Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La Vie des idées - Le crépuscule des services publics

    La détérioration des services publics suit partout un même protocole : la Poste, la SNCF, la RATP, les hôpitaux justifient les réformes en cours de la même manière, avec les mêmes effets ravageurs. En pistant les étapes de ces procédures, cet essai s’interroge sur un autre aiguillage.

    Les Gilets jaunes réclament à la fois un allègement fiscal et le maintien de leurs services publics. Emmanuel Macron dans ses questions aux Français n’a pas manqué de souligner le paradoxe : « Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ? » Les services publics sont variés (transport SNCF, écoles, bureaux de poste, hôpitaux) et habituellement analysés de manière séparée par les chercheurs, mais il vaut la peine de les étudier comme un ensemble car la dégradation des services publics dont se plaignent les usagers suit un mécanisme relativement similaire d’un monde à l’autre.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • L’innovation et la qualité de l’emploi [Christine Erhel]

    Xerfi Canal a reçu Christine Erhel, titulaire de la Chaire économie du travail et de l’emploi au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Directrice du Centre d’études de l’emploi et du travail, pour parler de l'innovation et de la qualité de l'emploi.

  • Fondation Jean Jaurès - La « playlist » des gilets jaunes : l’univers culturel fragmenté de la France populaire

    Plusieurs analyses ont rendu compte très tôt de l’homogénéité culturelle de la population qui participe aux manifestations et aux blocages des « gilets jaunes ». Jean-Laurent Cassely et Jérôme Fourquet nous plongent dans la « playlist » musicale, cinématographique et humoristique des « gilets jaunes », qui fait référence à la « France qui galère », éloignée de la culture dite « légitime ». 

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Le Vent se lève - Qui sont les socialistes démocrates d’Amérique ?

    Les élections de mi-mandat sont une victoire pour « l’aile gauche » du parti démocrate, dont douze membres sont élus à la chambre des représentants. Derrière celles et ceux qui incarnent cette victoire, se trouve une organisation politique dénommée Democratic Socialists of America, un mouvement qui prend de l’ampleur au sein d’une société dont les esprits furent durablement marqués par le maccarthysme.

    Le 7 novembre 2018, la commission nationale politique des socialistes démocrates d’Amérique (DSA) se félicitait des résultats des élections de mi-mandat dans les termes suivants : « Hier, les socialistes démocratiques ont combattu et gagné des campagnes électorales inspirantes à travers le pays, représentant la renaissance du mouvement socialiste américain après des générations en retraite. »

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 février

    Les temps forts de cette semaine dans la presse et sur le Web : Loïc Blondiaux, Frédéric Sawicki et quelques autres politistes font des propositions de Référendum d'initiative citoyenne (le RIC des gilets jaunes) à partir d'une analyse d'expérience tentées dans de nombreux pays. Lennu Benbara (Le vent se lève) s'entetient de l'Europe avec le grand économiste Michel Aglietta. Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des Inégalités présente son point de vue sur "qui sont les privilégiés en France ,", c'est décoiffant !

    PS

    Regards, Gaël Brustier - Parti socialiste : la maison des destins croisés

    Après Hollande, avec Macron, les socialistes ont complètement perdu le Nord. C’est comme si plus personne dans la maison PS n’était capable de trancher sur la ligne à adopter : la social-démocratie ou le libéralisme ?

    Le Parti socialiste, (re)fondé en 1971 par François Mitterrand, allié à la droite et à la gauche de ce parti, contre un centre qui lui résistait en vain, a porté au pouvoir avec le présidence Hollande des idées en phase avec le consensus doctrinal de l’Union européenne et un personnel politique davantage soucieux de plaire aux milieux dirigeants de l’économie globalisée qu’à la base électorale historique de la gauche..

    EUROPENNES

    Libé - A gauche, tous pour rien plutôt qu’un pour tous

    Malgré la main tendue de Place publique et moult discussions, chacun reste dans son couloir.

    On tourne en rond : la gauche vend du rêve à ses militants, aux gratte-papier et aux curieux. Alors que le mois de mai et les élections européennes approchent, elle se tient droite et parle à voix haute d’une grande et belle union entre les rouges, les roses et les verts. Elle met en scène des réunions, des idées extraordinaires, organise de grands meetings. Elle affiche son plus beau sourire à chaque fois qu’elle croise un flash. Pour convaincre les égarés et les déçus, la gauche s’amuse à faire peur aussi.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Qui sont les privilégiés en France ?

