guerre mondiale parvint non pas à détrôner la « Grande Révolution socialiste d’Octobre », mais à la concurrencer. Le 7 novembre, le jour où les bolcheviks prirent le pouvoir, resta néanmoins la plus importante fête officielle.

    MAI 68

    Le Point - L'Élysée envisage de commémorer Mai 68

    Selon "L'Opinion", Emmanuel Macron voudrait sortir des discours "maussades" sur Mai 68, événement qui a participé à la modernisation de la France..... « L'Élysée souhaite donner une dimension internationale à 68, car ce fut l'année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l'université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l'Europe... » explique L'Opinion, qui précise que Daniel Cohn-Bendit, figure de Mai 68 qui a soutenu Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle, sera visiblement associé à la réflexion.

    TAXATION DES REVENUS FINANCIERS

    Observatoire des inégalités - Taxation forfaitaire des revenus financiers : qui veut gagner des dizaines de milliers d’euros ?

    Le nouveau « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus financiers va faire gagner des dizaines de milliers d’euros aux plus aisés, selon notre évaluation. Une mesure lourde de sens politique. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    Selon nos estimations, un ménage qui touche 400 000 euros de revenus financiers annuels va bénéficier d’un cadeau fiscal de 96 000 euros sous forme de baisse de son impôt sur le revenu avec le vote du « prélèvement forfaitaire unique ». Les hauts revenus financiers (intérêts d’obligation [1], dividendes [2] ou plus-values des cessions d’actifs financiers [3]) seront imposés à un taux forfaitaire de 30 %, alors qu’ils pouvaient l’être à un niveau atteignant près de 60 % auparavant.

    HOLLANDE

    Le Parisien - François Hollande, patron du PS malgré lui

    Du 4e étage du 242, rue de Rivoli, avec vue lumineuse sur les jardins des Tuileries, à Paris, l'ex-président François Hollande surveille le PS pour contrôler ce qu'il s'y passe. 

    «C'est bordélique, comme toujours !» Tous ceux qui sont passés dans les bureaux de François Hollande décrivent un capharnaüm de papiers et journaux, au milieu de cartons entassés. Au point que Michel Sapin, détaché du Conseil d'Etat depuis le 1er  octobre pour le conseiller, ne trouve pas de place pour s'installer. De l'Elysée, l'ex-président a ramené un casque à crinière des cavaliers de la garde républicaine, des voitures miniatures Dinky Toys dont il fait collection, et de nombreuses photos.

    MACRON

    Atlantico - François Kalfon : "Emmanuel Macron prétendait augmenter le champ des possibles pour les Français : élu, il les précarise tout en confortant ses amis milliardaires"

    Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite" inspirée des cénacles qui ont pris le pouvoir en France depuis de longues années : les promotions de l'ENA et les conseils d'administration du CAC40.

    La Croix - Emmanuel Macron, le mystère s’épaissit

    Chaque jour le mystère Macron s’épaissit et prend de l’ampleur. Voilà un jeune homme sympathique, mal connu jusqu’alors, un peu lisse, dont une majorité de Français a cru qu’il allait changer la politique et faire passer la France de l’ombre des vieux systèmes à la lumière de la modernité alléchante et joyeuse.

    Six mois après, ceux-là mêmes qui avaient voté pour lui dès le premier tour sont désarçonnés, désemparés, déçus. Le gendre idéal a trahi leurs envies de modération et d’équité, le premier de la classe se moque des fainéants qui traînent au fond de la salle, près des radiateurs du RSA et du chômage indemnisé, le liseur insatiable n’a pas de mots trop prétentieux pour les largués de la culture. Le jeune homme doué se rit des incapables et des impotents qui semblent constituer à ses yeux l’essentiel de ceux qui s’opposent à lui.

    Libé - Il y a du Ricœur dans Macron, le socialisme en moins Par Jean-Claude Monod, Philosophe, directeur de recherche au CNRS

    Le philosophe appartenait certes à une gauche non dogmatique, mais il soulignait l’urgence d’une critique du capitalisme en tant que système.

    Paul Ricœur philosophe officiel du macronisme ? Je ne sais pas ce qu’en aurait pensé l’auteur de la Critique et la Conviction. Historien et biographe de Ricœur, qui a présenté le jeune Macron à celui-ci, François Dosse publie ces jours-ci un livre (1) qui entend montrer l’importance de cette rencontre pour l’actuel président de la République, pour sa compréhension de certains problèmes, pour son approche du politique.

    HAMON

    Le Point - Hamonistes : être ou ne pas être au PS

    Le mouvement de Hamon entend "refonder la gauche". Mais certains de ses proches espèrent toujours peser sur le PS, quand d'autres ont sauté le pas.

    Avec près de deux mois de retard, c'est la rentrée pour Benoît Hamon. À la radio, dans les journaux, dans les pureplayers, le candidat malheureux à la présidentielle est de retour sur la scène médiatique. Il revient sur sa défaite, sur «  l'échec de la social-démocratie partout en Europe  », sur la nécessité de s'adapter à un «  monde en transition  ». Et surtout, il présente son Mouvement du 1er juillet, qui revendique 30 000 adhérents.

