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primaire de la gauche

  • Revue de presse, spéciale primaire

    Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon

    Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.

    Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche

    Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.

    Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.
     

    On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.

    Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon

    Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.

    Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.

    Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.

    Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?

    Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.

    Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS

    La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.

    Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.

    Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»

    A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.

    PAUL ALLIES

    Quand la V° se venge par Paul Alliès

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
     
    MARTINE AUBRY
     
     
    Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.

    La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.

    FIN DE CAMPAGNE
     

    Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.

    Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
     
     Libé - Analyse, Entre Valls et Hamon, un débat de fond poli sur la forme
     
    Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
     

    Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.

    BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Huffington Post - L'ultime débat de la primaire de la gauche entre Manuel Valls et Benoît Hamon offre une confirmation sur l'avenir du Parti socialiste

    Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".

    Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
     
    HAMON
     
    La Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel
    Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

    Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.

    Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
    Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.
     
    MONTEBOURG
     
     
    Son rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse. 
     
    PS
     
     
    Depuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".

    À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.

    ECONOMIE
     
    Alternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux 

    En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.

    Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud 

    Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.

    C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton  – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.

    LAICITE

    L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest

    "Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.

    Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire

    Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),

    Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.

    Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.

  • Revue de presse, spéciale primaire

    Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon

    Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.

    Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche

    Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.

    Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.
     

    On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.

    Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon

    Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.

    Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.

    Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.

    Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?

    Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.

    Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS

    La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.

    Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.

    Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»

    A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.

    PAUL ALLIES

    Quand la V° se venge par Paul Alliès

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
     
    MARTINE AUBRY
     
     
    Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.

    La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.

    FIN DE CAMPAGNE
     

    Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.

    Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
     
     Libé - Analyse, Entre Valls et Hamon, un débat de fond poli sur la forme
     
    Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
     

    Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.

    BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Huffington Post - L'ultime débat de la primaire de la gauche entre Manuel Valls et Benoît Hamon offre une confirmation sur l'avenir du Parti socialiste

    Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".

    Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
     
    HAMON
     
    La Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel
    Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

    Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.

    Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
    Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.
     
    MONTEBOURG
     
     
    Son rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse. 
     
    PS
     
     
    Depuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".

    À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.

    ECONOMIE
     
    Alternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux 

    En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.

    Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud 

    Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.

    C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton  – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.

    LAICITE

    L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest

    "Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.

    Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire

    Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),

    Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.

    Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.

  • Revue de presse, spéciale primaire

    Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon

    Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.

    Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche

    Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.

    Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.
     

    On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.

    Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon

    Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.

    Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.

    Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.

    Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?

    Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.

    Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS

    La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.

    Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.

    Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»

    A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.

    PAUL ALLIES

    Quand la V° se venge par Paul Alliès

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
     
    MARTINE AUBRY
     
     
    Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.

    La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.

    FIN DE CAMPAGNE
     

    Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.

    Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
     
     Libé - Analyse, Entre Valls et Hamon, un débat de fond poli sur la forme
     
    Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
     

    Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.

    BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Huffington Post - L'ultime débat de la primaire de la gauche entre Manuel Valls et Benoît Hamon offre une confirmation sur l'avenir du Parti socialiste

    Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".

    Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
     
    HAMON
     
    La Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel
    Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

    Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.

    Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
    Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.
     
    MONTEBOURG
     
     
    Son rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse. 
     
    PS
     
     
    Depuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".

    À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.

    ECONOMIE
     
    Alternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux 

    En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.

    Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud 

    Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.

    C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton  – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.

    LAICITE

    L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest

    "Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.

    Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire

    Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),

    Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.

    Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.

  • Revue de presse, spéciale primaire

    Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon

    Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.

    Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche

    Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.

    Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.
     

    On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.

    Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon

    Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.

    Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.

    Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.

    Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?

    Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.

    Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS

    La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.

    Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.

    Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»

    A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.

    PAUL ALLIES

    Quand la V° se venge par Paul Alliès

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
     
    MARTINE AUBRY
     
     
    Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.

    La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.

    FIN DE CAMPAGNE
     

    Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.

    Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
     
     Libé - Analyse, Entre Valls et Hamon, un débat de fond poli sur la forme
     
    Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
     

    Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.

    BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Huffington Post - L'ultime débat de la primaire de la gauche entre Manuel Valls et Benoît Hamon offre une confirmation sur l'avenir du Parti socialiste

    Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".

    Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
     
    HAMON
     
    La Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel
    Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

    Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.

    Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
    Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.
     
    MONTEBOURG
     
     
    Son rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse. 
     
    PS
     
     
    Depuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".

    À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.

    ECONOMIE
     
    Alternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux 

    En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.

    Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud 

    Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.

    C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton  – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.

    LAICITE

    L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest

    "Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.

    Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire

    Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),

    Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.

    Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.

  • Discours de Manuel Valls, battu au 2e tour de la Primaire de la gauche

  • Revue de presse, spéciale primaire

    Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.

    Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?

    Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.

    PAUL ALLIES

    Quand la V° se venge par Paul Alliès

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.
     
    MARTINE AUBRY
     
     
    Vendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.

    La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.

    FIN DE CAMPAGNE
     

    Les deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.

    Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.
     
     Libé - Analyse, Entre Valls et Hamon, un débat de fond poli sur la forme
     
    Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.
     

    Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.

    BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Huffington Post - L'ultime débat de la primaire de la gauche entre Manuel Valls et Benoît Hamon offre une confirmation sur l'avenir du Parti socialiste

    Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".

    Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.

    Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés

    Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.

    Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.
     
    HAMON
     
    La Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel
    Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)

    Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.

    Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.

    Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
    Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.
     
    MONTEBOURG
     
     
    Son rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse. 
     
    PS
     
     
    Depuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".

    À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.

    ECONOMIE
     
    Alternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux 

    En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.

    Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud 

    Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.

    C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton  – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.

    LAICITE

    Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire

    Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),

    Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.

    Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.

    L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest

    "Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.

    Le Monde - Hamon et Valls : deux conceptions de la laïcité

    Attaqué par le camp Valls, Benoît Hamon a réagi au « procès » qui lui est fait sur de prétendues ambiguïtés.

    « Ce n’est pas moi qui aie une version dévoyée de la laïcité. » Le ton monte entre les deux rivaux de la primaire à gauche, à quelques jours du second tour. Attaqué par le camp Valls, Benoît Hamon a réagi mardi 24 janvier, dans la matinale de RFI, au « procès » qui lui est fait sur de prétendues ambiguïtés en matière de laïcité.
     
    Libé - Focus, Valls-Hamon : deux visions de la laïcité
     
    Lors du débat de l'entre-deux-tours, les deux candidats socialistes ont opposé leurs versions de la laïcité, deux lignes qui les distinguent depuis toujours.
     
    Comme attendu, mercredi soir, lors du débat de l’entre-deux tours de la primaire de la Belle alliance populaire, Benoît Hamon et Manuel Valls se sont affrontés sur la question de la laïcité. Après les résultats du premier tour Valls avait d'ailleurs réorienté ses attaques dans les médias sur cette thématique, mais aussi sur le positionnement de son adversaire vis-à-vis de de l’islam. Leur discussion, qui est restée cordiale, a permis de marquer une nouvelle fois leurs divergences.
     
    Marianne - Face à l'islamisme et au communautarisme, enquête à Trappes sur le vrai Benoît Hamon
     
    Le candidat à la primaire de la gauche utilise son fief électoral des Yvelines comme un laboratoire politique. Ses adversaires l'accusent de mollesse à l'endroit de l'islam intégriste. Il s'en défend. Enquête.
     
    Lorsqu'on se rend à Trappes, un samedi d'hiver, deux choses sautent immédiatement aux yeux. La première est que cette bourgade yvelinoise située à 25 km de Paris n'a pas grand-chose à voir avec le cliché parfois servi d'un ghetto aux mains des islamistes. Dans les jolies rues du quartier historique, l'ambiance paraît apaisée et le port de signes ostentatoires religieux demeure marginal. Quant au quartier populaire des Merisiers, plusieurs fois décrié dans les médias, il a été récemment rénové et ses rues quasi désertes évoquent plus une banlieue un rien ronronnante qu'une cité à problèmes.

    Caroline Fourest - Quand Benoît Hamon résistait à l’intégrisme

    Je connais Benoît Hamon depuis quelques années. Un billet paru tout récemment sur Médiapart rappelle que sa main n’a pas toujours tremblé à propos d’islamisme. Nous avons mené ensemble, à ma demande, une campagne de soutien à la liberté d’expression d’Ayaan Hirsi Ali en 2008.  Cette députée néérlandaise d’origine Somalienne souvent traitée d’« islamophobe » était alors menacée de mort — elle l’est toujours — pour avoir écrit le court-métrage Soumission. Un film contre le sexisme en Islam réalisé par Théo Van Gogh, qui l’a payé de sa vie.

    Primaire à gauche: Pour Malek Boutih, «Benoît Hamon est en résonance avec une frange islamo-gauchiste»

    La tension monte encore d’un cran. Manuel Valls a fustigé la position de Benoît Hamon sur la laïcité mardi, à la veille du dernier débat de la primaire à gauche. L’ancien Premier ministre a accusé son adversaire d'« ambiguïtés », et dénoncé les « risques d’accommodements » du député des Yvelines sur ces sujets. Contacté par 20 Minutes, Malek Boutih, député de l’Essonne, et soutien de Manuel Valls, tire à boulets rouges sur Benoît Hamon.

  • Paul Alliès - Quand la V° se venge

    Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.

    Le paradoxe est bien là : la VI° République est partout, sa concrétisation nulle part. Plus on approche d’une élection présidentielle, moins les candidats « sixiémistes » semblent capables de rendre désirable et crédible un changement de régime. Ils se projettent sur des procédures (une Constituante) ou des réformes  (un Sénat partiellement tiré au sort – pour ne rien dire de l’invraisemblable « 49-3 citoyen » -) qui dépendent d’un faisceau de facteurs qui leur échappera dès leur élection et après. Résultat : alors qu’une majorité confirmée de l’opinion est largement favorable à une VI° République, elle n’est pas mobilisée par le discours des champions de celle-ci.

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  • Le Monde - Hamon et Valls : deux conceptions de la laïcité Attaqué par le camp Valls, Benoît Hamon a réagi au « procès » qui lui est fait sur de prétendues ambiguïtés

    « Ce n’est pas moi qui aie une version dévoyée de la laïcité. » Le ton monte entre les deux rivaux de la primaire à gauche, à quelques jours du second tour. Attaqué par le camp Valls, Benoît Hamon a réagi mardi 24 janvier, dans la matinale de RFI, au « procès » qui lui est fait sur de prétendues ambiguïtés en matière de laïcité.

    « On me fait le procès de quoi ? D’être élu de banlieue, d’être confronté à la réalité de ce communautarisme que je combats, autrement que par des mots. »

    M. Hamon a indiqué qu’il éviterait « ce terrain de la spectacularisation de la vie politique » sans manquer, toutefois, de rappeler à son adversaire que « c’est le Conseil d’Etat qui lui a rappelé ce qu’était la loi sur le burkini quand il s’est porté au secours des maires interdisant le burkini ».

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