    La dénonciation des « élites » est une façon de dissimuler habilement les privilèges dont dispose une frange beaucoup plus large de la population qui vit à l’abri de la crise. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Qui sont les privilégiés dans la France contemporaine ? Vouloir régler la question des inégalités en s’en prenant à l’élite du pouvoir économique et politique arrange les couches favorisées. Corriger les dérives de quelques-uns, situés tout en haut de la hiérarchie sociale est une bonne méthode pour ne rien changer au fond du système qui produit les inégalités. Les super-riches ont amassé beaucoup d’argent ces dernières années, mais notre pays reste marqué par des privilèges dont dispose une fraction bien plus large de la population. Ceci alimente le ressentiment des catégories populaires et des tensions sociales qui s’expriment dans les urnes ou sur les ronds-points.

    RIC

    Terra Nova - Le Référendum d'Initiative Citoyenne Délibératif Par Loïc Blondiaux , Marie-Anne Cohendet, Marine Fleury, Bastien François, Jérôme Lang, Jean-François Laslier, Thierry Pech, Quentin Sauzay, Frédéric Sawicki, le 18/02/2019

    Le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) répond au désir des citoyens d'être plus souvent consultés en leur donnant non seulement le choix des réponses, mais aussi celui des questions. Les risques associés à cette procédure sont cependant nombreux : affaiblissement des élus, manque de délibération, forte exposition aux manoeuvres démagogiques... Pour tirer les bénéfices démocratique du Ric et en maîtriser autant que possible les risques, Terra Nova a exploré les solutions adaptées à l'étranger par les pays qui pratiquent ce type de procédures. Parmi les nombreux enseignements de cette exploration, nous mettons en exergue une proposition inédite en France : un RIC "délibératif" combinant étroitement démocratie directe et démocratie participative.

    L'EURO

    Le Vent se lève - « Ce qui fait le lien social, c’est l’euro » – Entretien avec Michel Aglietta et Nicolas Leron

    Michel Aglietta et Nicolas Leron ont publié en 2017 La double démocratie, qui aborde les impasses de la construction européenne et ses défaillances politiques. Loin d’appréhender l’enjeu dans des termes purement techniques, ils en reviennent à une véritable économie politique européenne. À partir d’une analyse fine des problèmes liés à la zone euro et à l’absence d’une Europe politique, ils formulent des propositions afin de sortir par le haut de cette crise en établissant un système de double démocratie, qui n’irait pas à l’encontre de la souveraineté des États. Deux ans plus tard, et à l’approche des élections européennes, nous avons souhaité les interroger sur la pertinence d’une telle approche, alors que la crise européenne s’approfondit. Entretien réalisé par Lenny Benbara. Retranscrit par Anne Wix.

    ADIEU A SOLFERINO

    Le Monde - « L’Adieu à Solférino » : des souvenirs plein les cartons

    Grégoire Biseau et Cyril Leuthy ont suivi le déménagement du siège historique du Parti socialiste.

    Déménager est rarement anodin. En quittant un lieu dans lequel on a vécu ou travaillé longtemps, on laisse des souvenirs, on s’interroge sur l’avenir, on réalise le temps qui passe. Tourné en septembre 2018 à l’intérieur et dans la cour du bel hôtel particulier de la rue de Solférino, dans le très bourgeois 7e arrondissement parisien, siège historique du Parti socialiste français depuis 1981, ce documentaire raconte, à travers le déménagement du PS des beaux quartiers de la capitale à la proche banlieue encore populaire (Ivry-sur-Seine) et les nombreux témoins interrogés, une époque mouvementée de l’histoire politique française

    En replay sur Public Sénat (91min)

    MONDE OUVRIER

    La Vie des idées - e monde ouvrier entre rêve et pratiques de lutte

    Le monde ouvrier est un continent oublié et quasiment disparu. Les frontières de classes ont été remplacées au profit de nouvelles catégorisations où le terme de peuple remplace les groupes sociaux déterminés. Le mythe prométhéen de basculement du monde s’est lui aussi estompé. Remontant la pente de cet oubli, deux ouvrages synthétiques permettent cependant de retrouver la trace de ces catégories dont le souvenir s'efface. Le premier se penche sur la création du rêve ouvrier, alors que le second analyse les conséquences concrètes de son effacement pour le monde du travail.

