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laïcité - Page 2

  • Le Monde - L’Observatoire de la laïcité remplacé par un « comité interministériel de la laïcité »

    Présidé par l’ex-ministre socialiste Jean-Louis Bianco, il avait été critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme. Son sort avait divisé jusqu’au sein de la majorité.

    L’Observatoire de la laïcité, critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme, va être remplacé par un « comité interministériel de la laïcité », a annoncé Matignon, vendredi 4 juin. Un décret portant la création de ce comité interministériel doit être publié dans les tout prochains jours.

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  • Revue de presse du 23 au 30 juin

    PRESIDENTIELLE

    Libé - Robert Guédiguian aux dirigeants de gauche : «Ne bouffonnez pas !»

    Le cinéaste s’adresse aux responsables des partis de gauche qui tentent de se réunir pour 2022. L’heure est trop grave pour se croire plus fort que ce que l’on est et penser au coup d’après.

    Vous, qui étiez réunis le samedi 17 avril 2021, si vous ne bâtissez pas l’union, pas une union de la moitié ni une union des trois quarts, mais une union de la totalité des participants, vous perdrez cette élection. Nous le savons tous.

    Ne bouffonnez pas, comme on dit à Marseille. Cette recommandation familière s’adresse aux dirigeants présents à cette réunion mais aussi à tous les militants des partis représentés et même à leurs sympathisants.

    Fondation Jean Jaurès - La situation politique à un an de la présidentielle Gilles Finchelstein

    Quelle est la situation politique à un an de l’élection présidentielle ? En partenariat avec Ipsos, le Cevipof et Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès publie la première vague d’un panel électoral de 10 000 personnes qui seront suivies tout au long de la campagne présidentielle. Pour cette première vague, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, fait le point sur Xavier Bertrand.

    I - Les enseignements électoraux de l’enquête

    La crédibilité des potentiels candidats 

    - 16 % des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 55 % moins bien, 29 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 14 % des Français considèrent que Yannick Jadot ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 43 % moins bien, 43 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 14 % des Français considèrent qu’Anne Hidalgo ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 45 % moins bien, 4 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 21 % des Français considèrent de Xavier Betrand ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 22 % moins bien, 57 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 17 % des Français considèrent que Valérie Pecresse ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 29 % moins bien, 54 % ni mieux ni moins bien ; 
    - 10 % des Français considèrent que Bruno Retailleau ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 39 % moins bien, 51 % ni mieux ni moins bien ;
    - 28 % des Français considèrent que Marine Le Pen ferait mieux qu’Emmanuel Macron, 47 % moins bien, 25 % ni mieux ni moins bien.

     
    À un an de l’élection présidentielle, les messages d’alerte se multiplient quant à l’érosion du front républicain et face au risque de voir Marine Le Pen remporter le second tour. Pour l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Antoine Bristielle, Tristan Guerra et Max-Valentin Robert évaluent à l’aide de plusieurs indicateurs la tentation des Français pour le Rassemblement national. 

    Le 17 mars dernier, un sondage Ifop pour l’hebdomadaire Marianne a fait l’effet d’une bombe. Alors que le scénario d’un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour semble à l’heure actuelle l’hypothèse la plus probable, le premier ne l’emporterait que d’une très courte tête (53 %) quand, quatre ans plus tôt, les deux tiers des électeurs s’étaient exprimés en sa faveur. 

    Le Figaro - Présidentielle : Jadot demande à EELV un «élargissement» au-delà des «seules forces du pôle écologiste»

    INFO LE FIGARO - Dans une lettre adressée aux membres du conseil fédéral, l'eurodéputé estime qu'il y a «urgence à créer des conditions politiques propices» pour une victoire verte en 2022.

    Les proches de Yannick Jadot avaient le sourire ce week-end. Pour la première fois, l'écologiste a été jaugé en tête des personnalités de gauche pour la présidentielle de 2022, selon un sondage Sopra Steria-Ipsos pour Le Monde . L'eurodéputé a été crédité à 10% des intentions de vote, devant Anne Hidalgo (9%) et Jean-Luc Mélenchon (8%). Convaincu que l'heure est venue d'accélérer, Yannick Jadot a adressé ce mardi une lettre aux membres du conseil fédéral du parti.

    Dans une lettre au conseil fédéral, l’eurodéputé EE-LV Yannick Jadot, qui se rêve en candidat de toute la gauche à la présidentielle, insiste sur l’urgence de «créer des conditions politiques propices» à une union dès le premier tour, mettant en garde contre le risque «d’avoir raison au milieu d’un champ de ruines».
     
    Prôner l’élargissement tout en ne négligeant pas la base. Voilà le numéro d’équilibriste auquel est contraint de se prêter l’écologiste Yannick Jadot à l’approche de l’élection présidentielle de 2022. Fervent défenseur d’une candidature unique à gauche dès le premier tour, l’eurodéputé Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) multiplie depuis plusieurs semaines paroles et actes pour parvenir à ce grand rassemblement avec les autres partis de gauche. Tout en gardant à l’esprit qu’il n’aura d’autre choix que de passer par la case primaire prévue par son parti en septembre prochain. Calendrier dont il n’était pas partisan.
     

    BAROMÈTRE FIGARO MAGAZINE - La présidente du Rassemblement national capte la colère d’une partie des Français et s’installe en première opposante à Emmanuel Macron.

    La progression est suffisamment forte pour provoquer un bouleversement. Marine Le Pen gagne 8 points en un mois, s’installant à la deuxième place du baromètre, juste derrière Édouard Philippe, mais devant Nicolas Hulot.

    REGIONALES
     

    A l'occasion de la campagne pour les régionales en France, OpinionWay, en collaboration avec « Les Echos » et Radio classique, a lancé en janvier 2021 RégioTrack, un baromètre mensuel pour suivre l'évolution des rapports de force électoraux jusqu'au scrutin. Neuf vagues sont prévues d'ici à juin 2021.

    Lors de chaque vague, un échantillon national d'environ 5.000 personnes, représentatif de la population française, est interrogé et permet d'évaluer le rapport de force national pour ce dernier scrutin avant la présidentielle de 2022. RégioTrack propose aussi des indicateurs récurrents (intérêt des électeurs pour la campagne, enjeux de l'élection, impact de la crise sanitaire du Covid-19…) et des questions d'actualité. Enfin il permet de comprendre les tendances du scrutin dans chacune des 12 régions métropolitaines, et ce, grâce à une modélisation statistique.

    EMPLOIS VERTS

    Public Sénat - Contre le chômage de masse, des emplois verts « garantis » ?

    Deux clubs de réflexion proposent un dispositif d’emploi vert, financés par l’Etat, sur le même modèle que les territoires « zéro chômeur de longue durée ». Des parlementaires s’intéressent à la question.

    C’est la nouvelle idée qui émerge dans le débat public pour lutter contre le chômage de masse : des emplois dans le secteur de l’écologie. Ils seraient financés par l’Etat, qui aurait de toute manière des dépenses de solidarité à assurer en temps normal pour ces demandeurs d’emploi. Fin 2020, le pays comptait 3,8 millions de personnes sans activité (totale ou partielle). La campagne, « un emploi vert pour tous », est portée par deux cercles de réflexion, Hémisphère gauche et l’Institut Rousseau, et se donne pour objectif de créer un million d’emplois dès 2022 « uniquement dans la reconstruction écologique », si l’idée était mise en place.

    HIDALGO

    France Info - Vaccination contre le Covid-19, taxe sur les terrasses, élection présidentielle... Le "8h30 franceinfo" d'Anne Hidalgo

    La maire socialiste de Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 28 avril.

    Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", mercredi 28 avril. Vaccination contre le Covid-19, taxe sur les terrasses, élection présidentielle 2022... Elle répond aux questions de Marc Fauvelle et Jean-Jérôme Bertolus.

    Le Figaro - Climat: Hidalgo loue la relance économique pour «changer notre modèle»

    La maire de Paris Anne Hidalgo a loué jeudi la relance économique telle que celle impulsée par les Etats-Unis, une opportunité de «changer notre modèle pour qu'il soit soutenable», a-t-elle dit lors du sommet virtuel sur le climat organisé par la Maison-Blanche.

    «Les États-Unis, sous la présidence de Joe Biden, montrent aujourd'hui le chemin», a affirmé l'élue socialiste, seule participante française avec Emmanuel Macron. «Avec leurs deux plans de relance, ils donnent à l'économie américaine, aux États de l'Union, et aux villes auxquelles ils consacrent 365 milliards de dollars, les moyens de se relever et de se projeter». «Ce que les États-Unis font ne peut être qu'une source d'inspiration pour l'Union européenne», a ajouté Anne Hidalgo, possible candidate à l'élection présidentielle de 2022.

    PS

    France Info - Tribune des militaires dans "Valeurs Actuelles" : le bureau national du Parti socialiste appelle la ministre des Armées à "prendre des sanctions exemplaires"

    Le Parti socialiste dénonce notamment "les propos séditieux" tenus dans cette tribune signée par vingt généraux retraités de l'armée.

    LA DETTE

    Institut Rousseau - Comment financer la dette COVID ? Tentative de trouver une « bonne » réponse à une « mauvaise » question du point de vue de la théorie monétaire moderne (TMM)

    LVSL - Écologie et économie : l’impossible conciliation ?

    La pandémie de la COVID a engendré une profonde crise économique dont les effets commencent seulement à se faire sentir. Ils viennent s’ajouter à ceux, de plus en plus flagrants, de la crise climatique. Si bien que c’est une évidence pour tous : concilier écologie et économie est un impératif absolu ; les opposer serait devenu totalement incongru. Pourtant, derrière l’unanimisme de façade de ce nouveau mantra se cachent des divergences d’approches dont il serait temps de prendre conscience. Cela permettrait de comprendre pourquoi l’État français ne pouvait qu’être condamné dans l’Affaire du siècle ou pourquoi le gouvernement, dans son projet de loi, a tant vidé de leur substance les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. En clair, pourquoi une certaine forme d’économie et l’écologie sont irréconciliables.

