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Tribune - Page 12

  • Libé - Le travail : des gens, des sentiments, des communautés de destin… Par Marc Loriol, Sociologue (Idhes Paris-I), spécialiste du stress au travail et des risques psychosociaux

    Macron veut réformer vite le code du travail. Une menace ? Souvent, le travailleur est réduit à une variable d’ajustement. Travailler remplit pourtant une fonction sociale essentielle.

    Emmanuel Macron a fait de la «société du travail» un de ses «grands chantiers pour le quinquennat». Il entend ainsi lutter contre le chômage en «protégeant» simultanément les entreprises et les salariés. Aux premières, il promet moins de contraintes liées au CDI, des accords d’entreprise et des baisses de charges. Pour les seconds, son projet prévoit des formations pour ceux qui perdent leur emploi, une reconversion des sites sinistrés, un droit au chômage pour ceux qui démissionnent…

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  • Printemps Républicain, Gilles Clavreul - Il ne se passe rien à La Chapelle-Pajol

    Rappelez-vous : il ne s’était rien passé à Cologne. Il ne se passe jamais rien à Sevran, du moins rien qu’on ne pourrait observer dans le « fin fond de la Creuse » (sic). Il n’y a pas de quoi fouetter un chat antiraciste quand se tiennent des « camps décoloniaux » à Reims ou des ateliers en « non mixité racisée » dans des locaux universitaires ou ailleurs.

    Tout ce qui se dit, s’écrit et se rapporte sur de soi-disant incidents mettant en jeu la tranquillité, le respect, voire l’intégrité physique des femmes dans certains territoires, n’a aucune consistance, aucune réalité. Il ne s’agit que de « paniques identitaires ». On excusera les prétendues victimes : si elles interprètent mal les insultes, les mains aux fesses, les prises à partie, c’est qu’on leur a lavé le cerveau.

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  • Libé - Se mobiliser aujourd’hui pour réinventer la gauche demain

    L’avenir ne peut être le simple retour au projet social-démocrate porté par le PS depuis vingt ans. Il faut défendre désormais une social-écologie réformiste qui transforme la société en profondeur et réponde aux nouveaux défis du XXIe siècle.

    Signataires :

    Nathalie Appéré Députée-maire de Rennes Olivier Bianchi Maire de Clermont-Ferrand, président de Clermont Auvergne Métropole Jean-François Debat Maire de Bourg-en-Bresse, président du groupe socialiste et démocrate au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes Carole Delga Ancienne ministre, présidente du conseil régional d’Occitanie Olivier Dussopt Député-maire d’Annonay Olivier Faure Député de Seine-et-Marne, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Matthias Fekl Ancien ministre, député du Lot-et-Garonne Estelle Grelier Ancienne ministre, députée de Seine-Maritime Mathieu Klein Président du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle Johanna Rolland Maire de Nantes Najat Vallaud-Belkacem Ancienne ministre André Viola Président du conseil départemental de l’Aude

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  • Le Monde - Les élus d’En marche ! « se montreront d’une docilité absolue » Tribune David Dornbusch Président de l’ONG CleanTuesday

    Dans une tribune au « Monde », David Dornbusch, président de l’ONG CleanTuesday, qui œuvre pour le développement de technologies propres, met en garde contre le danger d’une centralisation excessive dans la désignation des candidats du mouvement d’Emmanuel Macron à la députation.

    TRIBUNE. Emmanuel Macron a d’ores et déjà contribué à rénover la politique française en faisant émerger un mouvement neuf, des têtes nouvelles, et en mettant à la retraite une bonne partie des vieux cadres socialistes et républicains qui se partageaient le pouvoir depuis trente ans. Souffle démocratique incontestable. Mais cela ne résout pas toutes les questions sur la démocratie posées par En marche ! et son fondateur.

