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Tribune - Page 13

  • Libé - Contrôle d'identité : les caméras-piétons plus efficaces que le récépissé Par Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse, de la Ville et des Sports

    Dans un contexte de profond malaise entre habitants des quartiers populaires et agents de police, le ministre de la Jeunesse et de la Ville Patrick Kanner rappelle les efforts déployés depuis cinq ans par le gouvernement en termes de mixité sociale et de lutte contre les discriminations.
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    Les relations entre la police et les habitants des quartiers populaires sont un sujet récurrent de tensions, en France comme à l’étranger, et parfois d’affrontements. Mépris, défiance, stigmatisation, menace : le ressenti des uns et des autres semble se faire écho ; dans des termes à peine distincts, habitants et agents de police éprouvent un profond malaise.

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  • « Finissons-en avec la République des conjoints ! »

    En pleine affaire Penelope Fillon, le juriste Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, comme l’a fait le Parlement européen.

    En pleine affaire Penelope Fillon, le juriste Matthieu Caron propose d’interdire les contrats familiaux, comme l’a fait le Parlement européen.

    César peut-il embaucher sa femme ? En France, qu’il soit chef de l’Etat, ministre ou parlementaire, il en a pleinement le droit pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un emploi fictif. Mais en vérité, cette question concerne davantage la morale républicaine que le droit : pour demeurer insoupçonnable, le représentant politique n’a-t-il pas intérêt à établir une frontière infrangible entre sa vie publique et sa vie privée ?

    Beaucoup ne l’ont pas encore compris : la République n’appartient pas à la famille de César, pas plus qu’à César lui-même. L’on peut concevoir que l’homme politique préfère s’entourer de sa famille car la chose publique est un sacerdoce – mais après tout, nous n’employons pas tous notre conjoint, et le meilleur moyen de le voir davantage ne consisterait-t-il pas pour César à moins cumuler les mandats ?

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  • Libé - Avec Benoît Hamon, radicalement de gauche ? Par Un collectif de militants du Parti Radical de Gauche

    Plusieurs cadres et militants du Parti Radical de Gauche (PRG) signent une tribune appelant au dialogue avec Hamon et refusant l'hypothèse Macron.

    L’époque est aux surprises et la victoire de Benoît Hamon a déjoué bien des pronostics. La question qui se pose désormais est celle d’une union de la gauche, dans toutes ses composantes, derrière le vainqueur de la primaire, et de la place du Parti Radical de Gauche dans ce rassemblement.

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  • Pierre Alain Muet - Dimanche 29 janvier, je voterai Benoît Hamon

    Dimanche dernier, des centaines de milliers de femmes et d'hommes de gauche ont participé aux primaires citoyennes en affirmant majoritairement leur opposition aux dérives qui ont marqué ce quinquennat.

    Même si je ne partage pas certaines de ses propositions comme le revenu universel, je voterai sans hésiter pour Benoît Hamon. Les combats que nous avons menés ensemble contre la dérive libérale de la politique économique, la déchéance de nationalité, la Loi travail ou encore l'usage du 49.3, sont plus éloquents que les discours de campagne pour savoir qui porte réellement les valeurs de la gauche.

    C'est pourquoi dimanche prochain, j'appelle les électeurs à se mobiliser en nombre pour donner à Benoît Hamon la force de rassembler des gauches que je n'ai jamais cru irréconciliables.

  • Mediapart - Non, M. Ciotti ne peut être Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes

    Comme le Préfet Leclerc avant lui, Eric Ciotti perd ses nerfs et déverse sa colère et son extrême agitation dans les colonnes de Nice Matin. Il y signe une diatribe rageuse suite à l'élection par les lecteurs du journal de Cedric Herrou comme "Azuréen de l'année". Occasion pour le député d'entretenir un amalgame coupable entre menace terroriste et accueil des migrants.

    Comme le Préfet Leclerc avant lui (lire ici), Eric Ciotti perd ses nerfs et déverse sa colère et son extrême agitation dans les colonnes de Nice Matin, où il signe une diatribe rageuse.

    Avant même de poursuivre, témoignons ici notre compassion à l'égard de l'équipe de rédaction dudit journal, qui doit vivre dans l'angoisse quotidienne de la réception d'une nouvelle tribune courroucée d'une autorité locale hyperactive.

    Venons-en au fait : le quotidien publie en ligne un sondage pour élire l'azuréen de l'année. Parmi ceux-ci figure Cédric Herrou, citoyen solidaire qui est venu en aide aux migrants dans la vallée de la Roya. Et là, catastrophe : des citoyens, lecteurs du journal en ligne, plébiscitent la solidarité. Cédric Herrou est élu "azuréen de l'année" par 55% des suffrages, soit 4257 voix sur 7677.

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  • Libé - Hamon : «Chère Marie-Noëlle, le premier tour sera donc celui du choix»

    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

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  • Libé - Appel - Gauche : tout n’est pas perdu !

    La désignation de François Fillon impose de remettre d'urgence la primaire des gauches et des écologistes en chantier......

    Nous vous demandons de soutenir massivement cette demande. Si nous nous mobilisons suffisamment vite et fort pour éviter la dispersion, et donc l’élimination, de la gauche et des écologistes nous n’avons pas encore perdu l’élection présidentielle !

