Une rencontre qui a fait "pschitt". Lundi matin, les représentants syndicaux ont défilé a Matignon, pour rencontrer le Premier ministre et tenter de trouver un consensus autour du mouvement de grève inédit de 48 heures tous les cinq jours, initié depuis le 3 avril dernier. En sortant de son entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots a été catégorique : "Pour nous, clairement, la grève (à la SNCF) se poursuit. Il n'y a pas de débat. Les grévistes vont poursuivre le combat le temps d'avoir (des) réponses du gouvernement". Du côté de la CFDT, même rengaine : "Il n'est pas question de lever la mobilisation. On fait nos propositions, on les porte, on va les négocier pied à pied avec Mme la ministre des Transports, et après on verra, on jugera aux résultats", explique Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots.
cheminot
-
L'Obs - Grève SNCF : l'intersyndicale appelle à poursuivre le mouvement social
-
Un peu d'histoire - Grèves 1995: plus de trains à la SNCF | Archive INA
-
The Conversation - Réforme de la SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer
Le projet de réforme ferroviaire qui fait suite à la publication du rapport sur l’avenir du transport ferroviaire de Jean‑Cyril Spinetta, en février 2018, marque le début d’une double bataille du rail.
Cette bataille, c’est d’abord celle de la SNCF confrontée à un risque destructeur, du fait de l’arrivée prochaine d’entreprises concurrentes circulant sur le réseau, mais aussi du fait de l’intensification de la concurrence intermodale avec le développement du covoiturage et du transport par autocar.
Mais ce qui se joue également est une bataille des chiffres autour des performances du système ferroviaire français et des effets attendus d’une réforme en cours, déjà qualifiée d’historique. Nous voudrions montrer ici que, pour justifier certaines des orientations du gouvernement, une partie des médias et des commentateurs paraissent avoir cédé à quelques arguments simplificateurs quand ils ne sont pas faux, n’hésitant pas à mobiliser des statistiques tronquées, voire en complet décalage avec la réalité.
Lire la suite
____________________
____________________ -
Un peu d'histoire - Grèves 1995: portrait d'un cheminot gréviste | Archive INA
-
Libé - SNCF-Deutsche Bahn, le match
La SNCF plus productive
La SNCF n’est pas le mamouth mal géré qu’aiment caricaturer la droite et le gouvernement. Elle apparaît même comme plus productive que son concurrent allemand. C’est que la SNCF a supprimé des postes par non-renouvellement partiel des départs à la retraite et augmenté son chiffre d’affaires grâce à sa politique commerciale. A l’instar du transport aérien, elle optimise ses recettes, en proposant des prix attractifs à ceux qui achètent leurs billets à l’avance ou acquièrent une carte de réduction.
Lire la suite
___________________
___________________ -
Rémi Aufrere-Privel (CFDT) : "Nous sommes prêts à faire une grève marathon"
-
Les décodeurs du Monde - Cinq questions sur la dette de la SNCF
L’endettement colossal de l’opérateur ferroviaire, qui atteint 54,5 milliards d’euros, s’accroît d’année en année et compromet les investissements futurs.
Le gouvernement a présenté mercredi 14 mars un projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire », l’autorisant à légiférer par ordonnances pour réformer la SNCF avant l’ouverture à la concurrence. Si la remise en cause du statut des cheminots concentre l’essentiel des griefs des syndicats, le problème de la dette, aussi crucial, passe au second plan.
La SNCF est-elle en bonne ou mauvaise santé financière ?
Cela dépend de quoi on parle. Porté par le succès du TGV (nouvelle ligne Atlantique ouverte à l’été, offre low cost) et des hausses de fréquentation des transports en commun du quotidien (TER, Transilien, bus Keolis…), le groupe SNCF a publié d’excellents résultats pour 2017, avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,2 %, qui atteint 33,5 milliards d’euros et un bénéfice net de 1,33 milliard d’euros.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
Un peu d'histoire - INA - De 1947 à 1995 : Top 5 des grèves à la SNCF
-
Un peu d'histoire - Grève à la SNCF et à la RATP (INA, 1995)
-
Xerfi Canal - Réforme de la SNCF : quelle logique économique ? [Olivier Passet]
A l’heure où s’engage la réforme de la SNCF, on mesure comme souvent dans ces cas-là le déficit de pédagogie autour de ce type de réformes. Derrière elles, il y a un changement profond d’abord de ce qu’est un service public, un bien collectif. Ce n’est pas une mince affaire. [...]A l’heure où s’engage la réforme de la SNCF, on mesure comme souvent dans ces cas-là le déficit de pédagogie autour de ce type de réformes. Derrière elles, il y a un changement profond d’abord de ce qu’est un service public, un bien collectif. Ce n’est pas une mince affaire. [...]
-
Le Point - Pour les députés PS, sans les "provocations" du gouvernement, la grève à la SNCF aurait pu être évitée
Les députés socialistes ont estimé mardi que la grève à la SNCF aurait pu être évitée sans "un certain nombre de provocations" du gouvernement sur le recours aux ordonnances ou le statut des cheminots, dénonçant "la méthode choisie".
"Nous ne sommes pas des révolutionnaires du statu quo. Nous ne sommes pas hostiles par principe à une réforme", mais "ce que nous contestons, c'est bien souvent la méthode choisie par le gouvernement", a déclaré Boris Vallaud, un porte-parole des députés socialistes, lors d'un point de presse.
Lire la suite
_________________
_________________