    Le Point - M1717 : Benoît Hamon passe à la vitesse supérieure

    Le candidat malheureux à la présidentielle lance aujourd'hui une grande consultation sur Internet pour consolider les orientations de son Mouvement du 1er juillet.

    Après la première pierre posée le 1er juillet dernier sur la pelouse de Reuilly, après la création d'environ 500 comités locaux en France et à l'étranger, il est temps pour le M1717 de Benoît Hamon d'édifier et de cimenter ses fondations. Loquace et très critique envers les premiers pas d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'ex-candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle s'est montré, depuis la rentrée, beaucoup moins prolixe concernant la construction de son mouvement, qui peine à se financer par les dons de ses sympathisants et, par conséquent, ne dispose pas encore de QG officiel.

    ISLAMISME

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    PS

    BFMTV - Le plan social du PS concerne 67 salariés sur 97

    Selon des informations BFMTV, l'indemnité supra légale proposée aux salariés est de 5.000 euros, en plus du reste prévu par la loi. 

    Libé - PS: Batho dénonce «une génération qui veut toujours tirer les ficelles»

    La députée Nouvelle Gauche Delphine Batho, ex-ministre de l’Ecologie, a dénoncé jeudi «une génération qui veut toujours tirer les ficelles» au parti socialiste, pointant «notamment» François Hollande, «mais aussi un certain nombre d’anciens ministres».

    «Pour l’instant, tout est fait pour que rien n’émerge, il y a une espèce de léthargie organisée», a dit Mme Batho sur franceinfo, interrogée sur l’avenir du PS.

    La Croix - Le Parti socialiste s’engage dans une longue refondation

    Les socialistes ont lancé lundi 23 octobre une consultation en ligne sur le bilan du quinquennat et la reconstruction de la gauche, avant un congrès prévu en 2018.

    La République en marche, la France insoumise et Les Républicains sont en pleine phase de structuration ou de renouvellement de leur organisation. Et le Parti socialiste ? Essoré par les défaites électorales et les difficultés financières, contraint de se séparer de son siège historique, rue de Solférino à Paris, et de plus de la moitié de ses salariés, en panne d’idées, de figures de premier plan et de militants, celui-ci ouvre à peine le chantier de sa refondation.

    Le JDD - La nouvelle génération à l'assaut du PS

    Officiellement, personne n'est candidat à la tête du Parti socialiste. Mais certains y pensent comme Luc Carvounas, Olivier Faure ou, plus inattendu, Carole Delga.

    Si La France insoumise, La République en marche et Les Républicains vont changer leurs structures ou leur direction entre novembre et décembre, les socialistes, encore groggy, se réveillent peu à peu. La date exacte de leur congrès – fin février ou début mars – n'est toujours pas connue. Personne encore ne vise officiellement le poste de premier secrétaire mais certains font davantage qu'y penser, à l'instar des députés Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Luc Carvounas. Les hypothèses Matthias Fekl et Najat Vallaud-Belkacem s'éloignent. Dans ce brouillard, un autre nom émerge, plus inattendu, celui de Carole Delga.

    Le JDD - Quand les salariés du PS racontent leur Solférino

    La mise en vente de Solférino, le siège du Parti socialiste, fait remonter souvenirs et anecdotes dans les esprits des anciens salariés du PS. Ils racontent au JDD.

    A peine les mots "vos années à Solférino" sont-ils prononcés que les souvenirs fusent. "Solfé, c'est l'Histoire et plein de petites histoires", sourit Valerio Motta, passé par différents postes à la communication du Parti socialiste (PS) pendant 10 ans. Pour tous ces salariés, chargés de la communication, permanents de fédération, directeurs de cabinet… le 10, rue de Solférino est un morceau de vie, dont il est difficile de se séparer, malgré l'officialisation mi-septembre de la mise en vente du siège de la formation.

    LYON

    Lyon Capitale - Lyon : le Gram prend ses distances avec Nathalie Perrin-Gilbert

    Le 23 octobre dernier lors de l'assemblée générale extraordinaire du Groupe de Réflexion et d'Action Métropolitaine (Gram), le mouvement a élu une nouvelle équipe à sa tête, sans Nathalie Perrin-Gilbert, qui avait pourtant participé à sa création en 2011. 

    Dans un communiqué, le Gram a expliqué être "parti du constat que l'incarnation politique du GRAM s'est éloignée, ces derniers mois, de la raison même de ce mouvement avec une personnalisation du pouvoir, une confusion entre les priorités du collectif et un agenda électoral de court terme, des stratégies et des choix politiques discutables".

