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Tribune

  • Le Grand Continent, Dominique de Villepin - Le pouvoir de dire Non

    Face à la nouvelle équation impériale, nous avons le choix en France, en Europe et dans le monde d’écrire une autre histoire.

    Une pièce de doctrine signée Dominique de Villepin.

    Le monde vacille sous le poids de ses propres excès : surexploitation des ressources, dérèglement climatique, instabilité géopolitique, fatigue démocratique, perte du sens collectif. Ce que nous affrontons n’est pas une simple crise, c’est une mutation historique, une bascule d’époque. Nous sommes pris dans une accélération prodigieuse de l’Histoire, tel un train fou, lancé à pleine vitesse, dont les passagers ne peuvent plus descendre. 1979  : l’irruption de l’islamisme radical sur la scène mondiale et les révolutions conservatrices anglo-saxonnes. 1989  : la recomposition de la puissance avec d’un côté, la chute du mur de Berlin, de l’autre, les événements de Tian An Men. La séquence de 2001 avec la guerre contre le terrorisme et la démesure des interventions occidentales. 2008  : la secousse de l’ordre économique et financier de l’après-guerre, suivie de convulsions de plus en plus rapprochées  : la crise des dettes souveraines, les printemps arabes, la crise migratoire, la guerre commerciale sans compter la multiplication des États faillis et l’extension des crises régionales. 

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  • Observatoire des inégalités,Louis Maurin - Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France

    Faire barrage à l’extrême droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.

    Les premiers mois de gouvernement de Trump II provoquent la sidération dans de nombreux milieux. La prise du pouvoir par l’extrême droite dans les plus grandes démocraties du monde est possible. Avec les mêmes conséquences : la mise en cause de la liberté d’expression, des droits des minorités, de la science. Mais l’histoire n’est jamais écrite d’avance. Nous pouvons éviter qu’en 2027 les Lumières s’éteignent en France.

    Pour cela, les partis de droite comme de gauche doivent d’abord arrêter de prendre comme argent comptant la thèse selon laquelle la xénophobie serait le déterminant essentiel du vote RN. En évoquant le « sentiment de submersion » lié à la présence des étrangers sur notre sol, François Bayrou utilise une rhétorique xénophobe pour tenter de récupérer les suffrages de l’extrême droite. 

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  • Reporterre - Foot et pétrole : « Mbappé, Messi... Cessez d’encaisser de l’argent au détriment de notre avenir ! »

    Plus de 130 footballeuses appellent la Fifa à rompre son partenariat avec le géant pétrolier saoudien, Aramco. L’une d’elles, Katie Rood, appelle le monde du foot à refuser l’argent des énergies fossiles.

    Un partenariat explosif : la Fifa s’est associée à Aramco, le géant pétrolier saoudien. Une alliance qui suscite l’indignation dans le monde du football. En avril dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a conclu un contrat de sponsoring majeur avec Aramco, une entreprise détenue à 98,5 % par l’État saoudien, valable jusqu’à fin 2027. Ce partenariat permettra au groupe pétrolier de marquer sa présence lors des prochaines Coupes du monde masculine de 2026 et féminine de 2027.

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  • CEVIPOF - Rapports de force et enjeux des élections européennes

    7 juin 2024

    Les élections européennes du 9 juin 2024 ont tout pour nourrir un débat démocratique riche et pour attirer les électeurs aux urnes. Jamais, depuis les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct en 1979, ce dernier n’a eu autant de pouvoir au sein des institutions européennes, jamais l’Union européenne n’a été aussi active que lors de la dernière crise sanitaire du Covid 19 et de la crise économique et financière qui a suivi, enfin jamais la guerre d’Ukraine aux confins des frontières de l’Union européenne n’avait autant interpellé l’Europe et l’avait engagée, aux côtés de l’OTAN, dans un effort important d’armement et d’aide à la nation ukrainienne. Et pourtant, le débat au fond a du mal à se nouer et de nombreux courants politiques se contentent d’un échange stéréotypé où les enjeux décisifs de la période et de l’avenir de l’Europe ne sont pas posés. Enfin, nombre d’électeurs semblent peu intéressés ou attirés par des questions uniquement nationales. A quelques jours de l’échéance du 9 juin, à quel type de participation électorale pouvons-nous nous attendre ?

