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laïcité - Page 6

  • Marianne - Les députés l'ont décidé dans la nuit : les associations religieuses sortent de la liste des lobbies

    Malgré une importance mobilisation des laïques, y compris au sein de La République en Marche (LREM), l'Assemblée nationale a voté l'article de la loi de confiance qui retire les associations religieuses de la liste des groupes d'intérêt. Les cultes obtiennent ainsi un statut d'exception, au mépris du principe de laïcité.

    La mobilisation a failli finir par payer, mais la nuit du 26 au 27 juin a finalement entériné un recul pour la laïcité. Les députés de l'Assemblée nationale ont voté, par 109 voix contre 39, l'adoption de l'article 38 du projet de loi de confiance entre l'administration et les citoyens. Entérinant ainsi l'une des dispositions les plus polémiques du texte : désormais, les associations religieuses bénéficieront d'un traitement de faveur, puisqu'elles sont retirées de la liste des groupes d'intérêt qui doivent informer la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) de leurs rencontres et relations avec les autorités, depuis une loi de 2013.

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  • LCP - Emmanuel Macron, un Président touché par la grâce ?

    Les invités d'Arnaud Ardoin :
    -Julien Aubert, député Les Républicains de Vaucluse
    -Alain Tourret, député La République en marche du Calvados
    -Laurent Bouvet, cofondateur du "Printemps républicain"
    -Loup Besmond de Senneville, journaliste à La Croix, chef de la rubrique bioéthique.

  • L'actualité des socialistes du 11 au 17 mai

    PS

    Le Monde - Le PS face au difficile « chantier » des européennes

    Les eurodéputés socialistes Emmanuel Maurel et Christine Revault d’Allonnes doivent définir un programme avant octobre. En ligne de mire, la délicate tâche de trouver une tête de liste pour le scrutin de mai 2019.

    C’était la « priorité » d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste. Le « chantier » consacré à l’Europe pour préparer les élections européennes de mai 2019 a été ouvert mardi 15 mai, lors d’un bureau national. Deux députés européens en prennent la tête : Christine Revault d’Allonnes et Emmanuel Maurel, représentant de l’aile gauche qui a longuement hésité avant d’accepter. Ils seront accompagnés de deux rapporteurs, les députés Boris Vallaud, également secrétaire national chargé de l’Europe, et Marietta Karamanli, proche de Stéphane Le Foll.
     
     
    Les socialistes doivent retrouver une position commune sur l’Europe et séduire à nouveau des électeurs sur un sujet qui peine à passionner les Français. Vertigineux.

    Olivier Faure sera-t-il le premier secrétaire des missions impossibles ? Après avoir récupéré un parti à genoux, le nouveau du patron du PS lance son principal chantier sur l’Europe. Problème ? La famille socialiste ne s’est jamais réconciliée sur le sujet, depuis le référendum sur la constitution européenne de 2005. Et reconquérir un électorat qui s’est totalement désintéressé du PS, à un an d’une élection qui place toujours très haut l’abstention, relève, pour le moins, de la gageure.

    Le politologue Rémi Lefebvre, spécialiste du Parti socialiste, dresse le bilan un mois après le 78e congrès et l’élection du premier secrétaire, Olivier Faure.

    Un mois après le 78e congrès du Parti socialiste, qui s’est tenu les 7 et 8 avril à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et l’élection du premier secrétaire, Olivier Faure, le politologue Rémi Lefebvre, spécialiste du PS, dresse le bilan.
     
     
    INTERVIEW - Pour le député des Landes et porte-parole du PS, Emmanuel Macron « s'agite » mais « est en échec ». Pour reconquérir « un espace », il appelle les socialistes à « se réinventer ».

    Etoile montante du PS, Boris Vallaud est député des Landes depuis 2017 et porte-parole du parti depuis avril 2018. Issu de la promotion Léopold Sédar Senghor de l'Ena comme Emmanuel Macron, il a été directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg à Bercy et secrétaire général adjoint de l'Elysée sous François Hollande.

    Le Figaro - Des socialistes manifesteront avec Mélenchon le 26 mai malgré la consigne du parti

    L'eurodéputé et ancien candidat à la tête du Parti socialiste a décidé de prendre le contre-pied du nouveau premier secrétaire Olivier Faure, qui ne participera pas à la manifestation.

    Le Parti socialiste est divisé sur l'opportunité de manifester le 26 mai prochain aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, qui appelle à organiser une «marée populaire» contre Emmanuel Macron. Jeudi soir sur France 2, Olivier Faure, le nouveau premier secrétaire du PS, a annoncé que le PS ne s'associera pas aux cortèges du 26 mai.

    DIVIDENDES
     

    EN UN GRAPHIQUE – Les Etats-Unis, dont les sociétés ont la capitalisation boursière totale la plus importante du monde, ont distribué près de 40 % de la masse totale des dividendes.

    Comme le souligne le rapport d’Oxfam publié lundi 14 mai consacré au cas français et les entreprises du CAC40, le mouvement global du capitalisme est au versement sans cesse plus important de dividendes actionnariaux, au détriment de l’intéressement des salariés et de l’investissement.

     
    Nouveau rapport d'Oxfam et du Basic sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises
    14/05/2018

    Oxfam France et le BASIC (Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne) publient une étude inédite sur le partage de la richesse au sein des entreprises du CAC40 depuis 2009. Dividendes record, écart des salaires et évasion fiscale, le rapport « CAC40 : des profits sans partage » met en lumière une tendance lourde dans les choix économiques de ces grandes entreprises qui contribuent à alimenter la spirale des inégalités.

