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Analyses - Page 142

  • L'Obs - Des privilégiés ? Que répondre à votre beau-frère qui vous bassine sur les fonctionnaires ?

    Sacré Jean-Claude ! Après nous avoir gâché nos déjeuners en famille en disant n'importe quoi sur les 35 heures, le "grand remplacement" ou Notre-Dame-des-Landes, voici qu'il s'excite à l'approche d'une nouvelle manifestation de fonctionnaires. "Quoi, ces feignants qui défendent leurs privilèges !" Vous n'avez pas un amour sans limite pour la fonction publique (normal, vous avez raté les concours) mais tout de même, vous aimeriez bien quelques arguments chiffrés. C'est parti, en six étapes. 

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  • OFCE - Livret A : un placement sans intérêt ? par Céline Antonin

    Alors que les Caisses d’épargne célèbrent en 2018 le bicentenaire de leur création, le gouvernement a décidé de modifier la méthode de calcul du taux de rémunération du livret A. Cette mesure concerne un grand nombre d’épargnants : en effet, malgré un taux de détention en baisse[1] en 2016, essentiellement lié à l’application de la loi Eckert[2], le livret A reste populaire et son encours atteint le record historique de 249 milliards d’euros en février 2018. Ce n’est certes pas la première modification de cet ordre : ne serait-ce qu’au début des années 2000, le mode de calcul du taux de rémunération a été modifié à trois reprises[3]. Le projet de réforme présenté le 19 avril 2018 est clairement défavorable aux détenteurs du livret A. Il traduit notamment la volonté de détourner les ménages de l’épargne défiscalisée et de les inciter à investir dans des placements de long-terme dédiés à l’investissement productif ; en cela, il est cohérent avec la réforme de la fiscalité du capital et l’instauration d’une flat tax à 30 %.

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  • Le Vent se lève - « L’hypothèse de changer les traités européens est sans espoir » – Entretien avec Stefano Fassina

    Alors vice-ministre de l’économie et des finances, Stefano Fassina a quitté le gouvernement dirigé par Enrico Letta en 2014. Dans cet entretien, il revient sur son analyse de la situation politique italienne et sur les raisons qui l’ont poussé à rompre avec le Parti Démocrate. En février 2017, Stefano Fassina a participé activement à la fondation du parti Sinistra italiana (Gauche italienne) qui a intégré la coalition Liberi e Uguali (Libres et Egaux), située à la gauche du Parti Démocrate, en vue des élections du 4 mars 2018. Cet entretien a eu lieu en avril 2018, avant l’annonce d’un futur accord de gouvernement entre le Mouvement Cinq Etoiles et la Lega (Ligue, anciennement Ligue du Nord).

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  • Blog Mediapart - Petite histoire tragique de la division à gauche Par cartographe encarté

    Pourquoi le Front de gauche a t-il explosé ? Pourquoi est-ce si dur de faire émerger un cadre unitaire dans les luttes sociales ? Pourquoi la France Insoumise ne fera pas d’alliance aux prochaines élections européennes. Dans ce billet, j’essaye de retracer le fil d’une histoire vécue, une trajectoire qui débouche tout droit sur un cul de sac.

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  • Observatoire des inégalités - Crise alimentaire : « Les chiffres des Nations unies sont discutables ». Entretien avec Rony Brauman

    Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières (MSF) dénonce la tentation alarmiste des organisations internationales. Les indicateurs globaux ou exagérés ne tiennent pas compte des disparités sur le terrain. Entretien extrait du journal Le Monde.

    En février 2017, l’ONU avait braqué les projecteurs sur quatre pays – Nigeria, Somalie, Soudan du Sud et Yémen – pour alerter sur les risques de famines auxquels elle jugeait 20 millions de personnes potentiellement exposées. Ces risques ne se sont heureusement pas matérialisés depuis. Ce qui incite le cofondateur de Médecins sans frontières (MSF) et directeur d’études de l’ONG à dénoncer la tentation alarmiste des organisations internationales, qui ne permet plus d’établir des priorités et nuit à l’action.

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  • Observatoire des inégalités - Les milieux populaires largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur

    Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs, seulement un sur dix a des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat.

    Les enfants d’ouvriers représentent 11 % des étudiants selon le ministère de l’Éducation nationale [1], soit trois fois moins que leur part parmi les jeunes de 18 à 23 ans. À l’opposé, les enfants de cadres supérieurs représentent 30 % des étudiants mais seulement 17 % des 18-23 ans.

    Les écarts sont encore plus grands dans certaines filières. Pour comprendre ce phénomène, nous avons calculé le rapport entre la part d’enfants de cadres et celle d’enfants d’ouvriers selon le type d’études. Parmi l’ensemble des jeunes de 18 à 23 ans, on compte 0,6 enfant de cadres pour un enfant d’ouvriers. Cela veut dire que les enfants de cadres sont 40 % moins nombreux que ceux d’ouvriers mais en revanche trois fois plus présents qu’eux dans l’enseignement supérieur.

