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Tribune - Page 10

  • Le Monde - Tribune : SNCF : « L’ouverture à la concurrence ne garantit en rien une baisse des prix favorable au voyageur »

    Ni les exemples étrangers ni la modélisation économétrique ne démontrent l’efficacité de la réforme envisagée, estiment, dans une tribune au « Monde », Marc Ivaldi et Frédéric Cherbonnier, professeurs à l’Ecole d’économie de Toulouse.

    Si la réforme annoncée de la SNCF veut mettre un terme à l’augmentation inexorable de sa dette, elle est aussi motivée par la nécessité de transposer la récente directive européenne qui fixe le cadre juridique de l’ouverture à la concurrence sur les lignes à grande vitesse (LGV) à partir de 2020, puis sur les lignes régionales (TER, TET) au plus tard en 2023.

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  • Libé - Les jeunes soutiens d'Olivier Faure pour la «Renaissance du Parti socialiste»

    Dans un appel que Libé s'est procuré, ils sont plus de 200 signataires en «responsabilité ou dans l'opposition dans de nombreuses collectivités locales» à vouloir le «renouvellement des cadres» et des méthodes de fonctionnement. Ils écrivent: «Sur le chemin qu'il nous faut parcourir pour la renaissance du Parti socialiste, nous entendons prendre notre pleine part.»

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  • S. Le Foll - Ce que nous devrons faire au lendemain du congrès du PS, face aux mesures injustes du gouvernement

    Mes cher.e.s camarades j’ai confiance dans notre capacité collective à nous rassembler, à travailler ensemble. Je m’y engage et j’en serai le garant et l’animateur.

    Je l'ai dit tout au long de nos débats, il s'agit à la fois de se renouveler mais aussi d'exister politiquement au niveau national pour se consolider au niveau local. Pour cela il faut être clair sur notre message et notre projet politique, c'est la condition pour être unis et rassemblés. Nous sommes dans une opposition résolue et intelligente. Face aux mesures injustes du Gouvernement, nous devons faire entendre une voix forte. La suppression de l'ISF profite aux plus riches quand la hausse de la CSG fait baisser le pouvoir d'achat des retraités. La circulaire Collomb sur l'asile et l'immigration est une faute morale et politique. Notre voix doit porter dans le débat politique actuel.

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  • JC Cambadelis - Ce que les mots utilisés par Gérard Collomb disent de sa vision des réfugiés

    Petit à petit, la langue de la politique migratoire – ta langue, Gérard – gomme tout ce qu'il y a d'humain dans l'exil.

    Mon cher Gérard,

    Les mots sont des traîtres – ou des lanceurs d'alerte, c'est selon. Pour peu qu'on sache leur prêter attention, ils recèlent ce que l'on ne saurait avouer sans se perdre. J'écoute souvent tes mots, par les temps qui courent. Notamment ceux que tu emploies pour justifier la politique migratoire que tu conduis. Tu conviendras avec moi qu'ils sont édifiants.

    Tu parles d'arrivants en augmentation "exponentielle". Et voilà qu'aussitôt me vient à l'esprit une courbe qui se cabre et sort du cadre, tout en haut et tout à droite, vers l'infini. Parmi tes pairs, il n'y a guère que Cédric Villani qui sait qu'une exponentielle est une fonction qui transforme une somme en produit. Je ne sais si c'est mieux, mais qu'importe: ce que tu veux dépeindre, c'est une menace. Ce que tu veux figurer, c'est le risque effrayant d'une perte de contrôle. Ce que tu veux démontrer, c'est une reprise en main.

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  • L'Obs - Congrès du PS : "Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ?"

    TRIBUNE. A l'aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l'inventaire du quinquennat Hollande et à s'appuyer sur l'enthousiasme qui s'est levé lors de la primaire.

    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n'est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament "un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat", tout en marquant une opposition résolue à la politique d'Emmanuel Macron.

    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l'avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi.

