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Analyses - Page 143

  • OXFAM - Profits record du CAC40 : plus des deux tiers des bénéfices ont été reversés aux actionnaires depuis 2009

    Nouveau rapport d'Oxfam et du Basic sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises
    14/05/2018

    Oxfam France et le BASIC (Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne) publient une étude inédite sur le partage de la richesse au sein des entreprises du CAC40 depuis 2009. Dividendes record, écart des salaires et évasion fiscale, le rapport « CAC40 : des profits sans partage » met en lumière une tendance lourde dans les choix économiques de ces grandes entreprises qui contribuent à alimenter la spirale des inégalités.

    Depuis 2009,  les entreprises du CAC 40 ont reversé plus de deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes,ne laissant que 27,3 %au réinvestissement et 5,3 % aux salariés. La France est ainsi le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires. C'est aussi deux fois plus que dans les années 2000 où les entreprises ne versaient pas plus de 30% de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Engie est la championne toute catégorie en ayant reversé aux actionnaires sous forme de dividendes, trois fois le montant deses bénéfices réalisés sur la période 2009-2016. 

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  • L'Obs, Henri Weber - Mai-68 : comment continuer ?

    Que garder de Mai-68 ? L'analyse d'Henri Weber, ancien sénateur et député européen socialiste, auteur de "Rebelle jeunesse".

    Mai-68 n’est pas un événement franco-français comme le Front populaire ou l’avènement de la Ve République en mai 1958. C’est un mouvement international qui commence au début des années 1960 en Californie et au Japon, culmine en France et en Italie en 1968 et s’achève au milieu des années 1970 après avoir déferlé dans quarante-deux pays et quatre continents. Il ne se limite pas à quelques semaines mais se déploie sur quinze ans. Les anglo-saxons parlent à juste titre des "sixties".

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  • Telos - Qu’est-ce que le rocardisme? Gérard Grunberg

    Qu’est-ce que le rocardisme ? Aussi curieux que cela puisse paraître, si nous possédons de nombreuses études sur Michel Rocard et sur la Deuxième Gauche, Alain Bergounioux et Jean-François Merle nous donnent ici le premier ouvrage sur le phénomène du rocardisme, ensemble constitué par Michel Rocard et par ceux qui l’ont suivi dans son aventure politique. Les deux auteurs ont été des « rocardiens » et ont donc une connaissance intime du phénomène étudié. Mais, en même temps, ces deux intellectuels ont réussi à porter sur leur objet d’étude un regard suffisamment distancié et informé pour que la lecture de leur livre nous incite, tout en revisitant cette histoire, à nous réinterroger sur ce qu’a été le phénomène rocardien et à croiser notre interprétation avec la leur.

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  • Telos - Politique de la ville: un bilan globalement négatif? Julien Damon

    Jean-Louis Borloo – qui connaît le dossier – vient de remettre un rapport très attendu, critique et volontariste, sur la politique de la ville et les quartiers sensibles. Son analyse d’une action à laquelle il a d’ailleurs contribué est sombre. Mais quel inventaire peut-on vraiment faire ? À la lecture des innombrables évaluations concernant la politique de la ville, il ressort un bilan localement contrasté et laborieux à établir nationalement.

    .... Si le bilan, au niveau local, de la politique de la ville est, presque par nature, contrasté, il n’en va pas aussi facilement au niveau national. Ce serait une facilité de langage de dire de la politique de la ville, à l’échelle nationale, qu’elle produit un bilan contrasté. Agrégeant les évolutions locales, on peut noter des quartiers dont la situation s’améliore, d’autres dont la situation se détériore, et ce sur une multitude d’indicateurs. Ce tableau de bord, qui a ses vertus, ne saurait tenir lieu de bilan pour une politique. En fait, la politique de la ville, à l’échelle nationale, malgré tous les efforts et toutes les belles paroles, est peu évaluable. 

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  • La Lettre du cadre - Bilan positif pour les « Territoires zéro chômeur de longue durée »

    La démarche « Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) » vise à enrayer le chômage de longue durée sur 10 territoires ruraux et périurbains. Un objectif bien engagé. Cinquante nouveaux candidats tapent à la porte pour entrer dans le dispositif, lequel devrait sensiblement évoluer…

    En 2021, les 10 territoires expérimentaux (1) auront remis 2 000 chômeurs de longue durée au travail. En mars 2018, environ 500 parmi eux ont déjà obtenu un CDI. « Quelles entreprises sont capables aujourd’hui d’embaucher aussi vite ?! » questionne Laure Descoubes, à la tête de l’entreprise à but d’emploi (EBE) Actypoles-Thiers dans le Puy-de-Dôme. « Et on casse vraiment, pour le coup, l’image du chômeur qui ne veut pas travailler ! » ajoute-t-elle.

