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  • C Politique - Dominique Schnapper - 17/02/19

    Dominique SCHNAPPER, sociologue, auteur de La citoyenneté à l'épreuve (Gallimard) et L'Abécédaire de Raymond Aron (ed. de l'Observatoire).

  • Affaire Benalla : le Parti socialiste salue la persévérance et le travail des sénateurs

    Il y a des contre-attaques parfois grossières. Celle du Premier ministre en fait partie. Ce qui est attendu du pouvoir exécutif, ce sont des explications sur l’implication de l’entourage proche du Chef de l’État dans l’affaire Benalla, pas la disqualification du travail méthodique et documenté des sénateurs. Pour la République en marche qui porte bien mal son nom, les bonnes commissions sont celles qui n’enquêtent pas et qui ne rendent pas des conclusions comme la majorité en a fait l’éclairante démonstration à l’Assemblée Nationale.
     
    Le scandale ce n’est pas que la vérité avance. Le scandale d’État c’est qu’à chaque étape l’Elysée a tout fait pour protéger, camoufler, distraire. Sans la détermination et la persévérance de la presse et du Sénat, rien ne serait aujourd’hui dénoncé et les petits arrangements entre amis se poursuivraient. Il est temps que le Président de la République s’exprime.

  • La Tribune - Dividendes : record au niveau mondial à 1.370 milliards de dollars

    Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont atteint un record en 2018 à 1.211 milliards d'euros, selon l’étude annuelle de la société de gestion américano-britannique Janus Henderson. La hausse devrait être moins forte cette année et atteindre 3,3% à 1.414 milliards de dollars, dans un contexte de ralentissement économique mondial.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le Brexit à l’heure de l’incertitude

    L’accord pour le Brexit a été rejeté par le Parlement britannique dernièrement. Renaud Thillaye, consultant en affaires européennes et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, fait le point sur l’état des négociations entre le gouvernement de Theresa May et l’Union européenne, alors que le 30 mars 2019, date de fin de l’article 50, approche à grands pas et laisse planer un certain nombre d’incertitudes quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Propos recueillis le 1er février 2019 par Amandine Clavaud, responsable Europe de la Fondation Jean-Jaurès.

  • L'Aurore - L’hommage du LOL à la vertu ?

    Dans notre texte manifeste La République que nous voulons, nous exprimions à la fois notre attachement et nos inquiétudes sur la liberté d’expression et d’information, compte tenu des bouleversements induits par la révolution numérique et l’avènement des réseaux sociaux. C'est pourquoi nous considérons avec sérieux et inquiétude cette affaire de la « Ligue du LOL ».

      Elle est tout sauf anecdotique : elle dit quelque chose de la façon dont se fabrique l'opinion publique de nos jours, de la pression de tous les instants qui s'exerce sur les acteurs de la communication, en particulier les aspirants-journalistes, pour faire du clic par tout moyen, et parfois à n'importe quel prix. Cette affaire dit aussi quelque chose du puritanisme et de l'hypocrisie de notre époque.

      C'est pourquoi nous publions ce texte collectif : pour analyser et comprendre ce que cette affaire révèle et met en jeu, au-delà des dérapages d'une bande de copains ivres de leur pouvoir nouveau, et des séductions piégeuses du petit monde de l'Oiseau Bleu.

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  • Le Vent se lève - « Ce qui fait le lien social, c’est l’euro » – Entretien avec Michel Aglietta et Nicolas Leron

    Michel Aglietta et Nicolas Leron ont publié en 2017 La double démocratie, qui aborde les impasses de la construction européenne et ses défaillances politiques. Loin d’appréhender l’enjeu dans des termes purement techniques, ils en reviennent à une véritable économie politique européenne. À partir d’une analyse fine des problèmes liés à la zone euro et à l’absence d’une Europe politique, ils formulent des propositions afin de sortir par le haut de cette crise en établissant un système de double démocratie, qui n’irait pas à l’encontre de la souveraineté des États. Deux ans plus tard, et à l’approche des élections européennes, nous avons souhaité les interroger sur la pertinence d’une telle approche, alors que la crise européenne s’approfondit. Entretien réalisé par Lenny Benbara. Retranscrit par Anne Wix.

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  • Libé - Hamon espère bétonner sa primaire européenne via un sondage

    Face aux refus ou aux réactions timorées, le leader du mouvement Génération·s a commandé un sondage sur sa proposition de votation citoyenne pour unir la gauche en vue des européennes.