    LE ROCARDISME

    Telos - Qu’est-ce que le rocardisme? Gérard Grunberg

    Qu’est-ce que le rocardisme ? Aussi curieux que cela puisse paraître, si nous possédons de nombreuses études sur Michel Rocard et sur la Deuxième Gauche, Alain Bergounioux et Jean-François Merle nous donnent ici le premier ouvrage sur le phénomène du rocardisme, ensemble constitué par Michel Rocard et par ceux qui l’ont suivi dans son aventure politique. Les deux auteurs ont été des « rocardiens » et ont donc une connaissance intime du phénomène étudié. Mais, en même temps, ces deux intellectuels ont réussi à porter sur leur objet d’étude un regard suffisamment distancié et informé pour que la lecture de leur livre nous incite, tout en revisitant cette histoire, à nous réinterroger sur ce qu’a été le phénomène rocardien et à croiser notre interprétation avec la leur.

    LES ELITES

    Le vent se lève - « Les élites ont fait sécession et fonctionnent en vase clos » Entretien avec Jérôme Fourquet

    Directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet est l’auteur d’une note remarquée sur la « sécession des élites » françaises. Il est notamment l’auteur de deux ouvrages, l’un sur la droitisation des catholiques français et l’autre sur la situation politique corse. Nous avons voulu l’interroger sur l’état de la situation politique, un an après l’élection d’Emmanuel Macron. 

    LAICITE

    Le Soir - André Comte-Sponville: «Il faut protéger la laïcité comme la prunelle de nos yeux»

    Pour le philosophe André Comte-Sponville, le conflit majeur du XXIe siècle n’oppose pas des civilisations mais ceux qui essayent de bâtir une civilisation mondiale laïque et respectueuse des droits de l’homme, et ceux qui la combattent.

    André Comte-Sponville vient de publier, aux PUF, un recueil de textes brefs, exempts de technicité, écrits sur-le-champ, entre philosophie et littérature : L’inconsolable et autres impromptus (lire la critique dans « Les Livres » du 31/03 – 01/04/2018). Il y aborde, entre autres sujets de réflexion, le thème ô combien brûlant du dialogue – versus « le choc » – des civilisations.

    Libé - Un voile de confusion Par Laurent Joffrin, Directeur de la publication de Libération

    .... Mais le voile n’est pas que cela, c’est le moins qu’on puisse dire. Sa diffusion dans les communautés musulmanes au fil des décennies correspond à la progression dangereuse du fondamentalisme religieux. S’il était vraiment un indice d’émancipation, il faudrait en déduire que les pays où il est le plus porté sont ceux où la condition de la femme est la meilleure : l’Arabie Saoudite, par exemple… On voit à quelles absurdités mène cette contorsion rhétorique. Le voile, dans la grande majorité des cas à notre sens, traduit la «réislamisation par le bas» menée depuis des lustres par les courants de l’islam politique ou du fondamentalisme.

    TV5 Monde - Le syndicat étudiant Unef mis en cause sur la laïcité

    Déjà affaiblie, l'Unef fait face à un nouveau front: une de ses responsables, musulmane voilée, est vue comme le symbole d'un renoncement de l'organisation étudiante de gauche au combat laïque et féministe, ce dont le syndicat se défend.

    A l'origine d'une vive polémique, un commentaire sur les réseaux sociaux de Laurent Bouvet, cofondateur du mouvement Printemps républicain et membre du conseil des sages de la laïcité.

    LA VIEILLESSE

    Slate - Les soixante-huitards veulent aussi révolutionner leur vieillesse

    Après avoir voulu changer leur vie, de l’université au monde du travail en passant par la famille, les soixante-huitards réussiront-ils à en réinventer le dernier âge?

    Thérèse Clerc était une pure soixante-huitarde, même si elle n’a pas pris part aux manifestations de mai. Il est vrai qu’elle avait déjà, à cette époque, 40 ans et quatre enfants. Cette militante féministe de la première heure qui, comme elle aimait à le rappeler, avait découvert Marx «grâce à l’église» (et aux prêtres ouvriers), était une personnalité de Montreuil, où elle avait créé la Maison des femmes.

    EUROPE

    Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

    5 ETOILES

    Mediapart, Fabien Escalona - À propos d’ «Un populisme à l’italienne?», de Jérémy Dousson

    Jérémy Dousson propose de mieux comprendre le Mouvement 5 étoiles, à travers un récit de son ascension dans le système partisan italien, et une radiographie de son programme, de son électorat et de son organisation.

    .... Le mérite de l’ouvrage de Jérémy Dousson est double. D’une part, il restitue bien les circonstances ayant entouré la naissance du M5S, fondé par l’humoriste Beppe Grillo et l’entrepreneur du numérique Gianroberto Casaleggio. Sans occulter les ambiguïtés et les dérives potentielles du mouvement, il rappelle que les électeurs italiens ont de bonnes raisons de s’insurger contre les grands partis de gouvernement qui alternent ou se coalisent depuis un quart de siècle.

    ETATS UNIS

    Jean Gadrey - Les États-Unis ont de plus en plus les caractéristiques d’un pays « sous-développé »

    Dans le langage onusien, l’ancien qualificatif « sous-développé » a été remplacé par « en développement », moins péjoratif, mais c’est à dessein que j’ai conservé l’ancien terme pour ce billet sur les États-Unis. On verra pourquoi.

