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Tribune - Page 5

  • Le JDD - Lyon, Bordeaux, Marseille : les maires de 11 grandes villes demandent un moratoire sur la 5G

    TRIBUNE - Une soixantaine d'élus (dont les maires de Bordeaux, Lyon, Marseille ou encore Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens, François Ruffin, Eric Piolle, Julien Bayou, Alexis Corbière...) exhortent le gouvernement à décider d'un moratoire sur le déploiement de la 5G. Ils plaident pour "la tenue d'un débat démocratique décentralisé".

    "Le gouvernement a identifié la 5G comme un enjeu stratégique pour la France dans sa feuille de route et décidé que les fréquences seraient attribuées aux opérateurs téléphoniques dès septembre 2020. Cette décision intervient sans étude d'impact climatique et environnemental ni aucune consultation publique préalable. Pourtant l'utilité réelle de la 5G est loin d'être aussi évidente que le prétendent les opérateurs de téléphonie mobile ou le gouvernement. Malgré les alertes de nombreux citoyens, associations, élus, les attributions de fréquences sont prévues dans les semaines qui viennent sans qu'aucun véritable débat n'ait jamais eu lieu, le gouvernement justifiant sa précipitation au nom d'un prétendu retard français. Pourtant, des questions environnementales, sanitaires et démocratiques sont posées.

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  • Idées d'été - Blog Mediapart - Pour refonder le service public hospitalier

    Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. Chercheurs en science sociale et soignants s'unissent pour réinvestir les collectifs de soin et inventer une « gouvernance » démocratique.

    Au moment où le « Ségur de la santé » s’achève sur une note amère et qu’il laisse sans réponses des questions essentielles sur le devenir du service public hospitalier, cinq collectifs se sont associés pour lancer un appel à la tenue d’un « Atelier de travail et de réflexion démocratique et populaire » pour la refondation du service public hospitalier. A l’origine de cet appel : le Collectif Inter-Hôpitaux, les Economistes Atterrés, le Collectif Inter-Urgences, le Printemps de la Psychiatrie et les Ateliers Travail et Démocratie  entendent s’atteler  à recueillir la parole de celles et ceux qui ont traversé la crise sanitaire, soignants comme soignés, et à travailler à la fois à concevoir et conforter des collectifs de soin plus autonomes et à œuvrer pour la mise en place d’une  autre gouvernance de l’hôpital public.

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  • Le Figaro - Pourquoi la gauche sociale-démocrate n’existe plus... depuis longtemps

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Renée Fregosi, qui est adhérente au PS depuis 1976, considère qu’il n’y a jamais eu de véritable social-démocratie en France car depuis Mitterand, la gauche favorise la montée d’une social-technocratie sans convictions et qui préconise le modernisme.

    Qu’elle se dise «radicale» ou «réformiste», la gauche politique et «intellectuelle» en France aujourd’hui, a globalement troqué la notion d’exploitation contre la théorie de la domination chère aux partisans de Pierre Bourdieu, et la lutte des classes contre la lutte des races. Ce qui reste de la gauche (qui s’exprime dans les médias) est devenue islamo-gauchiste, multiculturaliste, féministe victimaire, et en tout point moralisatrice. Et si certains comme François Hollande en fin de mandat, Bernard Cazeneuve sondant une candidature future, ou aujourd’hui Laurent Joffrin, avec le lancement de son mouvement, prétendent être devenus «sociaux-démocrates», ce ne sont que nouvelles impostures!

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  • Marianne - Chronique intempestive : financer les cultes, c'est appauvrir le service public

    Ce n'est pas à la République de s'adapter aux religions, mais aux religions de s'adapter à l'ordre public républicain, affirme le philosophe Henri Peña-Ruiz, posant la question de la réforme du financement des cultes.