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  • La Tribune - La social-démocratie est morte, vive la social-démocratie ! Par Gazier Bernard et Günther Schmid

    Donnée pour morte à de multiples reprises, la social-démocratie a toujours su rebondir. Elle peut le faire à nouveau en 2018, si et seulement si elle actualise ses idéaux. Par Gazier Bernard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Günther Schmid, Freie Universität Berlin

    L'horizon de l'Union européenne est de plus en plus celui de la déréglementation, des coalitions de centre-droit ou de droite et du repli nationaliste. Selon de nombreux observateurs, la social-démocratie (SD) serait obsolète et condamnée en Europe. Mais on le disait déjà dans les années 1980... La SD subit des enterrements périodiques d'où elle renaît. Il s'agit d'une exigence centenaire, celle de la conception généralisée de la démocratie, l'étendant au-delà des citoyens et des électeurs, vers les travailleurs, les entreprises et les municipalités.

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  • Le nouveau magazine littéraire - Ne nous libérez pas, l’égalité va s’en charger

    Dans une tribune publiée par Le Monde , un collectif de 100 femmes affirme rejeter un féminisme qui promeut une «haine des hommes». Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences po–CEVIPOF, leur répond.

    Dans cette tribune publiée par Le Monde, le maternalisme côtoie le paternalisme pour expliquer à celles et à ceux qui dénoncent les violences sexuelles qu’elles sont les alliées du puritanisme et les ennemis de la liberté. Avec l’assurance de celles et de ceux qui savent et peuvent, il s’agit d’utiliser la sacrosainte défense de la liberté pour anesthésier le débat en le situant sur le registre moral et non politique. Afin de discréditer celles et ceux qui déchiffrent ces violences comme l’expression et le moyen d’un système de domination, la feinte habile – quoique éculée – est d’en faire la garantie d’une société pluraliste et vi(v)able.

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  • Marianne - M. le président Macron, la laïcité n’est ni radicale, ni une menace pour la France

    A la veille des fêtes de Noël, la presse nous a informés que le président de la République était préoccupé par la montée d’une nouvelle radicalité. Emmanuel Macron s’est dit « vigilant » face au risque d’une « radicalisation de la laïcité », au grand bonheur d’un aréopage de clercs et responsables d’associations cultuelles réunis le 21 décembre à l’Elysée. Ainsi, en France, aujourd’hui la radicalisation qui poserait problème serait celle des défenseurs de la laïcité. Cela signifie probablement que si la situation l’exigeait, l’Etat devrait mobiliser les forces vives de la nation, les forces armées et de police, le renseignement intérieur, pour surveiller ces radicalisés laïques qui menacent l’ordre public.

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  • Stéphane Troussel - Ces 3 impératifs qui décideront du sursis ou du sursaut du PS

    Chaque militant socialiste devrait être capable de répondre en quelques mots à deux questions simples: pourquoi nous engageons-nous? Pour qui nous engageons-nous?

    En juin 1971, c'est en Seine-Saint-Denis, à Épinay, qu'est né le Parti socialiste. En avril prochain, c'est à Aubervilliers cette fois, que se jouera sa survie.

    Clin d'œil de l'histoire, c'est encore dans les quartiers populaires que s'écrira l'avenir des socialistes. Car si ce congrès n'est pas celui du sursaut, il ne sera que celui du sursis.

    J'ai décidé de rester au Parti socialiste mais la vieille maison, cette fois-ci, ne pourra pas se contenter d'un ripolinage de façade.

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  • Jean Gadrey - Hommage à un Gilbert Cette disparu trop tôt

    C’est une période d’hommages à nos chers disparus, et j’en profite pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié la disparition, au cours des années 2000, non pas de l’actuel Gilbert Cette, mais de celui qui l’a précédé avec ce même nom. Le nouveau Cette est bel et bien parmi nous, heureusement pour lui, malheureusement pour les syndicats et pour ceux et celles qu’ils défendent. Il vient de présider la commission de super experts préconisant la mise à mort du SMIC tel que nous le connaissons.

    C’est donc un autre Gilbert Cette dont nous pouvons déplorer la disparition. Il a été emporté par l’épidémie du virus « néolib » qui s’est propagé chez nous depuis trois décennies, frappant aussi bien de brillants économistes (brillants selon eux) que la grande masse des « prolétaires de tous les pays ».

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  • PS : « Il manque une volonté politique pour éradiquer le Sida » (JL Romero)

    Jean-Luc Romero est conseiller régional d’Île-de-France, maire adjoint du 12e arrondissement, et président d’ELCS (élus locaux contre le Sida).

    Où en sommes-nous aujourd’hui dans la lutte contre le Sida?

