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Tribune - Page 6

  • Le Monde - Lieu (x) de travail: un cadre à réinventer, Francis Kessler

    Alors que les règles du droit social d’encadrement des conditions de travail ne sont qu’imparfaitement applicables à ceux qui œuvrent actuellement sur un bout de table de cuisine avec un ordinateur portable, plusieurs solutions théoriques sont disponibles, détaille le juriste Francis Kessler dans sa chronique.

    Droit social. Le droit social est construit sur le constat d’un rassemblement en un même lieu de plusieurs personnes qui exécutent un certain nombre de tâches sous la direction d’une autre. L’apparition du salariat au XIXe siècle est le moment de dissociation du lieu de travail subordonné de celui de l’habitation. Le législateur, d’abord national puis européen, est intervenu pour réglementer ce que l’on nomme aujourd’hui le « milieu du travail ».

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  • Marianne, Nathalie Bianco  - Camélia Jordana : ras-le-brushing de la posture victimaire

    Réponse à Camélia Jordana, chanteuse, spécialiste du "marketing des origines" et nouvelle égérie de la France "anti-flics".

    Camélia, on ne se connait pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. Moi aussi j’ai les cheveux frisés. Moi aussi, mon père est d’origine algérienne. Moi aussi, j’ai chanté pour la victoire de François Hollande (mais moi, j’ai une excuse, je picole toujours les soirs d’élections, même pour les Miss France).

    Par certains côtés donc, du moins « ethniques » et « capillaires », nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l’accorde, c’est chiant quand il pleut. Toi, il paraît que « quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France ». C’est ton ressenti, il t’appartient et tu as tout à fait le droit de l’exprimer. Personnellement, jamais un policier n’a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j’ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l’hypothèse que les forces de l’ordre s’en foutent royalement.

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  • Reporterre - Appel des soignants : la plus grande menace sur notre santé est le réchauffement climatique

    La dégradation des conditions de vie sur Terre, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, aura des conséquences délétères sur la santé, expliquent les autrices et auteurs de cette tribune. En tant que soignantes et soignants, ils soutiennent le plan de sortie de crise proposée par la Convention citoyenne pour climat.

    Nous traversons une crise sanitaire d’une ampleur extraordinaire. Cette crise du Covid-19 met nos vies en péril, et vient nous rappeler que la santé est notre bien le plus précieux. Elle nous invite à admettre avec humilité notre vulnérabilité, mais aussi à reconnaître avec courage et honnêteté nos responsabilités. Par-dessus tout, ces temps étranges et suspendus nous donnent l’occasion de prendre du recul sur nos choix individuels et collectifs. Et cette confrontation collective à la mort vient nous questionner sur le sens profond de nos vies et de notre Histoire.

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  • Café pédagogique - Tribune : Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer 

    "Nous observons, consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs et ne pouvons nous taire". C'est un groupe d'une quinzaine de hauts fonctionnaires de ce même ministère (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère) qui nous a fait parvenir cette tribune. Les mentions de deux rapports internes non publiés de l'Inspection générale montre l'origine du texte. Ils dénoncent une "mise au pas" du ministère qui va des cadres aux enseignants de terrain astreints à suivre des guides pédagogiques. Plus que "l'aveuglement scientiste " de ce dernier, ils démontent les politiques menées par JM Blanquer depuis 2017. D'abord sur l'enseignement professionnel, officiellement "réévalué", alors que s'applique en fait un véritable hold up sur l'avenir des jeunes des lycées professionnels à qui on ferme toute perspective de poursuite d'études. Même logique pour les autres lycéens, engagés avec les E3C dans une course perpétuelle à la performance qui élimine les faibles. La "priorité au primaire", proclamée par JM Blanquer, est en fait la "priorité aux maternelles privées", favorisées par la loi Blanquer. Ainsi dénoncent-ils le "double discours permanent" de JM Blanquer "nourrissant une rhétorique d'une duplicité chronique". Pour les auteurs, attachés aux valeurs républicaines de l’École, la politique menée par JM Blanquer est profondément réactionnaire. Quelques jours après la tribune d'un haut fonctionnaire du ministère de l’Éducation nationale, ce nouveau texte témoigne du climat insupportable qui règne rue de Grenelle.

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  • Attac - Comment les néolibéraux veulent profiter de la crise sanitaire

    En effet, alors que sous l’effet de la crise, il semble que ce type de positions soit plus difficile à tenir et à argumenter, en réalité de nombreuses analyses de gauche soulignent avec pessimisme à quel point il ne sera pas évident de pousser en faveur d’un changement systémique, que ce soit sur les questions productivistes, sociales ou écologiques [1]. Ce ne sera pas évident car ces courants restent solidement ancrés dans les champs politiques et économiques dans lesquels ils disposent de relais pérennes, au plus haut niveau du pouvoir.

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  • France Inter -  "Au cœur de la crise, construisons l’avenir" : la grande tribune de personnalités de gauche

    Une revenante : la gauche. Paradoxalement ressuscitée par le coronavirus, elle redonne de la voix, quasi unie. Une Tribune qui paraît simultanément dans sept grands médias dont France Inter propose des solutions pour l’après-crise.