    LES DECODEURS/DESINTOX

    Libé - Désintox : Si, Thierry Solère, le gouvernement «fait des cadeaux aux plus aisés»
     
    Le député LR «constructif» affirme, à tort, qu'un Français gagnant 10 000 euros par mois ne verrait pas sa facture fiscale baisser grâce aux mesures du gouvernement..... En conclusion, le gouvernement fait objectivement «des cadeaux aux plus aisés dans ce budget», contrairement à ce qu’affirme Thierry Solère. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Emmanuel Macron l’a assumé en direct lors de son interview, dimanche 15 octobre sur TF1, en développant sa théorie du «premier de cordée» (les riches tirent l’ensemble de la société derrière eux), qui remplace désormais celle, historique, du ruissellement (on arrose les plus riches mais, par ruissellement, l’ensemble de la société en bénéficie).

    Le Monde - Ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés

    Inégalités hommes-femmes, renouveau parlementaire aisé, noyau dur de quinquas très fortunés : découvrez ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés.

     
     
    Un internaute nous a demandé combien de lois françaises provenaient directement de l'UE. Le chiffre est très difficile à estimer, mais est très loin des 80% régulièrement cités..... Malgré ces difficultés, certains chercheurs se sont tout de même essayés à faire une estimation. Et même si leurs résultats sont différents, ils arrivent en moyenne tous au même ordre de grandeur : 20%, et non 80% des lois seraient d’origine européenne. L’ensemble de ces études est d’ailleurs résumé dans cet article.
     

    Le système de protection sociale français est plutôt le fruit d’un consensus partagé par tous les partis politiques et l’opinion publique à la Libération, selon les historiens Bruno Valat et Fabrice Grenard.

    Chaque année, à l’automne, elle revient sur le devant de la scène, à l’occasion des débats sur le projet de loi de financement : la « Sécu », qui a fêté ses soixante-douze ans le 19 octobre, n’en finit pas de déchaîner les passions quant à ses prérogatives et à sa gestion. Pour Anne Bourdu, avocate et première vice-présidente du Parti libéral démocrate, la Sécurité sociale, qui assure le remboursement des soins de santé, mais aussi la gestion des retraites, des allocations familiales et des accidents du travail, « est un vestige communiste de 1945 ». Une allégation, prononcée le 23 octobre sur LCI, largement démentie par les faits historiques.

  • Slate - Macron et les «premiers de cordée»: une histoire politique de l'ascension par Gaël Brustier

     Le spectacle inquiétant de fonte des glaciers des Alpes comme les récits des grandes ascensions d’alpinistes rappellent que, depuis deux siècles, la montagne a contribué à façonner imaginaires et philosophies. Jusqu'à infuser le monde politique.

  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 octobre

    Un peu d'histoire : Cette semaine la révolution d'octobre 17.... il y a 100 ans le 25 octobre.

    CHOMAGE

    Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes aux premières loges

    Entre 1975 et 2015, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Depuis 2008, la crise a particulièrement touché les plus jeunes. Le taux de chômage des moins de 25 ans atteint désormais un niveau record en France. Mais les plus âgés ne sont pas épargnés non plus.

    État des lieux et évolution depuis 1975

    En 2015, plus d’un jeune actif sur cinq (22,1 %) de 20 à 24 ans est sans emploi, quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,1 à 16,8 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés que les plus jeunes en 2015.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2005 et 2015, le nombre de personnes concernées a augmenté de 600 000 personnes au seuil à 50 % et de près d’un million au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian   [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2015 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,2 %. Au cours des dix dernières années (2005-2015), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 600 000 au seuil à 50 % et d’un million au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,5 point au seuil à 50 % et de 0,9 point au seuil à 60 %.

    Observatoire des inégalités - Qui sont les pauvres en France ?

    La moitié des pauvres ont moins de trente ans, autant disposent au maximum du brevet des collèges, un quart vivent au sein d’une famille monoparentale. Portrait de la population pauvre en France.

    Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômée, ouvrière ou employée : voici le portrait-robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie : par exemple, le pourcentage d’enfants en situation de pauvreté. Jamais ou presque on n’observe la composition de la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian   que nous utilisons). Parmi les pauvres, quelle est la part de jeunes, de vieux, de diplômés, d’ouvriers, d’immigrés ? Masquer cette répartition évite d’attribuer un visage concret à la pauvreté. On dispose pourtant d’éléments sur le sujet.

    BENJAMIN STORA

    Slate - Benjamin Stora, l'incontournable «monsieur Algérie», historien engagé

    Après l'engagement politique intense de sa jeunesse, Benjamin Stora a travaillé à une meilleure connaissance et compréhension de l'épisode douloureux de la guerre d'Algérie. Un travail d'historien, innovateur et parfois critiqué, qu'il a tenu à sortir des sphères académiques.

    Tous ses amis le disent: «Chez Benjamin, il y a un avant et un après la mort de sa fille». À la suite d’un long et douloureux rhabdomyosarcome, un cancer des muscles de la face, Cécile s’est éteinte en 1992 à l’âge de 12 ans. Peu avant que le diagnostic ait été posé, l’historien avait quitté les trotskistes où il avait milité pendant une quinzaine d’années. «J’avais intégré un groupe d’experts chez les socialistes. Ça a duré deux ans et puis il y a eu la maladie de ma fille et là, ça été fini», dit Benjamin Stora lequel, dans un premier temps, garde une carte au PS, puis s’en éloigne.