    LAICITE

    L'Obs - « La laïcité n’est pas une identité, et n’a pas la fonction d’exclure », par Olivier Abel

    TRIBUNE. Pour le philosophe, spécialiste de Paul Ricœur, il faut « à la fois faire place à la diversité des mémoires, même minoritaires, tout en s’assurant que la majorité se reconnaisse dans un récit commun ».

    Marianne - "Les Français s'en fichent" : l'Élysée dément les propos attribués à Emmanuel Macron visant Marlène Schiappa

    Un article de BFMTV rapportait des propos virulents d'Emmanuel Macron contre les états généraux de la laïcité organisés par Marlène Schiappa, visant notamment l'essayiste Caroline Fourest qui y participe. L'Élysée dément auprès de "Marianne". Un incident symptomatique d'une bataille active en coulisses entre défenseurs de différents courants de la laïcité au sein de la majorité.

    La colère de Jupiter ? À en croire BFMTV, Emmanuel Macron serait descendu de l’Olympe ce mercredi pour bousculer l’une de ses lieutenants. Selon les tauliers de l’info en continu, le président s’en serait pris à Marlène Schiappa en plein conseil des ministres. La raison de sa foudre ? Les états généraux de la laïcité dont il n’aurait pas apprécié le lancement mardi dernier : « Les Français s'en fichent et moi aussi. » aurait-il lancé selon un article de la chaîne au micro bleu publié ce 22 avril. Accompagné d’un sec : « On n'a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c'est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l'a déjà vu, on a bien compris. »

    LES JEUNES

    Terra Nova - Agir pour la réussite des jeunes en difficulté, dans leurs territoires

    Les difficultés vécues par les jeunes en formation durant le confinement ont accru les risques de décrochage. Perte de contact en raison du distanciel, mauvaises connexions et manque de familiarité avec les outils numériques, limitation des perspectives de stage et de places en alternance, découragement… La pandémie est ainsi venue renforcer des difficultés déjà sensibles : 13,5 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation en 2021. Trouver des stratégies pour les remettre sur une voie de formation est un des défis essentiels de la sortie de crise. Or, des solutions nouvelles sont en train d’émerger comme le présentent dans cette note pour Terra Nova, Olivier Faron, administrateur général du Conservatoire national des Arts et Métiers et Marc-François Mignot Mahon, Président de Galileo Global Education.

    Observatoire des inégalités - De moins en moins de jeunes sans diplôme

    Données 16 avril 2021

    9 % des 18-24 ans quittent l’école sans aucun diplôme ou avec le brevet seulement. Ils étaient 41 % en 1978. La part des peu diplômés a été divisée par quatre en 40 ans.

    En 1978, 41 % des jeunes de 18 à 24 ans avaient quitté le système scolaire avec au mieux le brevet de fin de troisième et ne suivaient aucune formation selon le ministère de l’Éducation (ils sont qualifiés de « sortants précoces »). En quarante ans, cette proportion a été divisée par cinq et s’établit à 8,2 % en 2019 selon l’Insee [1]. L’évolution est considérable, même s’il reste encore une petite centaine de milliers de jeunes qui quittent le système scolaire chaque année avec un bagage faible. Parmi ces sortants précoces, une partie a continué au lycée sans toutefois obtenir le bac. La description souvent faite d’un système scolaire produisant en masse de l’échec est trompeuse : la proportion d’illettrés parmi les jeunes est inférieure à 5 % [2].

    MAL LOGEMENT

    Observatoire des inégalités - Quatre millions de mal-logés : de quoi parle-t-on ?

    Données 22 avril 2021

    Quatre millions de personnes sont considérées comme mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 835 000 n’ont pas de domicile personnel, 91 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société.

    Quatre millions de personnes sont mal logées en France, selon le rapport 2021 de la Fondation Abbé Pierre [1]. Du sans domicile fixe au jeune contraint de revenir chez ses parents, en passant par le couple qui vit avec son enfant dans un studio, ce chiffre rassemble des populations logées de manières très différentes. Pour essayer de mieux comprendre cette réalité, nous avons détaillé trois grandes formes de mal-logement : l’habitat inconfortable, le manque d’espace et l’absence de logement à soi.

    BOOMERS

    Une campagne de communication publiée samedi sur la page Facebook du tête de liste d’Europe Ecologie-les Verts en Ile-de-France a offert une nouvelle occasion à la majorité de canarder les écologistes.
    .... Au Parti socialiste, l’un des soutiens d’Audrey Pulvar dans la campagne des régionales en Ile-de-France, Jérôme Guedj, a lui aussi parlé de «discrimination», en rappelant à Julien Bayou que les «boomers» représentent plus de 2 millions de personnes en Ile-de-France, et donc autant d’électeurs à rallier ou à s’aliéner. 

    AURA

    Tribune de Lyon - Régionales. Les socialistes cherchent Laurent Wauquiez dans un château

    Une subvention accordé à une famille milliardaire

    Cette semaine, ce sont les élus socialistes sortants qui contre-attaquent, s’insurgeant dans un communiqué contre une subvention de 41 616 euros accordée par le conseil régional « pour des travaux dans un château à Neuvy dans l’Allier appartenant aux Hériard-Dubreuil, une famille dont la fortune est estimée (excusez du peu) à 3,65 milliards d’euros. En cette période de crise sanitaire et économique, comment le Président de Région peut-il justifier une telle dépense d’argent public pour conforter le patrimoine d’une famille qui n’est vraisemblablement pas dans le besoin ?  », questionnent les conseillers régionaux.

    L'Obs - Régionales: les communistes de l'Allier font dissidence et rejoignent Vallaud-Belkacem

    Lyon (AFP) - Les communistes de l'Allier ont confirmé samedi leur dissidence et leur ralliement à la liste "L'Alternative" menée par l'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes.

    "Dans l'Allier, on sait que la gauche ne gagne que lorsqu'elle est rassemblée", a indiqué le secrétaire fédéral départemental du PCF Yannick Monnet, en s'affichant aux côtés de la candidate lors d'une conférence de presse à Lyon.

    GRANOVETTER

    La Vie des idées - L’économie par les liens sociaux

    À propos de : Mark Granovetter, Société et économie, Seuil

    Avec un ouvrage de synthèse, Mark Granovetter, chef de file de la nouvelle sociologie économique, offre un cadre d’analyse global des phénomènes économiques à partir de leur encastrement dans la structure des relations sociales.

    Certaines modélisations théoriques font du monde social un objet à purifier de sa complexité, pour faire voir une vérité univoque qu’il dissimulerait. Face à cette forme de compréhension tendant à la simplification, voire au réductionnisme, l’ouvrage Société et économie de Mark Granovetter entend proposer un appareillage théorique pluridisciplinaire, à même d’analyser les actions et institutions dites « économiques » dans ce qu’elles ont d’équivoque, de multidimensionnel et, finalement, de profondément humain. Pour ce faire, c’est le réseau social qui est principalement mobilisé, en tant qu’outil théorique et phénomène social à l’intersection de l’individu et de la société.

    NON-MIXITE

    Charlie Hebdo - Rachel Khan : « Pour moi qui suis métisse, ça veut dire quoi, la non-mixité ? »

    Sa mère est juive polonaise, son père, sénégalais et gambien de confession musulmane. Pour Rachel Khan, cela va de soi de refuser toute assignation identitaire. Son parcours même est multiple : ancienne athlète de haut niveau, puis juriste, conseillère culture de Jean-Paul Huchon au conseil régional d’Île-de-France. Enfin, actrice, écrivaine. Dans son nouvel essai, Racée (Éditions de l’Observatoire), elle fustige des idéologies « victimaires » et propose un plaidoyer en faveur de l’universalisme.

    LES TRENTES GLORIEUSES

  • Revue de presse du 16 au 22 avril

    MILITANT

    La Vie des Idées - Les pathologies du militantisme

    La violence provoquée par la quête de la pureté de l’engagement au sein des groupes militants n’est pas nouvelle. Les années post-68 en témoignent : harcèlement moral, phallocratisme, homophobie, police des mœurs y faisaient des ravages.

    Depuis quelques mois, des voix s’élèvent pour témoigner de la violence des relations interpersonnelles ou intergroupes au sein du milieu militant de gauche, notamment féministe. Certaines accusent l’effet amplificateur et délétère des réseaux sociaux qui, de par leur nature même, généreraient une montée de l’intolérance et en quelque sorte de la chasse en meute, quand d’autres y voient surtout une pente mortifère de « dérive identitaire » venue d’outre-Atlantique conduisant à des comportements sectaires et une fragmentation des causes dans des niches toujours plus restreintes et hostiles les unes aux autres.

    LA DETTE

    LVSL - Stephanie Kelton : « Pour garantir le plein emploi, sortir du mythe du déficit »

    Certains la surnomment « la femme qui valait des trillions ». Professeur d’économie à l’université Stony Brook de New York et cheffe de file de la MMT (la Théorie moderne de la monnaie), Stephanie Kelton a conseillé les sénateurs démocrates du Comité au budget fédéral pendant cinq ans, avant de rejoindre l’équipe mise sur pied par Joe Biden pour concilier son programme avec celui de Bernie Sanders. Depuis, elle conseille Chuck Schumer, le chef de la majorité au Sénat, et de nombreux parlementaires démocrates. À en croire les courriels qu’elle reçoit de leur part, sa contribution fut essentielle au changement de mentalité qui semble s’être produit à Washington à l’égard des déficits publics et de l’usage de l’outil monétaire pour financer des plans massifs de soutiens à l’économie.

    REGIONALES

    France Inter - Vallaud-Belkacem favorable à une primaire de toute la gauche

    "L’idéal serait de construire une primaire commune" à toutes les forces de gauche, estime l'ancienne ministre de François Hollande.

