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elections europennes

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 mars

    TRANSITION ECOLOGIQUE

    Terra Nova - Transition écologique, choisissons le réalisme : l'analyse de Jean Pisani-Ferry

    Terra Nova accueille parmi ses experts l'économiste Jean Pisani-Ferry qui publiera désormais une analyse d'un des grands enjeux de l'actualité européenne et internationale une fois par mois sur notre site. Cette première contribution porte sur la transition écologique. Au moment où les débats sur la taxe carbone suscitent passions et inquiétudes dans notre pays, il y plaide pour un discours politique plus réaliste en matière écologique, seul à même de jeter les bases d'une transition concertée et organisée.

    Le Vent se lève - 1. Le philosophe : Dominique Bourg | Les Armes de la Transition

    Dominique Bourg est philosophe, et l’un des premiers à s’être intéressé aux bouleversements environnementaux que nous traversons. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, enseigne à l’Université de Lausanne et dirige la revue La pensée écologique, pour ne citer qu’une petite partie de ses activités. Nous avons choisi de débuter notre série avec son témoignage, car la transition écologique exige avant tout un changement profond de philosophie.


    Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l’écologie ayant chacune une approche, un métier, différents. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l’urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des armes de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.

    EHPAD

    Atlantico - Jean Arcelin : “Une large majorité des 700 000 personnes en Ehpad mangera, pour le reste de sa vie, des repas à 1€”

    Pendant près de trois ans, Jean Arcelin a dirigé un Ehpad dans le sud de la France, avant de renoncer. Il publie son témoignage dans "Tu verras maman, tu seras bien" (ed. XO).

    ... Si j'ai écrit ce livre, c'est que je considère que j'ai vu des choses et que je vois des stratégies qui sont incompatibles avec la prise en charge de qualité de personnes âgées. Ce n'est plus de l'ordre du business mais de l'ordre de l'éthique s'il en reste.

    ULTRA GAUCHE

    Fondation Jean Jaurès - « Ultra-gauche » : esquisse de généalogie d’un courant politique radical 

    Le terme même, « ultra-gauche », comme « gauchisme » auparavant, présente la particularité d’être une catégorie largement exogène, forgée et assignée par des acteurs extérieurs et souvent hostiles aux positions ainsi désignées. Qu’il s’agisse de concurrents politiques ou d’agents des forces de l’ordre, à bien des égards il s’agit d’un concept « policier », au sens que Jacques Rancière donne à la « police » : l’activité de gestion hétéronome du social par la catégorisation et l’assignation des places et des activités légitimes – ou, dans ce cas, illégitimes[1]. Il n’est donc pas étonnant que ses acteurs ne l’utilisent que de façon marginale, et lui préfèrent d’autres dénominations, d’ailleurs diverses : « gauche communiste », « communistes révolutionnaires », « communistes des conseils », « conseillistes », « marxistes libertaires », « communistes libertaires », « situationnistes », « autonomes », etc.

    EXTREME GAUCHE

    Slate - Pourquoi l'extrême gauche ne bénéficie pas plus de la crise de la social-démocratie

    Que ce soit en Espagne, en Grèce, en France, en Allemagne ou en Italie, les partis de gauche radicale n'arrivent pas à convaincre massivement les électorats.

    La littérature sur la crise (irréversible?) de la social-démocratie européenne est abondante, et pourrait-on même dire topique. Mais la stagnation des formations politiques situées à sa gauche, et qui pourraient en théorie profiter de son essoufflement, est beaucoup moins documentée.

    Il est vrai que les situations dans les différents pays ne sont pas homogènes. Car certains partis de gauche post-communiste ont une vraie influence politique (le Bloco de Esquerda portugais, le Vänsterpartiet suédois et même Podemos en Espagne malgré la crise interne qu’il traverse). Cependant, en général, ces partis n’ont pas été capables de profiter massivement du mécontentement et de la déception suscités par les sociaux-démocrates

    ALLEMAGNE
     
    Alternatives Economiques - Podcast : Pourquoi la panne de croissance de l’Allemagne va durer

    La chronique éco de Marc Chevallier, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, est à retrouver tous les mardis dans la matinale du 5-7 de France Inter, à 6 h 45. Vous pouvez écouter celle du 12 mars ci-dessous.