    ELECTIONS 2017

    Terra Nova - Elections 2017 : pourquoi l’opposition métropoles-périphéries n’est pas la clé

    Les résultats électoraux récents ont souvent été lus à la lumière d'une opposition entre centres et périphéries. Selon cette théorie, la distance des électeurs au cœur des métropoles serait une variable explicative de leur choix : les publics métropolitains seraient dans une dynamique d'adhésion au « système », à la mondialisation et au paradigme de la « société ouverte », et ceux des périphéries, au contraire, dans une dynamique de rejet se traduisant par une propension à voter pour le Front national. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017 invitent à réviser ces représentations, ce qu'analyse Terra Nova dans cette note, qui vise, entre autres, à éviter les pièges du "cartographisme". Il ne s'agit pas de congédier la géographie mais à lui rendre sa complexité et à la remettre à sa juste place : non seulement notre système spatial ne se résume pas à une opposition centre vs périphérie, mais les critères territoriaux du vote doivent être réintégrés dans un ensemble de causalités où les facteurs économiques et sociaux, ainsi que les héritages politiques, jouent un rôle souvent tout aussi puissant.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

    Les trois quarts des élèves défavorisés n’étudient pas dans une école appartenant au réseau de l’éducation prioritaire. Ils ne bénéficient aucunement des mesures qui ne portent que sur ces réseaux. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les trois quarts des 3,2 millions d’élèves issus de milieux défavorisés [1] étudient dans des établissements qui ne sont pas intégrés aux réseaux dits « prioritaires » de l’éducation, selon les données du tableau de bord national publié par le ministère de l’Éducation nationale [2]. L’éducation prioritaire à pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Mais ces territoires ne rassemblent qu’une partie très minoritaire des populations défavorisées.

    ASSURANCE-CHOMAGE

    Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    INTERSECTIONNALITE

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    L’intersectionnalité est un concept visant à mettre en évidence la multiplicité des formes de discriminations : race, sexe, classe, handicap, âge, etc. Ce terme est apparu sous la plume d’une féministe et juriste afro-américaine, Kimberlé Williams Crenshaw dans un article paru à la fin des années 1980

    PS

    Marianne - Casse sociale : le PS officialise le licenciement d'une "soixantaine" de salariés

    Début août, "Marianne" révélait que le Parti socialiste préparait un plan de licenciement pour se séparer de plus d'un salarié sur deux. Le trésorier du parti vient d'annoncer ce 17 octobre sa mise en oeuvre.

    C'était une simple question de temps. Après les claques électorales du Parti socialiste, à la présidentielle et aux législatives, les salariés du PS se préparaient à l'idée. Dès août, Marianne avait eu vent d'un projet de plan de licenciement massif pour se séparer de plus de la moitié des permanents. Une casse sociale sans précédent.

    Le Point - Le PS va se séparer de la moitié de ses effectifs

    Selon "Le Monde", entre 50 et 70 personnes seront victimes d'un licenciement économique dans les jours qui viennent. Les difficultés financières continuent.

    On savait le parti en grandes difficultés financières. La vente du siège historique du PS rue de Solférino avait d'ailleurs fait grand bruit il y a quelques semaines, révélant au grand jour les graves soucis d'argent depuis les multiples défaites électorales : municipales, départementales, régionales, présidentielle et législatives. La facture salée de la campagne de Benoît Hamon (arrivé en 5e position au premier tour de la présidentielle) avait même créé le malaise au sein du parti, certains ténors réclamant des explications sur les lourdes dépenses effectuées par le candidat : après son année électorale désastreuse, le Parti socialiste est passé de 28 millions d'euros de budget annuel à seulement 8 millions, rappelle au Mondele trésorier du PS Jean-François Debat. Surtout quand la masse salariale s'élève à environ 12 millions d'euros annuels.

    IMMIGRATION

    Le Vent se lève - Le populisme démocratique à l’épreuve de l’immigration

    Ecrit par Raffaele Bazurli et paru initialement le 23 juin 2017 dans la revue italienne Senso Comune. Nous avons décidé de reproduire cet article afin d’offrir à nos lecteurs un point de vue étranger, qui peut être raffraichissant, sur une question qui fait débat. La traduction a été réalisée par Astrée Questiaux.

    À l’occasion des dernières élections présidentielles françaises, le mouvement « La France Insoumise » dirigé par Jean-Luc Mélenchon a fait grand bruit, pour avoir brisé, l’un après l’autre, de nombreux tabous de la gauche traditionnelle. L’immigration n’a pas fait exception. Mélenchon a sans cesse affirmé vouloir intervenir sur les causes des phénomènes migratoires : guerres, famines, changements climatiques. Mais ce n’est pas tout : il a également franchi le Rubicon au sujet des frontières. Bien que rappelant le devoir de solidarité à l’égard des demandeurs d’asile, il a toutefois soutenu l’idée que la France ne peut plus se permettre d’accueillir ceux qui arrivent à la recherche d’un travail, qu’on appelle les « migrants économiques ». Cela marque un changement radical, non seulement par rapport au reste de la sphère progressiste – qui en effet n’a pas lésiné sur les attaques à son encontre – mais aussi par rapport à la position de Mélenchon lui-même, il y a cinq ans, lorsqu’il était candidat à la présidentielle pour le « Front de Gauche ».