    À un an de l’élection présidentielle, l’état de forme de la gauche pousse ses différents dirigeants à se parler. Pour les Socialistes, Insoumis ou Écolos, pas une intervention média ne se fait sans l’évocation d’un éventuel rassemblement des forces en vue de 2022. 

    Ce mardi 20 avril, c’est l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem qui a donné sa recette sur France Inter. Pour elle, la gauche, qui “ne se reconnaît plus de leaders incontestés”, doit être “capable de s’unir” pour incarner “l’alternative que les Français attendent.” Et dans cette optique, la candidate PS aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes prône une large primaire.

    PRESIDENTIELLE

    France Info - Présidentielle 2022 : entre socialistes, "insoumis" et écolos, la fin du tout à l’ego à gauche ?

    Les responsables des différents partis de gauche se réunissent ce samedi matin pour tenter d'enclencher une dynamique de rassemblement. Mais les obstacles s'annoncent nombreux.

    "Il serait criminel pour la gauche de ne pas se rassembler." Quand il s'exprime sur franceinfo au sujet de l'élection présidentielle de 2022, Benoît Hamon verse dans la métaphore judiciaire. L'ancien candidat PS à l'Elysée exagère sans doute, mais en ces temps d'émiettement, aucun mot n'est trop fort pour évoquer l'enjeu qui attend la gauche d'ici un an. Depuis plusieurs jours, les déclarations fleurissent pour appeler au rapprochement des différentes sensibilités de gauche. Une date de réunion a même été fixée, samedi 17 avril à 10 heures, après l'appel au rassemblement lancé fin mars par l'écologiste Yannick Jadot sur France Inter : "Notre responsabilité historique, c'est de dépasser nos différences."

    Europe 1 - "Il est temps pour la gauche de réveiller sa propre force", selon Olivier Faure

    Alors que différents partis de gauche se réunissent ce samedi matin pour parler de l'élection présidentielle de 2022, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, réclame sur Europe 1 un "réveil" de la gauche pour redonner "de l'espoir" aux Français. Il souhaite que la gauche se mette d'accord sur "le meilleur" candidat commun et suggère pour cela Anne Hidalgo.

    Anne Hidalgo, Idées en Commun — 17 avril 2021 : Gauche : posons des actes concrets !

    Déclaration d'Anne Hidalgo à l'issue de la rencontre du 17 avril à la Villette

    La crise sanitaire, économique, sociale, environnementale et démocratique que traverse notre pays et dans laquelle il risque désormais de s’enliser durablement nous impose une exigence : celle de de nous hisser collectivement à la hauteur de la gravité historique du moment, pour réparer ce qui a été abimé et proposer un nouvel espoir à chacune et à chacun.

    Aujourd’hui, des représentantes et des représentants des partis politiques de gauche ainsi que des personnalités ont fait le choix de se rassembler pour affirmer leur refus des inégalités toujours plus criantes qui frappent les catégories populaires et les classes moyennes, pour trouver des réponses à la hauteur du péril environnemental qui s’annonce dans une démocratie malmenée, pour exprimer clairement leur volonté de travailler ensemble.

    Nous entamons ainsi, et c’est une bonne chose, une démarche de rassemblement pour répondre aux souffrances croissantes des Françaises et des Français dans un pays fracturé. 

    Huffpost - Sur France 2, Le Maire inflige à Jadot une leçon de débat politique

    Dans “Vous avez la parole”, Yannick Jadot a eu du mal à tenir la distance face au ministre de l'Économie, plus politique que jamais, qui jouait lui aussi une promotion interne.

    Tout avait pourtant si bien commencé. Un peu stressé, Yannick Jadot s’est présenté sur le plateau de France 2 ce jeudi 15 avril pour son premier grand oral dans l’émission politique phare de la chaîne “Vous avez la parole”. Blazer bleu marine et jean, le candidat putatif à la présidentielle avait bien rodé ses arguments. Et ses slogans. L’eurodéputé écologiste veut “vivre mieux au quotidien” et souhaite “un avenir bienveillant pour nous et nos enfants”. Il esquive avec habileté la question de sa candidature en se présentant comme “un vecteur de l’écologie” souhaitant “le rassemblement avant tout” de sa famille politique.

    COVID

    Libé - TRIBUNE Face au Covid, protégeons les salariés par Antony Smith, Responsable syndical au Ministère du travail

    Il y a un an, l’inspecteur du travail Antony Smith était sanctionné pour avoir demandé des masques pour des salariés. Il réclame aujourd’hui d’instaurer un «arrêt Covid», la suspension immédiate des entreprises qui ne protègent pas leurs salariés.

    Il y a un an, au cœur de la première vague de la Covid, j’étais suspendu de mes fonctions d’Inspecteur du travail, puis sanctionné d’une mutation d’office pour avoir demandé des mesures de protection de la santé – dont la mise à disposition de masques – des salariés d’une association d’aide à domicile. La campagne de soutien massive qui a suivi a permis d’alléger la sanction découlant d’une procédure, selon les termes prêtés à la ministre Elisabeth Borne, «ni faite, ni à faire».

    Gilles Raveaud - Santé au travail, santé de la démocratie

    Aujourd'hui, trop de gens sont malades de leur travail, et notre démocratie est de plus en plus malade du travail. Une situation aggravée par les nouvelles technologies, qui accroissent le contrôle des entreprises sur de nombreux salariés.

    Le travail, c’est souvent la maladie

    Ainsi que l’on montré de nombreuses enquêtes, les personnes se portent bien quand elles ont plus de contrôle sur leur travail, quand elles ne sont pas soumises à la pression permanente des clients ou de la hiérarchie, qu’elles peuvent définir elles-mêmes les meilleurs moyens d’atteindre leurs objectifs, etc. A l’inverse, le fait de s’estimer insuffisamment récompensé pour ses efforts est un facteur de risque sanitaire non négligeable.

    INDUSTRIE

    Hémisphère Gauche - Entretien avec Anaïs Voy-Gillis, co-auteure de l’ouvrage "Vers la renaissance industrielle" (2020)

    Anaïs Voy-Gillis, docteure en géographie et chercheuse associée au CERSAT (Université de Haute-Alsace), a co-écrit aux côtés d’Olivier Lluansi Vers la renaissance industrielle, ouvrage publié aux éditions Marie B en pleine crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Ce livre dresse un historique des évolutions de l’industrie française et décrit précisément les forces expliquant son déclin. Forts de ce constat, les auteurs tracent de manière lucide plusieurs perspectives pour engager le renouveau de l’industrie française. 

    En lien avec cet ouvrage, Anaïs Voy-Gillis a accepté de revenir sur tous ces sujets pour Hémisphère gauche. Ce fût l’occasion pour nous de lui poser toutes les questions susceptibles de cliver (très schématiquement : robots contre travailleurs, relocalisation contre mondialisation, politique de l’offre contre la demande), de se confronter aux grands enjeux qui entourent l’industrie (transition écologique, souveraineté) et d’en apprendre davantage sur les caractéristiques de l’industrie 4.0.

    DIALOGUE SOCIAL

    Fondation Jean Jaurès - Les conditions pour réussir la sortie de crise - La lettre de l’Observatoire du dialogue social

    L’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès publie sa dernière lettre d’actualité. Dialogue social européen, transitions collectives, étude sur le e-dialogue social, négociation et plan de sauvegarde de l’emploi, suppressions d’emplois chez SFR, dialogue social interprofessionnel : elle aborde tous les sujets qui feront l’actualité du dialogue social et du travail syndical au printemps 2021.

    Dans ce moment si difficile sur le plan économique, sanitaire et social, la nécessité d’un agenda social partagé s’impose.

    La conférence de dialogue social du 15 mars dernier est riche d’enseignements : emplois, primes, conditions de travail... tous ces sujets ont été abordés. Les aides à l’embauche des jeunes ont été prolongées ; l’aide exceptionnelle au recrutement en alternance est aussi reconduite. Ces deux mesures contribuent, dans cette situation difficile, à aider une partie des jeunes à trouver un emploi.

    LAICITE

    La Croix - Des associations et syndicats boycottent les états généraux de la laïcité

    28 organisations syndicales et associatives refusent de participer aux états généraux de la laïcité lancés par la ministre Marlène Schiappa.

    Après le refus de la CFDT de prendre part au lancement des états généraux de la laïcité, ce sont de nombreuses organisations syndicales et laïques qui ont adressé, mercredi 21 avril, une fin de non-recevoir à Marlène Schiappa.

    France Info - Etats généraux de la laïcité : "Il reste une immense pédagogie à faire", estime l'essayiste Caroline Fourest

    L'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, qui participera aux Etats généraux de la laïcité annoncés par la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes".

    "Il reste une immense pédagogie à faire", a estimé dimanche 18 avril sur franceinfo l'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, alors que la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé la tenue d'"Etats généraux de la laïcité" qui donneront notamment lieu à une "grande consultation" auprès des jeunes. Caroline Fourest, qui participera à ces Etats généraux juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes". 

    Charlie Hebdo - Les faux-culs de la laïcité

    C’est un vibrant plaidoyer pour la laïcité. Ou plutôt pour l’Observatoire de la laïcité et son ex-président, le bedeau Jean-Louis Bianco. Une tribune furieusement citoyenne, publiée le 7 avril dans Le Monde, dénonçant une « dangereuse récupération idéologique ». Selon ses signataires, 119 éminents universitaires, une grave menace pèse sur la laïcité. Les pressions religieuses ? Non. La menace terroriste ? Pas davantage. Les obsessions identitaires ? Encore moins. Non, ce qui met en péril la laïcité, c’est la décision de dissoudre cet observatoire qui mettait un point d’honneur à ne rien voir, pour le remplacer par une structure gouvernementale ­dédiée. Ce serait une grave dérive politicienne qui voudrait faire de la laïcité « un outil répressif, de contrôle et d’interdiction, en contradiction totale avec son projet initial et avec la loi de 1905 ». Avec le danger de « restrictions de l’expression des convictions dans l’espace public [qui] provoqueraient, par ricochet, la réduction progressive d’autres droits et libertés »

    ISLAMISME

    Observalgerie - « L’école est le plus grand parti islamiste » en Algérie

    Pour l’écrivain et romancier Amine Zaoui, « l’école est le plus grand parti islamiste » en Algérie. Selon lui, l’institution éducative «est un parti islamiste toléré et légalisé avant même l’approbation du multipartisme en 1989».

