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parti sociliste

  • PS - TQA | François Héran

    Cette semaine, pour le #TQA, Isabelle This Saint-Jean a interrogé François Héran, professeur au @Collège de France sur la chair « Migrations et société ». Spécialiste des phénomènes migratoires, il nous parle de la réalité de ces derniers dans le contexte sanitaire actuel notamment. 1. Quelle est la place de la migration dans la mobilité ? 2. Quelle est la réalité de la migration ? 3. Quelle est la contribution de la migration à l’économie ?

  • Le Monde - A défaut d’union de la gauche, Benoît Hamon va présenter sa liste pour les européennes

    L’idée d’une votation a été un échec. Seuls Place publique et le Parti socialiste semblent se rapprocher.

    La proposition aura fait long feu. Benoît Hamon, qui avait plaidé dans Le Monde pour la mise en place d’une votation citoyenne en vue d’unir la gauche lors des élections européennes du 26 mai, renonce, faute de partenaire. Dans un entretien au Parisien du dimanche 24 février, il annonce qu’il « prendra la tête de la liste de Génération. s »

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  • Libé - Olivier Faure présente la nouvelle direction du Parti socialiste

    Boris Vallaud et Gabrielle Siry seront les porte-parole de cette direction paritaire de 24 personnes.

    Le Conseil national du PS a approuvé ce dimanche la composition de sa nouvelle direction, renouvelée, paritaire et resserrée, conformément à l’engagement pris par le nouveau premier secrétaire Olivier Faure. Le député de Seine-et-Marne s’est entouré d’un secrétariat national composé de 24 membres, douze hommes et douze femmes (contre 80 dans la précédente direction), à qui il reviendra de mettre en œuvre les décisions prises par le Conseil national et le Bureau national. Tous ont soutenu M. Faure dans sa course pour prendre la tête du PS.

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  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    ELLE

    Elle - Les candidats face à la rédaction : Benoît Hamon, l'interview en intégralité

    A quelques semaines du premier tour, nous avons rencontré le candidat du parti socialiste. Féministe revendiqué, il nous dévoile son programme pour les femmes.

    Un vinyle de Miles Davis, une plaque minéralogique américaine à la gloire du « Boss », une sentence de l'artiste Ben (« Faut-il douter de tout ? ») et une corbeille de fruits au cas où : dans un recoin de son QG de campagne, genre open space de start-up chic dans le 10 e arrondissement de Paris, Benoît Hamon s'est confectionné un petit autel personnel. Il nous reçoit pour évoquer son féminisme, ses projets pour les femmes... et se confier comme rarement sur sa compagne et mère de ses deux filles, Gabrielle Guallar, responsable des affaires publiques chez LVMH. Interview.

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • Jérôme Guedj, porte-parole de Hamon, sur le "programme EM" de Macron: "On est dans du Fillon light"

  • L'actualité des socialistes du 17 au 26 février (revue de presse hebdomadaire)

    L'UNITE

    L'Obs - Hamon - Mélenchon : un dîner et un constat d'échec

    Les deux candidats actent qu'ils ne parviendront pas à unir la gauche au premier tour de la présidentielle.

    L'union avec les écologistes, c'est fait. Benoît Hamon et Yannick Jadot se sont retrouvés dimanche en fin d'après-midi pour sceller leur entente dès le premier tour de la présidentielle. L'accord entre les candidats a été très largement approuvé par les militants d'EELV.

    Le JDD - Montebourg et Peillon rejoignent la (grande) équipe de Hamon

    Le candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a dévoilé la suite de son équipe de campagne, en nommant une "gouvernance politique" d'une soixantaine de membres... Sont présents deux de ses anciens adversaires à la primaire, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon.

    Diacritik - Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont longuement vus vendredi soir en plein Paris

    Avoir un agenda chargé et contrariant, ne leur permettant pas de pouvoir songer à se rencontrer avant lundi, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés avant-hier soir, vendredi 24 février, au cœur de Paris assez longuement. Les Gauches commenceraient-elles à s’unir ?