    HAMON

    Ouest France - À Nantes ce mardi, Benoît Hamon prépare la création d’un nouveau parti

    L’ex-candidat socialiste à la présidence de la République a lancé son propre mouvement, M1717, le 1er juillet dernier. Il a entrepris de l’organiser en lien avec ses partisans, qu’il rencontre en ce moment à l’occasion d’un tour de France des grandes villes. Objectif : jeter les bases d’un nouveau parti, impliqué dans un futur rassemblement de la gauche. Une consultation en ligne sera proposée d’ici quelques jours. En attendant, Benoît Hamon est à Nantes ce mardi 17 octobre.

    MACRON

    Paul Alliès - Macron et la réforme démocratique: En attendant Godot

    Beaucoup demandent de donner du temps à Emmanuel Macron avant de le juger à l’aune de ses promesses. Celles faites en matière de réforme démocratique ne sont pas secondaires. Et nous sommes de ceux qui les avons prises au pied de la lettre.
     
    Avec le discours de Versailles (le Parlement réuni en Congrès le 3 juillet 2017) ce qui était promesse est devenu projet. Un projet de réforme de la V° République assez ambitieux pour qu’on s’y intéresse de près : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires; la limitation du cumul des mandats dans le temps; l’introduction de la proportionnelle dans l’élection législative; la transformation du Conseil Economique, Social et Environnemental; la suppression de la Cour de Justice de la République; le renforcement du Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Slate - Ce qui ne va pas avec le début de présidence d'Emmanuel Macron par Jean-Marie Colombani

    Les Français le connaissaient peu, voilà qu'il apparaît aujourd'hui en président narcissique, à tendance autoritaire. Le manque d'humilité du chef de l'État peut-il mettre à mal la promesse portée lors de la campagne présidentielle?

    Emmanuel Macron s’est auto célébré devant une audience record et s’est félicité de ses cinq premiers mois à l’Élysée. Il a raison. Car il avance, déroulant sa feuille de route et ses engagements de campagne, sans trop d’obstacles. Malgré une baisse de popularité elle aussi record, son meilleur argument est bien celui qu’il a utilisé: je fais ce que j’ai dit. En ces temps de grande méfiance vis-à-vis de la politique, il y a là un socle à partir duquel il pourra consolider sa position et rebondir. Son horizon est relativement dégagé: l’opposition est éclatée et il se passera du temps avant qu’une droite et une gauche réformiste puissent retrouver leurs esprits.

    MELENCHON

    L'arène nue - Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon, par Ambroise de Rancourt

    Ambroise de Rancourt a 29 ans. Il est pianiste, diplomé du CNSM (Conservatoire national supérieur de musique) de Paris. Il n'est pas encarté à la France insoumise mais a voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012 et en 2017. Il lui écrit aujourd'hui pour exprimer des craintes et des griefs. 
     
    L'arène nue est plutôt un blog consacré à l'Europe, avec quelques exceptions. La publication de cette lettre en est une. Venant d'un électeur très informé, elle réaffirme utilement ce en quoi croit toute une partie de la gauche (hélas pas la partie la plus revendicative) et exprime ses inquiétudes quant à la généralisation des thématiques identitaires dans le débat public. Elle est d'utilité publique. 

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme fleurit là où on masque la lutte des classes – Entretien avec Guillaume Roubaud-Quashie

    Directeur de la revue Cause Commune, Guillaume Roubaud-Quashie est membre de la direction du PCF. A ce titre, il a dirigé l’organisation de la dernière université d’été du parti, lors de laquelle le populisme est entré au coeur des débats.

    Vous êtes directeur de la revue Cause Commune, éditée par le PCF et auparavant intitulée La Revue du projet. Pourquoi ce changement de nom ? S’agit-il, aussi, d’un changement de projet ?

  • Reuters - L'exécutif interpellé de tous côtés pour plus de justice sociale par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - De la CFDT au Parti socialiste en passant par le MoDem et même La République en marche (LREM), l'exécutif français est invité à infléchir vers davantage de justice sociale une politique perçue dans l'opinion comme oublieuse des plus fragiles.

    Les tentatives de mise en lumière des choix d'Emmanuel Macron, notamment fiscaux, n'ont jusqu'ici guère atténué les attaques contre un président vu comme le défenseur d'une élite dont il est issu, voire méprisant avec les défavorisés.