    Dans une chronique parue, lundi 12 avril sur les colonnes du quotidien Liberté, l’auteur de nombreux romans et essais, en arabe et en français, n’a pas mis de gants pour fustiger le système éducatif et, par ricochet, le régime politique algérien, qu’il accuse d’avoir entretenu l’islamisme depuis l’indépendance à ce jour, à travers « L’école, cela perdure depuis la première décennie de l’indépendance, est l’organisation islamiste la plus structurée en Algérie. La plus forte. La plus aisée. Parfaitement hiérarchisée. Tous les moyens de l’État, humains et matériels, sont à sa disposition », écrit l’auteur du « Sommeil de mimosa ».

     

  • L'Obs - « La laïcité n’est pas une identité, et n’a pas la fonction d’exclure », par Olivier Abel

    TRIBUNE. Pour le philosophe, spécialiste de Paul Ricœur, il faut « à la fois faire place à la diversité des mémoires, même minoritaires, tout en s’assurant que la majorité se reconnaisse dans un récit commun ».

  • Marianne - "Les Français s'en fichent" : l'Élysée dément les propos attribués à Emmanuel Macron visant Marlène Schiappa

    Un article de BFMTV rapportait des propos virulents d'Emmanuel Macron contre les états généraux de la laïcité organisés par Marlène Schiappa, visant notamment l'essayiste Caroline Fourest qui y participe. L'Élysée dément auprès de "Marianne". Un incident symptomatique d'une bataille active en coulisses entre défenseurs de différents courants de la laïcité au sein de la majorité.

    La colère de Jupiter ? À en croire BFMTV, Emmanuel Macron serait descendu de l’Olympe ce mercredi pour bousculer l’une de ses lieutenants. Selon les tauliers de l’info en continu, le président s’en serait pris à Marlène Schiappa en plein conseil des ministres. La raison de sa foudre ? Les états généraux de la laïcité dont il n’aurait pas apprécié le lancement mardi dernier : « Les Français s'en fichent et moi aussi. » aurait-il lancé selon un article de la chaîne au micro bleu publié ce 22 avril. Accompagné d’un sec : « On n'a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c'est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l'a déjà vu, on a bien compris. »

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  • La Croix - Des associations et syndicats boycottent les états généraux de la laïcité

    28 organisations syndicales et associatives refusent de participer aux états généraux de la laïcité lancés par la ministre Marlène Schiappa.

    Après le refus de la CFDT de prendre part au lancement des états généraux de la laïcité, ce sont de nombreuses organisations syndicales et laïques qui ont adressé, mercredi 21 avril, une fin de non-recevoir à Marlène Schiappa.

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  • Revue de presse du 9 au 15 avril

    EMPLOI VERT

    Le Monde du 11 avril - Contre le chômage, neuf maires socialistes et écologistes préconisent des « emplois verts »

    Dans le « JDD », les élus font le constat que « le climat a besoin de bras » et des millions de Français d’un emploi, rappelant l’urgence « d’inventer une écologie sociale ».

    Neuf maires socialistes et écologistes de grandes villes préconisent, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche (JDD) du dimanche 11 avril, de créer des « emplois verts » destinés à des chômeurs.

    « Il est aujourd’hui absurde que des gens soient indemnisés à être malheureux chez eux, alors qu’ils pourraient contribuer au bien commun. C’est dans ce contexte que nous devons ouvrir un nouvel horizon positif et que nous soutenons la mise en place d’une garantie de l’emploi pour les personnes qui en sont privées, dans des activités utiles à la reconstruction écologique. »

    BIDEN

    Le Monde - Joe Biden propose un plan d’investissement massif pour moderniser les Etats-Unis

    Son programme, baptisé « Build Back Better » (« Reconstruire mieux »), prévoit d’investir 2 000 milliards de dollars dans les infrastructures vieillissantes du pays.

    Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a proposé mercredi d’investir quelque 2 000 milliards de dollars (1 706 milliards d’euros) dans les infrastructures, avec l’objectif affiché de créer des « millions d’emplois », tenir tête à la Chine et lutter contre le changement climatique. « C’est ambitieux ! C’est audacieux ! Et nous pouvons le faire ! », a lancé depuis Pittsburgh, en Pennsylvanie, M. Biden, qui démontre, depuis son arrivée au pouvoir il y a moins de trois mois, sa volonté réformatrice.

    Libé - Le tour de force de Biden

    Les plans colossaux lancés par le président américain dépassent une classique relance keynésienne et marquent un véritable virage sur l’aile idéologique
     
    Révolutionnaires, les Bidenomics ? Le choc de relance annoncé, à la hauteur des ravages de la crise ouverte par la pandémie du Covid-19, affiche des montants historiques : le Congrès a voté un plan de 1 900 milliards de dollars, soit près de 10 % du PIB américain. Ajoutez un montant au moins équivalent pour l’American Jobs Plan à venir, allongez des quelques volets encore en discussion autour de l’assurance maladie ou de la dette étudiante : les Etats-Unis pourraient, en quelques mois, déployer autant d’efforts que l’Amérique post-Grande Dépression de Roosevelt en a fait en dix ans et deux New Deals.  

    Le Figaro - G20: Washington veut un taux minimal d'imposition pour les entreprises

    Si les États-Unis sont enclins à harmoniser la fiscalité au niveau mondial, c'est qu'eux-mêmes ont prévu de faire payer plus aux sociétés pour financer leur colossal plan d'investissements.

    Les États-Unis veulent pousser leurs partenaires internationaux à trouver un accord sur un taux d'imposition minimal des entreprises, quel que soit le pays dans lequel elles sont installées, au moment où eux-mêmes veulent financer un plan d'investissements en augmentant les impôts de leurs sociétés. «Nous travaillons avec les pays du G20 pour s'entendre sur un taux minimal d'imposition sur les entreprises», a déclaré la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, Janet Yellen, lundi 5 avril, lors d'un discours à Chicago.

    PRESIDENTIELLE

    HuffPost - Ce sondage sur Marine Le Pen et 2022 accentue le trouble à gauche

    Un sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio montre qu'aucun candidat de gauche ne parviendrait à battre la candidate RN en cas de duel au second tour.

    Certes ce n’est qu’une photographie à l’instant T. Certes les sondages réalisés un an avant l’élection présidentielle ne sont pas d’une fiabilité redoutable quant aux résultats qui ressortiront des urnes. Certes la période exceptionnelle porte en elle les germes de nombreux rebondissements. Il n’empêche, le sondage Ifop pour le JDD et Sud Radio révélé ce dimanche 11 avril est particulièrement préoccupant pour la gauche. 

    Car si l’élection avait lieu ce dimanche, aucun des prétendants de gauche à la succession d’Emmanuel Macron ne serait en mesure de se qualifier au second tour.

    REVENU UNIVERSEL

    JM Harribey - Le salaire universel, version iconoclaste du revenu d’existence ?

    Le journaliste économique Denis Bayon publie ce printemps L’écologie contre le revenu de base, Un salaire universel pour la décroissance  (Paris, La Dispute, 2021). Il apporte une contribution que l’on peut prendre pour une tentative de dissipation de quelque chose qui paraissait étonnant à certains lecteurs de La Décroissance – dont je suis –, mensuel dans lequel travaille l’auteur : ce journal dit régulièrement pis que pendre du revenu d’existence, alors que la plupart des écologistes aujourd’hui adhèrent à cette proposition. Comment l’auteur résout-il ce paradoxe ou, tout au moins, cultive-t-il son originalité ? En puisant, selon ses propres dires, au meilleur de la critique de gauche du revenu d’existence et en adhérant totalement aux thèses de Bernard Friot que cette critique de gauche a combattues. Un paradoxe supplémentaire ? Voyons cela de près.

    HERCULE

    Telos - EDF: pourquoi s'entêter sur Hercule? Dominique Finon

    Le très contesté projet Hercule de réorganisation d'EDF n'est pas du tout incontournable, parce que ses objectifs sont discutables. Se crisper dessus, comme le font les dirigeants d'EDF nommés pour procéder à ce plan, relève d'un entêtement d'autant plus coupable qu'il provoque un conflit majeur avec le personnel et les syndicats. Le gouvernement vient pourtant de réaffirmer, le vendredi 9 avril, son engagement à procéder au projet Hercule dans une lettre envoyée aux syndicats pour rechercher leur appui dans son conflit avec Bruxelles. Il leur donne des garanties sur la préservation de leur statut dans cette réorganisation, le maintien de l'entité privatisable dans la sphère publique et la poursuite du développement du nucléaire dont le financement serait facilité par cette réforme. Ce soutien du gouvernement contribue à l'entêtement à maintenir un projet totalement bloqué par le refus par Bruxelles de cette réorganisation jugée insuffisante pour accepter la nouvelle régulation du nucléaire plus favorable à EDF que l'ARENH actuel, et sans qu'il y ait de plan B.

    MORGANE LARGE

    Télérama - Morgan Large, journaliste victime de malveillance : “Je casse le roman agricole breton”

    Journaliste à Radio Kreizh Breizh, Morgan Large a subi insultes, menaces et sabotage : des tentatives d’intimidations pour avoir dénoncé les dérives de l’agriculture intensive en Bretagne. Aujourd’hui, la journaliste souhaite porter plainte. Et compte poursuivre ses enquêtes.

    Plus de cinq cents personnes étaient réunies pour soutenir Morgan Large dans la petite commune de Rostrenen (Côtes-d’Armor), mardi 6 avril. La journaliste de la radio locale Kreizh Breizh (RKB), qui enquête sur l’industrie agroalimentaire en Bretagne, a découvert, le 31 mars, l’une de ses roues de voiture déboulonnée. Elle revient sur cet inquiétant sabotage et s’alarme des menaces croissantes qui pèsent dans la région sur la liberté de la presse.