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  • La Tribune - Le FN s'apprête à gagner la présidentielle, et il n'y aura pas de billet retour

    Les régimes autoritaires peuvent s'installer graduellement, sans violence. Par Aurélien Leblay, consultant et expert externe pour la Commission Européenne, basé à Londres

     Le plus important de la période, c'est que l'autoritarisme est à notre porte et que les libertés publiques tremblotent. Florilège de ce qui se passe aux Etats-Unis : au Kentucky, une loi autorise les commerces à ne pas servir les personnes homosexuelles, à Washington on crie « Hail Trump » dans les rassemblements du propagandiste Richard Spencer, et l'actuel ministre de la justice trouve le KKK « OK, jusqu'à que je découvre qu'ils fument des joints » (le KKK promeut le meurtre et la torture des gens en raison de leur couleur de peau). Pour Bannon, le numéro 2 de la Maison Blanche : « Cela nous aide quand ils se trompent sur nous. Quand ils sont aveugles sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. »

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  • PS : Vers une quatrième refondation du PS, Henri WEBER

    Tribune d’Henri Weber, directeur des études européennes au PS et ancien parlementaire, dans L’Obs à retrouver sur leur site.

    Au cours de sa longue et tumultueuse histoire, le Parti socialiste a déjà connu trois morts suivies de trois résurrections. La première est survenue en 1920, au congrès de Tours de la SFIO, quand les trois quarts des délégués avaient quitté la salle pour rejoindre le jeune Parti communiste. Quinze ans plus tard, Léon Blum, qui avait choisi de garder la « Vieille maison », entrait à Matignon, à la tête du premier gouvernement du Front Populaire, et entamait la longue série de conquêtes sociales associées à son nom.

    La seconde a eu lieu en 1940 avec l’interdiction du parti et son entrée dans la clandestinité, en Résistance. En 1945, la SFIO reconstituée comptait déjà 300 000 adhérents et devenait le pivot de tous les gouvernements de la IVe République.

    La troisième agonie s’est produite en juin 1969, quand les deux candidats du ticket socialiste à la présidentielle, Gaston Defferre et Pierre Mendès France, ne rassemblèrent que 5% des voix sur leurs noms, et furent sèchement éliminés dès le premier tour. Cette fois-ci, c’était sûr, disaient les observateurs, le socialisme français était passé de vie à trépas. Cinq années plus tard, le candidat du PS, François Mitterrand, obtenait pourtant 49,2% des suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 1974 et manquait de peu la victoire face à Valery Giscard d’Estaing.

    Cette « remontada » était due au succès de la troisième refondation entreprise dès le lendemain du désastre de 1969. Les dirigeants socialistes prirent acte de la fin du cycle de la SFIO d’après-guerre et entreprirent une rénovation de la « vieille maison », de la cave au grenier : rénovation théorique, avec la réappropriation du marxisme, façon Gramsci , remis à la mode par Mai 68 ; rénovation programmatique, avec le projet « Changer la Vie », rédigé par Jean-Pierre Chevènement et incarné dans le mot d’ordre « nationalisation, planification, autogestion » ; rénovation organisationnelle, avec les nouveaux statuts, instituant la proportionnelle des courants et la reconstruction méthodique des fédérations tombées en ruine ; rénovation de la stratégie d’alliance, avec une union avec le PCF et le MRG, se substituant à l’alliance traditionnelle avec les partis centristes.

    Cet « aggiornamento » politique s’est accompagné d’une incorporation de forces nouvelles : la Convention des Institutions Républicaines de François Mitterrand, le PSU de Michel Rocard, des syndicalistes de la CFDT d’Edmond Maire, des animateurs de clubs tels celui de Jacques Delors, des ex-gauchistes soixante-huitards, passés de la révolution à la réforme.