    Cette idée d’un modèle social et économique étatsunien empruntant à des traits de pays bien plus pauvres et extrêmement inégalitaires est ancienne. Il y a près de trente ans, André Gorz évoquait par exemple la « sud africanisation » de la société américaine (mais aussi de celles d’Europe occidentale) dans un article du Monde Diplomatique intitulé « Pourquoi la société salariale a besoin de nouveaux valets ». Extrait : « le moteur du développement de l’emploi est fondé sur une dualisation accentuée de la société, sur une sorte de « sud-africanisation », comme si le modèle colonial prenait pied au cœur même des métropoles. Nous voyons ainsi se reconstituer à l’ère postindustrielle des conditions qui prévalaient il y a cent cinquante ans ».

    CHINE

    La Vie des idées - La nouvelle puissance chinoise, Entretien avec Juliette Genevaz

    Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a révélé une vision ambitieuse et idéologique de l’avenir de la Chine. Juliette Genevaz revient ici sur la particularité de ce modèle politique et sur les objectifs de développement économique et de politique étrangère.

    La Vie des idées : Quel bilan faites-vous du premier mandat de Xi Jinping ?

    Juliette Genevaz : Xi Jinping marque un retour à l’idéologie. Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois (PCC), il a fait inscrire sa pensée dans la Constitution de la Chine. Il ne s’agit pas là de rhétorique : Xi a une vision politique pour les 30 ans à venir. Dans la tradition maoïste, la vision de Xi s’articule autour d’une contradiction, celle qui oppose l’aspiration des riches à une vie meilleure à celle des pauvres à gagner plus d’argent. Les moins fortunés ne peuvent pas suivre le même chemin que ceux qui forment aujourd’hui la classe moyenne parce que la croissance économique qui a permis la formation de cette nouvelle classe a également engendré les maux qui l’affligent : taux très élevé de pollution et privatisation forcenée de l’éducation et de la sécurité sociale. Sous Xi Jinping, le Parti communiste chinois (PCC) a pris acte des graves conséquences de 30 ans de croissance économique tous azimuts. Pour pallier les problèmes qui se posent à la société chinoise (inégalité, allongement de la durée de vie, faible natalité, niveaux dangereux de pollution), le gouvernement de Xi Jinping propose de changer de politique industrielle pour mettre l’accent sur l’innovation et les secteurs économiques de pointe.

    POLITIQUE DE LA VILLE

    Telos - Politique de la ville: un bilan globalement négatif? Julien Damon

    .... Si le bilan, au niveau local, de la politique de la ville est, presque par nature, contrasté, il n’en va pas aussi facilement au niveau national. Ce serait une facilité de langage de dire de la politique de la ville, à l’échelle nationale, qu’elle produit un bilan contrasté. Agrégeant les évolutions locales, on peut noter des quartiers dont la situation s’améliore, d’autres dont la situation se détériore, et ce sur une multitude d’indicateurs. Ce tableau de bord, qui a ses vertus, ne saurait tenir lieu de bilan pour une politique. En fait, la politique de la ville, à l’échelle nationale, malgré tous les efforts et toutes les belles paroles, est peu évaluable. 

    MAI 68

    L'Obs, Henri Weber - Mai-68 : comment continuer ?

    Que garder de Mai-68 ? L'analyse d'Henri Weber, ancien sénateur et député européen socialiste, auteur de "Rebelle jeunesse".

    Mai-68 n’est pas un événement franco-français comme le Front populaire ou l’avènement de la Ve République en mai 1958. C’est un mouvement international qui commence au début des années 1960 en Californie et au Japon, culmine en France et en Italie en 1968 et s’achève au milieu des années 1970 après avoir déferlé dans quarante-deux pays et quatre continents. Il ne se limite pas à quelques semaines mais se déploie sur quinze ans. Les anglo-saxons parlent à juste titre des "sixties".

    Le Monde - Mai 68 : des femmes dans les rues, mais privées de parole publique

    En Mai 68, les femmes sont partout, mais la parole publique ne leur est pas donnée. Une enquête issue du hors-série « 68 : les jours qui ébranlèrent le monde ».

    Elle a rapidement fait le tour du monde en 1968 : la « Marianne de Mai 68 », cette photographie emblématique représentant une jeune fille, sur les épaules d’un homme, brandissant le drapeau du Front national de libération du Sud-Vietnam, montre un mouvement où les femmes sont particulièrement actives. En réalité, comme l’a montré l’historienne Michèle Riot-Sarcey (1), en 1968, « l’histoire insurrectionnelle se décline au masculin ». « La parole publique n’appartient pas aux femmes », prévient-elle dans Histoire du féminisme (La Découverte, 2002).

    Le Comptoir - Le socialisme autogestionnaire, l’héritage oublié de 1968 ? Par Romain Masson

    Les premiers perçoivent mai 68 comme une révolution culturelle, à l’origine d’une libération des mœurs, qui aurait permis le triomphe du néolibéralisme dans la décennie qui suit. Les seconds préfèrent voir dans les événements la plus grande grève générale qui a débouché, dans la continuité de 1936, sur des conquêtes sociales pour les travailleurs. Les uns comme les autres semblent pourtant oublier que le « moment 68 » fut également celui d’une critique radicale du capitalisme en rupture avec le marxisme officiel de l’époque.

    Bien loin de la faculté de Nanterre, c’est à l’université de Strasbourg qu’une réelle mise en cause du capitalisme voit le jour dès 1966. Sous l’influence de l’Internationale Situationniste (IS) fondée neuf ans plus tôt par Guy Debord, se développe un courant socialiste libertaire anti-étatique dit conseilliste car il considère les conseils ouvriers comme la base de l’insurrection et de la société post-capitaliste. La branche locale de l’UNEF fait publier une brochure intitulée « De la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects économiques, politiques, psychologiques, sexuels et notamment intellectuels et de quelques moyens pour y remédier » qui constitue une critique radicale du capitalisme et de toute forme de bureaucratie. En 1968 cette critique anti-autoritaire du capitalisme se fera dans le langage de l’autogestion.