    Vendredi 8 février : Benoît Hamon surprend son monde. Le leader du mouvement Génération·s propose une votation citoyenne, une sorte de primaire 2.0, pour rassembler la gauche en vue des élections européennes. Depuis, les jours passent et ça ne se bouscule pas vraiment. Les écologistes et insoumis ont décliné. Les communistes et socialistes regardent ailleurs. Mais Benoît Hamon croit en son idée, persuadé que c’est la meilleure façon pour la gauche de ne pas aller au scrutin en ordre dispersé et, partant, de se faire piétiner.

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  • Terra Nova - Pour une fiscalité écologique et équitable : de la nécessité de créer une "Prime de transition écologique"

    La charge des dépenses d'énergie s'est alourdie pour les ménages ces derniers mois, au point de provoquer un mécontentement croissant et un débat politique sur le malaise des ménages modestes. Le signal prix doit inciter les consommateurs à adopter progressivement des habitudes plus économes en énergie. Mais, outre les changements de comportement, baisser sa consommation d'énergie requiert souvent des investissements pour changer de système de chauffage, isoler sa maison, changer de voiture si l’on n’a pas accès aux transports publics... que les ménages modestes sont rarement à même de financer. Comment éviter que ces derniers soient confrontés à la double peine de devoir payer plus cher une énergie plus difficile à économiser, au moins à court-terme ? Ne nous trompons pas de débat : la hausse de la fiscalité écologique est nécessaire pour inciter au changement des comportements de tous. Mais afin de ne pas entraîner une baisse du niveau de vie des ménages modestes, elle doit être accompagnée de mesures de redistribution pour que la répartition des efforts soit plus juste et mieux acceptée. Nous proposons donc la création dans cette note, d'une "Prime de Transition Ecologique".

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  • L'actualité des socialistes du 8 au 14 février

    COMPLOTISME

    Fondation Jean Jaurès - Enquête complotisme 2019 : les grands enseignements

    Dans quelle mesure les Français adhérent-ils aux théories conspirationnistes diffusées dans le pays ? Quelles catégories de la population sont les plus concernées ? Après une première enquête inédite de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch en 2018, réalisée par l’Ifop, Rudy Reichstadt, membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès et directeur de Conspiracy Watch, présente les grands enseignements de la seconde vague.

    I - Les grands enseignements

    Cette nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, avec l’institut Ifop, en décembre 2018, met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant « d’accord » avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis.

    EUROPEENNES

    Yahoo - Européennes: Faure obtient mandat pour entrer en campagne avec Place publique

    Paris (AFP) - Olivier Faure a obtenu le feu vert du bureau national du PS pour entrer en campagne avec Place publique dès la semaine prochaine, malgré l'hostilité de Stéphane Le Foll et ses proches, a indiqué l'entourage du premier secrétaire mercredi.

    Le député de Seine-et-Marne a demandé et obtenu "la possibilité dès la semaine prochaine de prendre une initiative avec Place publique et les partis autour de la table pour démarrer une campagne", selon cette source.

    Le PS et Place publique, le mouvement lancé par Raphaël Glucksmann, sont engagés depuis plusieurs semaines dans des discussions pour tenter d'agréger les forces de la gauche anti-mélenchoniste en vue des européennes.

    L'ADIEU A SOLFERINO

    Public Sénat - Avenir du PS ? « Vous entendrez bientôt parler de Bernard Cazeneuve » promet Henri Weber

    Avec la vente de son siège rue de Solférino à Paris, le PS tourne une page de son histoire. Largement battus à la dernière élection présidentielle, les socialistes peuvent-ils revenir dans le jeu politique ? Le PS peut-il renaître de ses cendres ? À en croire Henri Weber, figure historique du parti, « C’est un cycle qui se ferme, ce n’est pas le premier, et je n’espère pas le dernier ». Espoir, ou mirage… Jérôme Chapuis et ses invités en débattent dans « Un monde en docs » après la diffusion de « L’Adieu à Solférino » un film de Grégoire Biseau et Cyril Leuthy.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Riches, pauvres et classes moyennes : comment se situer ?

    Comment situer les catégories populaires, moyennes et aisées en fonction de leurs revenus et de la taille du ménage ? À quel niveau est-on riche, pauvre ou moyen ? Les estimations de l’Observatoire des inégalités.

    À partir de quel niveau de revenu est-on riche ou pauvre, appartient-on aux classes « populaires », « moyennes » ou « aisées » ? Cette question centrale est très souvent laissée dans le vague. L’Observatoire des inégalités considère comme appartenant aux classes moyennes les personnes situées entre les 30 % les plus pauvres et les 20 % les plus riches. À l’intérieur des catégories populaires, nous distinguons les personnes pauvres, en fixant le seuil de pauvreté à la moitié du revenu médian (la moitié de la population touche moins, l’autre moitié davantage). Au sein des couches aisées sous distinguons une population « riche » en utilisant comme seuil le double du revenu médian [1]. Nous avons réalisé nos calculs à partir des données 2016 de l’Insee. Il s’agit de revenus mensuels après impôts et prestations sociales, qu’on nomme « le revenu disponible ».

