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Tribune - Page 9

  • L'Aurore - L’hommage du LOL à la vertu ?

    Dans notre texte manifeste La République que nous voulons, nous exprimions à la fois notre attachement et nos inquiétudes sur la liberté d’expression et d’information, compte tenu des bouleversements induits par la révolution numérique et l’avènement des réseaux sociaux. C'est pourquoi nous considérons avec sérieux et inquiétude cette affaire de la « Ligue du LOL ».

      Elle est tout sauf anecdotique : elle dit quelque chose de la façon dont se fabrique l'opinion publique de nos jours, de la pression de tous les instants qui s'exerce sur les acteurs de la communication, en particulier les aspirants-journalistes, pour faire du clic par tout moyen, et parfois à n'importe quel prix. Cette affaire dit aussi quelque chose du puritanisme et de l'hypocrisie de notre époque.

      C'est pourquoi nous publions ce texte collectif : pour analyser et comprendre ce que cette affaire révèle et met en jeu, au-delà des dérapages d'une bande de copains ivres de leur pouvoir nouveau, et des séductions piégeuses du petit monde de l'Oiseau Bleu.

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  • Le JDD - TRIBUNE. "Appliquons la vraie taxe carbone"

    Maxime Combes, économiste et membre d'Attac, ainsi que quatorze cosignataires rédigent une tribune où ils proposent rendre la fiscalité carbone plus juste qu'elle ne l'est en taxant les sites industriels les plus polluants.

    Voici la tribune de Maxime Combes et quatorze cosignataires : "L'annulation des hausses de taxe sur les carburants initialement prévues au 1er janvier 2019 n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour l'écologie et le climat. Injuste socialement et d'une efficacité plus que discutable, la taxe carbone appliquée aux seuls carburants payés par les ménages et les artisans a fait la démonstration de son impopularité, risquant d'emporter avec elle le désir partagé d'une réponse urgente face à la crise climatique. Cette annulation, qui va générer un manque à gagner de 3,7 milliards d'euros dans le budget 2019, porte pourtant en elle l'occasion d'un sursaut écologique. À condition de bousculer les intérêts des plus grands pollueurs du pays plutôt que les fins de mois des plus précaires.

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  • Le Point - Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels

    Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l'émancipation, réactivent l'idée de « race ».

    C'est au rythme de plusieurs événements universitaires et culturels par mois que se multiplient les initiatives militantes portées par le mouvement « décolonial » et ses relais associatifs (1). Ces différents groupes sont accueillis dans les plus prestigieux établissements universitaires (2), salles de spectacle et musées (3). Ainsi en est-il, par exemple, du séminaire « Genre, nation et laïcité » accueilli par la Maison des sciences de l'homme début octobre, dont la présentation regorge de références racialistes : « colonialité du genre », « féminisme blanc », « racisation », « pouvoir racial genré » (comprendre : le pouvoir exercé par les « Blancs », de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu'ils appellent « racisés »).

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  • Sylvie Guillaume - Le Pacte de Marrakech, une ambition qui mérite mieux que l'intox

    Rien ne nous est épargné, depuis l’avalanche d’intox jusqu’aux menaces de rupture de coalition, en passant par l’agitation des peurs.

    Ce lundi 10 décembre 2018 doit être signé, à Marrakech, le Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

    Ce texte est important, surtout symboliquement, et il a déclenché une avalanche de fausses informations malgré son titre qui dit bien le sens profond du travail réalisé.

    Le but de ce Pacte est de poser les bases d'une bonne coopération entre les États afin que les migrations soient prévisibles, anticipées et organisées, que le nombre de morts baisse et que les responsabilités internationales soient assumées de manière plus équitable. C'est la première plateforme de gestion d'un phénomène international, qui fournit des analyses et des règles communes, des outils et une aide pour manager les politiques nationales.

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  • Le Parisien - «Fonder un nouveau pacte fiscal, social et écologique» : l’appel de Place publique

    Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, les fondateurs du mouvement politique Place publique appellent au rassemblement.

    Raphaël Glucksmann, Claire Nouvian et Thomas Porcher, fondateurs du mouvement politique Place publique.

    La crise vient de loin. Par des mesures injustes et des petites phrases arrogantes, Emmanuel Macron a certes allumé l’étincelle, mais le feu ne demandait qu’à prendre. L’actuel président symbolise la politique des gagnants, celle qui croit que c’est en baissant les impôts des plus riches que l’on fait réussir la France, que c’est en misant tout sur les métropoles et en organisant le repli des services publics de pans entiers de notre territoire qu’on construit l’avenir d’un pays.

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  • Régis de Castelnau - Gilets jaunes : cette soif de République

    C’est un bien curieux dilemme auquel nous sommes confrontés depuis quelques semaines : il nous faudrait, soit accepter aveuglément la fragile légitimité d’un président de la République élu par hasard, et applaudir sans broncher chacune de ses décisions au nom du respect des principes démocratiques et républicains ; soit nous ranger du côté des partisans du désordre, des casseurs, des ennemis de l’Etat de droit – cette si creuse formule dont nul ne sait exactement à quel imaginaire politico-historique elle renvoie, et qui est si souvent mobilisée pour contourner, l’air de rien, les aspirations populaires. Alors même qu’il devient de plus en plus manifeste que les artisans du désordre ne sont pas ceux qui manifestent dans nos rues, de façon plus ou moins pacifique, mais ceux qui occupent en toute légalité les bâtiments publics.

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  • Le Figaro - Coralie Delaume - Gilets jaunes : « Macron a les pieds et les poings liés par l'Union européenne »

    Pour Coralie Delaume, si les revendications des Gilets jaunes sont légitimes, leur application ne pourra se faire sans une remise en cause du fonctionnement de l'Union européenne. En l'état actuel des traités, les États membres ne peuvent plus mener de politiques économiques et commerciales souveraines, explique-t-elle.


    Coralie Delaume est essayiste et vient de publier Le Couple franco-allemand n'existe pas (Michalon, octobre 2018). Elle anime également, depuis 2011, le blog L'Arène nue.


    Augmentation du SMIC et des retraites, taxation des très grandes entreprises, protection de l'industrie française, fin de la politique d'austérité et redéploiement des services publics: telles sont les revendications des Gilets jaunes révélées la semaine dernière dans la presse. Le rétablissement d'une véritable démocratie fait également partie des demandes récurrentes.

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  • L'aurore - Endiguer la progression de la peste brune Par Laurent Bouvet - 31 Août 2018

    Manifestations violentes de l’extrême-droite en Allemagne, score historique en vue pour l’extrême-droite suédoise aux élections législatives du 9 septembre prochain, progression régulière de la cote de popularité du ministre de l’intérieur italien Matteo Salvini et de son parti… Les nouvelles d’où qu’elles nous viennent en Europe annoncent toutes la même chose : la progression de l’extrême-droite. Une extrême-droite néo-populiste – développant la thèse d’une démocratie illibérale –, moderne, gestionnaire, assumant le pouvoir et désireuse de construire une Europe à sa main plutôt que d’un simple revival nationaliste nostalgique. Une extrême-droite plus déterminée et donc plus dangereuse que jamais politiquement.

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  • Sélection d'té - Emmanuel Maurel : Contre-feux républicains (mai 2018)

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.
     
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  • Emmanuel Maurel - Contre-feux républicains

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.

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