    LANGUES REGIONALES

    France Info - Que contient la proposition de loi sur les langues régionales adoptée au Parlement ?

    Le Parlement a définitivement adopté jeudi une proposition de loi pour protéger et promouvoir les langues régionales, après le vote favorable de l'Assemblée nationale en deuxième lecture.

    Pour Paul Molac, c'est "une première dans l'histoire de la Ve République". Le député du Morbihan salue l'adoption, jeudi 8 avril, de la proposition de loi qu'il a portée sur les langues régionales, à l'Assemblée nationale. Celle-ci permettra deux nouveautés majeures : l'instauration de l'enseignement immersif (effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre que la langue dominante) et la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.

    PAUVRETE

    Charlie Hebdo - Hausse de la pauvreté : la plus grande réussite du quinquennat ?

    Jacques Littauer ·

    Tandis que la pauvreté s’accroît comme jamais depuis des décennies, le gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’ampleur du problème. Pourtant, les solutions sont connues depuis longtemps. Alors, pourquoi ne fait-on rien, ou si peu, pour les plus pauvres d’entre nous ?

    Le saviez-vous ? Il existe une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Au vu de la situation actuelle, on pourrait penser qu’il s’agit de lutter pour la pauvreté, tellement le nombre de personnes en souffrance a augmenté ces derniers mois. Mais non, le gouvernement voudrait réduire le nombre de pauvres, je vous jure !

    Enfin, voudrait… Il faut le dire vite. Les grosses têtes de France Stratégie, l’organisme qui a succédé au Commissariat au Plan, se sont penchées sur la question, et ça fait mal. D’après leur rapport, sur les 35 mesures annoncées en 2018, 4 ont été mises en œuvre. Autrement dit, la copie du gouvernement vaut à peu près 2/20, la même note que pour les recommandations de la Convention citoyenne pour le climat. Ce ne sont plus des « amateurs », mais de gros cancres !

    PAC

    LVSL - Agroécologie et PAC : l’impossible équation ?

    Le modèle agricole conventionnel est de plus en plus critiqué pour son impact sur le réchauffement climatique et l’environnement, mais aussi pour son incapacité à assurer des revenus suffisants aux producteurs. Les propositions en faveur d’un modèle agroécologique se multiplient, comme en attestent les mesures portées par la Convention citoyenne pour le climat relatives à l’alimentation et l’agriculture. La Politique Agricole Commune (PAC), qui alloue des fonds européens aux agriculteurs, continue quant à elle de promouvoir un modèle productiviste et agro-exportateur. Les gouvernements possèdent cependant une marge de manœuvre importante quant à l’utilisation de ces subventions. La France devra bientôt présenter un « plan stratégique national » définissant les interventions et les modalités de mise en œuvre de la PAC à l’échelle nationale.

    LAICITE

    Le Point - Caroline Fourest : « L’Observatoire de la laïcité s’est déshonoré »

    ENTRETIEN. Pour la militante et essayiste laïque Caroline Fourest, la disparition de l’Observatoire de la laïcité est une bonne nouvelle.

    Comme Le Point l'avait annoncé en octobre dernier, l'exécutif n'a pas souhaité reconduire Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène à la tête de l'Observatoire de la laïcité. Le 31 mars, la ministre à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé devant le Sénat le remplacement de l'Observatoire de la laïcité par deux structures : un haut conseil à la laïcité et une administration de la laïcité. Si, officiellement, le bilan de l'Observatoire n'est pas mis en cause, cette transformation du paysage administratif s'inscrit dans la volonté de reprise en main des sujets de laïcité par l'exécutif. L'Observatoire de la laïcité, qui n'a jamais hésité à s'entourer de militants religieux et décoloniaux pour défendre ses positions, est aujourd'hui soutenu dans une pétition publiée dans Le Monde et signée par 119 universitaires, dont plusieurs sont connus pour le caractère éminemment militant de leurs travaux. Si les pétitionnaires s'inquiètent de la disparition de l'Observatoire, la militante et essayiste féministe laïque Caroline Fourest est forcément d'un avis très différent. Interview.

    UNEF

    Fondation Jean Jaurès - Les luttes de l’Unef : ne pas confondre le ressenti et l’interdit, Michel Debout

    La confirmation récente par la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) de la tenue de réunions non-mixtes a provoqué plusieurs réactions condamnant les paratiques de ce syndicat. Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental et membre fondateur de la Fondation, livre son point de vue dans cette tribune, témoignant en tant qu’ancien adhérent de l’Unef et président de l’Assemblée générale des étudiants de Lyon AGEL/Unef de 1964 à 1966.

    ETAT PLATEFORME

    LVSL - De « l’État plateforme » au « citoyen usager » – Entretien avec Marie Alauzen

    Chercheuse spécialiste des questions de modernisation numérique des administrations publiques françaises, Marie Alauzen revient avec nous sur l’histoire du concept d’« État-plateforme » aujourd’hui en vogue dans les milieux institutionnels, ainsi que sur les transformations socio-politiques qui l’accompagnent. L’émergence de la notion de « citoyen usager » constitue selon elle le principal acquis de la période de transformation actuelle du concept d’État à l’aune de la numérisation. Ces transformations redoutées par de nombreux observateurs critiques en raison des sources parfois libertariennes de ces théories nous oblige à nous mettre au niveau des bouleversements qu’elle impose à nos conceptions politiques et nos modèles sociaux. Entretien réalisé par Simon Woillet.

    COVID

    LVSL - Antoine Bristielle : « Les mesures sanitaires dépendent de la confiance dans les institutions politiques »

    Dans son essai À qui se fier ? (Éditions de l’Aube, 2021), Antoine Bristielle, chercheur à Sciences Po Grenoble et directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès, montre que face à l’épidémie de Covid-19, de « multiples réponses » ont été apportées par les différents pays européens. Contrairement au discours officiel qui présente la multiplication des mesures liberticides comme l’unique moyen de « sauver des vies », l’auteur montre qu’il n’existe qu’une très faible corrélation entre la réalité de la circulation du virus et la nature des mesures adoptées pour y faire face. En effet, c’est avant tout la confiance des citoyens dans les institutions politiques qui expliquerait le degré de coercition des mesures imposées. Dans des pays comme la France, où ces taux de confiance sont extrêmement faibles, les gouvernements multiplient (de manière souvent contre-productive) les mesures coercitives.

    HYBRIDATION

    Fondation Jean Jaurès - En finir avec l’homogénéité !

    Dans nombre de situations, pourtant très diverses, c’est l’entre-soi, la consanguinité, qui est à l’œuvre. La philosophe Gabrielle Halpern appelle cela la « pulsion d’homogénéité » et plaide pour que nous combattons, dès aujourd’hui, partout où elle se trouve, dans tous les domaines, cette dangereuse tendance. Car le monde est hybride, et même de plus en plus hybride, et cette hybridation est créatrice. 

    Quel est le lien entre l’affaire de la traductrice hollandaise d’Amanda Gorman, jugée trop « blanche » pour traduire la poétesse américaine, l’impossibilité d’accéder à certains postes si l’on n’est ni énarque ni diplômé de certaines écoles de commerce, l’Union nationale des étudiants de France qui avoue organiser des réunions non mixtes réunissant seulement des personnes ayant la même couleur de peau, l’incapacité de départements ou services au sein des entreprises ou au sein des institutions publiques à travailler ensemble ou à partager des informations, les barrières à l’embauche si l’on est une femme, si l’on est trop âgé ou trop jeune, si l’on a une origine différente, si l’on vient d’un milieu socio-économique défavorisé ou si l’on a une formation hétéroclite, l’incapacité entre le politique, le scientifique, l’administratif et le secteur privé à travailler main dans la main pour apporter des solutions à la crise sanitaire et les actions menées en faveur d’horaires de piscine non mixtes ? Dans toutes ces situations, qui peuvent sembler a priori très diverses, c’est pourtant à chaque fois l’entre-soi qui est à l’œuvre. La consanguinité est leur dénominateur commun. Comment avons-nous fait pour en arriver là ? Quels sont les ressorts qui nous entraînent sans cesse dans les mêmes travers ?

    ACTION PUBLIQUE

    Terra Nova - Baromètre des résultats de l’action publique - France services : des lieux au service du public dans les territoires

    Le baromètre des résultats de l’action publique donne aux acteurs locaux et aux citoyens des instruments d’évaluation et de comparaison. En utilisant les données mises à disposition (en open data) et en les croisant avec des statistiques nationales ou des résultats d’enquête, Terra Nova propose, dans une série de notes, des analyses et des explications sur différentes politiques suivies par le Baromètre. La deuxième note de cette série est consacrée au déploiement de France Services, un programme visant à améliorer l’accès aux services publics dans tous les territoires. L'analyse de Clara Pisani-Ferry, chargée d'études de Terra Nova.

    ISLAMO-GAUCHISME

    RTL - Islamo-gauchisme : "L'islamophobie est une escroquerie intellectuelle", estime Sifaoui

    INVITÉ RTL - Selon le spécialiste de l'islam politique, le terme "entretient une ambiguïté entre la critique légitime et les actes ou propos anti-musulmans".

    En février dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal provoquait la polémique en pointant l'"islamo-gauchisme" qui, selon elle, "gangrène la société dans son ensemble et l'université".  Mohamed Sifaoui, spécialiste de l'islam politique, s'est intéressé à ce phénomène et publiera la première enquête sur le sujet mercredi 31 mars, Les Fossoyeurs de la République.

     

  • France Info - Etats généraux de la laïcité : "Il reste une immense pédagogie à faire", estime l'essayiste Caroline Fourest

    L'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, qui participera aux Etats généraux de la laïcité annoncés par la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes".