    La Vie des idées - Moins d’inégalités pour plus de croissance

    Faut-il choisir entre égalité et efficacité économique ? Ce présupposé imprègne nombre de débats publics et académiques. Mais dans un monde où les plus aisés peuvent se soustraire aux règles d’une concurrence équitable, redistribuer les richesses permettrait de concilier gains d’efficacité et baisses d’inégalités.

    La progression des inégalités au sein des sociétés occidentales est un fait établi. Depuis les années 1980, les richesses se concentrent aux mains des plus aisés tandis que les classes moyennes voient leur situation stagner ou se dégrader. Aux États-Unis, la formule « les riches deviennent plus riches alors que les pauvres deviennent plus pauvres » a tant été scandée par Bernie Sanders, candidat malheureux à l’investiture démocrate en 2016, qu’elle a difficilement pu échapper aux électeurs américains, dont le choix s’est finalement porté sur la personne de Donald Trump.

    Observatoire des inégalités - Qui profite de la croissance des revenus dans le monde ?

    Qui a profité de la croissance depuis une quarantaine d’années dans le monde ? L’évolution des revenus, du plus pauvre au plus riche, prend graphiquement la forme d’un « éléphant ». Avec de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les inégalités de revenus à l’échelle mondiale.

    De 1980 à 2016, l’ensemble des revenus dans le monde a connu une croissance cumulée de 60 %, inflation déduite, selon les travaux de la World Income Database (WID) [1]. Selon le pays et le niveau de revenus où l’on se situe, cette croissance moyenne n’a pas bénéficié à tous de façon homogène. La représentation graphique de l’évolution des revenus des individus, classés des plus pauvres aux plus riches, décrit une courbe en forme de tête d’éléphant. L’équipe du WID a redessiné, en l’actualisant, « la courbe de l’éléphant » des économistes Christoph Lakner et Branco Milanovic [2] : le corps et la trompe de l’éléphant montrent qu’à l’échelle mondiale, certaines catégories de revenus ont mieux tiré leur épingle du jeu que d’autres. Qui sont les « gagnants » et les « perdants » de la croissance mondiale ?

    MERITOCRATIE

    Le Monde - La méritocratie est la « bonne conscience des gagnants du système »

    David Guilbaud, énarque issu de la classe moyenne, déconstruit le mythe d’un système scolaire français qui permettrait l’ascension sociale.

    Le principe méritocratique agit comme une fiction très puissante, notamment parce qu’il donne « bonne conscience » aux gagnants du système. C’est ce que démontre David Guilbaud, 26 ans, haut fonctionnaire, ancien élève de Sciences Po et de l’ENA, dans l’essai L’Illusion méritocratique, publié fin 2018 chez Odile Jacob. Originaire de Rennes, David Guilbaud est issu de la classe moyenne, avec un père cadre qui a connu de longues périodes de chômage et une mère qui a débuté des études supérieures sur le tard. Il raconte son expérience et son apprentissage des codes de « l’élite » parisienne.

    BAISSES DES CHARGES

    Alternatives Economiques - Maigre bilan pour les baisses des cotisations

    Les politiques d’allègements de cotisations sociales se succèdent, mais les créations d’emploi, ou les exportations, ne sont pas pour autant au rendez-vous.

    Sous le titre Baisses de charges : stop ou encore ?, une note du Conseil d’analyse économique (CAE) vient de proposer « d’abandonner les baisses de charges au-dessus de 2,5 Smic voire 1,6 Smic ». Mais leur efficacité – du point de vue de l’emploi et de la compétitivité – est-elle vraiment démontrée en dessous de ces seuils ?

    Depuis 1993, les allègements de cotisations sociales se sont succédé, et les derniers gouvernements n’ont pas fait exception. A l’initiative de François Hollande, le CICE est instauré en 2013 sous forme d’un crédit d’impôt calculé en pourcentage des rémunérations n’excédant pas 2,5 fois le Smic, soit 4 % en 2013, 6 % de 2014 à 2016, 7 % en 2017 et enfin 6 % en 2018. A cela s’ajoute, à partir de 2015, le pacte de responsabilité qui réduit le taux de cotisations d’allocations familiales de 1,8 point pour les rémunérations n’excédant pas 1,6 Smic ; cette baisse a été étendue jusqu’à 3,5 Smic à partir du 1er avril 2016.

    MINIMAS SOCIAUX

    Les économistes atterrées par Henri Sterdyniak - Minima sociaux et pauvreté en France: que faire ?