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  • France Info - Annonces d'Emmanuel Macron à Rungis : il faut "qu'il y ait une organisation plus forte des producteurs" agricoles

    Après l'annonce, d'Emmanuel Macron, de légiférer pour rééquilibrer les contrats entre agriculteurs et distributeurs, le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, salue cette annonce et dit "suivre attentivement de quelle manière cela va être mis œuvre".

    Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 11 octobre, qu'il légiférerait par ordonnances pour rééquilibrer les contrats commerciaux entre agriculteurs et distributeurs, à condition qu'ils réorganisent leurs filières de production. Le président s'est exprimé dans le cadre des Etats généraux de l'alimentation, au marché de Rungis dans le Val-de-Marne.

    Il s'agit aussi de mieux rémunérer les agriculteurs. "Globalement la Confédération paysanne est satisfaite des annonces d'Emmanuel Macron" a déclaré, mercredi sur franceinfo, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. "On va suivre attentivement de quelle manière va être mis œuvre tout ce que vient de nous déclarer Emmanuel Macron" a-t-il ajouté. 

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  • L'actualité des socialistes du 29 septembre au 5 octobre

    INEGALITES

    Centre d’observation de la société - Revenus : les jeunes paient le prix de la crise

    Toutes les catégories de population ne subissent pas la crise de la même façon. Les inégalités de revenus s’accroissent entre les plus riches et les plus pauvres, mais aussi entre groupes d’âges. Au cours des dix dernières années connues (2003-2013), nos calculs 1 montrent que le niveau de vie des 18-29 ans a stagné autour de 20 000 euros (1 700 euros mensuels) après impôts et prestations sociales. Pendant ce temps, le niveau de vie moyen annuel de l’ensemble de la population a augmenté de plus de 1 000 euros (un gain de 5 %) et celui des 60-69 ans de plus de 3 000 euros (+ 13 %).

    Centre d’observation de la société - Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers

    Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres s’accroît. La quasi-totalité des enfants suivent la filière générale du collège, quelle que soit leur origine sociale. On y compte un peu plus d’un quart d’enfants d’ouvriers et un peu moins de 20 % d’enfants de cadres supérieurs (données 2016 du ministère de l’Éducation nationale). Ceux, déjà en difficulté qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total), sont orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve plus de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres. Les inégalités sociales se forment pour partie dans l’enseignement primaire.

     

    UTOPIE
     

    Miguel Abensour a profondément renouvelé la réflexion sur la démocratie : attentive au désir d’émancipation, sa philosophie politique s’est organisée à partir d’une conception originale de l’utopie qui entend rompre avec la mythologie de la « cité idéale » ou de la « bonne société ».

    Ce qui frappe d’emblée, lorsque l’on jette un coup d’œil rétrospectif à l’œuvre de Miguel Abensour, c’est la grande diversité des thématiques et des auteurs sur lesquels celui-ci travaillait, qu’on ne peut cependant appréhender dans toute sa richesse qu’à condition de prendre en compte la trame d’ensemble qui la sous-tend : que ce soit à propos de sa réflexion sur la démocratie sauvage, de son travail sur le lien entre mélancolie et révolution chez Auguste Blanqui et Walter Benjamin, de son interrogation sur la pensée d’Emmanuel Levinas, notamment à propos du rapport entre éthique et politique, Miguel Abensour se sera toujours efforcé de penser la possibilité de l’émancipation en donnant à l’utopie toute sa valeur, entendue non comme le balbutiement d’un projet révolutionnaire en bonne et due forme, mais dans un lien indissoluble avec la démocratie, comme la forme même de la politique.
     
    GUILLAUME DUVAL
     
     
    Alors que le gouvernement met en place une politique de droite, prenant aux pauvres pour donner aux riches, ceux qui ont voté Macron restent silencieux. Sont-ils devenus des bourgeois thatchériens ?
     
    Pour être honnête, je n’ai jamais pour ma part été vraiment tenté par le macronisme, même si j’aurais très probablement voté moi aussi pour Emmanuel Macron dès le premier tour si le risque d’un duel Fillon-Le Pen était apparu sérieux.
     
    MELENCHON
     
     
    L’un des grands résultats de la séquence électorale de 2017 est la montée en force sans précédent du populisme. Les candidats qui s’y référaient d’une manière ou d’une autre, dans des directions politiques différentes – de Jean‑Luc Mélenchon à Philippe Poutou et de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau – ont en effet réuni 46 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle.

    Cette vague populiste repose sur des fondamentaux communs : réaffirmation de la souveraineté nationale, critique de l’Europe et de sa dérive capitalistique, rejet des élites politiques en place mais pas de toutes les élites (La France Insoumise défend ainsi vigoureusement les scientifiques), recherche d’une démocratie directe venant concurrencer ou amender la démocratie représentative.

     

    DSK
     

    L’ancien patron du FMI qui s’exprimait au cours d’un hommage rendu à Nicole Bricq donnait son premier discours politique depuis l’affaire du Sofitel de New York, en 2011.