    Premiers signataires : Jean-François Bayart, politiste ; Luc Boltanski;  William Bourdon, avocat ; Sylvain Bourmeau, journaliste ; Julia Cagé, économiste ; Eve Chiapello, sociologue ; Daniel Cohen, économiste ; Guillaume Duval, journaliste ; Didier Fassin, anthropologue; Pierre Henry, dirigeant associatif ; Sandra Laugier, philosophe ; Cyril Lemieux, sociologue;  Michel Lussault, géographe ; Pierre-Yves Madignier, dirigeant associatif ; Dominique Méda, sociologue ; Marielle Macé, spécialiste de littérature ; Cédric Philibert, spécialiste de l’énergie ; Thomas Piketty, économiste ; Frédéric Sawicki, politiste ; Antoine Vauchez, politiste.

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  • L'Obs - Militante socialiste, je suis en colère. Je me demande comment nous avons pu en arriver là

    LE PLUS. Militante socialiste, Emilie H*. est déçue du tournant que prend son parti à quelques mois de l'élection présidentielle et de la fin du mandat de François Hollande. Déterminée à éveiller les consciences, elle dénonce ceux qui, selon elle, abusent les citoyens. Coup de gueule. 

    Tandis que le bateau Hollande fluctuat nec mergitur, le PS, tel le Titanic, semble filer vers sa mort annoncée.

    Sur le pont, les militants n'ont plus envie de chanter. Dans la presse les coming out macroniens se succèdent, et, encore, on ne les connait pas tous à cette heure, mais sauve qui peut, on se bouscule pour monter dans les canots de sauvetage et on assiste à une débandade pathétique où certains camarades, pourtant Aubrystes ou Delanoistes, courent plus vite que leur ombre acheter leur assurance-vie politique... chez Macron. 

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  • Marianne Joseph Macé-Scaron - 12 octobre 2016, le jour où la campagne d'Hollande s'est crashée

    Entre une longue interview dans la presse sans vision d'ensemble, un nouveau livre-confession catastrophique et une énième joute avec Valérie Trierweiler sur l'affaire dite des "sans-dents", ce 12 octobre - qui devait marquer une fracassante entrée en campagne - est un pitoyable fiasco pour François Hollande.

    Je n’ai pas eu de bol ». Nul doute que François Hollande emploiera son  quand il se souviendra de ce mercredi 12 octobre, ce jour noir où, ce qui devait être l’acte I de son entrée fracassante en campagne, s’est révélé être un pitoyable fiasco, le parfait condensé d’un quinquennat fait de petites blagues, de petites phrases et de petites trahisons. Pourtant tout avait été préparé avec soin pour susciter ce désir éteint au sein de la gauche et à plus forte raison du pays.

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  • Fondation Jean Jaurès, Gilles Clavreul - Un racisme à l'envers ?

    Fin août, un « camp d’été décolonial » a été organisé à Reims. Une réunion procédant du même principe avait eu lieu quelques temps plus tôt à l’université Paris VIII. Signe particulier : un accès réservé aux « racisés » c’est-à-dire, dans les faits, interdit aux « blancs ». Retour avec recul sur ce qui ressemble à un « racisme à l'envers », par Gilles Clavreul, délégué interministeriel à la lutte contre le racisme et l'antisémtisme.

    Prétendant s’inspirer des réunions féministes non mixtes, les organisateurs de ce camp d’été se défendent de tout racisme. S’il ne saurait s’agir de taxer d’intentions discriminatoires tous ceux qui ont participé à ces réunions, celles-ci révèlent un enfermement idéologique progressif aboutissant, de fait, à une vision du monde structurée en races. Ce qui est la définition même du racisme politique.

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  • Il ne saurait y avoir de féminisme d’Orient ou d’Occident Par Fawzia Zouari, Ecrivaine et journaliste tunisienne.

    C’est le dernier «procès en colonisation» à la mode. Il s’attaque à «la colonisation du féminisme», de même qu’on s’attaquait hier à la colonisation des esprits, des langues ou des modes de vie. Le féminisme, dans sa conception classique et de par son origine occidentale, serait empreint de racisme et d’islamophobie ; au mieux, d’autocentrisme et de maternalisme. Il serait pensé par des femmes blanches pour des femmes blanches, bourgeoises de surcroît. Il faut donc s’en méfier. Changer de grille de lecture. Ancrer la thématique de l’émancipation des femmes dans la diversité des cultures et l’ouvrir à d’autres conceptions du féminin. Je ne fais pas partie d’un cercle «homologué et approuvé occidental», mais ces propos me font dresser les cheveux sur la tête - non voilée bien évidemment. Comment ne pas voir dans ce procès appelant au rejet du «féminisme blanc» un relais, conscient ou non, du «féminisme vert» qui se propage en terre d’islam comme en Europe. Autrement dit, derrière les arguments de «diversité», de «globalisation» ou de «tradition culturelle spécifique» ici avancés, l’on assiste au retour d’un patriarcat d’autant plus insidieux que ses porte-parole sont des femmes et d’autant plus dangereux qu’il conforte l’attitude d’une idéologie nostalgique du passé et pour lequel l’Occident demeure le responsable de tous les malheurs du monde.

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