    La Vie des Idées - Mai Tel Quel

    À propos de : Boris Gobille, Le Mai 68 des écrivains. Crise politique et avant-gardes littéraires, CNRS Éditions par Joseph Jurt,

    « Il me semble que les enfants du XXIe siècle apprendront un jour l’année 1968 comme nous avons appris l’année 1848 » [1], écrivait Hannah Arendt au philosophe Karl Jaspers dès la fin juin 1968. Bien d’autres évoquaient alors le Printemps des peuples. La même année, Maurice Blanchot rappelait, lui, une autre révolution ‒ celle de juillet 1830, citant un extrait d’un des derniers écrits de Walter Benjamin :

    Le désir conscient de rompre la continuité de l’histoire appartient aux classes révolutionnaires au moment de l’action. (Cité p. 295)

    Une telle conscience se serait affirmée avec les Trois Glorieuses : Benjamin racontait qu’au soir du premier jour de lutte, on avait tiré des coups de feu sur les horloges des tours de Paris, pour arrêter le temps.

    Slate - Les enfants de soixante-huitards ont payé les pots cassés de la révolution ratée de leurs parents

    Élevés entre laxisme et dogme anti-bourgeois, bon nombre d'enfants des militants maoïstes, trotskistes ou libertaires de Mai 68 ont eu du mal à trouver leur place dans la société.

    À défaut d’avoir réussi leur révolution prolétarienne, les étudiants de Mai 68 les plus politisés ont continué de militer en usine, dans le syndicalisme ou dans les organisations d’extrême gauche, tandis que les plus libertaires tentaient de vivre leurs utopies en «décrétant l’état de bonheur permanent».

  • Libé - Un voile de confusion Par Laurent Joffrin, Directeur de la publication de Libération

    .... Mais le voile n’est pas que cela, c’est le moins qu’on puisse dire. Sa diffusion dans les communautés musulmanes au fil des décennies correspond à la progression dangereuse du fondamentalisme religieux. S’il était vraiment un indice d’émancipation, il faudrait en déduire que les pays où il est le plus porté sont ceux où la condition de la femme est la meilleure : l’Arabie Saoudite, par exemple… On voit à quelles absurdités mène cette contorsion rhétorique. Le voile, dans la grande majorité des cas à notre sens, traduit la «réislamisation par le bas» menée depuis des lustres par les courants de l’islam politique ou du fondamentalisme.

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  • Le Soir - André Comte-Sponville: «Il faut protéger la laïcité comme la prunelle de nos yeux»

    Pour le philosophe André Comte-Sponville, le conflit majeur du XXIe siècle n’oppose pas des civilisations mais ceux qui essayent de bâtir une civilisation mondiale laïque et respectueuse des droits de l’homme, et ceux qui la combattent.

    André Comte-Sponville vient de publier, aux PUF, un recueil de textes brefs, exempts de technicité, écrits sur-le-champ, entre philosophie et littérature : L’inconsolable et autres impromptus (lire la critique dans « Les Livres » du 31/03 – 01/04/2018). Il y aborde, entre autres sujets de réflexion, le thème ô combien brûlant du dialogue – versus « le choc » – des civilisations.

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  • France Inter - Le printemps républicain au coeur des débats sur la laïcité

    Accusé d’incarner une "radicalisation de la laïcité" - l’expression est d’Emmanuel Macron - "Erreur funeste" du Printemps républicain d’après le président : ne parler que de l’islam…

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  • L'actualite des socialistes du 9 au 16 mars

    L'ASSURANCE CHOMAGE

    La Vie des idées - La part manquante de l’assurance-chômage

    Loin de s’orienter vers une flexisécurité à la danoise, la réforme annoncée manque l’occasion de repenser l’articulation entre assurance, solidarité et assistance dans la prise en charge des chômeurs.

    La réforme de l’assurance-chômage intervient dans un contexte particulier, seulement quelques mois après l’adoption des ordonnances du 22 septembre 2017 modifiant le cadre du dialogue social et des relations de travail. «  Libérer et protéger  » : c’est autour de ces deux principes que semble s’organiser la matrice du changement proposé ; il s’agit d’accroître à la fois la mobilité et la protection des actifs sur le marché du travail, notamment grâce à la réforme conjointe de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

    PS

    Europe 1 - Olivier Faure : "notre rassemblement n'est pas une option, il est impératif"

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite le rassemblement du parti mais récuse toute "synthèse molle". 

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite imprimer sa marque. Olivier Faure, qui deviendra officiellement premier secrétaire du Parti socialiste le 7 avril, a souligné vendredi "l'impérati(ve)" nécessité du rassemblement pour les socialistes, récusant que ce dernier aboutisse forcément à une "synthèse molle" ou à la cacophonie. "Nous devons maintenant regagner la confiance de nos concitoyens en prouvant que nous avons changé. (...) Le premier de ces changements doit être notre capacité à dépasser les vieux clivages, à offrir aux Français une vision nouvelle de ce que la gauche peut apporter aux pays. Notre rassemblement n'est pas une option, il est un impératif", a affirmé le député de Seine-et-Marne lors d'un point presse à Solférino.

    Le Parisien : Portrait : qui est Olivier Faure, le prochain patron du PS ?

    Militant depuis ses 16 ans au PS, Olivier Faure, 49 ans, a été désigné par près de 50 % des militants dès le 1e tour.