    "Il reste une immense pédagogie à faire", a estimé dimanche 18 avril sur franceinfo l'essayiste et éditorialiste Caroline Fourest, alors que la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé la tenue d'"Etats généraux de la laïcité" qui donneront notamment lieu à une "grande consultation" auprès des jeunes. Caroline Fourest, qui participera à ces Etats généraux juge qu'il y a "encore beaucoup de malentendus empoisonnés qui font des dégâts terribles parmi les jeunes". 

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  • Revue de presse du 2 au 8 avril

    MORGAN LARGE

    France 3 - Rostrenen : grosse mobilisation en soutien à la journaliste Morgan Large, victime d'intimidations et de malveillance

    Plus de 500 personnes se sont réunies ce mardi 6 avril à Rostrenen (Côtes d’Armor) en soutien à Morgan Large, journaliste en Centre Bretagne. Spécialiste des enquêtes sur l’agroalimentaire, elle est victime d’intimidations et d’actes de malveillance. 

    Nous avons besoin d’une réponse forte des politiques pour rappeler à la raison les grands groupes. La vérité aujourd’hui, c’est que tout le monde a peur d’enquêter. Subir des attaques graves chez soi, c’est inadmissible”, affirme au micro, Morgan Large. “Mon métier est de parler à tous les gens. Le jour où je ne le pourrai plus, je ne ferai plus mon métier”, ajoute-t-elle, très émue.

    Reporterre - En Bretagne, des journalistes enquêtant sur l’agro-industrie sont victimes d’actes dangereux

    Cette semaine, la voiture de la journaliste bretonne Morgan Large, qui enquête sur le secteur agro-industriel local, a été sabotée, et une journaliste allemande a été agressée par un agriculteur. Des médias bretons appellent à la grève et au rassemblement mardi 6 avril.

    Les intimidations à l’encontre des journalistes qui enquêtent sur l’industrie agroalimentaire bretonne continuent. Mercredi 31 mars, la journaliste de la radio associative bilingue franco-bretonne Radio Kreiz Breizh, Morgan Large, installée à Glomel (Côtes-d’Armor), a découvert que deux boulons fixant une des roues arrière de son véhicule avaient été retirés. « J’ai réalisé que ça faisait sans doute trois jours que je roulais comme ça, parce que j’avais entendu du bruit dans la nuit de dimanche à lundi, raconte-t-elle à Reporterre, encore sous le choc. Aujourd’hui, j’ai dû rouler à nouveau, j’étais à 80 km/h sur la quatre voies avec des nausées. Quelle sera la prochaine étape, va-t-on incendier ma maison pendant que je dors ? »

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - « Le décalage entre le discours égalitariste des privilégiés et leurs actes ne passe plus »

    Entretiens 26 mars 2021

    À l’occasion de la publication de son ouvrage Encore plus !, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, revient sur le malaise nourri par le décalage entre les discours et les actes des plus privilégiés. Extrait du quotidien 20 Minutes.

    En France, les écarts se creusent. Les classes aisées voient leurs revenus progresser, quand ceux des autres catégories stagnent. Dans Encore plus ! Enquête sur ces privilégiés qui n’en ont jamais assez, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, analyse avec précision ce phénomène, lequel est accentué depuis la crise sanitaire. Une situation de moins en moins supportable pour une majorité de Français, qui réclament davantage de justice sociale. Pour 20 Minutes, Louis Maurin évoque la réalité des inégalités dans la société française et propose des solutions pour lutter contre.

    FIN DE VIE

    Le JDD - L'appel de plus de 270 députés sur la fin de vie : "Nous voulons débattre et voter"

    TRIBUNE - Dans une tribune que publie le JDD, plus de 270 députés, de tous bords politiques, réclament un débat et un vote sur l'élargissement de la législation sur la fin de vie et donc sur l'euthanasie.

    Après le vote, mercredi soir par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, d'une proposition de loi ouvrant la voie à une légalisation de l'euthanasie, 272 députés de tous bords politiques, de Jean-Luc Mélenchon à Robin Reda en passant par Valérie Rabault, Yaël Braun-Pivet, François de Rugy, Olivier Faure ou Cédric Villani, et de tous les groupes, de La France insoumise aux Républicains, appellent à débattre du sujet "de façon digne et apaisée". Et dénoncent le fait qu'"une poignée de députés ont déposé jusqu'à 400 amendements chacun", faisant ainsi de l'obstruction parlementaire. 

    HIDALGO

    Europe 1 - Visée par le hashtag #SaccageParis, "Anne Hidalgo est vaccinée contre le bashing"

    Depuis ce week-end, Anne Hidalgo est vivement attaquée sur les réseaux sociaux sur sa gestion des déchets et la propreté de la capitale. Mais l'entourage de la maire de Paris dénonce une campagne menée par l'opposition et assure que l'élue socialiste est "vaccinée contre le bashing".

    Ras-le-bol sincère d'habitants en colère ou opération politique ? Depuis ce week-end, les réseaux sociaux sont inondés de photos dénonçant la saleté de la ville de Paris, entre tas de déchets massés sur les trottoirs et graffitis pas nettoyés, le tout accompagné du mot-dièse #saccageparis.

    CONCORDAT

    Libé - Le Concordat d’Alsace-Moselle sujet à l’obsolescence programmée ?

    Cela faisait au moins vingt ans que les Alsaciens-Mosellans n’avaient pas été invités à se prononcer sur le droit des cultes de leur territoire. Un sondage de l’Ifop révèle ce mardi que 52% d’entre eux se disent favorables à son abrogation.
    L’affaire risque de susciter de fortes turbulences politico-religieuses. En vieille France, comme on dit en Alsace et dans les trois départements concordataires du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle, où la loi de 1905 instaurant le régime de séparation des Eglises et de l’Etat ne s’applique pas. Et si le Concordat était obsolète ? La question n’a rien de théorique. Publié ce mardi, un sondage de l’Institut français d’opinion publique (Ifop), montre que 78% des Français sont favorables à son abrogation. Une courte majorité d’Alsaciens-Mosellans, 52% d’entre eux, se prononce également pour la fin de cette exception ; ce qui est encore plus surprenant. «Cela brise une idée reçue, véhiculée depuis des décennies», relève François Kraus, directeur du pôle politique-actualités de l’Ifop.
     
    THOMAS LEGRAND
     
     
    Encore une polémique avec un maire EELV. Cette fois-ci, il s’agit de Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers.
     
    Dont la majorité a décidé de baisser la subvention d’aéroclubs locaux. Il y a une logique à ce qu’une municipalité écologiste ne favorise pas particulièrement les sports carbonés… Mais alors qu’un élu d’opposition soulignait que cette baisse de subvention pouvait mettre à mal le programme d’une association qui propose des baptêmes de l’air à de jeunes handicapés, Léonore Moncond’hui a prononcé cette phrase absurde et un peu effrayante : ‘L’aérien ne devrait plus faire partie des rêves d’enfants’. 
     
    ENVIRONNEMENT ECONOMIE
     

    À propos de : Eve Chiapello, Antoine Missemer, Antonin Pottier (coord.) Faire l’économie de l’environnement, Presses des Mines

    Comment l’environnement est-il considéré par les discours et statistiques économiques ? Un ouvrage collectif examine autant les études des économistes que les activités d’acteurs militants ou d’entreprises qui cherchent à mesurer l’environnement ou à en faire abstraction.

    Faire l’économie de l’environnement est un ouvrage collectif, composé de contributions d’économistes, de sociologues, d’historiens et de spécialistes des science, technology and society studies. Son objectif est d’interroger la pertinence et les diverses manières de procéder à une analyse économique des questions environnementales. La volonté des coordinateurs est de traiter de la mise en économie de l’environnement dans ses différentes composantes, pour en faire émerger des caractéristiques transverses et montrer « les enjeux, limites et opportunités de la convocation de l’économie dans nos interactions avec la nature. » (p.9) L’introduction générale justifie ainsi assez longuement le choix du titre. Jouant sur les mots, le choix des coordinateurs est précisément de ne pas faire de choix entre l’économie environnementale et l’économie écologique, entre une approche de théorie économique et des études de cas.

    UNEF

    Marianne - Dissoudre les associations pour réunions en non-mixité : l'amendement Unef mort-né ?

    Les sénateurs viennent d'adopter un amendement visant à dissoudre les associations, comme l'Unef, qui organisent des réunions en non-mixité. Mais la mesure, qui pourrait être contraire à la Constitution, a peu de chance d'être adoptée.

    Les réunions en non-mixité n'en finissent plus de susciter les passions. Ce 1er avril, les sénateurs ont adopté, à l'unanimité, un amendement dit « Unef », du nom du syndicat étudiant classé à gauche, l'Union nationale des étudiants de France.

    Cet amendement permet de dissoudre des associations « qui interdisent à une personne ou un groupe de personnes à raison de leur couleur, leur origine ou leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée de participer à une réunion ». Une réaction directe aux propos de Mélanie Luce, la présidente de l'Unef. 

    COMMUNISTES

    LVSL - L’histoire oubliée de la contre-société communiste

    Bars, clubs de sport, théâtres, colonies de vacances… A partir du XIXème siècle, le mouvement ouvrier se dote de nombreuses institutions pour promouvoir l’idéal socialiste et répondre aux besoins immédiats du prolétariat. Ces structures, souvent liées à des partis politiques, préfiguraient un monde de partage et de solidarité qui fit rêver des générations d’ouvriers. Aujourd’hui largement oublié, cet héritage d’institutions populaires commence à renaître sous de nouvelles formes et intéresse de plus en plus l’extrême-droite.

    C’est un désaveu historique : les partis politiques n’ont plus la cote. Éloignés des citoyens, ils sont de plus en plus perçus comme des machines à visée purement électorale feignant de s’intéresser aux problèmes de la population le temps d’une campagne. Les contacts directs entre les citoyens et les militants ou élus sont souvent brefs, le temps d’un échange sur un marché ou d’un porte-à-porte, et passent principalement par l’appareil médiatique le reste du temps.