    Les élections européennes du 9 juin seront-elles l’occasion d’un sursaut de participation comme l’avaient été les élections de 2019 ou reprendront-elles le cours de la hausse inéluctable d’abstentions qui avaient marqué les élections européennes précédentes ? En termes d’enjeux, la nationalisation l’emportera-t-elle de manière irrésistible sur l’européanisation ? La règle des « élections de second ordre » ou des « élections intermédiaires » l’emportera-t-elle sur le processus d’institutionnalisation d’élections européennes qui en sont à leur dixième manifestation ? Quelle sera l’ampleur de la sanction électorale adressée aux forces de la majorité présidentielle dans une consultation nationale qui sera la dernière avant l’élection présidentielle de 2027 ? Le temps fort qu’a constitué le discours sur l’Europe du Président Macron, le 24 avril dernier, parviendra-t-il à atténuer la sanction nationale au profit d’un rassemblement européen ? Sur la gauche de l’échiquier politique, la question européenne a fait éclater le semblant d’union de la gauche que constituait la NUPES et a déclenché une véritable « guerre des gauches » pour se partager le marché relativement étroit qui reste à la gauche dans la France d’aujourd’hui.

    Comme cela avait déjà été le cas au début des années 1970, l’avenir de la gauche socialiste française réside-t-il dans les mains d’un outsider, en l’occurrence Raphaël Glucksmann ? Dans quelle mesure le destin d’un homme peut-il servir à reconstruire un courant politique très affaibli ? La campagne étrange de LFI davantage consacrée à la cause palestinienne qu’à la cause européenne contribuera-t-elle à marginaliser la gauche de la gauche ou lui donnera-t-elle la gestion d’une niche contestataire largement enracinée dans un électorat confessionnel ? Enfin, sur la droite de l’échiquier politique, la droite extrême du RN et de ses épigones a-elle réduit de manière durable la droite classique à une peau de chagrin ? La dynamique forte qu’a connu la liste emmenée par Jordan Bardella, si elle se confirme, traduit-elle un malaise français ou plus largement n’est-elle que l’écho d’un national-populisme plus vaste qui se nourrit de déceptions et frustrations de nos sociétés ouvertes ? Avec la participation de : - Jean-Louis BOURLANGES, Président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale - Pascal PERRINEAU, Professeur émérite au CEVIPOF Sciences Po - Marion VAN RENTERGHEM, Journaliste indépendante et auteur du Piège Nord Stream (Arènes, 2023) - Anne MUXEL, Directrice de recherche émérite au CNRS et directrice déléguée du CEVIPOF

  • Le meilleur de 2023 - Charlie Hebdo - Tribune. « Dans la vie persane, dans la culture persane, dans la langue persane, homme et femme sont égaux » L'Iran dévoilé · Mis en ligne le 15 avril 2023

     Chaque semaine, « Charlie Hebdo » publie sur son site le témoignage d'une Iranienne ou d'un Iranien concerné par la révolte qui traverse son pays. Cette semaine, Mahan Khomamipour rappelle que l'Iran perse est l'une des plus anciennes cultures d'égalité entre les femmes et les hommes. Mais elle s'est retrouvée isolée au milieu d'un archipel fanatique et misogyne.

    Imaginons un chapelet de pays où les hommes pourraient acheter autant d’épouses qu’ils le souhaiteraient – à condition de pouvoir assurer à chacune d’entre elles le financement de sa vie quotidienne. Le cycle d’achat et de vente des femmes – commerce particulièrement rentable – serait constamment alimenté par la mise au rebut de celles dont l’homme ne voudrait plus, ou n’aurait plus l’usage. Cette pratique trouverait sa légitimation dans les règles de la religion. Et c’est ainsi – pour citer Vialatte – qu’Allah est grand !