    Parmi les signataires, le communiste Ian Brossat, Raphaël Glucksmann du mouvement Place publique, l’écologiste Yannick Jadot, le patron du Parti socialiste Olivier Faure ou l’ancien chef des frondeurs Christian Paul. À l’exception du NPA et de France Insoumise, c’est tout l’éventail de la gauche sociale et écologiste qui est représenté. Si l’idée est bien à terme de construire les conditions d’une victoire de gauche en 2022, il n’est pas question de refaire à ce stade le programme commun mais plutôt de poser des principes forts pour l’après crise. Une première salve contre "l’impasse des politiques dominantes depuis 40 ans et le capitalisme financier."

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  • L'Huma - Tribune. Ne faisons pas semblant de découvrir les inégalités scolaires

    "La maladie a rendu visible la longue casse de l’hôpital public. Les élèves devenus invisibles ont rendu visible la longue casse du service public d’éducation."

    Une tribune de Sarah P. universitaire, Isabelle S. inspectrice retraitée, Marie-Jeanne S. professeure et Christophe E. professeur, membres du groupe de travail éducation de Place publique.

    Les écoles ont été fermées le 16 mars dernier, après quelques valses gouvernementales. Depuis, les enseignants assurent la « continuité pédagogique » en proposant activités, exercices et leçons à leurs élèves, mais surtout en assurant la continuité des échanges, des contacts rassurants et des rituels structurants. Or, depuis le début de la crise, comme une rengaine, nous entendons que la continuité pédagogique serait la cause des inégalités. Même Monsieur Blanquer, ministre de l’Education Nationale, semble découvrir, avec des hésitations dans la voix, que tous les élèves de France ne sont pas logés à la même enseigne.

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  • Libé - «Nous ne pouvons pas penser la défense de la culture sans inclure ceux qui ont été passés sous silence»

    Par Christophe Honoré , Catherine Deneuve , Pascale Ferran , Omar Sy , Mati Diop , Marion Cotillard , Jeanne Balibar , Virginie Efira , Lomepal et plus de 800 personnalités du monde de la culture (mis à jour le )

    Après avoir interpellé Emmanuel Macron sur le sort des intermittents, le collectif de plus de 800 personnalités du monde de la culture repart à l'attaque en soutien aux intérimaires et autres «extras» du secteur, massivement hors des radars des politiques de soutien mises en œuvre par le gouvernement et qui vont basculer au RSA.
     
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  • L'Obs - Partager les connaissances scientifiques, une clé de la sortie de crise...

    TRIBUNE. Pour accepter les restrictions, les citoyens doivent les comprendre. En appeler à la peur ne suffit pas, expliquent Annabel Desgrées du Loû, directrice de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Olivier Nay, professeur de science politique, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.

    Pendant la sortie de crise, les restrictions vont continuer. Pour les accepter, les citoyens devront les comprendre. Alors que la parole gouvernementale ne cesse de générer de l’anxiété, il est impératif de construire l’adhésion en partageant largement les informations scientifiques. Cela s’appelle « le transfert des connaissances ». C’est l’une des clés pour responsabiliser les individus et donner à la société les capacités de son auto-organisation.

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  • Libé - Le spectre d'un démantellement de notre modèle social 

    Pandémie mondiale, le coronavirus est à l'origine d'une crise systémique qui risque de démanteler définitivement notre modèle social.

    Par Romain Jehanin, avocat au Barreau de Paris (spécialisé en droit du travail) et membre du collectif Chronik.

    Pandémie mondiale, à l’origine d’un tsunami sanitaire tragique, le coronavirus mute peu à peu en crise systémique. Car si elle est sanitaire, la crise est aussi économique, et sera malheureusement sociale. Au-delà, elle est également une crise de la pensée dominante autant qu’un désaveu, en à peine quelques jours, des choix politiques ayant conduit à deux décennies d’appauvrissement des services publics, au premier rang desquels l’hôpital, et de démantèlement de notre modèle social.

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  • Libé - Hôpitaux de province : la deuxième lame de crise ne sera pas le Covid, Par Bertrand Soto, chef du service pédiatrie et néonatalogie au centre hospitalier d’Auxerre

    Tribune. Médecin hospitalier depuis vingt-sept ans, mes services, habituellement pleins, sont actuellement vides. Depuis le début du confinement, au sein de mon service de pédiatrie, nous avons en effet réalisé à peine 10% des consultations programmées, une majorité de celles-ci par téléconsultation, et nous n’avons traité que 216 urgences pédiatriques sur les 1 240 que nous aurions dû faire. Dans le même temps, les services en première ligne face à la crise sanitaire (réanimation, infectiologie, pneumologie) sont débordés. Actuellement concentrés sur la réponse immédiate au Covid-19, nos dirigeants devraient cependant se soucier de ce vide en trompe-l’œil car il est le signe avant-coureur d’une seconde crise sanitaire en devenir.

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