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  • Revue de presse du 23 au 29 octobre

    Le Vent se lève - Julia Cagé : La demande populaire de référendum d’initiative citoyenne est essentielle

    À l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Libres et égaux en voix (Fayard, 2020) et de son projet de financement citoyen des grands titres de presse Un bout du Monde, nous avons rencontré l’économiste Julia Cagé, spécialiste des structures économiques des institutions démocratiques et médiatiques. Nous l’avons interrogée sur sa vision de l’indépendance des médias en France, ainsi que sur le désir d’émancipation démocratique porté par le mouvement populaire pour le RIC. Entretien réalisé par Simon Woillet. Crédits photographiques Ulysse Guttmann-Faure. Retranscription Dany Meniel.
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    La Montagne - Olivier Faure (Parti socialiste) : "Moi, je veux gagner, pas témoigner"

    Après l’attentat de Conflans, la gauche a fait l’objet, y compris en son sein, d’accusations de duplicité, voire de complicité. Comment réceptionnez-vous ce procès en «islamo-gauchisme»? Ce procès ne concerne pas les socialistes. S’il y a bien un parti qui a tenu le cap, c’est le Parti socialiste. Pour mémoire, nous avons refusé de nous joindre à la manifestation du 10 novembre dernier contre « l’islamophobie », à l’appel du CCIF et d’autres personnalités qui expriment ouvertement leur défiance vis-à-vis des lois laïques. Depuis que je suis Premier secrétaire, je mets au défi quiconque de trouver la moindre indulgence dans les positions adoptées face à ceux que je considère comme les ennemis de la République.
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    A propos de : Collectif Rosa Bonheur, La ville vue d’en bas. Travail et production de l’espace populaire, Editions Amsterdam

    Un collectif de sociologues propose une ethnographie des quartiers populaires de Roubaix. Cette enquête minutieuse restitue la force des solidarités pratiques qui se nouent dans ces zones où le salariat ne procure plus ni revenus ni intégration sociale.

    Comment et de quoi vivent celles et ceux qui sont en situation de hors-travail ? Aux crochets des autres, de celles et ceux qui font précisément peiner leur corps et se soumettent à la discipline du travail en échange d’un salaire ? Comment cesser de confondre « sans-emploi » et « hors-travail », et plus encore « sans-emploi » et « inactivité » ? Ces questions se posent avec grande acuité depuis que le chômage de masse s’est installé parmi nous et que se sont amplement étendues ces marges du « quart monde » que le salariat n’a jamais réussi à faire disparaître. Cette frange d’environ 10 % de la « population active » a vu ses frontières s’élargir en même temps que le quotidien de ces familles et de ces individus devenait plus incertain suite aux successives mesures de « flexibilisation » de l’emploi. Les formes de la précarité se sont démultipliées et le travail salarié n’assure plus, en bas de l’échelle, une protection solide contre la pauvreté.
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    Fondation Jean Jaurès - Serons-nous submergés ? Épidémie, migrations, remplacement - Hervé Le Bras

    Le risque de décès par Covid-19 a varié de 1 à 170 selon le département considéré tandis que le taux de pauvreté s’étend seulement de 1 à 3, de même que la proportion de personnes âgées. Le pourcentage d’immigrés d’Afrique par département passe de 0,3 à 11,2, sans rapport avec la proportion d’ouvriers qu’ils sont censés constituer. Le Pas-de-Calais, siège du deuxième plus fort score de Marine Le Pen en 2017, est l’un des trois départements où la proportion d’immigrés est la plus petite. Dans tous ces cas, les différences sociales sont secondaires aux deux sens du terme : elles viennent à la suite des différences géographiques et elles sont bien plus faibles que celles-ci. À l’aune de ce constat, cet ouvrage d’Hervé Le Bras réexamine des questions sensibles telles que l’extension de l’épidémie, le risque de «  submersion  » africaine, celui d’un «  grand remplacement  » ou encore l’origine et la nature des demandes d’asile.
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    Libé - Aux sources de l'«islamo-gauchisme» Par Pierre-André Taguieff, philosophe, politiste et historien des idées

    Le philosophe Pierre-André Taguieff revient sur les origines d'un concept qu'il a contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations.
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    Le Point - Laïcité : 48 personnalités exhortent les politiques à « insuffler une nouvelle dynamique »

    Dans une tribune pour le « JDD », Élisabeth Badinter, Caroline Fourest ou encore Richard Malka s'accordent pour « porter haut l'idéal laïc ».