    TRANSITION ECOLOGIQUE

    Terra Nova - Pour une fiscalité écologique et équitable : de la nécessité de créer une "Prime de transition écologique"

    La charge des dépenses d'énergie s'est alourdie pour les ménages ces derniers mois, au point de provoquer un mécontentement croissant et un débat politique sur le malaise des ménages modestes. Le signal prix doit inciter les consommateurs à adopter progressivement des habitudes plus économes en énergie. Mais, outre les changements de comportement, baisser sa consommation d'énergie requiert souvent des investissements pour changer de système de chauffage, isoler sa maison, changer de voiture si l’on n’a pas accès aux transports publics... que les ménages modestes sont rarement à même de financer. Comment éviter que ces derniers soient confrontés à la double peine de devoir payer plus cher une énergie plus difficile à économiser, au moins à court-terme ? Ne nous trompons pas de débat : la hausse de la fiscalité écologique est nécessaire pour inciter au changement des comportements de tous. Mais afin de ne pas entraîner une baisse du niveau de vie des ménages modestes, elle doit être accompagnée de mesures de redistribution pour que la répartition des efforts soit plus juste et mieux acceptée. Nous proposons donc la création dans cette note, d'une "Prime de Transition Ecologique".

    CHOMAGE

    Observatoire des inégalités - Le taux de chômage selon le diplôme et l’âge

    Le taux de chômage des non-diplômés est quatre fois supérieur à celui des diplômés d’un niveau supérieur à bac + 2. Le diplôme est plus que jamais un atout pour accéder à l’emploi.

    Le taux de chômage des non-diplômés est près de quatre fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d’un diplôme supérieur à bac + 2 en 2017 [1], et trois fois plus élevé que pour ceux qui ont un diplôme de niveau bac + 2. On compte 5 % de chômeurs chez les détenteurs d’un diplôme supérieur à bac + 2, contre 18,3 % chez les non-diplômés. Le diplôme demeure une arme essentielle dans l’univers professionnel, que ce soit pour entrer sur le marché du travail ou pour y progresser ensuite.

    GILETS JAUNES

    Telos - Jeunesse et Gilets jaunes

    La quasi absence des vingtenaires, en particulier des étudiants, dans le mouvement des Gilets jaunes, ne manque pas de frapper. Certes, ils lui manifestent leur sympathie[1]. Mais ils étaient peu nombreux sur les ronds-points et dans l’effervescence des sites Gilets jaunes, la France en colère ou la France énervée on repère surtout des catégories plus âgées, actives ou retraitées[2]. Le livre d’Anne Muxel, Politiquement jeune (L’Aube, 2018), qui brosse un portrait minutieux de la nouvelle génération, permet d’engager une réflexion sur cette désertion.

    PENSIONS

    OFCE - Pensions de réversion : pour une réforme unificatrice par Henri Sterdyniak

    Dans son dernier Policy Brief (n° 51-2019) l’OFCE analyse la réglementation des pensions de réversion et soumet quelques pistes de réforme. Le texte complet est téléchargeable ici.

    Les pensions de réversion constituent un élément important du système français de retraite. En 2016, elles ont représenté 36,3 milliards d’euros, soit 12% des pensions de vieillesse, 1,6 % du PIB. Les écarts de durée de vie et d’âge au mariage font que 89 % des bénéficiaires sont des femmes. La question des pensions de réversion est donc liée à celles des inégalités femmes/hommes de niveau de retraite. Les pensions de réversion font passer les retraites des femmes de 58 à 71% de celles des hommes. Elles apparaissent indispensables puisqu’elles permettent aux veuves de conserver un niveau de vie satisfaisant. Elles peuvent être considérées comme la survivance d’un modèle patriarcal périmé, mais elles sont aussi une composante logique du caractère familial du système socio-fiscal français.

    LOL

    L'Aurore - L’hommage du LOL à la vertu ?

    Dans notre texte manifeste La République que nous voulons, nous exprimions à la fois notre attachement et nos inquiétudes sur la liberté d’expression et d’information, compte tenu des bouleversements induits par la révolution numérique et l’avènement des réseaux sociaux. C'est pourquoi nous considérons avec sérieux et inquiétude cette affaire de la « Ligue du LOL ».

      Elle est tout sauf anecdotique : elle dit quelque chose de la façon dont se fabrique l'opinion publique de nos jours, de la pression de tous les instants qui s'exerce sur les acteurs de la communication, en particulier les aspirants-journalistes, pour faire du clic par tout moyen, et parfois à n'importe quel prix. Cette affaire dit aussi quelque chose du puritanisme et de l'hypocrisie de notre époque.