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  • Le Grand Continent - La gauche qui gouverne : Sanchez dans le texte

    C’est chose faite. Pedro Sanchez vient d’être investi pour un nouveau mandat. Lors de la séance du 15 novembre, le candidat socialiste a clairement présenté l’alternative qui selon lui rythmera l’Espagne politique des années suivantes : le progrès et la cohésion contre l'arriération et la haine.

    Pour la première fois en français, nous publions l'intégralité de ce discours qui imprime une nouvelle ligne à la gauche espagnole.

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  • Israël-Palestine : "Une certaine gauche se montre incapable de sortir de vieux schémas datant des années 60" Tribune Par Stéphanie Roza

    Philosophe et chercheuse au CNRS, Stéphanie Roza analyse le manichéisme d'un pan de la gauche, qui ne voit dans les actes du Hamas que l'expression d'une lutte anticoloniale.

    L’atroce pogrom perpétré par les islamistes du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier ne peut qu’horrifier toute personne pourvue d’une sensibilité normale. À ce sujet, il est essentiel de bien nommer et préciser les choses : ce qui s’est passé samedi dernier n’a rien d’une « offensive armée de forces palestiniennes menées par le Hamas » (LFI), comme si on avait affaire à un conflit entre deux armées régulières représentant deux peuples en guerre pour des raisons territoriales. Personne, pour commencer, ne peut affirmer que le Hamas « représente » les Palestiniens : il a remporté les élections législatives à Gaza il y a plus de quinze ans et n’est jamais repassé devant les électeurs. Il a réprimé impitoyablement les manifestations d’opposants qui ont eu lieu, notamment en 2019.

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  • Fondation Jean Jaurès - Face à la casse du RSA, nous opposons la nécessaire mise en place d’un revenu minimum d’existence

    Par Johanna Buchter, Arthur Delaporte, Simon Rumel-Sixdenier, Guillaume Mathelier 

    À l’approche de l’examen à l’Assemblée nationale de la réforme du RSA que le gouvernement souhaiterait conditionner, Arthur Delaporte1, Simon Rumel-Sixdenier2 et Johanna Buchter3, avec la contribution de Guillaume Mathelier4, proposent avec le groupe socialiste à l’Assemblée nationale la mise en place d’un revenu minimum d’existence inconditionnel, revalorisé, ouvert aux plus de 18 ans, qui serait assorti d’un droit opposable à l’accompagnement pour l’insertion sociale. Plus largement, ils donnent des pistes pour repenser le modèle des prestations sociales.

    Le 3 septembre 2023, le président des Restos du cœur alertait sur une situation que l’inflation n’a fait que renforcer en France : le niveau des distributions de repas pour celles et ceux qui n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois explose5. Le 18 septembre 2023, la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale fera, quant à elle, sa rentrée sur un projet de loi porté par le président de la République qui restreint l’accès au principal filet de sécurité de ceux qui n’ont plus rien : le RSA. Traduisant l’engagement de campagne du candidat Macron à un second mandat (« l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle, soit de formation en insertion soit d’emploi 6 »), le projet de réforme du RSA a été présenté en Conseil des ministres le mercredi 7 juin 2023 au sein du projet de loi « Plein-emploi » visant plus largement à créer l’organisme France Travail.

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  • Avant le congrés du PS : les tribunes

    Le JDD - TRIBUNE. Congrès du Parti socialiste : 45 parlementaires apportent leur soutien à Olivier Faure

    Avant le congrès du PS, jeudi à Marseille, 45 députés, députés européens et sénateurs socialistes apportent leur soutien au texte porté par l’actuel premier secrétaire du parti, Olivier Faure, candidat à sa réélection et partisan du rassemblement à gauche.

    Alors que notre pays traverse de graves turbulences et que de plus en plus de Français-es se retrouvent en difficulté quand ils ne sont pas en détresse, les militants socialistes sont appelés le jeudi 12 janvier prochain à se prononcer sur l’orientation de leur parti. Ce vote déterminera ou non notre capacité à répondre aux attentes de nos concitoyens.