    Le Monde - Présidentielle : les électeurs écologistes approuvent à près de 80 % l’accord entre Hamon et Jadot

    Les deux hommes devraient se voir pour sceller leur accord ce dimanche à 17 heures au QG de campagne de M. Hamon.

    France Info - Election présidentielle : ce que contient l'accord conclu entre Yannick Jadot et Benoît Hamon

    Invité de France 2 jeudi soir, l'écologiste a annoncé qu'il retirait sa candidature à l'élection présidentielle, au profit du socialiste Benoît Hamon.

    Libé - Jadot rallie Hamon et c’est enfin la petite union de la gauche

    EE-LV devrait approuver d'ici la fin du week-end le retrait de son candidat en faveur du socialiste, annoncé ce jeudi soir. En échange, les projets de Notre-Dame-des-Landes et de Bure seraient enterrés et une quarantaine de circonscriptions dévolues aux écologistes.

    MACRON

    Alternatives Economiques - Présidentielle : Le contre-sens d’Emmanuel Macron

    Le 24 février, Emmanuel Macron a rendu public le cadrage macroéconomique de son programme présidentiel à l’occasion d’un entretien à notre confrère Les Echos. Il y annonce en particulier vouloir baisser les dépenses publiques de 60 milliards d’euros par an en cinq ans par rapport à la trajectoire tendancielle de ces dépenses. Cela représente un nouveau recul de l’ordre de 3 points de PIB après celui du même ordre déjà intervenu sous le quinquennat de François Hollande (sous l’inspiration d’Emmanuel Macron) dans le cadre du Pacte de responsabilité. A supposer que ces coupes soient réalisées progressivement chaque année (12 milliards la première année, 24 la seconde... 60 la cinquième), cela représente une baisse cumulée de 180 milliards d’euros des dépenses publiques sur l’ensemble d’un quinquennat.

    Le Monde - Des économistes jugent l’équilibre du projet d’Emmanuel Macron

    Ils l’attendaient avec impatience, après des semaines de mesures égrenées et de propositions lancées. Certains économistes reconnaissent pour la plupart des qualités de forme au cadrage budgétaire du programme d’Emmanuel Macron : « C’est un travail rigoureux, habile », apprécie Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), et cheville ouvrière du cadrage économique d’Arnaud Montebourg lors de la primaire à gauche, en janvier. « [M. Macron] réfléchit à une réallocation des ressources avec à la fois une hausse de l’investissement public et une réduction des dépenses. Cela donne un rôle actif à l’Etat. Il n’y a pas cette idée que la sphère publique est uniquement une contrainte pour l’économie », souligne Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis AM.

    Slate, Eric Dupin - Les quatre malentendus que recouvre le succès d'Emmanuel Macron

    Le favori des sondages est auréolé d'une image trop belle pour être vraie. Il serait, à la fois, le candidat de la société, de la nouveauté, de la vision et de l'empathie. A y regarder d'un peu plus près, le tableau est pourtant bien différent.

    À un peu plus de deux mois du premier tour, Emmanuel Macron apparaît comme le favori de l'élection présidentielle, si l'on en croit les sondages. Un peu comme Alain Juppé et Manuel Valls faisaient figure de futurs vainqueurs de la primaire de leur camps respectifs pendant la campagne.

    Jean Gadrey - Les bulles des sondages, le trappeur, l’indien et Macron

    On doit à l’ami Frédéric Lordon, au cours d’une conférence-débat récente à HEC (intégrale ici), une intéressante formule à propos de la « bulle » d’opinions favorables dont bénéficie pour l’instant Emmanuel Macron, personnage comparé à une « tomate hydroponique élevée totalement hors sol… une bouffonnerie sondagière-médiatique ». La question se pose toutefois, cher Frédéric, de savoir si cette bulle, car c’en est bien une, éclatera avant ou après les élections, ce qui peut changer bien des choses.

    REVENU UNIVERSEL

    BFMTV - Piketty affirme pouvoir "mettre en place" le revenu universel en France

    Thomas Piketty, économiste et soutien du candidat socialiste Benoît Hamon, était l'invité ce dimanche de BFM Politique. Il est revenu sur son projet de création d'un "parlement de la zone euro" et s'est exprimé sur le coût du revenu universel.