    REGIONALES

    Paris Normandie - Regionales 2021. En Normandie, un accord trouvé entre socialistes et écologistes

    Les écologistes ont donné lundi 5 avril 2021 pour se ranger derrière la candidate socialiste aux élections régionales du mois de juin en Normandie.

    Accord trouvé. Après un week-end de consultation de ses militants, le Pôle écologique de Normandie a donné son feu vert à un accord d’union avec le Parti socialiste en vue des élections régionales des 13 et 20 juin 202

    France Info - Régionales : au PS, la pilule Pulvar a du mal à passer

    Les propos de la tête de liste aux élections régionales sur les réunions "non-mixtes" n’en finissent plus de secouer le Parti socialiste.

    La semaine a été difficile pour les socialistes franciliens. Samedi 27 mars, leur chef de file aux élections régionales a tenu des propos maladroits sur BFM TV. En évoquant les réunions non-mixtes, celles réservées aux victimes de discrimination raciales par exemple, Audrey Pulvar avait recommandé aux participants non concernés par le sujet, non discriminés - "les blancs" - de se taire pour laisser la parole aux victimes.

    COVID

    Libé - Avec la pandémie, la démocratie en santé fragilisée

    Pour Emmanuel Rusch, président de la Conférence nationale de santé, la société civile a été oubliée par le gouvernement. Elle devrait pourtant être consultée sur des décisions qui la concernent directement.

    La pandémie de Covid-19 en Francedossier
    Voici déjà près d’un an, le 15 avril 2020, la Conférence nationale de santé (CNS) appelait instamment les pouvoirs publics à faire, enfin, le pari de la démocratie en santé. Le constat était alors, il est vrai, particulièrement sévère. Si, dans l’urgence, le gouvernement s’est appuyé sur des comités d’experts scientifiques pour prendre des décisions concernant la gestion de la crise sanitaire, la «société» a été oubliée.
     
    Lyon Capitale - Lyon "reconfiné" : des restrictions encore acceptées par la population ? L'acceptabilité au cœur des débats

    La lassitude a gagné une partie des Français. Comment les autorités prennent des décisions fermes pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 sans se mettre à dos une partie de la population ? Entretien avec Marie-Claire Villeval, directrice de recherche CNRS au Groupe d'analyse et de théorie économique (GATE) de l'Université de Lyon.

    Marie-Claire Villeval est directrice de recherche CNRS au Groupe d'analyse et de théorie économique (GATE) de l'Université de Lyon et présidente élue de l’Economic Science Association. Pour Lyon Capitale, elle revient sur la notion d' "acceptabilité" de la population face aux mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

    LA COMMUNE
     
    Fondation Jean Jaurès - La commémoration de la Commune de 1871 au temps de l’union des gauches (1971-1973)

    Les organisations socialistes, unifiées à partir de 1905 dans le Parti socialiste - Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), se rendent chaque année au cimetière du Père-Lachaise pour se recueillir sur la tombe des victimes de la répression. Dans ce premier temps, en 1880-1914, cette commémoration socialiste évolue, d’autant plus qu’elle est agitée par les dissensions qui s’expriment en son sein et qu’elle est également bousculée par une célébration anarchiste très présente. Cette commémoration socialiste est, à partir de 1920 et jusqu’à nos jours, sévèrement concurrencée, puis dépassée par un PCF, lequel s’inscrit sur ce terrain aussi dans une stratégie de conquête et d’appropriation. Cette stratégie peut s’expliquer par l’importance prépondérante que celui-ci accorde à l’histoire et à la mémoire du mouvement ouvrier français qui sont autant de terrains d’affrontement, de contestation politique de l’autorité et de la part d’héritage communard reçu par le Parti socialiste. Il y a nécessité pour ce nouveau parti d’ancrer son identité et son histoire dans une généalogie politique, sociale, culturelle, historique française et pas uniquement soviétique.

    JUSTICE CLIMATIQUE

    À propos de : Marta Torre-Schaub, Justice Climatique : Procès et actions, CNRS éditions

    La multiplication des procès pour inaction climatique marque une étape supplémentaire des mobilisations pour la protection de l’environnement. En quoi consistent ces procès ? Qui mettent-ils en accusation ? Leurs effets ne sont-ils que symboliques ?

    En France, l’affaire du Siècle, dans laquelle un groupe d’ONG a notamment reproché à l’administration française de ne pas faire assez pour lutter contre le dérèglement climatique, a mis les procès climatiques au premier plan de l’actualité médiatique. Après deux ans d’instruction, le tribunal administratif de Paris a jugé, en février 2021, l’État français coupable de « carences fautives […] en matière de lutte contre le réchauffement climatique ». Si ce jugement est sans aucun doute historique, ce n’est ni le seul ni le premier litige en matière climatique. En effet, les dernières années ont vu une croissance remarquable d’actions en justice climatique. On en compte aujourd’hui des centaines dans le monde entier, du Pakistan aux Pays-Bas, des États-Unis à l’Australie.

    LE CAPITALISME

    À propos de : Pierre François, Claire Lemercier, Sociologie historique du capitalisme, La Découverte

    Le temps du commerce, le temps de l’usine, le temps de la finance : pour le sociologue Pierre François et l’historienne Claire Lemercier, la chronologie du capitalisme est la même en tous lieux du monde.

    Ce livre du sociologue Pierre François et de l’historienne Claire Lemercier, issu de cours donnés à Sciences Po Paris et à l’université de Lausanne, est ambitieux. Comme le dit la conclusion, « reconstruire l’histoire du capitalisme, c’est à bien des égards tenter d’écrire l’histoire du monde depuis la fin du XVIIe siècle » (p. 383). Si l’on peut repérer des comportements capitalistes, définis comme la recherche du profit pour soi-même, dans les sociétés médiévales ou antiques, ceux-ci restent à l’échelle individuelle. C’est depuis la fin du XVIIe seulement que l’on peut parler de capitalisme à l’échelle d’une société, dans la mesure où « la grande majorité des individus soit adoptent un comportement capitaliste, soit sont directement affectés par ceux qui l’ont adopté » (p. 383). Le cadre géographique du livre est aussi très large : s’il est centré sur les deux pays que les auteurs connaissent le mieux, la France et les États-Unis, il comprend aussi des incursions, notamment sous la forme d’encadrés, dans de nombreux autres territoires. Les auteurs assument de privilégier leurs deux disciplines aux dépens de la science économique qu’ils n’utilisent que dans sa dimension empirique. La thèse principale du livre est que, « en dépit des différences manifestes d’un point à l’autre de son espace, la chronologie du capitalisme est partout la même, parce que c’est à l’échelle mondiale qu’ont lieu ses grandes inflexions » (p. 385) marquées par trois âges successifs, dont François et Lemercier s’efforcent, de manière plus ou moins convaincante nous le verrons, de repérer l’impact sur la consommation, le travail, les entreprises, etc.

    LA GUERRE ECONOMIQUE

    Le vent se lève - Nouveaux visages de la guerre économique et impuissance volontaire de la France

    Guerre économique. L’expression fait florès depuis l’élection de Donald Trump, mais elle recouvre une réalité qui structure le monde occidental depuis des décennies. ONG, fondations privées et réseaux médiatiques sont autant de pions avancés par les grandes puissances, États-Unis et Chine en tête, pour asseoir leur domination économique. Dans cette guerre aux méthodes nouvelles mais aux objectifs anciens, la France se trouve en piteuse posture. C’est la thèse que défend Nicolas Moinet dans Soft Powers, deuxième volet des Sentiers de la guerre économique. Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Les lignes suivantes sont extraites de son ouvrage.

    LYON

    Le Vent se lève - Grégory Doucet : « Je suis d’abord l’incarnation d’une aspiration à plus d’écologie »

    Inconnu en politique avant les élections municipales, Grégory Doucet est élu maire de Lyon en juillet 2020 mettant fin à près de vingt ans de règne de Gérard Collomb sur la ville. Loin des nombreuses polémiques dont il est régulièrement la cible, nous avons voulu rencontrer ce nouvel élu pour en savoir plus sur sa vision du pouvoir, de la métropolisation, de la décentralisation et des élections présidentielles.  Un entretien réalisé le 16 février 2021 par Blandine Lavignon et Clément Coulet. Photos de Killian Martinetti.

  • Revue de presse du 19 au 25 mars

    A L'INSTANT

    BFM TV - Nouvelles annonces à l'Assemblée: Olivier Faure (PS) assure qu'il ne votera pas et dénonce une "mise en scène" du gouvernement

    EMPLOI VERT

    Marianne - "Nous croyons en une République écologique et sociale, qui s'attaque au chômage et non aux chômeurs"

    Dans le sillage de la campagne "Un emploi vert pour tous" mené par les think tanks Hémisphère gauche et l'Institut Rousseau, Emmanuel Maurel et Lenny Benbara estiment que le déclin du travail n'est pas inéluctable.

    Emmanuel Maurel est député européen et président de la Gauche républicaine et socialiste.

    Lenny Benbara est directeur de la campagne "Un emploi vert pour tous".

    Le gouvernement a décidé d’appauvrir les demandeurs d’emploi en pleine crise sanitaire et sociale. 800 000 d’entre eux, dont de nombreux jeunes, vont voir diminuer leurs allocations d’environ 30 %. Cette approche punitive est aussi indigne qu’inefficace. Au quatrième trimestre 2020, 184 000 emplois étaient vacants, un chiffre en recul de 15 % sur un an. Dès lors, comment imputer aux près de 3 millions de personnes privées d'emploi depuis plus d'un an la responsabilité de leur situation ? Puisque le secteur privé est incapable de produire suffisamment d’activité pour employer tout le monde, et de lutter efficacement contre la crise climatique, n’ayons pas peur de créer des emplois financés par la puissance publique : la garantie à un emploi vert pour les chômeurs de longue durée est une mesure de bon sens.