    Qu’on ne s’y trompe pas. Si, pour un socialiste tous les congrès ont une importance particulière, celui de Marseille sera à marquer d’une pierre blanche. Peu de congrès depuis Épinay en 1971, ont offert aux militants un choix aussi limpide. Il n’y a que deux voies : soit le Parti socialiste continue sur le chemin de reconstruction d’un parti engagé dans l’union de la gauche réamorcée depuis 2018, soit il décide de s’en éloigner ou de menacer ce fragile mais nécessaire processus.

    Le JDD - Parti socialiste : 400 élus et membres du parti apportent leur soutien à Nicolas Mayer-Rossignol

    Des élus et des membres du Parti socialiste, dont Anne Hidalgo et Patrick Kanner, affichent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, en vue du congrès.

    400 élus, parlementaires, présidents de départements, de régions, maires, élus locaux et responsables socialistes apportent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol , maire de Rouen, dans le cadre du congrès du Parti socialiste . Voici leur tribune : « Pour gagner, il faut changer. On peut être fier d’être membre du Parti socialiste et lucide sur son état. Plus grand-monde ne sait plus très bien ce qu'il pense, ni ce qu'il propose. Les retraites, quelles propositions ? On ne sait pas. L’énergie, l’éducation, la sécurité, le logement ? On ne sait pas. L’Europe ? Pas davantage. Le PS est tombé dans l’urne. Quant à la gauche, elle constitue le plus faible des trois blocs (avec ceux de la droite macroniste et de l’extrême droite) qui structurent désormais notre vie politique. Marine Le Pen est aux portes de l’Élysée. Allons-nous laisser faire ?

  • Le JDD - TRIBUNE. Congrès du PS : plus de 1 000 élus et militants socialistes apportent leur soutien à Hélène Geoffroy

    Pour « refonder, rassembler, gouverner », plus de 1 000 élus et militants socialistes appellent, autour d’Hélène Geoffroy, candidate au congrès du PS, à construire « une gauche des solutions, déterminée à gouverner aux antipodes de la gauche de l’incantation ». Parmi les signataires : Marie-Arlette Carlotti, Patrick Mennucci, François Kalfon ou encore Jean-Christophe Cambadélis.

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  • JDD. Congrès du PS : voici la contribution de Johanna Rolland et d'une centaine d'élus socialistes

    DOCUMENT. La maire de Nantes, appuyée par une centaine d'élus locaux, propose une contribution en vue du congrès du Parti socialiste prévu le 19 janvier. Ce texte, appelé « Osons ! » et publié en exclusivité par le JDD, marque son attachement à la construction européenne.

    A trois mois du Congrès du PS, une centaine d'élus municipaux, régionaux et départementaux, dont la maire de Nantes Johanna Rolland, appellent au renouveau d'une gauche social-écologiste européenne. Voici leur texte :

    « Nous sommes entrés dans un cycle de crises aiguës : sanitaire, écologique, économique et sociale. La guerre tue à nouveau sur le continent européen. Cette réalité est une source de profonde inquiétude pour nos concitoyens. L’inquiétude de la fin du mois et de la fin du monde. Pour répondre à ces peurs légitimes, à la colère parfois, notre devoir est de construire une réponse de gauche solide et structurée. Ce climat anxiogène, très favorable à l’extrême droite et au néoconservatisme, représente un risque réel pour 2027. Lors de la dernière élection présidentielle, le Président a joué un jeu dangereux et irresponsable en évitant de faire campagne sur le fond, en refusant les débats pour préférer un face-à-face avec l’extrême droite. Il cherche aujourd’hui à redessiner une nouvelle géographie politique où il se place au centre et renvoie dos-à-dos l’extrême droite et une prétendue extrême gauche que serait la Nupes.

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    Le Monde - Une centaine d’élus socialistes en appellent à une « gauche sociale, écologiste et européenne »

    Dans une contribution au congrès du PS prévu en janvier 2023, les signataires, dont la maire de Nantes, Johanna Rolland, propose une liste commune avec les Verts pour les prochaines élections européennes, une « première étape » pour la présidentielle 2027.
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