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  • Le Monde - Venezuela : le point sur la crise politique

    Juan Guaido, opposant au président Nicolas Maduro, s’est autoproclamé « président en exercice » du Venezuela, mercredi. Donald Trump l’a aussitôt reconnu officiellement. Et quatorze autres pays lui ont emboîté le pas. De son côté, l’Union européenne a réclamé des élections « libres et crédibles ».

    Depuis 2014, les opposants à Nicolas Maduro lui reprochent principalement de contourner la Constitution et de diriger le pays en autocrate. Ils lui imputent aussi l’effondrement de l’économie du pays. Mais malgré les nombreuses manifestations, et notamment celles de 2017 qui ont fait plus d’une centaine de morts, malgré une inflation monstre et malgré le départ à l’étranger de beaucoup de Vénézuéliens, Nicolas Maduro tient bon. Et l’armée le soutient toujours.

  • Europe 1 - Réforme de la loi de 1905 : Laurent Bouvet y voit "une ingérence" de l'État dans les religions

  • Fondation Jean Jaurès- Les choix de Friedrich Ebert

    Le 19 janvier 1919 porte toutes les ambiguïtés de la République de Weimar et du rôle qu’y joua la social-démocratie allemande. Quelques jours à peine après la répression sanglante de la révolution spartakiste, dont Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht furent les victimes, les élections à l’Assemblée constituante consacrèrent la prééminence du SPD avec 38 % des voix, et ouvrirent la voix à l’élection de Friedrich Ebert à la présidence de la République le 11 février. Cent ans après, Emmanuel Jousse revient sur le parcours de Friedrich Ebert, les enjeux de cette période et ses implications ultérieures pour la social-démocratie allemande.

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  • Jean Gadrey - Mon discours de réception à l’Académie… de la « très sainte consommation »

    L’Église de la très sainte consommation est bien connue des Lillois et de beaucoup d’autres Ch’tis, mais cette année elle entreprend une tournée nationale et même internationale (en Belgique, certes…) pour un spectacle d’humour ravageur : la cérémonie des doigts d’or – les oscars du capitalisme, dont c’était la 6ème édition vendredi dernier à Lille. Intellos pur jus et personnes un peu coincées s’abstenir… mais sinon, précipitez-vous !

    Ils forment une troupe d’acteurs et de bénévoles issus de l’objection de croissance et de la critique sociale du capitalisme, mais ils ont fait le pari, réussi (il y avait 600 personnes vendredi dernier à Lille, et il y en aurait eu plus si la salle avait pu les contenir), de se présenter comme des avocats des riches, des puissants, de l’oligarchie, et bien entendu de la croissance. Leur chef de file est le « Pap’40 », assisté d’un excellent « Cardinal Triple A », et toute la troupe participe avec talent à un spectacle qui vaut vraiment le déplacement, pour un prix dérisoire. C’est bien d’ailleurs la dérision, le « rire de résistance », qui l’emporte dans tous les sketchs, les vidéos, les séquences musicales, et… les remises de plusieurs oscars dorés en forme de doigt d’or (doigt d’honneur).

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  • Réforme de la fonction publique : les leçons de l’Histoire [Odile Join-Lambert]

    Xerfi Canal a reçu Odile Join-Lambert, chercheuse associée à l’IRES et professeur à l’Université Versailles Saint-Quentin, pour parler de la fonction publique. Une interview menée par Adrien de Tricornot.

  • Fondation Jean Jaurès - Faut-il réformer la laïcité française ? Débat avec Laurent Bouvet

    Alors que l’État prépare une réforme de la loi de 1905, qui doit notamment structurer l’islam de France, Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, présente en exclusivité pour la Fondation Jean-Jaurès son dernier livre, "La nouvelle question laïque. Choisir la voie républicaine" (Flammarion, janvier 2019). La rencontre est animée par Alexis Lacroix, directeur délégué de la rédaction de "L’Express".

  • L'actualité des socialistes du 11 au 17 janvier

    PS

    Le Parisien - Grand débat : Olivier Faure appelle «les Français à faire entendre leur voix»

    Le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite contraindre Emmanuel Macron à ouvrir le débat sur le rétablissement de l’ISF par le biais d’un référendum d’initiative partagée.

    Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, encourage les Français à participer au grand débat. Evoquant les prochaines élections européennes, il n’exclut pas de prendre la tête d’une liste de gauche.

    L'Express - Olivier Faure veut que le PS participe au grand débat

    Invité de France 3 dimanche, le patron du Parti socialiste a néanmoins récusé toute alliance avec La République en marche.

    "Oui je souhaite participer à ce grand débat, [...] je demanderai aux militants socialistes d'y apporter leur contribution", annonce Olivier Faure. Invité de Dimanche en politique sur France 3 en partenariat avec L'Express, le premier secrétaire du Parti socialiste a toutefois estimé que tous les partis de gouvernement ont tous "une part de responsabilité" dans la crise sociale qui mine le pays.