    Aujourd’hui, le PS connait une nouvelle crise existentielle. Est-ce enfin la crise finale qu’on nous annonce régulièrement ? Ou bien la vieille rosse socialiste trouvera-t-elle encore assez de ressources et de créativité en elle-même pour engager et réussir sa quatrième refondation? Je crois dans cette seconde hypothèse, car jamais les valeurs et les grands objectifs du socialisme – une démocratie accomplie, une économie maîtrisée, une société du bien-vivre – n’ont été d’une telle actualité. Jamais le besoin d’une gauche de gouvernement, ambitieuse mais responsable, n’a été aussi impérieux.

    Cette nouvelle refondation différera substantiellement des précédentes, les conditions de l’action politique des progressistes ayant radicalement changé. L’écosystème économique, idéologique, politique, social, diffère du tout au tout de celui des années 70. Mais cette refondation passera tout de même par une rénovation théorique, programmatique, organisationnelle. Et par un amalgame entre le corps historique du PS, ses réseaux d’élus, d’électeurs, de militants, et les nouvelles forces politiques, syndicales, associatives, surgies au cours des dernières années.

    Beaucoup dépend du résultat des élections législatives et de l’avenir de l’entreprise Macron. Au cas souhaitable et probable, où il l’emporte sur Marine Le Pen le 7 mai, va-t-il obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, comme il le pense ? Sera-t-il au contraire condamné à la cohabitation avec un gouvernement de droite ? Ou s’efforcera-t-il de bâtir une coalition parlementaire avec la gauche de gouvernement et le centre démocrate-chrétien ?

    Il est trop tôt pour le dire. Deux choses sont sûres toutefois. Les conditions d’une refondation et d’une redynamisation de la gauche réformiste sont beaucoup plus défavorables aujourd’hui qu’en 1969. Si l’époque est à « la revanche des passions », comme le dit Pierre Hassner, si les démagogues sont à la fête, cette refondation aura tout de même lieu. Une partie des socialistes rejoindra En marche, une autre Jean-Luc Mélenchon. Mais une troisième, portée par la nouvelle génération, s’efforcera de construire une social-démocratie du XXIe siècle. L’exemple du SPD allemand, donné pour agonisant il y a seulement six mois et crédité aujourd’hui de 33% des intentions de vote, confirme que la social-démocratie reste une force extraordinairement résiliente.

  • Mediapart - Parce que le pire n’est plus exclu, Par Fabrice Arfi

    L'accident est désormais envisageable. Un mauvais alignement de planètes peut rendre possible l’inconcevable. C’est-à-dire l’avènement du post-fascisme au pays des Lumières. Il n’y a qu’une chose à faire, le 7 mai, pour étonner la catastrophe.
     
    J’ai rencontré une fois Emmanuel Macron. Avec les amis du collectif “Informer n’est pas un délit”, nous avions mis le pied dans la porte du ministère de l’économie, qu’il dirigeait alors. Les faits : nous étions en janvier 2015 et nous — quand je dis “nous”, c’est une poignée de journalistes devenus, comme dans Le Cid, des centaines — avions découvert qu’un amendement avait été discrètement glissé à l’Assemblée nationale dans la loi dite “Macron”. Celui-ci prévoyait, sans débat ni consultation, la création d’un secret des affaires qui était à la chose économique ce que le secret défense est à la chose militaire. Soit une possible arme de dissuasion massive contre le journalisme.
     
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  • Une lettre de Christian Paul au Nivernais

    La défaite de la gauche est historique. Elle ne nous a pas surpris.

    Nous avons alerté depuis 2014, après chaque élection perdue, sur le risque de cet effacement de la gauche dès le premier tour de la présidentielle. Une politique qui n’a pas un soutien populaire conduit tôt ou tard à la défaite. Si j’ai un regret, c’est d’abord que nous n’ayons pas su convaincre le président de la République de changer de politique alors qu’il était encore temps.

    La campagne qui a été menée après la primaire n’a pas permis d’inverser cette pente. Chacun endosse sa part de responsabilité. Benoit Hamon l’a fait dimanche avec dignité et sincérité.

    Aujourd’hui, notre choix est évident, mais il est douloureux.
    Le combat des socialistes contre l’extrême-droite est aussi ancien que la gauche.

