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  • Israël-Palestine : "Une certaine gauche se montre incapable de sortir de vieux schémas datant des années 60" Tribune Par Stéphanie Roza

    Philosophe et chercheuse au CNRS, Stéphanie Roza analyse le manichéisme d'un pan de la gauche, qui ne voit dans les actes du Hamas que l'expression d'une lutte anticoloniale.

    L’atroce pogrom perpétré par les islamistes du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier ne peut qu’horrifier toute personne pourvue d’une sensibilité normale. À ce sujet, il est essentiel de bien nommer et préciser les choses : ce qui s’est passé samedi dernier n’a rien d’une « offensive armée de forces palestiniennes menées par le Hamas » (LFI), comme si on avait affaire à un conflit entre deux armées régulières représentant deux peuples en guerre pour des raisons territoriales. Personne, pour commencer, ne peut affirmer que le Hamas « représente » les Palestiniens : il a remporté les élections législatives à Gaza il y a plus de quinze ans et n’est jamais repassé devant les électeurs. Il a réprimé impitoyablement les manifestations d’opposants qui ont eu lieu, notamment en 2019.

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  • Idées d'été - Le Comptoir - Stéphanie Roza : « La focalisation sur la race et le genre fait aujourd’hui écran aux questions sociales »

    Philosophe spécialiste des Lumières et des précurseurs du socialisme, Stéphanie Roza vient de publier « La gauche contre les Lumières ? » (Fayard, 2020) dans lequel elle revient sur l’émergence, au sein de la gauche intellectuelle, d’une critique radicale contre les principes fondateurs des Lumières, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. À l’heure où le rapport à l’universalisme, à la science ou au progrès sont au cœur du débat public, nous avons souhaité nous entretenir avec elle.

    Le Comptoir : Dans votre livre, vous analysez la manière dont s’est développée dans une partie de la gauche, à partir des années 1970, une critique radicale contre l’universalisme, le rationalisme et le progressisme des Lumières. En quoi s’agit-il d’une rupture avec les critiques qui avaient déjà pu être observées depuis le XIXe siècle ?

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  • France Culture - La gauche a-t-elle renié ses valeurs ?

    La gauche pourrait-elle être devenue anti-humaniste, anti-progressiste et anti-universaliste ? Dans quelle mesure certains de ses courants se défont-ils aujourd'hui de l'héritage des Lumières ? On en discute avec la philosophe Stéphanie Roza, auteure de "La gauche contre les lumières" (Fayard).

    Comment expliquer l'hostilité croissante à l'égard de l’universalisme, du rationalisme, du progressisme des Lumières, de la part de certains mouvements de gauche pourtant censés s'orienter vers l’émancipation humaine ? C’est la question que pose notre invitée, Stéphanie Roza, agrégée et docteure en philosophie politique, chercheuse rattachée au CHSPM (Paris I Panthéon-Sorbonne) et chargée de cours à l’université Paris I. Ses recherches portent sur l’utopie, l’histoire de la pensée républicaine en lien avec les origines du socialisme moderne et l’archéologie des sciences sociales. 

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  • France Culture - La gauche a-t-elle renié ses valeurs ?

    La gauche pourrait-elle être devenue anti-humaniste, anti-progressiste et anti-universaliste ? Dans quelle mesure certains de ses courants se défont-ils aujourd'hui de l'héritage des Lumières ? On en discute avec la philosophe Stéphanie Roza, auteure de "La gauche contre les lumières" (Fayard). Agrégée et docteure en philosophie politique, chercheuse rattachée au CHSPM (Paris I Panthéon-Sorbonne),ses recherches portent sur l’utopie, l’histoire de la pensée républicaine en lien avec les origines du socialisme moderne et l’archéologie des sciences sociales.