    GILETS JAUNES

    France Inter - "Pour la première fois, on a un gouvernement incapable d'écouter et un peuple incapable de s'exprimer"

    Alors que le gouvernement a décidé de répondre au mouvement des "gilets jaunes" en lançant son grand débat pour donner la parole aux citoyens, le sociologue Bruno Latour, professeur émérite au Medialab de Sciences Po est l'invité du grand entretien de France Inter.

    Bruno Latour voit dans la crise des "gilets jaunes" une "occasion rêvée pour rebondir politiquement" 

    L'Obs - Eric Drouet et Maxime Nicolle : que nous apprennent leurs pages Facebook ?

    La Fondation Jean-Jaurès a analysé les profils Facebook de deux des principaux meneurs des "gilets jaunes".

    Comment une pétition en ligne et un appel Facebook, semblables à des milliers d'autres, ont-ils pu aboutir en quelques semaines à la constitution du mouvement des "gilets jaunes" ? Que révèle l'analyse des pages Facebook de ses principales figures médiatiques, que sont Maxime Nicolle et Eric Drouet ?

    Pour la Fondation Jean-Jaurès, Roman Bornstein s'est plongé dans les groupes Facebook des "gilets jaunes". Un travail qui permet d'éclairer la nature de ce mouvement et l'imaginaire politique de ses principaux meneurs.

    Fondation Jean Jaurès - En immersion numérique avec les « gilets jaunes »

    Comment une pétition en ligne et un appel Facebook, semblables aux milliers d’autres qui naissent et meurent chaque jour dans l’anonymat des réseaux sociaux et l’indifférence des médias, ont-ils pu aboutir en quelques semaines à la constitution d’un mouvement en fonction duquel l’ensemble des acteurs du jeu démocratique sont désormais contraints de définir leur ligne politique et éditoriale ? Le journaliste Roman Bornstein se livre à une analyse inédite.

    EUROPE

    À propos de : Luuk van Middelaar, Quand l’Europe improvise. Dix ans de crises politiques, Gallimard

    Au fil des crises sévères survenues ces dix dernières années, l’Europe a indéniablement montré sa capacité à faire face à l’imprévu. En improvisant, elle est devenue un acteur politique à part entière : telle est l’analyse optimiste et vivifiante que le philosophe Luuk van Middelaar livre à quelques mois des élections européennes.

    Quand l’Europe improvise prolonge et amplifie la démonstration entamée dans Le Passage à l’Europe, précédent ouvrage de Luuk van Middelaar paru en français il y a six ans. Le philosophe néerlandais y livrait un regard profondément renouvelé sur l’histoire de la construction européenne et, dans une inspiration assez proche des thèses réalistes d’Alan Milward [1], n’hésitait pas à battre en brèche un certain nombre d’idées reçues véhiculées par l’historiographie mainstream. Le lecteur retrouve ici le même ton, libre et revigorant, la même profondeur d’analyse, et le même souci de ne pas enfermer le discours savant sur l’Europe dans un langage de spécialistes.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Le Gini est mort, vive le Palma ?

    Le ratio de Palma est méconnu. Cet indicateur est pourtant pertinent et facile à comprendre. Prendra-t-il bientôt la place qui lui revient dans l’analyse des inégalités de revenus ?

    Le « Palma » va-t-il détrôner le roi Gini en matière de mesure des inégalités de niveaux de vie ? Autant le débat sur les inégalités de revenus est virulent, autant celui autour des outils pour les mesurer reste embryonnaire. Pourtant, le choix des instruments est éminemment politique [1]. Né il y a quelques années, un nouvel indicateur prometteur est passé inaperçu en France : le ratio de Palma qui rapporte la masse du revenu national qui revient chaque année aux 10 % les plus aisés à celle que reçoivent les 40 % les plus pauvres (à ne pas confondre avec le patrimoine qu’ils détiennent). Inventé en 2011 par Jose Gabriel Palma, un économiste chilien professeur émérite d’économie à l’université de Cambridge [2], « le Palma » a été baptisé ainsi par deux économistes anglais, Alex Cobham et Andy Sumner [3]. Depuis, il est utilisé notamment par la Banque mondiale et l’OCDE mais sa renommée internationale n’a pas encore débarqué dans l’Hexagone, ce qui est regrettable.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus à la lumière du « Palma »

    Aux États-Unis, les 10 % les plus riches reçoivent l’équivalent de 1,8 fois la masse globale des revenus qui revient aux 40 % les plus pauvres. En France, ce rapport est de 1,1. Les inégalités passées à la loupe du ratio de Palma.

    Avec un indicateur de Palma de 1,8, les États-Unis se détachent nettement des autres pays occidentaux par leur niveau d’inégalités. Cet indicateur rapporte la masse des revenus (après impôts et prestations sociales) que reçoivent les 10 % les plus riches à celle qui va aux 40 % les plus pauvres (lire notre article « Le Gini est mort, vive le Palma ? »). Cela signifie que les plus riches reçoivent une masse de revenus 1,8 fois supérieure à celle qui revient aux plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. L’écart est considérable avec l’Allemagne et la France où le dixième le plus favorisé en perçoit environ 1,1 fois plus. Le ratio se situe autour de 1,3 en Espagne et en Italie et atteint 1,5 au Royaume-Uni.