    Son visage juvénile cache bien qu’il aura 50 ans au mois d’août. Désormais assuré de devenir premier secrétaire du Parti socialiste, après que Stéphane Le Foll a annoncé se retirer du second tour, Olivier Faure demeure sans doute inconnu de la plupart des Français. Moins expérimenté que son prédécesseur Jean-Christophe Cambadélis, qui était devenu premier secrétaire au bout de 17 années à l’Assemblée, Faure n’est député que depuis 2012. Et président du groupe PS depuis décembre 2016. Il milite pourtant au PS depuis ses 16 ans.

    Le JDD - Les 6 défis d'Olivier Faure, nouveau patron du PS

    Olivier Faure prendra début avril la tête du Parti socialiste. Une première étape car beaucoup de défis se présentent. Le JDD en a listé plusieurs.

    Olivier Faure est le nouveau futur patron du PS. Après l'annonce par Stéphane Le Foll de son désistement, il devient de facto le vainqueur du scrutin. Un second tour se tiendra quand même le 29 mars prochain. Mais avec "un seul bulletin de vote". Au premier tour, Olivier Faure a obtenu 48,56% des suffrages (37.014 votants), loin devant l'ancien ministre Stéphane Le Foll (26,10%), le député européen Emmanuel Maurel (18,98%) et Luc Carvounas (6,36%). Mais le successeur de Jean-Christophe Cambadélis aura fort à faire pour redresser au Parti socialiste qui est passé au second plan politique ces derniers mois. Voici la liste des principaux défis qu'Olivier Faure aura à relever.

    L'Obs - Election au Parti socialiste : et Stéphane Le Foll s'en fut

    7 minutes et puis s’en va. Le visage grave, Stéphane LeFoll se pose derrière le petit pupitre au logo du Parti Socialiste, dans la salle de presse de "Solfé", cette maison qu’il connaît si bien. La nuit fut courte, le Hollandais n’a pas réussi à gagner le vote des militants, il est loin derrière Olivier Faure, qui fut son adjoint à la direction de cabinet de François Hollande dans les années 2000. Alors, Le Foll n’a plus le choix. Il va annoncer qu’il se retire, mais ne prononcera pas le mot.

    Le Monde - Stéphane Le Foll annonce qu’il se retire, Olivier Faure assuré de prendre la tête du Parti socialiste

    Olivier Faure devrait être désigné premier secrétaire du parti lors du congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril à Aubervilliers.

    A défaut d’une vision très claire de son avenir, le Parti socialiste (PS) a au moins un nouveau visage pour s’incarner : celui d’Olivier Faure, assuré de devenir premier secrétaire lors du congrès des 7 et 8 avril. Inconnu du grand public, le député de Seine-et-Marne a pourtant été plébiscité lors du premier tour de vote, son texte intitulé « Le chemin de la Renaissance », qui faisait la part belle aux militants, recueillant 49,7 % des voix.

    Libé - Election au PS : Olivier Faure largement en tête au premier tour

    Le député de Seine-et-Marne a plié le match dès le premier tour du congrès : les militants socialistes ont largement soutenu sa candidature. Sauf énorme surprise tombée du ciel, il devrait être le prochain chef du PS.

    Pour lui, le plus dur est fait. Jeudi soir, après le vote des militants (près de 40 000 électeurs), Olivier Faure a recueilli avec son programme – une motion dans le jargon socialiste – près de 49 % des suffrages. Un raz de marée. Le favori a tenu son rang. Il dépasse même ses espérances. Le député de Seine-et-Marne a mené une campagne sans risque.

    Les Echos - PS : Le Foll se retire, Faure l'emporte

    La motion du chef de file des députés socialistes est arrivée très largement en tête du scrutin de jeudi. Il sera le prochain premier secrétaire du PS. Stéphane Le Foll, à la deuxième place, a jeté l'éponge ce vendredi.
     
     
    Stéphane Le Foll ne participera pas au deuxième tour. Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes.
     
    Le président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes jeudi soir, selon un décompte portant sur plus de 80 % des bulletins, a indiqué le PS vendredi matin. Selon ces résultats partiels, Olivier Faure a obtenu 49,75 % des suffrages, Stéphane Le Foll 25 %, Emmanuel Maurel 18 % et Luc Carvounas 7 %. « Le résultat d'Olivier Faure est net (...) je considère qu'il a maintenant la responsabilité d'être le prochain secrétaire du Parti socialiste », a expliqué Stéphane Le Foll, qui a félicité son concurrent. L'ancien ministre de l'Agriculture a expliqué qu'il ne participerait pas au second tour le 29 mars prochain.

    Le Vent se lève - Qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Près d’un an après la présidentielle, l’heure est aux choix au Parti Socialiste. Choix d’une nouvelle orientation d’abord, à la fin du mois de mars, puis choix d’un nouveau premier secrétaire en avril, au cours du prochain congrès du parti. La liste des prétendants potentiels étant fournie, on connaît depuis la clôture des candidatures le 27 janvier le nom des quatre seuls candidats qui participeront à l’élection pour tenter de fixer un nouveau cap pour le Parti Socialiste. Leurs textes d’orientation seront soumis au vote des adhérents socialistes les 15 et 29 mars, avant que soit désigné le nouveau premier secrétaire les 7 et 8 avril, lors d’un congrès qui se tiendra à Aubervilliers. La campagne des quatre prétendants est restée assez discrète et le débat qui les a opposé sur LCI a été assez peu suivi, alors : qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Le Parisien - PS : pourquoi ces militants y croient encore

    Ce jeudi, ils iront voter pour départager les quatre candidats au poste de premier secrétaire du PS. Ils pensent à l’avenir de leur parti.

