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Tribune - Page 13

  • Une lettre de Christian Paul au Nivernais

    La défaite de la gauche est historique. Elle ne nous a pas surpris.

    Nous avons alerté depuis 2014, après chaque élection perdue, sur le risque de cet effacement de la gauche dès le premier tour de la présidentielle. Une politique qui n’a pas un soutien populaire conduit tôt ou tard à la défaite. Si j’ai un regret, c’est d’abord que nous n’ayons pas su convaincre le président de la République de changer de politique alors qu’il était encore temps.

    La campagne qui a été menée après la primaire n’a pas permis d’inverser cette pente. Chacun endosse sa part de responsabilité. Benoit Hamon l’a fait dimanche avec dignité et sincérité.

    Aujourd’hui, notre choix est évident, mais il est douloureux.
    Le combat des socialistes contre l’extrême-droite est aussi ancien que la gauche.

    Aucune voix ne doit manquer pour éviter à la France la démagogie triomphante du Front national. Il faut le combattre avec la clarté des idées et le courage des actes. Nous ne devons jamais renoncer à lutter contre la souffrance sociale qui le fait prospérer. Nous ne devons jamais transiger avec les valeurs de la République.

    Ce n’est pas un chèque en blanc à Emmanuel Macron. Nous en appelons à la conscience des citoyens. Notre vote doit être exigeant. Nous savons que les politiques libérales ont souvent nourri la colère. Nous savons pour qui nous nous battons.

    Mais nous sommes devant le risque majeur de voir un parti xénophobe, profondément anti-européen, prendre le pouvoir. Nous ne pouvons pas rester sans réagir.
    Nous aimons voter POUR. Là, il s’agit de voter CONTRE.

    Notre inquiétude ne s’arrête pas au second tour, le 7 mai.
    On estime à plus de 50% les votes « utiles » portés sur E.Macron! C’est dire que l’adhésion est loin d’être massive. Nous aurons un devoir de vigilance.
    S’il est élu, sa responsabilité sera immense. Le renouveau, ce n’est pas de changer la tête pour continuer les mêmes politiques.
    Notre pays ne lui pardonnerait jamais de ne pas entendre le cri des territoires oubliés et les victimes des crises industrielles ou agricoles. Nous saurons lui rappeler sans relâche et sans complaisance les attentes du monde rural. Car la Nièvre, comme tant d’autres départements, n’est pas épargnée par le vote de protestation et la colère des citoyens.

    Très vite, nous devons échapper à la dictature des sondages, à la pression du « vote utile ». Les votes de conviction sont vitaux à la démocratie. Ils s’exprimeront pour les élections législatives. Pour cela, écartons au plus vite le cauchemar possible de ce second tour de la présidentielle. Ne laissons pas le Front national en tête dans la Nièvre.

    La gauche ne meurt jamais. La France en aura besoin. Nous saurons la réinventer ensemble. Nous retrouverons le chemin du rassemblement et de la confiance. Mais pour l’heure, ne laissons pas l’irréparable se commettre.

    J’en appelle à votre réflexion, pas à une discipline. Vos avis me sont essentiels.

  • L'Obs - Lettre ouverte de Philippe Torreton : "Voilà, c'est fait, on a perdu"

    Cher Benoît, cher Jean-Luc,

    Voilà, c'est fait, on a perdu.

    La gauche regarde le deuxième tour de cette élection présidentielle sur le banc de touche. Je vous imagine travaillant déjà sur l'autre vote, les législatives, l'un s'arrachant les cheveux pour espérer survivre et l'autre planifiant sa revanche.

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  • Libé - Soutiens à Emmanuel Macron, vous n’êtes plus socialistes

    Une tribune à l'initiative des Jeunes socialistes du Finistère dénonce les ralliements de Jean-Yves Le Drian, Bernard Poignant et Richard Ferrand au candidat d'En marche, qualifiant ce choix d'insulte aux centaines de milliers de citoyens qui se sont déplacés lors des primaires de la gauche.

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  • Un appel d’une centaine d’élus bretons © Le Télégramme

    Dans une tribune rendue publique hier, une centaine d'élus de gauche de Bretagne et de l'Ouest apportent leur soutien au candidat du PS à l'élection présidentielle Benoit Hamon.

    Lancée à l'initiative de l'ancienne ministre et députée de Morlaix Marylise Lebranchu, cette tribune de soutien à Benoît Hamon est signée par une trentaine grands élus bretons et d'anciens ministres. Parmi eux, Louis Le Pensec, Charles Josselin et Kofi Yamgnane, anciens ministres de François Mitterrand, François Cuillandre, maire de Brest. Au total, une centaine d'élus sont signataires de cette tribune publiée au moment où semble se confirmer le ralliement du premier des élus socialistes bretons, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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  • Libé - Contrôle d'identité : les caméras-piétons plus efficaces que le récépissé Par Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse, de la Ville et des Sports

    Dans un contexte de profond malaise entre habitants des quartiers populaires et agents de police, le ministre de la Jeunesse et de la Ville Patrick Kanner rappelle les efforts déployés depuis cinq ans par le gouvernement en termes de mixité sociale et de lutte contre les discriminations.
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    Les relations entre la police et les habitants des quartiers populaires sont un sujet récurrent de tensions, en France comme à l’étranger, et parfois d’affrontements. Mépris, défiance, stigmatisation, menace : le ressenti des uns et des autres semble se faire écho ; dans des termes à peine distincts, habitants et agents de police éprouvent un profond malaise.