    POLICE

    La Croix - Entre la police et la population, une confiance à construire

    Dans une large étude publiée sous le titre « De la police en démocratie », le sociologue Sebastian Roché revient sur les relations entre la police et la population en France, qui manifestent un manque de confiance et une crise de légitimité.

    « Explorer la confiance et la légitimité qu’inspire la police » : tel est l’enjeu du livre de Sebastian Roché, sociologue spécialiste de la police, intitulé « De la police en démocratie » (1). Cette étude très riche évalue ces deux notions dans le temps et par rapport à nos voisins européens.

    Le Monde, Les décodeurs - Contrôles d’identité : les jeunes 7 fois plus contrôlés que le reste de la population

    Selon une étude réalisée par le Défenseur des droits, 80 % des jeunes se disant noirs ou arabes ont été contrôlés lors des cinq dernières années.

    « Nous ne sommes pas en face d’un fait divers, nous ne sommes pas en face d’une affaire judiciaire, c’est un fait de société » : le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a réagi lundi 13 février à l’affaire d’Aulnay-sous-Bois, dont il a été saisi dès le 3 février.

    PORTRAIT

    Le Monde - Julia Cagé, Madame économie de Benoît Hamon

    La jeune économiste s’engage pour l’élection présidentielle, avec Agathe, sa sœur jumelle, et Thomas Piketty, son mari, aux côtés du candidat socialiste.

    Julia Cagé, 33 ans, partage avec sa sœur jumelle, Agathe Cagé, une enfance marseillaise et une admission simultanée à l’École normale supérieure, temple des élites intellectuelles à la française. Agathe, énarque, a conseillé la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Julia, elle, est enseignante-chercheuse à Sciences Po après avoir obtenu son doctorat à Harvard. Elle a épousé l’économiste vedette Thomas Piketty en 2014
     
    DEMOCRATIE
     
     
    Ce professeur de Stanford expérimente une méthode de sondages délibératifs : il sélectionne des centaines de personnes représentatives de la population pour débattre de la gestion du surplus de neige au Japon ou de l’adhésion du Danemark à la zone euro. Et ainsi être au plus près de la parole citoyenne.

    INTERNATIONAL

    Le Vent se lève - Que retenir de Vistalegre II, le congrès de Podemos ?

    Ce week-end avait lieu à Madrid le très attendu Vistalegre II, le deuxième congrès de Podemos. Les résultats du vote des inscrits ont renforcé le leadership de Pablo Iglesias sur l’organisation, au détriment de son numéro 2 Iñigo Errejón. Cet article revient sur cet événement fondamental dans l’histoire du jeune parti, le contexte dans lequel il s’est tenu et les enjeux qu’il dessine pour les années à venir.

    L'Humanité - Équateur. La révolution citoyenne, ou la « décennie gagnée »

    Les Équatoriens élisent ce dimanche leurs président et députés. Lenin Moreno, aspirant aux plus hautes fonctions de l’État, entend approfondir les politiques d’inclusion sociale et avancées économiques de son prédécesseur, Rafael Correa.

    ESPOIR

    Libé - Aux intellectuels démissionnaires et désabusés, Par Marc Crépon, Directeur du département de philosophie de l’ENS Paris

    Pour certains prophètes de malheur, les totalitarismes du XXe siècle et la situation actuelle interdiraient tout espoir de progrès moral et politique. Oui, la marche de l’histoire est chaotique, mais ça n’est pas une raison pour abandonner le combat de la pensée et l’action.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon, la campagne en flottant

    L'accord avec les écologistes en poche, le candidat socialiste veut désormais renouer avec ce qui avait fait sa force dans la primaire à gauche : le «contre-pied».

    Dimanche 29 janvier. Benoît Hamon est au cinquième étage de la Maison de Mutualité, à Paris. Son monde l’entoure. L’ambiance des grands soirs : champagne et accolades. Le socialiste vient de rafler la primaire de la Belle Alliance populaire. Le tout après une campagne à la va-vite. Des jeunes, des salles bondées à travers le pays… Le député des Yvelines a réussi en quelques semaines à créer un mouvement autour de sa candidature. Un scénario imprévu.