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  • Le Nouveau Magazine Littéraire, Pierre Mansat - « Non aux bidonvilles, non aux villes bidons »

    Autour du slogan de mai 68 et d'un livre phare, « Le droit à la ville », publié la même année, Pierre Mansat revient sur les objectifs du Grand Paris. Aujourd'hui, l'objectif reste le même : « se réapproprier la ville, pour se réapproprier la vie ».

    Alors, sur le slogan de mai 68, j’ai une sacrée difficulté, parce qu’en fait, sur une suggestion de Guillaume Mallaurie, je suis censé vous parler du Grand Paris. Donc on a essayé de trouver des slogans de mai 68 qui pouvaient correspondre. J’avoue que j’ai un peu triché : j’en ai deux. Le premier, c’est « Le droit à la ville ». Henri Lefebvre, philosophe marxiste hétérodoxe exclu du parti communiste en 1958 qui a aussi fréquenté beaucoup les situationnistes sort un bouquin en mars 68 qui s’appelle Le Droit à la ville, et qui deviendra un véritable manifeste.

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  • Observatoire des inégalités - Pour combattre le populisme, il faut un impôt universel et progressif

    Le clientélisme fiscal, de droite comme de gauche, sape la légitimité de l’impôt. Pour combattre la montée du populisme, il faut un effort commun qui tienne compte des capacités de chacun à payer. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du site d’Alternatives Économiques.

    Un énorme cadeau pour les très riches (suppression de l’ISF, réforme de l’imposition des revenus du patrimoine), une baisse de cotisations sociales mais une hausse de la CSG compensée par une suppression partielle de la taxe d’habitation... Voilà brièvement résumée la politique fiscale de la nouvelle majorité au bout d’un an d’exercice du pouvoir. Comme ce fut le cas pour ses prédécesseurs, cette politique entraîne une bronca de ceux qui sont mis à contribution, ayant le sentiment d’être floués. En pratiquant ainsi, la majorité d’aujourd’hui comme celle hier, va droit dans le mur fiscal. Avec quelles conséquences ? Si l’on veut éviter l’arrivée au pouvoir du populisme qui se nourrit du sentiment d’injustice, il est indispensable de promouvoir un effort universel, partagé entre tous.

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  • Terra Nova - La santé en réseaux : qualité des soins, entreprise à mission et contrats dérogatoires

    Comment allier autonomie des parties prenantes, qualité des soins, accès à l’information et maîtrise de la dépense ? Les « réseaux de soins » développés par les assureurs privés tentent de répondre à cette question en mettant des patients en relation avec des professionnels répertoriés, et de meilleurs rapports qualité-prix aux assurés. En dépit des fortes résistances qu’ils rencontrent en particulier chez les opticiens, les audioprothésistes ou les chirurgiens-dentistes, cette note plaide pour une plus large reconnaissance des vertus et bénéfices des réseaux de soins. Elle propose également différentes pistes de réflexion pour permettre leur développement dans une plus grande sérénité

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  • Jean Gadrey - Les États-Unis ont de plus en plus les caractéristiques d’un pays « sous-développé »

    Dans le langage onusien, l’ancien qualificatif « sous-développé » a été remplacé par « en développement », moins péjoratif, mais c’est à dessein que j’ai conservé l’ancien terme pour ce billet sur les États-Unis. On verra pourquoi.

    Cette idée d’un modèle social et économique étatsunien empruntant à des traits de pays bien plus pauvres et extrêmement inégalitaires est ancienne. Il y a près de trente ans, André Gorz évoquait par exemple la « sud africanisation » de la société américaine (mais aussi de celles d’Europe occidentale) dans un article du Monde Diplomatique intitulé « Pourquoi la société salariale a besoin de nouveaux valets ». Extrait : « le moteur du développement de l’emploi est fondé sur une dualisation accentuée de la société, sur une sorte de « sud-africanisation », comme si le modèle colonial prenait pied au cœur même des métropoles. Nous voyons ainsi se reconstituer à l’ère postindustrielle des conditions qui prévalaient il y a cent cinquante ans ».

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  • OFCE - Le policy-mix français de soutien à la R&D privée : quelles réalités pour quels résultats ? Par Benjamin Montmartin

    La France peut être perçue comme un laboratoire d’expérimentation unique en termes de soutien public à l’investissement en R&D. En effet, depuis la réforme du Crédit d’impôt recherche en 2008, notre pays est devenu le plus généreux en matière d’incitations fiscales à la R&D au sein des pays de l’OCDE (OECD, 2018a. Le seul crédit d’impôt représentait en 2014 (MESRI, 2017) une créance de près de 6 milliards d’euros pour l’Etat et le régime spécifique d’imposition des revenus de concession de brevets (15%) coûte à l’état entre 600 et 800 millions d’euros par an. A ces pertes de revenus fiscaux s’ajoutent les différentes mesures de soutien direct à l’innovation (subventions, prêts à taux bonifiés, etc.) financées principalement via la Banque publique d’investissement (BPI), les Pôles de compétitivité, les collectivités locales et la Commission européenne. Ces aides directes représentaient en 2014 environ 3,5 milliards d’euros. Ainsi, aujourd’hui, le coût de l’ensemble de ces mesures de soutien à l’innovation dépasse nettement les 10 milliards d’euros par an, soit près d’un demi-point de PIB.

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