    UBER

    L'Humanité - Ubérisation et droit du travail. Madame la ministre, Uber n’est pas au-dessus des lois

    La fiction des travailleurs indépendants ubérisés, déjà contredite par les grands principes du droit du travail en temps normal, éclate au grand jour à la faveur de la crise sanitaire. Pourtant, le gouvernement refuse d’entendre la voix de ces travailleurs qui demandent que les plateformes numériques respectent le droit du travail et notamment ses règles en matière de santé et de sécurité des travailleurs.

    Depuis un an, malgré le virus qui circule, malgré les confinements successifs, malgré l’application du couvre-feu, ils continuent de sillonner nos villes. Particulièrement exposés aux risques de la pandémie, les chauffeurs VTC ou les livreurs de repas ont vu leurs conditions de travail se dégrader au fil des mois.

    CANTINES SCOLAIRES

    Fondation Jean Jaurès - Restauration scolaire : la politique est dans l’assiette, Michaël Delafosse

    Montre-moi ta cantine, je te dirai ton époque et ta politique. Depuis toujours, la cantine de nos enfants est révélatrice de notre société et des orientations politiques contemporaines : elle reflète la place que nous accordons à l’alimentation, à la santé, à l’enfant, aux différentes convictions philosophiques et religieuses, à l’environnement dans la conception et la mise en œuvre de nos politiques publiques. Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, montre en quoi la cantine est un outil de lutte contre la précarité alimentaire, un lieu de traduction des choix politiques pour l’environnement et un moyen d’apprentissage de la cohésion nationale autour du principe de laïcité.  

    GAUCHES

    Marianne - Le Parti socialiste dénonce "les dérives"de l’UNEF

    Dans une résolution du 23 mars, le bureau national du Parti socialiste condamne "les dérives de l’UNEF". Le syndicat de gauche est englué, entre autres, dans une polémique liée à l'organisation de réunions "non mixtes racisées".

    Nouvelle désillusion pour l’UNEF. Après avoir suscité la polémique pour l’organisation de réunions non-mixtes ou la diffusion du collage à Sciences Po Grenoble, voici le syndicat désavoué publiquement par le Parti socialiste (PS). Une résolution du Bureau national adoptée le mardi 23 mars condamne « les dérives de l’UNEF ».

    Libé - Pierre Jouvet (PS) : «Il est temps de sortir des postures, des certitudes et des dogmes»

    Le responsable des élections du Parti socialiste estime qu’aucune divergence entre les formations de gauche n’est insurmontable et espère que des unions se formeront en vue des prochaines élections.
     
    La vie de Pierre Jouvet ressemble à celle d’un agent de footballeurs pendant la période des transferts. Des heures au téléphone. Le responsable des élections du Parti socialiste négocie avec les communistes, les écologistes voire les insoumis. Son téléphone sonne au fur et à mesure que l’élection approche. On fait le point avec lui avant le scrutin de juin.

    Libé - Régionales : Mélenchon propose un deal intéressé aux écolos

    Insoumis et écolos, qui pourraient trouver un accord dans le Centre-Val-de-Loire, se rapprochent dans plusieurs régions à quelques mois du scrutin toujours prévu en juin. Manière pour les insoumis de jouer l’union à peu de frais sur le dos des socialistes et des communistes ?
     
    Une tête de liste contre cinq. Après l’accord EE-LV, PS, PC, LFI derrière l’écolo Karima Delli dans les Hauts-de-France, Jean-Luc Mélenchon a proposé aux Verts de les soutenir dans cinq autres régions, à condition qu’ils laissent son camp mener la bataille à un seul endroit. Pourquoi pas en Ile-de-France, où la députée Clémentine Autain représente les insoumis face à Julien Bayou, le secrétaire national de EE-LV. «C’est lui qui pourrait faire le beau geste», a suggéré le chef des insoumis sur le plateau de Questions politiques ce dimanche. Autre option : la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où un appel à l’union de la gauche a été lancé fin janvier sans que ses composantes ne parviennent jusqu’ici à s’entendre.

    Le Figaro - Cambadélis propose à toute la gauche de sceller un «pacte législatif» pour 2022

    L'ancien premier secrétaire du PS vise ainsi une candidature commune à la présidentielle. Il propose aussi «le réarmement» d'«une gauche divisée et datée».

    L'ex-premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a préconisé samedi que gauche et Verts scellent «un pacte législatif» pour 2022, préalable qui leur permettrait selon lui de s'accorder sur une candidature commune à l'élection présidentielle.

    Le Monde - Le communiste Fabien Roussel plaide pour « un pacte » à gauche pour les législatives de 2022

    En revanche, le secrétaire national du PCF ne souhaite pas de candidature commune à l’élection présidentielle, pour laquelle il promet d’aller « jusqu’au bout » si les militants en décident ainsi le 9 mai.

    Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, plaide pour « un pacte » à gauche pour les prochaines élections législatives, dans un entretien au Journal du dimanche mis en ligne samedi 20 mars.

    « Nous voulons travailler à un pacte avec les autres forces de gauche pour que les législatives nous permettent de nous rassembler dans le plus de circonscriptions possible », explique le député du Nord.

    LICRA

    Marianne - IEP de Lyon : un syndicat étudiant veut exclure la Licra d'un événement antiraciste

    Le syndicat "Solidaires étudiant-e-s" a publié ce lundi 22 mars un communiqué sur sa page Facebook demandant l'exclusion de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), jugée ambigüe sur l'islamophobie, de la semaine nationale d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme (Sacra). "La participation de la Licra n'est pas remise en cause", assure l'IEP.

    RECHERCHE

    Valérie Mignon - Pourquoi la recherche française perd du terrain sur la scène internationale

    En France, selon les chiffres du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), les entreprises consacrent 28,3 milliards d’euros au financement de l’activité de recherche et développement (R&D), ce qui correspond à 56 % de la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) en 2017. Cette part est nettement inférieure à celle que l’on peut relever au Japon (78,3 %), en Corée du Sud (76,2 %), en Allemagne (66,2 %) ou encore aux États-Unis (63,6 %).

    S’agissant de la dépense totale de R&D, son financement provient très majoritairement – à hauteur de 91 % – des flux de financement interentreprises et de l’autofinancement, les 9 % restants étant constitués de financements publics nationaux et des organisations internationales.

    LA DETTE

    Terra Nova - De la dette en commun à un nouveau modèle de prospérité pour le continent européen

    L'Europe d'après-crise doit dessiner un nouveau modèle de prospérité dans lequel les impacts extra-financiers de son plan de relance feront l'objet d'une comptabilité aussi rigoureuse que les impacts économiques classiques. La question de la résorption de la « dette Covid » européenne n’est pas urgente. La priorité est de vaincre la pandémie et de reconstruire une économie européenne plus durable et plus résiliente. La gestion de la dette – Covid ou non, nationale ou commune – doit être traitée de façon bien distincte de la question du plan de relance. Cependant, afin d’en assurer la soutenabilité à très long terme, il faut maximiser la valeur sociale, environnementale et économique de la relance économique avec de bonnes métriques pour mesurer les impacts et définir les critères de succès, des outils d’évaluation économique pour sélectionner les projets et en apprécier les impacts macroéconomiques. Les économistes Baptiste Perrissin Fabert et Natacha Valla font ici un état des lieux des mesures à mettre en oeuvre pour construire ce nouveau modèle, et des enjeux de premier plan.

    CINEMA

    Elle - « Le cinéma rêve l’universel » : l'appel d'Isabelle Adjani, Caroline Fourest et Rachel Khan

    Dans ce manifeste, Isabelle Adjani, Caroline Fourest et Rachel Khan appellent à ne pas tomber dans les revendications partisanes afin que le cinéma continue de nous unir.

    Aucune cérémonie ne pourra jamais représenter la polysémie du cinéma. Nous le savons bien. C’est la subtilité même de l’art, sa magie, qui nous a manqué à cette soirée des César, où seuls les disparus et les images du passé semblaient garder le don et même l’envie de nous enchanter.

    STRASBOURG

    Marianne - Antisémitisme, financement de mosquée… La polémique à la mairie de Strasbourg en trois actes

    La municipalité écolo de Strasbourg est dans la tourmente depuis le vote d'une subvention à la construction d'une mosquée soutenue par une fédération controversée. Le même jour, la majorité a refusé de reconnaître la définition de l'antisémitisme fournie par l'Alliance Internationale pour la mémoire de l'Holocauste.

    Deux polémiques en une seule journée. Ce lundi 22 mars, les élus du conseil municipal à majorité EELV ont pris deux décisions qui ont suscité une vive réaction politique. D'abord le rejet d'une définition possible de l’antisémitisme, ensuite le vote d'un « principe d’une subvention » de 2,5 millions d’euros à une mosquée soutenue par une fédération liée à la Turquie et qui a refusé de signer la Charte des principes de l’islam de France.

  • Le Point - Sondage : les lycéens rejettent majoritairement la « laïcité à la française »

    Dans une enquête inédite réalisée pour la revue « Le Droit de vivre » et la Licra, l’Ifop révèle une profonde fracture générationnelle.
     
    Le coup sera rude pour les partisans d'une laïcité « de combat » : leur idéal n'est plus porté par les jeunes générations. Dans un sondage commandé par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), dont la revue consacre un numéro spécial à la laïcité, l'institut Ifop s'est penché pour la première fois sur la façon dont les lycéens perçoivent l'un des fondements de la République française, inscrit dans la Constitution. Et les résultats de son enquête, réalisée en janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1 006 lycéens selon la méthode des quotas, révèlent des fractures béantes. Plus d'un lycéen sur deux (52 %) se dit ainsi favorable au port de signes religieux ostensibles dans les lycées publics, soit deux fois plus que dans l'ensemble de la population (25 %). 49 % ne voient pas d'inconvénient à ce que les agents publics affichent leurs convictions religieuses. Et 38 % sont favorables à ce qu'une loi autorise les élèves à porter un « burkini » (une proportion qui atteint 63 % chez les seuls élèves scolarisés en REP, et 76 % chez les lycéens se déclarant musulmans).
     
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