    Ouest-France - Hamon accepte de rencontrer Mélenchon... et les autres à gauche

    Le candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon a répondu ce vendredi favorablement à la demande de rencontre « dimanche ou lundi » formulée par Jean-Luc Mélenchon. Il propose d'y d'y associer son allié écologiste Yannick Jadot, et les communistes alliés du candidat de La France insoumise.

    Libé - Chez Hamon et Mélenchon, des entourages si proches, si loin

    Les entourages des deux candidats à la présidentielle ont très longtemps milité ensemble au PS et se pratiquent depuis des années. Une clé de compréhension des relations compliquées entre le socialiste et le représentant de la «France insoumise».

     
    Le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts a salué l’« accord formidable » passé avec le candidat socialiste. Lequel sera soumis au vote des militants EELV.
    Le candidat à la présidentielle d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Yannick Jadot, a annoncé jeudi 23 février au journal télévisé de France 2 qu’il retirait sa candidature à la présidentielle au profit de celle du socialiste Benoît Hamon, avec lequel il a passé « un accord formidable ».

    Boursier - Hamon face aux crispations d'une gauche déboussolée par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - En engageant un dialogue avec les Verts et les communistes sans chercher à séduire les tenants de la ligne social-démocrate du PS, Benoît Hamon campe sur un cap "à gauche toute" dans l'espoir de ramener à lui des électeurs pour l'heure déboussolés.

    Europe 1 - Hamon souhaite des législatives anticipées au cours de son quinquennat

    Le candidat socialiste, qui plaide pour l'écriture d'une nouvelle Constitution avant la fin du quinquennat, souhaite que des élections législatives suivent "immédiatement" sa mise en oeuvre. 

    Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a plaidé vendredi pour qu'une VIe République soit "mise en oeuvre avant la fin du quinquennat" s'il est élu, provoquant ainsi "de nouvelles élections" législatives.

    Le Monde - Benoît Hamon enclenche le mode participatif avec le lancement de son conseil citoyen

    Alors que le candidat du PS à la présidentielle s’est prêté à un exercice de questions-réponses lors d’une réunion publique à Blois, mardi, l’appel à candidatures pour son conseil citoyen a été ouvert.

    Impliquer les électeurs dans sa campagne, telle est la volonté répétée de Benoît Hamon. Il l’a concrétisé en inaugurant un long exercice de questions-réponses lors d’une réunion publique à Blois mardi 21 février, à l’ouverture des inscriptions pour son « conseil citoyen ».
     

    Pour son premier «Agora live», meeting en forme de questions-réponses avec intervenants tirés au sort, le candidat PS à la présidentielle en a profité pour recaler sa position sur la loi Travail et donné rendez-vous à Mélenchon au 1er tour de la présidentielle.

    SILICONISATION

     
     
    Grâce aux développements sans cesse accélérés de l'intelligence artificielle, les Gafa sont à l'origine d'une marchandisation de la vie et du dessaisissement de la décision humaine, affirme le philosophe Éric Sadin, auteur d'un essai au vitriol contre la Silicon Valley et son rêve transhumaniste : « La silicolonisation du monde ». Propos recueillis par Ivan Best et Sylvain Rolland
     
    INTERNET
     
     
    Pour le professeur de droit à Harvard et penseur du net, il y a urgence à reconstruire des espaces communs de discussion.
     
    C'est avec une certaine inquiétude que Lawrence Lessig observe comment Internet est à la fois un outil fantastique et ce qui a renforcé la crise démocratique. Professeur de droit à Harvard, constitutionnaliste réputé, Lawrence Lessig est l'un des premiers penseurs du web. Dès les années 1990, il a réfléchi aux liens entre Internet et la démocratie. C'est à lui que l'on doit les licences "creative commons" (pour la mise à disposition d'oeuvres en ligne). Et la publication, en 2000, d'un texte devenu classique de la littérature numérique "Code is law" [“le code, c’est la loi"]. Il y expliquait qu'avec la numérisation de nos sociétés, le programme informatique était amené à faire loi. 16 ans, plus tard les algorithmes sont partout dans nos vies.