    La commission d’enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste a remis son rapport le jeudi 9 Juillet. Une occasion de manifester son désaccord avec le chef de l’État qui s'obstine à vouloir structurer la religion musulmane en France notamment par le moyen du financement, direct ou indirect. Violer la loi du 9 décembre 1905 qui interdit tout financement public des cultes c'est voler aux services publics l'argent qui leur revient. C'est aussi accorder un privilège aux religions, en leur donnant ce qu'on ne donne pas aux humanismes sans dieux.

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  • Le Point - 150 intellectuels dénoncent une montée de la censure culturelle

    Publiée le 7 juillet dans le mensuel américain « Harper's Magazine », une tribune plaide pour la pluralité des opinions et contre la tentation de la « cancel culture ».

    « Notre résistance à Donald Trump ne doit pas conduire au dogmatisme ou à la coercition… » Tout est dit dans l'accroche de cette importante tribune publiée, le mardi 7 juillet, sur le site du vénérable magazine d'idées Harper's Magazine – et reproduite en intégralité par nos confrères du Monde. Intitulé « Lettre sur la justice et un débat ouvert », signé par plus de 150 personnalités internationales issues du monde des arts, des lettres et de l'université, le texte appelle à une prise de conscience face aux menaces que font peser (entre autres) les réseaux sociaux contre la liberté d'expression. Particulièrement aux États-Unis, nation piégée entre les dérives inquiétantes de la présidence ultradroitière de Trump et, en face, la radicalisation fulgurante d'un progressisme devenu fou à force d'obsessions identitaires et d'intolérance viscérale au débat contradictoire. Parmi les signataires de la missive : Margaret Atwood, Salman Rushdie, Kamel Daoud, Francis Fukuyama, Bill T. Jones, Noam Chomsky, l'autrice féministe Gloria Steinem, le trompettiste de jazz Wynton Marsalis ou encore J. K. Rowling. Objet de leur mobilisation : s'opposer à tyrannie de la contrition qui, depuis quelque temps, pousse de nombreuses personnalités à des excuses publiques pour des prises de position jugées insupportables par une partie de la « twittosphère ».

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  • Libé - Plaidoyer pour des conventions citoyennes locales

    Par Vincent Josso, Fanny Rahmouni et Flore Trautmann, urbanistes, associés au sein de la coopérative le Sens de la ville (société de conseils en stratégie urbaine et ingénierie de projets urbains) et Cyrille Poy, président de LesCityZens (société spéciali
     
    Sur le modèle de la Convention citoyenne pour le climat, l'aménagement des territoires doit se penser en collaboration avec les populations concernées, pour répondre aux besoins réels des citoyens.

    Tribune. La France vient d’expérimenter une Convention citoyenne pour le climat. Les propositions élaborées par le panel représentatif de la population tiré au sort ont été plutôt bien acceptées, tant par les partis politiques que par les associations. Bien sûr, des critiques existent. Mais globalement, personne ne remet fondamentalement en cause la validité du processus même de l’élaboration de ces propositions. Un panel de simples citoyens, formés aux questions traitées, peut émettre, après délibération, des préconisations pertinentes.

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  • Libé - Le Goulag en version chinoise Par Manon Pignot , maîtresse de conférences en histoire contemporaine (université de Picardie-Jules-Verne) — 8 juillet 2020

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste, la Chine se livre à une répression implacable de la minorité ouïghoure en s’en prenant notamment aux jeunes générations. Cette politique de persécution porte un nom, «la purification ethnique».

    Depuis une dizaine d’années, ONG et reporters dénoncent sans relâche la persécution que subit la communauté ouïghoure de Chine, dans la province du Xinjiang. Sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste, les autorités chinoises se livrent à une répression implacable de cette minorité turcophone et à majorité musulmane, estimée entre 10 millions et 15 millions d’habitants et vivant en Asie centrale, à l’ouest du pays, dans ce qui était autrefois appelé le «Turkestan oriental».