    A leur manière, François Hollande, Emmanuel Macron et Dominique Strauss-Kahn ont marqué les engagements successifs de Nicole Bricq, ancienne sénatrice et ministre disparue brutalement début août. Rien d’étonnant donc à ce que les trois hommes se soient retrouvés ensemble au Conseil économique, social et environnemental où était rendu un dernier hommage à celle qui fut élue de Seine-et-Marne.

    GUILLUY

     

    53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisé. Pour Christophe Guilluy, le fait que le monde d'en haut ne prenne plus en charge les aspirations du monde d'en bas est une rupture historique.
     
    Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ? 

    AUTO-ENTREPRENEURS

    La Vie des idées - Exploite-toi toi-même

    À propos de : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF

    Au prisme de l’auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu’aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons.

    Recensé : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF, 2017.

    Alors qu’il referme l’ouvrage de Sarah Abdelnour, le lecteur n’a pas seulement le sentiment d’avoir fait le tour de la question de l’auto-entreprenariat, et ce « de l’utopie à la réalité » comme l’indique le sous-titre du livre. Il a aussi la nette impression d’avoir effectué une plongée dans les transformations actuelles du travail et de leur traitement politique.

    BUDGET

    Libé - Budget: les députés LREM exhortés à «corriger le déséquilibre» par des PS

    Les députés LREM, «à un tournant», ont «la possibilité de corriger le déséquilibre» d’un budget de «cadeaux» aux plus riches et «en trompe-l’oeil» pour le pouvoir d’achat, plaident des députés PS, dont leur président Olivier Faure, dans une lettre ouverte publiée mardi.

    PARITE

    Observatoire des inégalités - La part de femmes au Sénat progresse modestement

    Avec 29 % de sénatrices, la parité progresse très lentement au Sénat alors qu’en juin dernier la part de femmes à l’Assemblée nationale avait fortement augmenté.

    Avec les élections sénatoriales du 24 septembre 2017, la part des femmes dans la chambre haute du Parlement progresse mais à un rythme... de sénateur. Alors que le sénat a été renouvelé de moitié, les femmes occupent désormais 29 % des sièges, contre 25 % en 2014. À cette vitesse, il faudra attendre les années 2030 pour atteindre la parité. Représentées à quasi-égalité avec les hommes parmi les candidats au Sénat selon le Haut commissariat à l’Égalité entre les femmes et les hommes, les femmes sont beaucoup plus rarement en tête de liste.

    ISLAMISME

    Le Figaro - Amine El Khatmi: «Derrière l'affaire Sonia Nour, la banalisation du discours ‘indigéniste'»

    Amine El Khatmi revient sur les propos de Sonia Nour, qualifiant de «martyr» le terroriste de Marseille. Un discours «islamo-indigéniste» qui se répand en banlieues avec la complaisance de certains élus.


    Amine El Khatmi est adjoint au maire d'Avignon.


    «Martyr». 6 lettres. 6 petites lettres ont suffi, hier, à déclencher l'une de ces mémorables polémiques dont Twitter a le secret.

     

    «Martyr» donc. Sonia Nour était jusqu'alors l'une des collaboratrices du Maire communiste de La Courneuve, Gilles Poux.

    Rue 89 - L’Université Lyon 2 annule son colloque sur l’islamophobie

    Une journée sur le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité » devait se tenir le 14 octobre prochain. Mais face à la polémique, la présidence de l’Université Lyon 2 a préféré annuler le colloque.

    Ce n’est pas le premier colloque sur l’islamophobie qui devait se tenir à l’université Lyon 2.
    Une première journée d’étude avait été organisée en partenariat avec l’Institut supérieur d’Etude des religions et de la laïcité (ISERL) le 5 mars 2016. Le thème était « Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux ». À l’époque, nulle polémique.

    Un an et demi plus tard, la chaire « Égalité, Inégalité, Discriminations » de l’Institut d’Etude du Travail (IETL) devait organiser la suite de ce premier colloque le 14 octobre prochain, sous le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité? ».

    PS

     

     
    Chaque lundi d’octobre, un socialiste s’allonge sur le divan de «Libé». Aujourd’hui, le premier secrétaire sur le départ. Il revient sur la genèse d’un échec cuisant, dresse sa liste de coupables, tout en traçant des perspectives d’avenir.
     
    Un dernier verre. Ce lundi soir, Jean-Christophe Cambadélis, tout nouvel ex-premier secrétaire, organise son pot de départ à Solférino. Tous les dirigeants de sa famille sont invités. L’occasion de jeter un œil sur le passé douloureux. De bavarder de son livre, Chronique d’une débâcle, 2012-2017 (L’Archipel). Avant d’éteindre la lumière et d’enfiler son nouveau costume - celui de «spectateur désengagé» -, il s’allonge sur le canapé pour nous livrer ses confidences.

    RTL - Parti socialiste : comment tente-t-il de se relever après la débâcle ?

    DÉCRYPTAGE - Samedi 30 septembre, le Conseil national a donné les clefs du Parti à la rose à une direction collégiale.