    Faut-il s’étonner que la pauvreté persiste en France malgré le niveau élevé des prestations sociales ? Une partie importante des prestations sociales ne sont pas destinées directement à lutter contre la pauvreté. Elles visent à assurer contre les pertes de revenus induites par le chômage ou la retraite, à compenser en partie le coût des enfants, à fournir à tous des services de base (santé, garde des enfants). Elles profitent donc à l’ensemble de la population. Toutefois, elles contribuent aussi à réduire le nombre de pauvres en particulier parmi les familles, les retraités, les chômeurs ; elles réduisent les conséquences de la pauvreté (puisque tous ont droit à l’éducation et aux soins médicaux) ; elles facilitent l’acceptation sociale des transferts aux plus pauvres.

    BREXIT

    Brexit : le jeu de la poule mouillée par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le 29 mars 2019, le Royaume-Uni devrait quitter l’UE. Mais plus de 2 ans et demi après le vote des Britanniques pour une sortie de l’UE, rien n’est réglé. L’accord de retrait et la déclaration politique négociés par l’UE-27 et le gouvernement britannique et approuvés lors du Conseil européen du 25 novembre 2018[1] ont été massivement rejetés par le parlement britannique le 15 janvier 2019 (432 voix contre, 202 voix pour). Le 29 janvier, le parlement britannique a voté deux amendements : l’un refusant une sortie sans accord, l’autre demandant à Theresa May de rouvrir les négociations avec l’UE sur la question de la frontière irlandaise. L’UE-27 a immédiatement répliqué que cela n’était pas envisageable. Face à la menace d’une sortie sans accord, un No Deal, que ni l’UE-27, ni le gouvernement et le Parlement britannique ne souhaitent, qui calera le premier ? L’UE-27, qui accepterait de renoncer à un filet de sécurité irlandais sans date limite de sortie ? Le Royaume-Uni, qui resterait dans l’Union douanière ?

    ALLEMAGNE

    OFCE - Les Allemandes travaillent moins que les Françaises

    Vues depuis le taux d’emploi, les femmes françaises travaillent moins que les femmes allemandes : en 2017 le taux d’emploi des femmes âgées de 15 à 64 ans était de 67,2% en France contre 75,2% en Allemagne. Mais cet indicateur couramment utilisé ignore que les femmes allemandes mobilisent plus le temps partiel que les françaises pour articuler leurs temps. Ceci tient au fait que le sous-emploi et la régulation du marché du travail diffèrent dans les deux pays, avec en particulier une offre abondante de mini jobs à temps partiel en Allemagne qui affecte davantage les femmes que les hommes. Par ailleurs, les différences en termes de politiques d’articulation vie familiale-vie professionnelle dans les deux pays permettent une prise en charge de la petite enfance plus étendue en France qu’en Allemagne et induisent un recours au temps partiel par les Allemandes.

    CATALOGNE

    Le vent se lève - « La crise catalane a déclenché l’émergence de Vox » – Entretien avec Guillermo Fernandez

    Le volcan espagnol s’est réveillé. À la suite des élections andalouses, la situation est plus fluide que jamais. Podemos reflue, l’extrême droite de Vox émerge, Ciudadanos se renforce. Les élections du mois du mai, régionales, municipales et européennes, vont être décisives et bouleverser les rapports de force dans le pays. Nous avons voulu interroger Guillermo Fernandez, doctorant en science politique, spécialiste de Podemos et des extrêmes droites européennes. Traduction réalisée par Maria Laguna Jere

  • Telos - Jeunesse et Gilets jaunes

    La quasi absence des vingtenaires, en particulier des étudiants, dans le mouvement des Gilets jaunes, ne manque pas de frapper. Certes, ils lui manifestent leur sympathie[1]. Mais ils étaient peu nombreux sur les ronds-points et dans l’effervescence des sites Gilets jaunes, la France en colère ou la France énervée on repère surtout des catégories plus âgées, actives ou retraitées[2]. Le livre d’Anne Muxel, Politiquement jeune (L’Aube, 2018), qui brosse un portrait minutieux de la nouvelle génération, permet d’engager une réflexion sur cette désertion.

    Les jeunes auraient pu être d’ardents supporters des Gilets jaunes

    Sur le plan politique, les jeunes ont défriché le chemin sur lequel avancent allègrement les militants des ronds-points : celui de l’apolitisme. Leur vision, en effet, combine scepticisme envers la capacité de changement par le politique, méfiance et parfois franche hostilité envers les élus et, plus généralement, désengagement envers la participation aux élections, celle-ci étant perçue d’abord comme un choix personnel et non comme un devoir citoyen.

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