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  • LVSL - Espagne : pourquoi Sumar reste dans l’ombre de Pedro Sánchez

    Récemment victime d’attaques judiciaires téléguidées par la droite, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a répliqué avec vigueur, ce qui lui a donné une poussée dans les sondages. Face aux bonnes performances du PSOE, ses alliés de gauche réunis au sein de la coalition Sumar, semblent de plus en plus éclipsés et divisés. [1]

    Fin avril, l’Espagne a été stupéfaite de voir le Premier ministre Pedro Sánchez se retirer temporairement de la vie publique, se murant dans un silence officiel de cinq jours alors qu’il réfléchissait à une éventuelle démission. Après la publication d’une lettre ouverte émouvante dans laquelle il avouait ses doutes quant à savoir si cela valait la peine de continuer, les Espagnols se sont demandé si le leader de centre-gauche avait atteint un point de rupture. Cette décision spectaculaire de Pedro Sánchez a été prise alors qu’un tribunal de Madrid a ouvert une enquête criminelle manifestement infondée sur son épouse, Begoña Gómez, accusée de se livrer à du trafic d’influence.

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  • Euractiv - Le torchon brûle au sein du gouvernement espagnol par intérim

    Le futur gouvernement de coalition espagnol devra remédier à un grave différend interne après les commentaires de la dirigeante de Podemos et ministre, Ione Belarra, envers la cheffe de la plateforme des Gauches et parti Sumar et ministre, Yolanda Díaz, ce week-end, lui demandant de ne pas « manquer de respect » à Podemos au sein du nouveau gouvernement.

    Alors que la date du débat d’investiture du Premier ministre par intérim socialiste (PSOE) Pedro Sánchez était attendue pour mercredi ou jeudi (8 ou 9 novembre), dans l’attente des derniers détails des négociations avec les séparatistes catalans à Bruxelles, une « bombe politique » a explosé samedi (4 novembre).

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  • France 24 - En Espagne, des socialistes persuadés d'avoir de bonnes chances de rester au pouvoir

    Les socialistes de Pedro Sánchez, chef du gouvernement espagnol sortant, se sont dit, mercredi, convaincus de leurs chances d'être reconduits au pouvoir. Une déclaration qui intervient après l'"échec", selon eux inévitable, du chef des conservateurs Alberto Nunez Feijoo à se faire investir Premier ministre par le Parlement à la fin du mois de septembre.....

    Arrivé en tête du scrutin anticipé du 23 juillet, qui n'a pas permis de dégager de majorité, le leader de la droite espagnole, Alberto Nunez Feijoo, a été chargé par le roi Felipe VI de présenter sa candidature devant le Parlement. Les débats et le vote auront lieu les 26 et 27 septembre.

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  • Élections municipales et régionales en Espagne : résultats et conséquences politiques

    À la suite des élections municipales et régionales organisées en Espagne le dimanche 28 mai 2023, qui ont vu la gauche reculer et la droite l’emporter, Antoine de Laporte, expert associé à la Fondation et observateur de la vie politique espagnole, analyse les résultats et leurs conséquences politiques, mais aussi sur la recomposition politique en cours en Espagne. Il est interrogé par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation Jean-Jaurès.

    Lors de ces élections municipales et régionales, on a pu constater un recul de la gauche radicale, mais aussi de la gauche dans son ensemble (PSOE et Unidas Podemos notamment), avec la perte de bastions socialistes (en Estrémadure, dans la Communauté valencienne ou encore à Séville), et une victoire de la droite (Parti populaire et Vox), quand Ciudadanos disparaît quasi-complètement. La première conséquence politique de ces résultats a été l'annonce surprise du chef de gouvernement Pedro Sánchez de tenir les élections générales le 23 juillet prochain au lieu de décembre.

  • Le Vent se léve - Yolanda Diaz face aux obstacles

    Le 2 avril, Yolanda Díaz, vice-première ministre espagnole et ministre du Travail, a confirmé sa décision de se présenter comme candidate à la présidence lors des élections générales qui doivent être convoquées pour novembre 2023. La candidate a annoncé sa volonté lors d’un rassemblement bondé à Madrid, où sa nouvelle plateforme Sumar (« Additionner ») a rassemblé deux fois plus de personnes qu’il n’y avait de places dans le stade. La décision de Díaz a été chaleureusement accueillie avec le soutien du Parti communiste d’Espagne (PCE), de la gauche verte (Equo, Alliance verte). La plupart des partis régionalistes de gauche du pays étaient également présents, des membres de Cataluña en Comùn dirigés par la maire de Barcelone, Ada Colau, à la force dominante de la gauche alternative valencienne, Compromís. Cependant, l’événement a été marqué par l’absence notable de Podemos, dont la position dominante ne semble plus être tenue pour acquise au sein de la gauche alternative espagnole.

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  • Le revers électoral historique du PSOE en Andalousie

    Les élections régionales anticipées en Andalousie le 19 juin dernier ont été marquées par un échec cinglant pour le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) dans son bastion historique, et un succès pour le PP (Parti populaire, droite libérale). Antoine de Laporte, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, livre son analyse des résultats de ce scrutin et de la lecture nationale qui peut en être faite. Il est interrogé par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation.