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  • Centre d'observation de la société - La France accueille davantage de réfugiés qu’avant, mais moins que ses voisins

    Avec 32 000 réfugiés avant obtenu un titre de séjour au nom du droit d’asile, 2017 est une année record. Ce chiffre est trois fois plus élevé que le nombre de personnes accueillies à ce titre chaque année entre 2008 et 2013. C’est le niveau le plus haut depuis que des statistiques existent sur le sujet. Il faut remonter à une période allant du milieu des années 1970 à celui des années 1980 – avec l’accueil de réfugiés venant du Chili et du Vietnam notamment – pour retrouver des flux de même ampleur en France. En 2016, les trois principaux pays d’origine des demandeurs à qui l’on a accordé un titre de réfugié sont la Syrie (4 000 personnes), l’Afghanistan (3 400) et le Soudan (3 100).

    Cette situation n’est pas le fait d’une plus grande souplesse des conditions d’accueil des réfugiés mais de l’ampleur des crises qui secouent le monde, en particulier autour de la Méditerranée. Par rapport à ses voisins, la France accueille peu. Notre pays est le cinquième en Europe en nombre de réfugiés accueillis au titre du droit d’asile pour l’année 2016, avec 29 000 personnes.

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  • Le vent se lève - « Les élites ont fait sécession et fonctionnent en vase clos » Entretien avec Jérôme Fourquet

    Directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet est l’auteur d’une note remarquée sur la « sécession des élites » françaises. Il est notamment l’auteur de deux ouvrages, l’un sur la droitisation des catholiques français et l’autre sur la situation politique corse. Nous avons voulu l’interroger sur l’état de la situation politique, un an après l’élection d’Emmanuel Macron. 

    LVSL : Vous êtes l’auteur d’une note sur la « sécession des élites » françaises. Vous y expliquez que les cadres et les professions intellectuelles se sont recroquevillés sur les métropoles, et se sont coupés des catégories sociales moyennes et populaires. Comment ce processus de ségrégation sociale s’est-il opéré?

    C’est un processus au long cours qui s’étend sur une trentaine d’années et qui touche différents paramètres. Vous avez mentionné le facteur géographique. Il est tout à fait déterminant. On a une concentration des catégories favorisées (que l’on raisonne en termes de diplômes ou de revenus), dans le cœur des grandes métropoles – et plus spécifiquement dans certains quartiers de ces métropoles. Il y a toujours eu des quartiers bourgeois mais on atteint là un taux d’homogénéité exceptionnel.

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  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • Le Vent se lève - « De l’inégalité en Europe » – Conférence de Thomas Piketty à l’ENS

    Comment faire de l’Europe un espace d’égalité ? La question posée par Thomas Piketty lors de la troisième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe » à l’ENS est immédiatement nuancée, par lui-même : parler d’inégalités en Europe a quelque chose de paradoxal dès lors qu’elle apparaît comme l’une des régions les moins inégalitaires au monde. L’égalité, entendue ici au sens « d’équité », reste pourtant l’un des grands défis de notre temps, qui voit se creuser les écarts de revenus au sein des sociétés européennes et entre elles, et nourrit – entre autres – un sentiment de déclassement chez ceux qu’on désigne comme les classes moyennes. Thomas Piketty ne renverse pas la table, devant ce qu’il juge comme une incapacité de l’Union européenne à sortir de la « pensée magique » et de la crise des dettes souveraines, mais espère une révolution de velours, de l’intérieur : réformer l’équilibre institutionnel européen pour en changer le cap.

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  • Alternatives Economiques - Analyse Objectif plein-emploi : c’est possible ! Michel Husson

    Lire les commentaires de beaucoup d’économistes sur le chômage a quelque chose de désolant. L’un (Pierre Cahuc) explique que « le meilleur moyen de faire entrer les moins qualifiés sur le marché du travail, c’est de baisser le coût de ce dernier », l’autre (Patrick Artus) que « le taux de chômage est proche du taux de chômage structurel ». Ces constats ont en commun l’idée qu’il existe des lois économiques déterminant de manière rigoureuse un niveau du chômage plus ou moins incompressible. C’est au fond la même logique de résignation qui sous-tend les discours sur une supposée « fin du travail » dont il faudrait prendre acte pour se replier sur le droit au revenu.

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  • Jean Gadrey - Dette de l’Unédic : comment engraisser la finance spéculative au détriment des chômeurs, des salariés, et du service public

    Parmi les arguments utilisés par l’oligarchie pour pousser à la libéralisation puis la privatisation des services publics, il y a presque toujours « l’énormité de la dette ». On oublie de préciser que cette dette a été délibérément produite par des décisions publiques diverses concernant soit des investissements insensés devenus des boulets (exemple de la SNCF), soit (ou en même temps) l’étranglement financier - l’austérité imposée - induisant un déficit annuel récurrent.

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