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  • « Finissons-en avec la République des conjoints ! »

    En pleine affaire Penelope Fillon, le juriste Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, comme l’a fait le Parlement européen.

    En pleine affaire Penelope Fillon, le juriste Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, comme l’a fait le Parlement européen.

    César peut-il embaucher sa femme ? En France, qu’il soit chef de l’Etat, ministre ou parlementaire, il en a pleinement le droit pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un emploi fictif. Mais en vérité, cette question concerne davantage la morale républicaine que le droit : pour demeurer insoupçonnable, le représentant politique n’a-t-il pas intérêt à établir une frontière infrangible entre sa vie publique et sa vie privée ?

    Beaucoup ne l’ont pas encore compris : la République n’appartient pas à la famille de César, pas plus qu’à César lui-même. L’on peut concevoir que l’homme politique préfère s’entourer de sa famille car la chose publique est un sacerdoce – mais après tout, nous n’employons pas tous notre conjoint, et le meilleur moyen de le voir davantage ne consisterait-t-il pas pour César à moins cumuler les mandats ?

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  • Libé - Avec Benoît Hamon, radicalement de gauche ? Par Un collectif de militants du Parti Radical de Gauche

    Plusieurs cadres et militants du Parti Radical de Gauche (PRG) signent une tribune appelant au dialogue avec Hamon et refusant l'hypothèse Macron.

    L’époque est aux surprises et la victoire de Benoît Hamon a déjoué bien des pronostics. La question qui se pose désormais est celle d’une union de la gauche, dans toutes ses composantes, derrière le vainqueur de la primaire, et de la place du Parti Radical de Gauche dans ce rassemblement.

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  • Pierre Alain Muet - Dimanche 29 janvier, je voterai Benoît Hamon

    Dimanche dernier, des centaines de milliers de femmes et d'hommes de gauche ont participé aux primaires citoyennes en affirmant majoritairement leur opposition aux dérives qui ont marqué ce quinquennat.

    Même si je ne partage pas certaines de ses propositions comme le revenu universel, je voterai sans hésiter pour Benoît Hamon. Les combats que nous avons menés ensemble contre la dérive libérale de la politique économique, la déchéance de nationalité, la Loi travail ou encore l'usage du 49.3, sont plus éloquents que les discours de campagne pour savoir qui porte réellement les valeurs de la gauche.

    C'est pourquoi dimanche prochain, j'appelle les électeurs à se mobiliser en nombre pour donner à Benoît Hamon la force de rassembler des gauches que je n'ai jamais cru irréconciliables.

  • Mediapart - Non, M. Ciotti ne peut être Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes

    Comme le Préfet Leclerc avant lui, Eric Ciotti perd ses nerfs et déverse sa colère et son extrême agitation dans les colonnes de Nice Matin. Il y signe une diatribe rageuse suite à l'élection par les lecteurs du journal de Cedric Herrou comme "Azuréen de l'année". Occasion pour le député d'entretenir un amalgame coupable entre menace terroriste et accueil des migrants.

    Comme le Préfet Leclerc avant lui (lire ici), Eric Ciotti perd ses nerfs et déverse sa colère et son extrême agitation dans les colonnes de Nice Matin, où il signe une diatribe rageuse.

    Avant même de poursuivre, témoignons ici notre compassion à l'égard de l'équipe de rédaction dudit journal, qui doit vivre dans l'angoisse quotidienne de la réception d'une nouvelle tribune courroucée d'une autorité locale hyperactive.

    Venons-en au fait : le quotidien publie en ligne un sondage pour élire l'azuréen de l'année. Parmi ceux-ci figure Cédric Herrou, citoyen solidaire qui est venu en aide aux migrants dans la vallée de la Roya. Et là, catastrophe : des citoyens, lecteurs du journal en ligne, plébiscitent la solidarité. Cédric Herrou est élu "azuréen de l'année" par 55% des suffrages, soit 4257 voix sur 7677.

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  • Libé - Hamon : «Chère Marie-Noëlle, le premier tour sera donc celui du choix»

    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

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  • Libé - Appel - Gauche : tout n’est pas perdu !

    La désignation de François Fillon impose de remettre d'urgence la primaire des gauches et des écologistes en chantier......

    Nous vous demandons de soutenir massivement cette demande. Si nous nous mobilisons suffisamment vite et fort pour éviter la dispersion, et donc l’élimination, de la gauche et des écologistes nous n’avons pas encore perdu l’élection présidentielle !

    Premiers signataires : Jean-François Bayart, politiste ; Luc Boltanski;  William Bourdon, avocat ; Sylvain Bourmeau, journaliste ; Julia Cagé, économiste ; Eve Chiapello, sociologue ; Daniel Cohen, économiste ; Guillaume Duval, journaliste ; Didier Fassin, anthropologue; Pierre Henry, dirigeant associatif ; Sandra Laugier, philosophe ; Cyril Lemieux, sociologue;  Michel Lussault, géographe ; Pierre-Yves Madignier, dirigeant associatif ; Dominique Méda, sociologue ; Marielle Macé, spécialiste de littérature ; Cédric Philibert, spécialiste de l’énergie ; Thomas Piketty, économiste ; Frédéric Sawicki, politiste ; Antoine Vauchez, politiste.

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