    Il y a cinq ans, il était majoritaire à tous les échelons de la vie politique française. Les pétales du Parti socialiste ont depuis perdu de leur éclat. 2017 a été le point d'orgue d'une série de désillusions. Plongé dans les eaux profondes de l'impopularité, François Hollande a déclaré forfait avant la présidentielle et la ligne de Benoit Hamon, en contradiction avec la logique de gauche de gouvernement défendue par les ténors en place, n'a convaincu ni le parti, ni les électeurs.

    Libé - Seuls 22% des Français pensent que le PS pèsera dans cinq ans

    Seuls 22% des Français pensent que le Parti socialiste sera une force qui compte dans la vie politique dans cinq ans, selon un sondage Opinionway pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique publié jeudi.

    Le Figaro - Les députés PS présentent leur "contre -budget" 2018

    Maintien de l'impôt de solidarité sur la fortune, suppression de la "flat tax" sur les revenus du capital, taux réduit d'impôt pour davantage de PME, engagements à tenir à l'égard des collectivités: les députés socialistes ont présenté mercredi leur "contre-budget" pour 2018. "Il existe une autre voie que celle de l'injustice sociale", a déclaré leur chef de file Olivier Faure, entouré notamment de membres PS de la commission des Finances, lors d'une conférence de presse. La droite n'a pas présenté un tel projet alternatif, a relevé le président du groupe Nouvelle Gauche, estimant que les mesures gouvernementales "correspondent à ce qu'elle aurait proposé". "Notre boussole est la réduction des inégalités" et aussi "renforcer la reprise", a exposé Valérie Rabault, ex-rapporteure générale du Budget.

    Telos - Refonder le PS sur la condamnation du «libéralisme» macronien: un projet raisonnable? Elie Cohen, Gérard Grunberg

    Que le PS veuille sortir de la phase de l’introspection et des recherches en paternité de son désastre électoral, qu’il entende retrouver une voix dans le débat public et qu’il s’organise à cette fin est une bonne chose. Qu’il jette les bases du débat tel qu’il le fait dans la Résolution votée par son Conseil national le samedi 30 septembre 2017 l’est beaucoup moins.

    Les Inrocks - Portrait de Boris Vallaud, le dernier socialiste ?

    Sur les ruines du Parti socialiste, rares sont les personnalités à émerger. Parmi elles, le tout nouveau député des Landes Boris Vallaud. Entre la bataille contre la loi travail et la recomposition socialiste, l'avenir du mari de Najat Vallaud-Belkacem s'annonce chargé.

    On a dû batailler un long moment avant que Boris Vallaud accepte notre demande d'entretien. Le nouveau député de la 3e circonscription des Landes, étiqueté "Nouvelle Gauche" n’y était pas forcément enclin. "Je comble un vide", répète-t-il à l’envi dans les nombreux articles que lui a consacrés la presse ces dernières semaines.

    Le JDD - PS : 28 questions pour une direction à 28

    Le Parti socialiste vient d'acter le départ de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, pour une direction collégiale de 28 personnes. D'ici à la "refondation" du mouvement, on s'est donc posé 28 questions sur l'avenir du parti.

    Une "refondation" pour tirer un trait sur les échecs de 2017 et relancer un parti devenu moribond. Le PS a entamé ce week-end une nouvelle étape de sa reconstruction qui doit le mener jusqu'à un nouveau congrès. A sa tête depuis 2014, Jean-Christophe Cambadélis a officiellement quitté ses fonctions de premier secrétaire du Parti socialiste. C'est désormais une direction collégiale, déjà installée en juillet, qui va assurer la transition. Mais une direction avant tout pléthorique… puisqu'elle est composée de 28 membres. L'occasion pour nous de questionner l'avenir de la famille socialiste à travers 28 questions.

    Slate - Le PS va-t-il disparaître à jamais du paysage politique? Gaël Brustier

    Concurrencé à sa gauche par la France insoumise et à sa droite par La République en marche, le PS peine à se trouver un espace politique. Un premier pas vers la porte de sortie de l’histoire politique de notre pays?

    Le Parti socialiste vient de remporter un relatif succès aux élections sénatoriales. Largement défait à la présidentielle puis aux législatives quelques mois plus tôt, le PS se retrouve néanmoins toujours dans la situation d’autres partis qui, dans le passé, ont connu le déclin et la marginalisation. Ce, après avoir joué un rôle central dans la vie politique de notre pays. À quelques égards, les socialistes ont subi en peu d’années ou de mois un déclin comparable à celui de l’antique Parti radical. Il existe encore, probablement pour longtemps mais sa mort politique possible signifie surtout qu’il ne pourrait demeurer qu’en tant que force mineure du système partisan qui prend forme depuis avril dernier.

  • Atlantico - Christophe Guilluy : "La France d'en haut s'est structurée autour d'Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts, le monde d'en bas, lui, est complètement dispersé"

    53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisé. Pour Christophe Guilluy, le fait que le monde d'en haut ne prenne plus en charge les aspirations du monde d'en bas est une rupture historique.
     
    Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ? 
     
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