    L’Allemagne a révisé ses prévisions de croissance à la baisse. Le moteur économique de la zone euro est en train de caler ?

    The Conversation - Désinformation et souveraineté des continents virtuels de l’Internet

    Les conditions d’émergence de la désinformation en ligne et hors ligne, à partir de 2012 aux États-Unis, sont importantes à cerner pour en comprendre la spécificité et pour en maîtriser les réponses. Elles s’inscrivent dans la suite du tournant social, qui a vu la naissance des médias sociaux (2005-2007), faisant passer Internet du Web 1.0 au Web 2.0, avec des capacités d’interactions décuplées et des modèles d’affaires avérés (et confirmés par l’entrée au Nasdaq de Facebook et Twitter en 2012).

    Ce tournant social a aussi mis l’accent sur le rôle de la donnée et des algorithmes, sous la forme de big data aux utilisations multiples (data analytics, deep machine learning…). Il prépare les conditions de mise en œuvre de l’intelligence artificielle via la puissance de calcul de l’informatique nuagique......

    Il est grand temps, aussi, de se mobiliser pour que cette souveraineté des continents virtuels soit reprise en main par les États et leurs citoyens, car de fait, elle relève des activités humaines et des valeurs que nous voulons leur donner.

    LA PENSEE LIBERALE

    Le Vent se lève - « Le néolibéralisme est imbibé de catégories darwiniennes » – Entretien avec Barbara Stiegler

    Évoluer dans un monde qui change, s’adapter à un environnement qui est en mutation permanente… d’où viennent ces métaphores biologiques qui imprègnent le discours dominant ? Barbara Stiegler, professeure de philosophie à l’université de Bordeaux-Montaigne, tente de répondre à cette énigme dans son dernier livre publié aux éditions Gallimard, Il faut s’adapter ! Elle s’intéresse aux controverses qui parcouraient la pensée libérale dans les années 1930, à l’époque où l’on débattait de l’héritage de Darwin dans les sciences sociales. Aux origines du néolibéralisme contemporain, on trouve un penseur dont l’influence a été considérable sur le siècle passé : Walter Lippmann. Entretien réalisé par Wonja Ebobisse et Vincent Ortiz, retranscrit par Hélène Pinet.

    EUROPEENNES

    Slate - Raphaël Glucksmann parviendra-t-il à sauver le PS?

    En confiant la tête de la liste PS aux européennes au cofondateur de Place publique, le Premier secrétaire Olivier Faure semble jouer la survie du parti à quitte ou double.

    Pour la première fois en quarante ans la liste du Parti socialiste (PS) aux élections européennes ne sera pas conduite par un... socialiste! Au sens de militant socialiste encarté. De 1979, année des premières européennes, à 1999, date de la dernière consultation avec une seule liste nationale avant la reprise de ce mode de scrutin en 2019 –de 2004 à 2014, la liste nationale unique a été éclatée en huit listes régionales– le chef de file du PS dans la conquête européenne a été, successivement, François Mitterrand (1979), Lionel Jospin (1984), Laurent Fabius (1989), Michel Rocard (1994) et François Hollande (1999). Excusez du peu: deux sont devenus président de la République et les trois autres ont occupé l'hôtel Matignon à une étape de leur parcours politique.

    Ouest France - Européennes. A quoi va ressembler la liste du PS et de Place publique ?

    Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, l’a redit ce dimanche matin : la liste d’union Place publique-PS « restera ouverte jusqu’au dernier jour à Yannick Jadot. » Une liste d’alliance dont les premiers noms commencent à circuler…

    Après avoir été menées par de grands noms de la gauche, comme François Mitterrand (1979), Lionel Jospin (1984), Laurent Fabius (1989), Michel Rocard (1994) ou encore François Hollande (1999), les élections européennes 2019 se feront cette fois sans tête de liste socialiste.

    Le Parisien - Européennes : un proche de Martine Aubry sur la liste Glucksmann-PS

    Après avoir désigné sa tête de liste pour les européennes, le PS cherche désormais à placer ses candidats en position éligible. Parmi eux, Jean-Marc Germain devrait être bien placé.