    Les socialistes seraient une espèce en voie de disparition… Tous ? Non, ils sont un noyau d’irréductibles militants, qui ce jeudi soir, ira voter pour départager les quatre candidats (Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel) au poste de premier secrétaire du PS. S’ils sont bien moins nombreux qu’avant, ils croient encore que le PS a une carte à jouer… malgré les déceptions du quinquennat précédent, le traumatisme d’une défaite qui pèse encore sur les esprits et un avenir qui se chuchote désormais au conditionnel.

    L'Obs - Le Foll, Faure, Carvounas et Maurel : le bulletin de notes des candidats à la tête du PS

    Les quatre prétendants au poste de premier secrétaire du Parti socialiste ont débattu mercredi soir. S'en sont-ils sortis ? Nos résultats.

    Un devoir sur table de solférinologie, un mercredi soir ? Quelle guigne ! L’exégèse de la glose socialiste est devenue une discipline ultraconfidentielle, hélas. Le savoir des commentateurs, si vivace hier, s’embrouille déjà. Et les cerveaux des solférinologues appelés à juger ce concours d’éloquence entre quatre candidats au poste de premier secrétaire sont rouillés.  

    Motion, congrès, camarades, bureau national… Tous ces mots qui charriaient autrefois des passions semblent aujourd'hui inanimés. Leur signification s’efface. Le socialiste, idiome du XXe siècle, est devenu une langue morte comme le chaldéen ou l’araméen. Pour le déchiffrer, les philologues doivent chausser leurs besicles et empoigner leur dictionnaire. 

    Libé - Congrès du PS: quatre candidats vont briguer le suffrage des militants

    Environ 102 000 militants PS sont appelés à choisir jeudi parmi quatre candidats les deux finalistes qui pourront briguer le poste de premier secrétaire le 29 mars, avec l’espoir qu’enfin le PS relève la tête après des mois de marasme.

    Le vote, physique, aura lieu dans les quelque 3200 sections du parti de 17H00 à 22H00.

    Libé - Olivier Faure, rose sans épines

    Ce n’était pas vraiment l’idée de départ. Gamin, Olivier Faure avait d’autres perspectives. Un jour médecin, un autre avocat, le lendemain photographe ou dessinateur de BD. Devenu grand, il postule désormais au poste de Premier secrétaire du PS. Un job qui ne fait pas rêver. Le parti traverse une période de turbulences qui remet en cause jusqu’à son existence. La fin d’un cycle entamé au congrès d’Epinay en 1971. Le député de Seine-et-Marne refuse d’y croire. Favori du scrutin, face à Luc Carvounas, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, il se dit «en mission», persuadé que le soleil brillera de nouveau au pays de Jean Jaurès et Léon Blum. A condition de dépasser les rancœurs internes.

    Libé - Les jeunes soutiens d'Olivier Faure pour la «Renaissance du Parti socialiste»

    Dans un appel que Libé s'est procuré, ils sont plus de 200 signataires en «responsabilité ou dans l'opposition dans de nombreuses collectivités locales» à vouloir le «renouvellement des cadres» et des méthodes de fonctionnement. Ils écrivent: «Sur le chemin qu'il nous faut parcourir pour la renaissance du Parti socialiste, nous entendons prendre notre pleine part.»

    Le JDD - Emmanuel Maurel, l'intello qui veut conquérir le PS

    Figure de l’aile gauche du parti, l’eurodéputé Emmanuel Maurel, candidat à la tête du PS, prône un retour aux sources du socialisme.

    Une marche matinale d'une heure dans une forêt du Val-d'Oise, là où il habite. Il fallait bien qu'Emmanuel Maurel se détende mercredi dernier, jour du débat avec les trois autres candidats au congrès socialiste. Puis, dans la voiture qui l'emmenait vers Paris, l'eurodéputé a écouté la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach. S'il reconnaît qu'en plateau tous les concurrents étaient un peu stressés, lui a su tirer son épingle du jeu, s'installant dans un tête-à-tête avec Stéphane Le Foll. Il a même finalement paru à l'aise.

    Libé - Luc Carvounas, 46 ans vallsiste repenti

    Points forts. C’est lui qui s’est lancé en premier dans la course à la direction du Parti socialiste. Le député du Val-de-Marne s’est entouré de proches de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg pour faire sa campagne. Il défend l’union de la gauche, une alliance «arc-en-ciel», celle qui lui a permis de diriger la commune d’Alfortville (Val-de-Marne) de 2012 à 2017. C’est d’ailleurs son parcours d’élu local qu’il met le plus souvent en avant, son «sens des responsabilités». Pour certains, Luc Carvounas représente la nouvelle aile gauche du PS tout comme Emmanuel Maurel. Mais le néodéputé résiste. Il a réussi à se sortir des clivages.

  • Telos - La laïcité, un principe républicain avant d’être libéral, Laurent Bouvet

  • France Culture : La laïcité est-elle une et indivisible ?

    Le préfet Gilles Clavreul vient de remettre au gouvernement un rapport sur la laïcité. Il fait le constat d’un « fléchissement de la mobilisation » sur ce sujet. Est-ce à dire que la laïcité est mal défendue ? Ou au contraire, qu’elle peut faire l’objet de plusieurs interprétations ?

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  • L'actualite des socialistes du 9 au 15 février

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme est-il l’avenir de la gauche ?

    Le 16 décembre 2017 avait lieu au Lieu-Dit un débat sur le populisme avec Charlotte Girard (LFI), Chantal Mouffe, Lenny Benbara (LVSL), Christophe Ventura et Jorge Lago (Podemos). Retrouvez le débat sur notre chaîne Youtube et n’oubliez pas de vous abonner.