    Quarante-huit personnalités sont signataires d'une tribune mise en ligne par le JDD ce samedi 24 octobre. Parmi elles : Élisabeth Badinter, Marcel Gauchet, Françoise Laborde, Alain Jakubowicz, Caroline Fourest ou encore l'ancien ministre Jean Glavany, ainsi que l'avocat de « Charlie Hebdo », Richard Malka.
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    Le JDD - Comment François Hollande surveille le congrès du PS

    François Hollande ne se prononcera pas sur le congrès du PS, mais voit d’un bon œil la candidature d’Hélène Geoffroy face au sortant Olivier Faure.

    Ce n’est pas l’œil de Moscou qui plane sur le Parti socialiste, mais bien celui de François Hollande. L’ancien chef de l’État est loin de rester aveugle à la situation du PS, lequel prépare en ce moment son prochain congrès, qui, samedi, a été reporté sine die en raison du Covid. Sous l’ex-président affleure toujours l’ancien premier secrétaire, un poste qu’il a occupé pendant onze ans. Commentaire d’un camarade qui le connaît par cœur : "Comment peut-on imaginer François Hollande se désintéresser d’un congrès?"

  • Le Monde - Le siège du PS devrait redéménager vers Paris, après une parenthèse à Ivry

    Le premier secrétaire, Olivier Faure, est en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale.

    Adieu la banlieue, retour à Paris ! Le Parti socialiste (PS) pourrait repasser le périphérique d’ici à la fin de l’année 2020. Le premier secrétaire, Olivier Faure, a annoncé à son bureau national, mardi 23 juin, qu’il était en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale. La décision n’est pas encore prise formellement mais l’hypothèse soulage déjà élus et salariés du PS alors que la FJJ est, elle, intéressée par les locaux actuels du parti à Ivry-sur-Seine.

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  • Le Vent se lève - « Progressistes » contre « nationalistes » : Macron et Salvini, meilleurs ennemis ?

    C’est la rentrée, et avec elle, le coup d’envoi de la bataille pour les élections européennes. A neuf mois du scrutin qui se tiendra en mai 2019, Emmanuel Macron passe à l’offensive en construisant un clivage entre nationalistes et progressistes en France et en Europe.

    L’Elysée avait promis une « rentrée européenne de combat ». L’expression vaut aussi bien pour la scène internationale qu’en matière de politique intérieure. La séquence qui s’ouvre est en effet celle des élections européennes, thème qui dominera l’actualité politique pour l’année à venir. Dans la bataille qui s’annonce, Emmanuel Macron poursuit la stratégie appliquée depuis le début de son mandat : incarner l’ouverture contre le repli sur soi. En d’autres termes, dichotomiser l’espace politique entre progressistes et populistes.

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefevre, Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017) (07/02/2018)

    2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.

    Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino. Le financement public du parti passe de 27 millions d’euros entre 2012 et 2017 à 7 millions[1]. Un vaste plan social touchant plus de la moitié des permanents du parti est annoncé en octobre. De nombreux militants quittent le parti. Cette « débâcle » est-elle comparable à d’autres épreuves électorales que le Parti socialiste a connues au cours de sa longue histoire ? Historiens, observateurs et dirigeants politiques ont évoqué ces derniers mois les précédents historiques de 1969, 1993 ou 2002. Depuis plus de cent ans, le socialisme français a traversé des crises innombrables et s’est relevé de situations politiques particulièrement critiques. Cette résilience organisationnelle nourrit un imaginaire de « la renaissance » et de l’« éternelle » refondation du Parti socialiste. Elle fonde les espoirs d’une partie des dirigeants socialistes qui pensent que la crise n’est que transitoire, que le PS peut retrouver son espace politique et que le balancier qui assurait jusque-là la place centrale du Parti socialiste à gauche peut le restaurer dans son statut de parti de gouvernement[2].

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  • Huffington Post - À quoi ressemble l'Europe de Benoît Hamon version Thomas Piketty

    L'économiste star a été nommé conseiller du candidat PS. Mais que pense-t-il vraiment?

    C'est une grosse pioche pour le candidat socialiste. Benoît Hamon a annoncé samedi 11 février que Thomas Piketty a accepté d'être son conseiller pour la campagne présidentielle. Mais l'auteur du best-seller mondial Le Capital au XXIe siècle ne sera pas en charge du programme économique et fiscal. C'est l'économiste Julia Cagé (épouse de Thomas Piketty) qui tient ce rôle auprès du vainqueur de la primaire.

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