    Le conseil national du Parti socialiste a massivement voté, samedi, pour que le philosophe Raphaël Glucksmann conduise la liste « socialiste » aux européennes. L’heure est maintenant au placement de ses candidats… Olivier Faure, son Premier secrétaire, peaufine la liste des candidats socialistes qu’il souhaite voir figurer en position éligible pour les européennes. Derrière Raphaël Glucksmann, cofondateur de Place publique, un « aubryste », Jean-Marc Germain, devrait ainsi occuper une place de choix.

    Libé - «Je rejoins la campagne de Place publique, la désunion m’empêche de dormir»

    Pour les élections européennes de mai, Aurore Lalucq, porte-parole de Benoît Hamon, rejoint la liste de Raphaël Glucksmann en «dynamique» pour rassembler la gauche.

    Une période étrange. A gauche, les listes se multiplient et les figures changent d’écurie du jour au lendemain. Lundi, c’est Aurore Lalucq, économiste et porte-parole de Génération·s, le mouvement fondé par Benoît Hamon. Après plusieurs jours de réflexion, elle décide de rejoindre de Raphaël Glucksmann et sa liste en «dynamique» pour rassembler la gauche, dit-elle.

    L'Obs - Le PS derrière Glucksmann : "L’idée c’est d’être la première force à gauche"

    Le Conseil national du PS a largement approuvé l'alliance avec Raphaël Glusckmann qui sera tête de liste aux européennes. Mais, dans la salle, certains ont crié à l'enterrement du PS...

    C’est fait. Pour la première fois de son histoire, le Parti Socialiste ne présentera pas une liste socialiste aux élections européennes. Il se range derrière Raphaël Glucksmann. Ainsi en a décidé son Conseil National ce matin : 128 voix pour, 5 contre, 3 abstentions. 35 personnes n’ont pas pris part au vote, dont les amis de Stéphane Le Foll et ceux de Luc Carvounas.

    Libé - Européennes : Glucksmann et le PS en duo, Jadot toujours solo et Hamon le bec dans l’eau

    A quelques mois des élections, le patron de Génération·s se retrouve isolé alors que son ancien parti fait affaire avec Place publique et qu’EE-LV refuse toute alliance.

    Après des mois de brouillard, le paysage politique se dessine lentement : la gauche avance éparpillée vers les européennes. Chaque famille dégaine de sa besace au moins une bonne raison de présenter son propre logo le jour du vote. Raphaël Glucksmann, qui conduira la liste du PS, est l’unique surprise du film. Et tout le monde n’a pas le sourire. Ce scénario file un goût amer à Benoît Hamon.

    Marianne - L'OPA réussie de Raphaël Glucksmann sur le PS, ou le mariage des repentis

    Raphaël Glucksmann se retrouve tête de liste du PS pour les élections européennes par la grâce d'une opération de communication efficace et après un parcours politique sinueux. Il faut dire que l'historique du fondateur de "Place publique" épouse les reniements passés du Parti socialiste.

    Il y a ceux, comme l'économiste Thomas Porcher, qui sont choqués et déçus par l'annonce de jonction entre la juvénile "Place publique", mouvement citoyen lancé par Raphaël Glucksmann, et le vénérable Parti socialiste. Et puis les autres, qui n'ont pas bronché devant le ralliement de l'intellectuel au PS.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Comment l’élitisme social est maquillé en élitisme républicain

    L’élitisme du système scolaire français favorise les enfants de diplômés. Leurs parents, de droite comme de gauche, défendent une école qui fonctionne à leur profit. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’Éducation nationale honoraire.