      C'est pourquoi nous publions ce texte collectif : pour analyser et comprendre ce que cette affaire révèle et met en jeu, au-delà des dérapages d'une bande de copains ivres de leur pouvoir nouveau, et des séductions piégeuses du petit monde de l'Oiseau Bleu.

  • Le Parti socialiste saisit le CSA sur les atteintes au pluralisme

    25 février 2019

    Le Parti socialiste a décidé de saisir le CSA après avoir constaté de nombreuses atteintes au pluralisme politique au profit du président de la République et son parti « La République en marche ».

    Alors que va bientôt débuter la campagne pour les élections européennes, la surreprésentation du gouvernement et de ses soutiens sur les antennes des radios et des télévisions, notamment à l’occasion du grand débat, menace gravement l’équilibre de représentation des diverses expressions politiques qui fait la base de notre système démocratique.

    Le pluralisme politique doit être la règle, et c’est la responsabilité du CSA de le faire respecter dans les médias au travers de l’équité de représentation des différentes organisations politiques.

  • Faut-il craindre la fin du cash ? [Christian Chavagneux]

    Depuis le 27 janvier, la  Banque centrale européenne (BCE) ne produit plus de billets de 500 euros. Est-ce un pas vers une économie sans cash ? Pas pour l’instant. [...]

  • Le Vent se lève - Quel modèle de souveraineté populaire pour une politique d’émancipation ?

    Tout le monde parle aujourd’hui de « souveraineté du peuple ». Du Rassemblement National à la France Insoumise, chacun invoque le retour au peuple souverain comme remède aux crises politiques que traversent les nations européennes. Marine le Pen avait pour slogan « au nom du peuple » et Jean-Luc Mélenchon « la force du peuple ». Tandis que le populisme de droite se veut être « le cri des peuples européens qui ne veulent pas mourir » et se constitue de manière identitaire et xénophobe, le populisme de gauche construit sa frontière en faisant jouer le « peuple » contre les « élites » et en revendiquant les principes démocratiques d’égalité et de souveraineté du peuple.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Fondation Jean Jaurès - Enquête électorale française 2019

    Quel intérêt ont les Français pour les élections européennes ? Quel est le dernier état du rapport de forces avec ces élections ? Quel regard portent les Français sur le bilan à mi-mandat d’Emmanuel Macron ? En partenariat avec le Cevipof, Le Monde et Ipsos Sopra Steria, la Fondation Jean-Jaurès présente le volet 2019 de l’« Enquête électorale française », riche d’enseignements grâce à son dispositif inédit et son échantillon de plus de 10 000 Français.

    Cette enquête laisse présager un faible niveau de participation et montre la très forte indécision des électeurs, à trois mois du scrutin du 26 mai. Les 10 002 personnes ont été interrogées sur différents sujets :

    • les élections européennes (intérêt ; participation ; intentions de vote ; sûreté du choix ; motivations du vote ; attachement à l’Union européenne) ; 
    • le mouvement des « gilets jaunes » et le référendum post-grand débat national ; 
    • le bilan d’Emmanuel Macron ; 
    • leur état d’esprit.
      Lire la suite
      _____________________
      _____________________
  • Observatoire des inégalités - Les 10 % les plus aisés captent près du quart des revenus

    Les 10 % des Français les plus riches captent près d’un quart de la masse globale des revenus après impôts et prestations sociales. C’est presque sept fois plus que les 10 % les plus pauvres.

    Si l’on découpe la population en dix tranches égales de 10 %, le dixième le plus riche récupère près du quart (23,8 %) de la masse des revenus des ménages de l’année 2016, après impôts et prestations sociales, selon l’Insee. Dit autrement il reçoit à peu près 2,4 fois plus que ce qu’ils devraient obtenir si la répartition était équitable (23,8 % divisés par 10 %). À l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les 10 % les plus pauvres perçoivent 2,9 % de l’ensemble des revenus, soit trois fois moins que leur part dans la population. Le « gâteau des revenus » est loin d’être tranché de façon équitable. Sauf pour les trois tranches situées entre les 50 % et les 80 % qui reçoivent en revenus environ ce qu’ils pèsent dans la population.

    Lire la suite
    ________________
    ________________