    Le Figaro - «La gauche ou le peuple ? Le dilemme de La France Insoumise»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour Lenny Benbara, La France Insoumise avait sous-estimé le talent d'Emmanuel Macron, au point de s'être fait damer le pion depuis plusieurs mois. Si le mouvement veut remporter de nouvelles victoires, toute la difficulté sera d'incarner à la fois la colère et l'espoir, le changement et l'ordre.

    Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.

    PS

    Le JDD - Congrès du Parti socialiste : la peur d'une abstention massive des militants

    À un mois du vote pour le congrès du PS, les candidats à la tête du parti redoutent une abstention massive des militants.

    Comme neige au soleil. Ainsi fond le nombre d'adhérents au Parti socialiste… Alors qu'un premier vote doit avoir lieu, le 15 mars, pour départager les quatre candidats à la direction du parti - Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel et Luc Carvounas - avant un congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril, la participation s'annonce historiquement basse. Très officiellement, le parti à la rose compte 102.000 adhérents. Un chiffre que beaucoup jugent gonflé. "Nous sommes la seule organisation à donner des chiffres, se défend Rachid Temal, le coordinateur national du PS. Chez nous, les adhérents paient une cotisation. Il ne suffit pas de cliquer sur une newsletter", lance-t-il dans une allusion à La République en marche et à La France insoumise.

    Le Figaro - Congrès du PS : Emmanuel Maurel dénonce «les boules puantes indignes»

    Candidat au poste de premier secrétaire du PS, l'eurodéputé Emmanuel Maurel espère 30 à 40.000 votants.

    A défaut de captiver les foules, la campagne interne au Parti socialiste pour désigner le prochain premier secrétaire, vire à l'aigre. Le favori, Olivier Faure, est régulièrement visé par ses rivaux. Quand il n'est pas accusé par les proches de Stéphane Le Foll d'être le «symbole d'un parcours et d'une candidature parisienne», c'est l'emploi de sa femme -membre du cabinet d'Emmanuel Macron à l'Elysée avant d'avoir démissionné récemment - qui devient un sujet de campagne... Quant à Stéphane Le Foll et Olivier Faure, ils sont «les frères jumeaux du Hollandisme», dixit le député Luc Carvounas...

    Huffington Post - Luc Carvounas - Ces mesures concrètes que le PS doit défendre en faveur des classes populaires

    Défendre les classes populaires, ce n'est pas être dans une mystique passée de l'ouvrier, c'est lutter contre le "précariat" et pour le "progrès partagé".

    En 2012, Terra Nova publiait la note "Gauche: quelle majorité électorale pour 2012". Elle a été dévastatrice politiquement pour le PS, tout en étant révélatrice d'un état d'esprit "boboïsé" d'une élite socialiste au plus haut niveau de nos instances.

    Le Figaro - À Nanterre, Hamon ouvre la voie à une alliance avec les Insoumis aux européennes

    Lors d'une conférence mardi soir à l'université de Paris-Nanterre, Benoît Hamon s'est dit prêt à s'allier avec La France Insoumise en vue des européennes à condition qu'elle abandonne l'idée d'une sortie de l'Union.

    «C'est complet!» Difficile de trouver une place assise mardi soir sur les bancs en bois usés de cet amphithéâtre de la faculté de Nanterre. Les 650 places - capacité maximale de la salle - sont occupées. «C'est pareil dans toutes les facs où Benoît Hamon va. Il y a du monde partout», se réjouit un membre de Génération·s. Bordeaux, Lille, Rouen, Metz, Clermont... L'ancien socialiste multiplie les conférences dans les universités pour donner de l'impulsion à son nouveau mouvement.

    Paris Match - L'ex-frondeur Christian Paul lance "Monde commun" pour "réinventer la gauche"

    Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun". 

    L'ancien député "frondeur" Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun", qu'il a décrit sur son site internet comme un centre de réflexions et une "pépinière de projets" destinée à "réinventer la gauche et irriguer ses programmes".

    Ouest-France - Les Jeunes socialistes au bord de l'implosion

    Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a élu, samedi, sa nouvelle présidente, Roxane Lundy, proche des idées de Benoît Hamon. Mais le scrutin ne s’est pas passé comme prévu : plusieurs courants minoritaires ont refusé de participer à l’élection et contestent le résultat, tout comme une partie de la sensibilité majoritaire. À tel point que le MJS est, aujourd’hui, tout proche de la scission.

    La classe biberon du Parti socialiste se déchire. Samedi, le MJS (Mouvement des jeunes socialistes) était réuni en congrès à Bondy (Seine-Saint-Denis) pour désigner le successeur de Benjamin Lucas, le président sortant après deux ans de mandat. Sans surprise, Roxane Lundy, qui appartient à la sensibilité majoritaire « Transformer à gauche », proche de Benoît Hamon, a été largement élue par 146 voix sur 166 exprimées.

    LAICITE

    Revue Politique et Parlementaire - La laïcité comme question politique

    La France a-t-elle un « problème » avec la laïcité ? Sans doute, si l’on en croit l’actualité de ces dernières années, rendue plus aigue encore avec les attentats islamistes depuis 2012. Pour autant, la laïcité en elle-même n’est pas « le problème » comme tend à le montrer une analyse de ce que contient la loi de 1905 et de ce qu’elle implique en termes de vie en commun et de liberté notamment dans cet espace particulier qu’est l’entreprise.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - « Si on laisse les inégalités se poursuivre, il y a un risque de rupture du pacte républicain ». Entretien avec Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités

    La montée des inégalités attise les tensions sociales. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, défend l’importance d’avoir un acteur indépendant pour donner l’image la plus juste des inégalités sur les territoires, loin des discours partisans. Entretien extrait du site de laGazette.fr.