    Notre école fonctionne plutôt bien pour 70 à 75 % des élèves. La moitié des élèves âgés de 15 ans comptent même parmi les meilleurs élèves du monde selon les évaluations internationales Pisa [1] de l’OCDE. Il faut s’en réjouir. Mais il faut dans le même temps observer le grand écart qui existe entre les résultats de ceux qui réussissent, le plus souvent issus des classes moyennes et favorisées, et les difficultés lourdes rencontrées aux mêmes évaluations par le quart des jeunes de la même génération, issus pour la plupart des milieux populaires. On le sait, la France est l’un des pays où l’origine sociale pèse le plus sur les destins scolaires. Notre élitisme est tout sauf républicain, il est essentiellement un élitisme social qui ne veut pas dire son nom. Cette injustice sociale qui est à l’œuvre au sein de l’éducation nationale ne date pas d’aujourd’hui. Notre système éducatif n’a jamais vraiment été programmé pour faire réussir tous les élèves. L’échec scolaire massif des enfants des milieux populaires n’est pas un accident, il est inhérent au système éducatif français qui a été conçu pour trier et pour sélectionner les meilleurs, ce qu’il fait très bien.

    CLIMAT

    The Conversation - Ces trois « jeunesses » qui se mobilisent pour le climat

    Les manifestations pour le climat sont l’occasion d’un retour sur la scène médiatique et dans le champ politique d’un acteur social majeur, « la jeunesse ». Celle-ci est racontée comme une force homogène porteuse d’un message consensuel : la préservation de la planète au bénéfice des générations futures.

    En ce vendredi 15 mars, jour de grève scolaire mondiale pour le climat, il convient de revenir sur l’implication de la jeunesse dans les mobilisations en faveur d’une transition écologique, afin de saisir, dans sa complexité, cette entrée en scène d’un acteur protéiforme dont l’analyse sociologique est traditionnellement ardue.

  • Atlantico, Ifop, Jérôme Fourquet, Christophe Bouillaud - Et la majorité au sein du Parlement européen serait détenue par… ? Le sondage européen sur les différentes dynamiques électorales à l’oeuvre au sein de l’UE

    Au lendemain des élections européennes, l'hémicycle devrait être assez diversifié, selon notre sondage, avec trois blocs s'imposant : le PPE (droite), le bloc social démocrate, et l’ALDE dans lequel les macronistes pourraient siéger.

    Atlantico : Au regard des intentions de vote actuelles, quelle est la projection actuelle de la future composition du Parlement européen ? En quoi l'orientation européenne pourrait-elle en être modifiée ?

    Jérôme Fourquet : Nous avons travaillé sur la base de sondages qui ont été réalisés dans différentes pays, qui ont été complétées par d’autres enquêtes hors de ce dispositif d’étude, tout en sachant que les pays qui sont couverts par le périmètre de ce sondage fournissent une part très importante des députés qui seront amenés à siéger à Strasbourg. 

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  • LCI - SONDAGE EXCLUSIF - Européennes : LaREM reste en tête devant le Rassemblement national

    Selon notre sondage Harris Interactive - Agence Epoka pour LCI, la majorité présidentielle gagne un point (23%), devant le Rassemblement national (21.5%). Loin derrière figure la liste LR (13%) et les trois listes de gauche qui se talonnent (LFI, PS-Place publique, EELV).

    ... Quant aux listes de gauche, elles sont désormais au coude-à-coude, la liste LFI (8%, en recule d'un point) étant talonnée par les listes PS-Place publique, désormais incarnée par Raphaël Glucksmann (7%, + 2 points) et EELV (7%, -1). 

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  • Fondation Jean Jaurès - Enquête électorale française 2019

    Quel intérêt ont les Français pour les élections européennes ? Quel est le dernier état du rapport de forces avec ces élections ? Quel regard portent les Français sur le bilan à mi-mandat d’Emmanuel Macron ? En partenariat avec le Cevipof, Le Monde et Ipsos Sopra Steria, la Fondation Jean-Jaurès présente le volet 2019 de l’« Enquête électorale française », riche d’enseignements grâce à son dispositif inédit et son échantillon de plus de 10 000 Français.

    Cette enquête laisse présager un faible niveau de participation et montre la très forte indécision des électeurs, à trois mois du scrutin du 26 mai. Les 10 002 personnes ont été interrogées sur différents sujets :

    • les élections européennes (intérêt ; participation ; intentions de vote ; sûreté du choix ; motivations du vote ; attachement à l’Union européenne) ; 
    • le mouvement des « gilets jaunes » et le référendum post-grand débat national ; 
    • le bilan d’Emmanuel Macron ; 
    • leur état d’esprit.
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  • Public Sénat - A trois mois des européennes, l'union en panne à gauche

    Chacun dans son couloir, pour le meilleur et pour le pire: à trois mois des européennes, plus grand monde ne semble croire à une...