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  • Libé - Changement climatique, inégalités et Covid-19 : un triptyque indissociable

    Par Séverine Deguen, professeure à l’Ehesp , Wahida Kihal-Talantikite, chercheuse au CNRS , Maria Melchior, directrice de recherche à l'Inserm , Stéphanie Vandentorren, chercheuse à l'Inserm et Cécile Vuillermoz, post-doctorante en épidémiologie sociale (Inserm) —

     
    Construire un environnement sain, favorable à la santé de tous et plus précisément envers les plus vulnérables, est un enjeu majeur si l’on veut agir pour une relance plus écologique et équitable.

    Tribune. Le changement climatique entraîne de nombreux et profonds bouleversements partout dans le monde. Ces bouleversements peuvent conduire à des catastrophes sanitaires directement liées aux conditions météorologiques extrêmes, comme l’augmentation de la fréquence des sécheresses entraînant la raréfaction des ressources en eau dans certaines parties du monde et l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des canicules.

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  • Libé - Déconfinement de la culture, poids et mesures

    Par Christophe Perton, metteur en scène, Compagnie Scènes et Cités , Muriel Mayette-Holtz, comédienne, metteuse en scène, directrice du Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur , Charles Berling, comédien, metteur en scène, directeur de la Scène Nationale Théâtre Liberté / Châteauvallon et Bartabas, Théâtre Equestre Zingaro

     
    Est-ce que l’économie du spectacle vivant, contrainte à un empilement de mesures sanitaires drastiques, peut oser la comparaison de sa survie à celle des transports publics ?

    Tribune. Est-ce parce que le spectacle vivant, qu’il soit théâtre, musique, danse ou cirque, prend racine dans l’irrationnel que s’applique à sa réouverture des règles qui finissent par sembler tout aussi irrationnelles ?

    Est-ce parce que les transports publics sont pragmatiques et rationnels qu’ils échappent à ces mêmes règles, permettant ainsi au secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, de lever en un tournemain les mesures de distanciation pour ce secteur ?

    Est-ce qu’une haute autorité scientifique s’est penchée sur l’exemple du transport aérien qui dès le mois d’avril s’autorisait régulièrement à remplir la jauge complète des sièges étroits de certains de ses vols ?

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  • Le Monde - Lieu (x) de travail: un cadre à réinventer, Francis Kessler

    Alors que les règles du droit social d’encadrement des conditions de travail ne sont qu’imparfaitement applicables à ceux qui œuvrent actuellement sur un bout de table de cuisine avec un ordinateur portable, plusieurs solutions théoriques sont disponibles, détaille le juriste Francis Kessler dans sa chronique.

    Droit social. Le droit social est construit sur le constat d’un rassemblement en un même lieu de plusieurs personnes qui exécutent un certain nombre de tâches sous la direction d’une autre. L’apparition du salariat au XIXe siècle est le moment de dissociation du lieu de travail subordonné de celui de l’habitation. Le législateur, d’abord national puis européen, est intervenu pour réglementer ce que l’on nomme aujourd’hui le « milieu du travail ».

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  • Marianne, Nathalie Bianco  - Camélia Jordana : ras-le-brushing de la posture victimaire

    Réponse à Camélia Jordana, chanteuse, spécialiste du "marketing des origines" et nouvelle égérie de la France "anti-flics".

    Camélia, on ne se connait pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. Moi aussi j’ai les cheveux frisés. Moi aussi, mon père est d’origine algérienne. Moi aussi, j’ai chanté pour la victoire de François Hollande (mais moi, j’ai une excuse, je picole toujours les soirs d’élections, même pour les Miss France).

    Par certains côtés donc, du moins « ethniques » et « capillaires », nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l’accorde, c’est chiant quand il pleut. Toi, il paraît que « quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France ». C’est ton ressenti, il t’appartient et tu as tout à fait le droit de l’exprimer. Personnellement, jamais un policier n’a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j’ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l’hypothèse que les forces de l’ordre s’en foutent royalement.

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