    Aucune voix ne doit manquer pour éviter à la France la démagogie triomphante du Front national. Il faut le combattre avec la clarté des idées et le courage des actes. Nous ne devons jamais renoncer à lutter contre la souffrance sociale qui le fait prospérer. Nous ne devons jamais transiger avec les valeurs de la République.

    Ce n’est pas un chèque en blanc à Emmanuel Macron. Nous en appelons à la conscience des citoyens. Notre vote doit être exigeant. Nous savons que les politiques libérales ont souvent nourri la colère. Nous savons pour qui nous nous battons.

    Mais nous sommes devant le risque majeur de voir un parti xénophobe, profondément anti-européen, prendre le pouvoir. Nous ne pouvons pas rester sans réagir.
    Nous aimons voter POUR. Là, il s’agit de voter CONTRE.

    Notre inquiétude ne s’arrête pas au second tour, le 7 mai.
    On estime à plus de 50% les votes « utiles » portés sur E.Macron! C’est dire que l’adhésion est loin d’être massive. Nous aurons un devoir de vigilance.
    S’il est élu, sa responsabilité sera immense. Le renouveau, ce n’est pas de changer la tête pour continuer les mêmes politiques.
    Notre pays ne lui pardonnerait jamais de ne pas entendre le cri des territoires oubliés et les victimes des crises industrielles ou agricoles. Nous saurons lui rappeler sans relâche et sans complaisance les attentes du monde rural. Car la Nièvre, comme tant d’autres départements, n’est pas épargnée par le vote de protestation et la colère des citoyens.

    Très vite, nous devons échapper à la dictature des sondages, à la pression du « vote utile ». Les votes de conviction sont vitaux à la démocratie. Ils s’exprimeront pour les élections législatives. Pour cela, écartons au plus vite le cauchemar possible de ce second tour de la présidentielle. Ne laissons pas le Front national en tête dans la Nièvre.

    La gauche ne meurt jamais. La France en aura besoin. Nous saurons la réinventer ensemble. Nous retrouverons le chemin du rassemblement et de la confiance. Mais pour l’heure, ne laissons pas l’irréparable se commettre.

    J’en appelle à votre réflexion, pas à une discipline. Vos avis me sont essentiels.

  • L'Obs - Lettre ouverte de Philippe Torreton : "Voilà, c'est fait, on a perdu"

    Cher Benoît, cher Jean-Luc,

    Voilà, c'est fait, on a perdu.

    La gauche regarde le deuxième tour de cette élection présidentielle sur le banc de touche. Je vous imagine travaillant déjà sur l'autre vote, les législatives, l'un s'arrachant les cheveux pour espérer survivre et l'autre planifiant sa revanche.

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  • Libé - Soutiens à Emmanuel Macron, vous n’êtes plus socialistes

    Une tribune à l'initiative des Jeunes socialistes du Finistère dénonce les ralliements de Jean-Yves Le Drian, Bernard Poignant et Richard Ferrand au candidat d'En marche, qualifiant ce choix d'insulte aux centaines de milliers de citoyens qui se sont déplacés lors des primaires de la gauche.

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  • Un appel d’une centaine d’élus bretons © Le Télégramme

    Dans une tribune rendue publique hier, une centaine d'élus de gauche de Bretagne et de l'Ouest apportent leur soutien au candidat du PS à l'élection présidentielle Benoit Hamon.

    Lancée à l'initiative de l'ancienne ministre et députée de Morlaix Marylise Lebranchu, cette tribune de soutien à Benoît Hamon est signée par une trentaine grands élus bretons et d'anciens ministres. Parmi eux, Louis Le Pensec, Charles Josselin et Kofi Yamgnane, anciens ministres de François Mitterrand, François Cuillandre, maire de Brest. Au total, une centaine d'élus sont signataires de cette tribune publiée au moment où semble se confirmer le ralliement du premier des élus socialistes bretons, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

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