    37 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus, ils sont 150000 en France. Et environ1,1 million de personnes meurent chaque année alors qu’il existe des traitements. À peine la moitié de ceux qui en ont besoin y ont accès.

    On est dans une situation paradoxale en 2017 car c’est une maladie dont on entend presque plus parler alors même que l’Onusida estime qu’on peut l’éradiquer en 2030! On a besoin d’une vaste mobilisation car cela nécessite d’atteindre certains objectifs d’ici 2020, notamment que 90% des séropositifs soient dépistés et que 90% des malades soient sous traitement.

    En France on estime que 25000 personnes sont séropositives sans le savoir. Il faut prendre des initiatives, comme celle de la ville de Paris menée par Anne Hidalgo, qui s’engage pour le dépistage et l’accès à la PrEP (traitement préventif pour empêcher la contamination).

    Ces initiatives régionales montrent qu’on a besoin de parole politique forte à tous les niveaux. Ce combat est un peu oublié alors qu’il doit se mener au niveau national et international et que la France doit en être l’un des fers de lance. La responsabilité des politiques est importante, or, la question du Sida n’a, pour la première fois, pas du tout existé pendant la dernière présidentielle. Lors du Sidaction, alors que les candidats portaient des rubans rouges, ils étaient sur des plateaux télé où personne n’a évoqué la question.

    Pourquoi a-t-on tendance à oublier la maladie?

    Dans nos pays riches, on a accès aux traitements. Du coup l’espérance de vie d’un séropositif est quasiment la même que celle d’un séronégatif, même si les deux n’auront pas la même vie. Ces gens sont vivants, donc on reste dans le confort de ne pas y penser. La France est pourtant marquée par de fortes disparités : un quart des malades vit à Paris. En Guyane ou en Guadeloupe, la situation est très difficile.

    Et comment accepter que si les malades des pays du Nord vivent, ceux du Sud, eux, soient condamnés à mort ? Les politiques ont une vraie responsabilité là-dedans car on ne parle plus du Sida.

    C’est d’autant plus dommage qu’être le président d’un pays sans Sida, c’est possible si on met les moyens, si on assure le dépistage des 25000 séropositifs qui ne le savent pas, si on permet un accès plus facile au traitement PrEP. Si on a toutes les années entre 6000 et 7000 nouvelles infections en France, c’est bien qu’il faut mener des campagnes de prévention, et que les gens concernés se sentent touchés par les argumentaires.

    On a un vrai espoir d’arriver à un monde sans Sida, c’est possible. San Francisco par exemple a quasiment éradiqué le Sida grâce à sa politique sanitaire. Il y a environ 12000 personnes sous traitement PrEP pour 850000 habitants. En France ils sont à peine 6000!

    Quelles sont les actions à mener ?

    L’accès aux traitements dans les pays pauvres, c’est une question d’argent. Les donateurs sont en baisse. Il suffirait de 25 milliards de dollars par an pour que ces malades continuent à vivre. Comment expliquer l’intérêt du dépistage si, une fois dépisté, on sait qu’on n’a pas accès au traitement ? Tout doit se faire en même temps.

    Il faut aussi agir auprès des populations vulnérables, homosexuels, usagers de drogues, travailleurs du sexe, car on sait que quand, dans certains pays, on les criminalise, ça empêche la prévention. Quand on doit se cacher, on n’est pas agent de prévention.

    En France, il faut aussi évoquer la question de la visibilité. Car les porteurs du virus sont, encore aujourd’hui en 2017, discriminés. On n’ose pas dire sa maladie, car on s’attaque d’abord au malade. La prévention marque le pas. Par exemple, à Paris, il y a 40000 personnes séropositives. Peu de Parisiens n’en connaissent pas au moins une. Et pourtant la plupart ne le savent pas car les malades n’en parlent pas. Il faut se cacher au travail, dans sa vie personnelle et même parfois intime. On est discriminés auprès par les assurances, les banques… et la discrimination oblige à être invisible.

    Alors qu’enfin, il existe un espoir d’un monde sans Sida, la mobilisation n’est pas à la hauteur. Ce monde ne sera possible que lorsque la volonté politique sera là. Le 1er décembre est un moment de mobilisation dans le monde entier qui doit faire bouger nos élus.