  • L'Obs - La leçon de Pedro Sanchez au PS français

    Il y a encore quelques années, les barons socialistes espagnols le prenaient de haut. Ils le surnommaient « El guapo », traduisez « le bellâtre ». Il était le quadra sorti de nulle part, ex-joueur de basket, ayant traîné ses guêtres d’étudiant à New York, spécialiste de l’économie européenne. La génération Zapatero voyait en lui un intrigant sans envergure, sans charisme, à la colonne vertébrale politique de flanelle.

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  • Élections en Espagne : le succès des socialistes montre la voie

    La victoire des socialistes espagnols aux élections législatives anticipées du 28 avril est nette. Elle leur offre la possibilité de constituer une majorité de gauche.

    Alors qu’il s’agissait d’un gouvernement sortant, les électeurs espagnols ont été plus convaincus par les 110 mesures en faveur d’une société plus juste, d’une économie plus forte et d’une environnement mieux protégé dans une Europe plus protectrice que la radicalisation haineuse de la droite.

    Le Parti socialiste salue chaleureusement le succès des socialistes emmenés par Pedro Sánchez qui permet au PSOE de poursuivre la transformation de l’Espagne.

    Plusieurs leçons sont bien sûr à méditer dans ce scrutin qui a connu une participation en hausse : la radicalisation de la droite profite toujours un fine à l’extrême droite et le centre sort toujours du « ni droite ni gauche » par la droite.

    Il existe une seule offre politique aujourd’hui capable de sortir l’Europe d’un face à face destructeur entre libéraux et nationalistes. Ce sont les sociaux-démocrates qui l’incarnent.

  • Huffington Post - Espagne: le PS français se réjouit de la victoire des socialistes

    Le succès de Pedro Sanchez et ses troupes fait pâlir d'envie les socialistes français.

    Ce n’est pas tous les jours qu’un parti socialiste remporte des élections en Europe. Alors quand l’Espagnol Pedro Sanchez arrive en tête des législatives dans son pays, ce sont tous les socialistes européens qui se réjouissent. À commencer par les Français. 

    Depuis que le chef du gouvernement sortant, qui s’est attaché à conduire une politique de justice sociale avec notamment l’augmentation du salaire minimum de 22% pendant les quelques mois où il était au pouvoir, les messages de félicitation pleuvent. Pour beaucoup de responsables de la gauche de gouvernement, cette victoire représente un vent d’espoir dans un contexte ou les débats politiques se cristallisent entre libéraux et nationalistes. Entre “progressistes et nationalistes.”

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  • Le vent se lève - « La crise catalane a déclenché l’émergence de Vox » – Entretien avec Guillermo Fernandez

    Le volcan espagnol s’est réveillé. À la suite des élections andalouses, la situation est plus fluide que jamais. Podemos reflue, l’extrême droite de Vox émerge, Ciudadanos se renforce. Les élections du mois du mai, régionales, municipales et européennes, vont être décisives et bouleverser les rapports de force dans le pays. Nous avons voulu interroger Guillermo Fernandez, doctorant en science politique, spécialiste de Podemos et des extrêmes droites européennes. Traduction réalisée par Maria Laguna Jere

    Le Vent Se Lève – L’Espagne est en train de vivre un moment politique inattendu. Les élections andalouses ont consacré l’émergence du parti d’extrême droite Vox qui a fait un score de 11% et obtenu 12 sièges. Jamais depuis la transition démocratique l’extrême droite ne s’était constituée en force autonome. Quelles sont les causes de ce vote ?

    Guillermo Fernandez – Les causes sont sûrement multiples et il n’est pas facile de tout résumer : démobilisation de la gauche, fatigue politique après presque quarante ans de gouvernement ininterrompu du PSOE en Andalousie, sensation de blocage, et crise territoriale en Catalogne.

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  • Le vent se lève - Le PSOE au pouvoir : un puzzle aux pièces incompatibles

    Après sept ans de politiques d’austérité, de combat féroce contre les nationalismes, de scandales de corruption et de récupération d’un monarchisme conservateur avec la Loi-bâillon, l’ère du gouvernement Rajoy s’est close. C’est le PSOE, avec l’appui de 21 partis, qui a donné le coup de grâce à un Parti Populaire qui se présentait comme le seul capable de gouverner efficacement l’Espagne après la crise. Aurait-il raison? Quelles sont les possibilités pour ce nouveau gouvernement Sánchez qui se met en place ?


    Pour la première fois, l’Espagne a un Président qui parle anglais, ainsi que français. Pour la première fois, son gouvernement est composé majoritairement par des femmes. Mais pour la première fois aussi, le Président n’est pas député : il est issu d’une motion de censure et n’a pas “gagné” les élections. Le PSOE a obtenu en 2015 et 2016 les pires résultats de son histoire avec 84 députés à l’issu de la dernière élection (52 de moins que le PP).

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