    Pourquoi une collectivité locale [1], aurait-elle recours à l’Observatoire des inégalités ?

    Pour les collectivités locales, qui sont des acteurs de la société tout comme les associations, les entreprises ou les citoyens en général, pour pouvoir comprendre et intervenir dans la société d’aujourd’hui, il y a un besoin de connaissance sur la mise en œuvre des politiques publiques. Pas seulement en ce qui concerne les inégalités, bien sûr, mais c’est au niveau des inégalités, aujourd’hui, que « cela coince », que les tensions sont alimentées.

    Oxfam - Revenus, patrimoine, richesses, pauvreté : quelques repères pour mieux comprendre les inégalités

    Pourquoi les inégalités de richesses sont un problème dans la lutte contre la pauvreté ?

    C’est un constat unanimement partagé aujourd’hui, à commencer par les grandes institutions internationales comme le Fonds Mondial International (FMI) et la Banque Mondiale : les inégalités extrêmes ont des impacts économiques, politiques et sociaux très négatifs.

    Les inégalités sont non seulement un frein à la croissance mais surtout elles empêchent les personnes pauvres d’améliorer leurs conditions de vie.

    LICRA

    Racisme, antisémitisme et dérives dans le sport

    La LICRA publie son enquête annuelle. 

    Partout en France, des milliers de clubs sportifs mènent un travail d’éducation et de transmission des valeurs de la République. Chacun d’entre eux participe à son niveau au développement de la citoyenneté et de la laïcité auprès de la jeunesse. Alors que le sport est une source d’intégration, d’émancipation et d’ouverture à l’autre, il se transforme, dans certains quartiers, en machine identitaire à produire du racisme, de l’antisémitisme et du repli communautaire. 

    HOPITAL

    Slate, JY Nau - Notre système hospitalier est à bout de souffle et personne ne fait rien

    La révolte dans les Ehpad n’est pas un symptôme: depuis des années, tous les indicateurs hospitaliers virent progressivement au rouge. Des solutions existent. Elles réclament une politique courageuse –que personne, pour l’heure, ne voit venir.

    Les «maisons de retraites» ont vécu. Elles sont devenues des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Un acronyme incompréhensible devenu depuis peu le synonyme d’un mouvement de révolte unitaire et sans précédent. Avec lui, la France, qui l’ignorait encore, commence à découvrir une réalité plus que douloureuse et, assez souvent, tragique. C’est là un phénomène de grande ampleur, aux frontières du sanitaire, du politique et de l’éthique.

    LA CHINE

    OFCE - Haro sur les investisseurs chinois ! Par Sarah Guillou

    Dans son discours de vœux du 15 Janvier 2017, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, parle « d’investissements de pillage » suspectant les investisseurs chinois de vouloir « piller » les technologies françaises. Ces déclarations inscrivent le ministre de l’Economie français dans la filiation du patriotisme économique de Colbert à Montebourg, mais cette fois, elles se situent dans un mouvement plus large de méfiance et de résistance aux investissements en provenance de Chine qui parcourt tous les pays occidentaux. Et si le gouvernement français projette d’élargir le champ du décret qui permet de contrôler les investissements étrangers, de nombreux pays en font de même.

    La France n’est pas le seul pays à vouloir modifier sa législation pour renforcer les motifs de contrôle des investisseurs étrangers. L’entrée de capitaux étrangers était avant tout perçue comme un apport de moyens financiers et le signe de l’attractivité du territoire. La France a toujours été bien située dans les classements internationaux en termes de terre d’accueil.

    GRAMSCI

    Le Vent se lève - Antonio Gramsci et ses ennemis

    Politique et morale ne font pas toujours bon ménage. La stérilité d’un journalisme enclin à l’indignation plus qu’à l’analyse en témoigne. Antonio Gramsci, qui maîtrisait cet art, ne se croyait pas tenu d’exprimer son déplaisir moral. L’indignation, à son sens, émousse le sens critique et dévoile la pruderie des militants enclins aux vœux de pureté idéologique et attachés aux programmes monolithiques.

    Le cofondateur du parti communiste italien reprochait à beaucoup de ses camarades de lutte leur ignorance satisfaite, plus encline à l’indignation qu’à l’interrogation, et leur dédain à l’égard de toute culture associée au camp adverse, réactionnaire ou religieux. Il ne suffit pas, estimait Gramsci, de vouer les curés et les intellectuels réactionnaires à l’enfer obscurantiste pour qu’ils cessent d’exercer une influence tenace. Il ne suffit pas de mimer l’écoeurement à l’approche d’idées jugées « nauséabondes » pour éviter qu’elles ne se répandent.

    CIUDADANOS

    Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron

    Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.

    « Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».

     

  • Revue Politique et Parlementaire - La laïcité comme question politique

    La France a-t-elle un « problème » avec la laïcité ? Sans doute, si l’on en croit l’actualité de ces dernières années, rendue plus aigue encore avec les attentats islamistes depuis 2012. Pour autant, la laïcité en elle-même n’est pas « le problème » comme tend à le montrer une analyse de ce que contient la loi de 1905 et de ce qu’elle implique en termes de vie en commun et de liberté notamment dans cet espace particulier qu’est l’entreprise.

    La laïcité n’a pas pour but d’interdire l’expression d’une religion, ni sa manifestation. Lorsque la loi de 1905 affirme que l’Etat ne reconnait aucun culte, elle signifie que la puissance publique garantit à chacun la liberté et le droit réel de croire ou de ne pas croire et, partant, de croire en ce qu’il veut. Pour autant, l’Etat ne se désintéresse pas totalement de la pratique religieuse.

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