    AMAZON

    Le Monde - Amazon, vendeur de destruction massive

    En 2018, le géant du commerce en ligne aurait détruit 3,2 millions de produits invendus en France, selon les estimations de la CGT. Un documentaire choc diffusé ce soir sur M6.

    Au rayon des aberrations commerciales, on connaissait déjà le gaspillage alimentaire ou encore l’obsolescence programmée, deux thèmes abordés dans Capital, le magazine d’information de M6, dimanche 13 janvier à 21 heures. Le sujet d’ouverture, en revanche, est inédit : Amazon organise la destruction massive de ses invendus. Près de 300 000 objets neufs ont été jetés en trois mois dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), le plus petit des cinq établis en France par le géant de la vente en ligne – les autres sont à Montélimar (Drôme), Orléans, Amiens et Lille. Au niveau national, cela représente 3,2 millions d’objets manufacturés neufs jetés en 2018, selon les estimations d’élus CGT.

    ISLAM

    Non Fiction - De l'impensable dans l'Islam à l'exigence de (re)penser l'Islam

    Dans ce recueil, on peut lire des articles écrits relativement tardivement par Mohammed Arkoun et qui présentent la triple qualité de rappeler quelques-uns des acquis de son œuvre, de proposer des pistes et exigences méthodologiques pour approfondir l’étude de l’Islam et de mettre en lumière – ce qui semble plus rare dans le reste de son œuvre – la considération et la qualification du rapport par certains à l’Islam contemporain.

    Des outils conceptuels qui ont fait leur preuve

    Parmi les différents outils conceptuels qu’a apportés M. Arkoun à l’étude de l’Islam et qui sont rappelés dans ce livre, on peut en évoquer plusieurs qui s’avèrent fort pertinents. Mentionnons d’abord le questionnement de la pensée et du discours musulman à partir de son épistémè. Pour M. Arkoun, il s’agit de découvrir et d’analyser les postulats implicites du discours pour en valider l’épistémologie. M. Arkoun pose la question des régimes de vérité dans l’Islam (et ailleurs) . Par exemple, l’idée d’un « problème de Dieu » est impensable dans l’Islam. Puisque, en effet, Dieu ne peut pas être considéré comme problématique, il est parfaitement connu par le Coran (car l’homme ne peut qu’intérioriser/méditer ce que Dieu dit de lui dans le Coran), ses attributs ne sont pas analysés, mais récités comme des noms de Dieu. Mais ils ne sont pas pris comme sujet d’investigation intellectuelle. Ce qui ne laisse pas d’être tout à fait dommageable.

  • Elon Musk, ou les dérives du culte de l’entrepreneur [Michel Albouy]

    Xerfi Canal a reçu Michel Albouy, professeur senior en finance à Grenoble école de management, pour parler des dérives du culte de l'entrepreneur. Une interview menée par Adrien de Tricornot.

  • Boursorama - Rétablissement de l'ISF : le PS a réuni 156 signatures ou promesses pour initier un référendum d'initiative partagée

    Patrick Kanner estime que la suppression de l'ISF, avec l'augmentation de la taxe carburants, a provoqué la crise des "gilets jaunes".

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  • France 24 - Le PS en quête d'un référendum sur l'ISF

    Le Parti socialiste espère déposer une proposition de loi visant à aboutir à un référendum d’initiative partagée pour rétablir l’impôt sur la fortune (ISF). Première étape à franchir : réunir 185 signatures de parlementaires.

    Ce n’est pas le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les Gilets jaunes, mais on s’en approche légèrement. Le Parti socialiste doit encore convaincre 29 parlementaires pour pouvoir déposer sa proposition de loi de référendum d’initiative partagée (RIP) visant à rétablir l’impôt sur la fortune (ISF). Y parvenir tiendrait de l’exploit tant la mise en place d’un tel référendum ressemble à une course d’obstacles.

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  • Macron recalé à l’épreuve d’économie du Bac : parler de la « part des dépenses dans le PIB » est une ineptie !

    Bon d’accord, d’autres commentateurs vont aussi être recalés à cette épreuve, mais raison de plus pour les recadrer, eux et leur président. Je cite ce dernier : « Nous dépensons en fonctionnement et en investissement pour notre sphère publique plus de la moitié de ce que nous produisons chaque année. ». Je ne sais pas si Macron énonce délibérément une « fake news » pour enfumer ceux qui l’écoutent, ou s’il y croit vraiment. Mais le système de formation et de déformation des élites est tel qu’on ne peut même pas exclure qu’on lui ait enseigné cette ânerie à l’ENA et qu’il la répète en boucle en même temps que ses petites phrases sur « le pognon de dingue ».

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