    Chacun dans son couloir, pour le meilleur et pour le pire: à trois mois des européennes, plus grand monde ne semble croire à une union des forces de la gauche non-mélenchoniste, même si le PS se laisse jusqu'au 16 mars pour trancher.

    Benoît Hamon, fondateur de Générations, avait lancé le 8 février l'idée d'une "votation citoyenne" permettant d'unir les formations politiques se partageant cet espace, laissant jusqu'au 22 février aux partis pour lui répondre.

    Las, pour l'ancien candidat PS à la présidentielle, l'idée a fait long feu, seuls Nouvelle Donne, les Radicaux de gauche et le MDP se montrant intéressés.

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  • Le Monde - A défaut d’union de la gauche, Benoît Hamon va présenter sa liste pour les européennes

    L’idée d’une votation a été un échec. Seuls Place publique et le Parti socialiste semblent se rapprocher.

    La proposition aura fait long feu. Benoît Hamon, qui avait plaidé dans Le Monde pour la mise en place d’une votation citoyenne en vue d’unir la gauche lors des élections européennes du 26 mai, renonce, faute de partenaire. Dans un entretien au Parisien du dimanche 24 février, il annonce qu’il « prendra la tête de la liste de Génération. s »

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  • Sélectio été - Slate, Gaël Brustier, Les élections européennes sont peut-être la dernière chance du PS

    Elles ont rarement été favorables au PS. Annoncées un an à l’avance comme catastrophiques pour le parti fondé par François Mitterrand, elles pourraient pourtant être l’occasion d’un fructueux tournant idéologique et politique…

    Le prochain scrutin national aura lieu en juin 2019. Il s’agit des élections européennes. Donné à 8% dans un sondage Ifop datant de décembre dernier (Génération-s de Benoît Hamon n’était pas testé), le PS a-t-il une chance de faire son retour politique à l’occasion d’un scrutin d’ordinaire coûteux électoralement? Le PS n’a pas droit à l’échec. Pour survivre, il doit remettre à plat tout son corpus européen, depuis 1983 sinon depuis les origines du projet européen. Désormais, le PS n’a d’autre choix que d’opérer une profonde révision de son rapport à l’Europe et de son passé post-1983 à moins bien sûr de renoncer à avoir un avenir. Pour l’heure, il est, de facto, politiquement asphyxié par La République en Marche (LREM) qui, en matière européenne est désormais un produit concurrentiel, pensé comme tel et vendu comme tel, comme en a témoigné la «grande marche pour l’Europe» des macronistes…

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  • Slate, Gaël Brustier - Les élections européennes sont peut-être la dernière chance du PS

    Elles ont rarement été favorables au PS. Annoncées un an à l’avance comme catastrophiques pour le parti fondé par François Mitterrand, elles pourraient pourtant être l’occasion d’un fructueux tournant idéologique et politique…

    Le prochain scrutin national aura lieu en juin 2019. Il s’agit des élections européennes. Donné à 8% dans un sondage Ifop datant de décembre dernier (Génération-s de Benoît Hamon n’était pas testé), le PS a-t-il une chance de faire son retour politique à l’occasion d’un scrutin d’ordinaire coûteux électoralement? Le PS n’a pas droit à l’échec. Pour survivre, il doit remettre à plat tout son corpus européen, depuis 1983 sinon depuis les origines du projet européen. Désormais, le PS n’a d’autre choix que d’opérer une profonde révision de son rapport à l’Europe et de son passé post-1983 à moins bien sûr de renoncer à avoir un avenir.

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  • Intervention de Jean-Christophe Cambadélis au meeting européen de Lyon le 23 mai


    Intervention de Jean-Christophe Cambadélis au... par PartiSocialiste

  • Intervention de Martin Schulz au meeting européen de Lyon


    Intervention de Martin Schulz au meeting... par PartiSocialiste