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psoe - Page 2

  • Le Parisien - Pedro Sanchez, l’Espagnol qui fait rêver le PS

    Pendant que les socialistes français sont au tapis, leurs camarades espagnols dirigent le gouvernement. Grâce à leur leader obstiné, qui a frappé un grand coup en ouvrant les bras aux réfugiés de l’Aquarius.

    Quand il relève le nez de ses cartons de déménagement, Olivier Faure, le nouveau patron du PS, regarde vers le sud. De l’autre côté des Pyrénées, un homme neuf et jeune comme lui, patron comme lui aussi d’un parti socialiste à bout de souffle, vient de marquer un but en pleine lucarne sur le terrain politique espagnol. Bien que n’étant plus député et à la tête d’un parti minoritaire au Parlement, Pedro Sanchez, 46 ans, a réussi à faire tomber le 1er juin sur une motion de censure l’insubmersible leader de la droite ibérique Mariano Rajoy.

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  • Le Vent se lève - Entretien avec Omar Anguita, nouveau dirigeant des Jeunesses Socialistes d’Espagne (août 2017)

    En juillet dernier, Omar Anguita, 26 ans, a pris la tête des Jeunesses Socialistes d’Espagne (JSE). Nous revenons avec lui dans cet entretien sur les évolutions récentes du PSOE suite à la victoire de Pedro Sánchez, ses rapports avec Podemos, la crise de la social-démocratie européenne et la question catalane. 

    LVSL : Que pensez-vous de l’élection de Pedro Sánchez à la tête du PSOE ? Croyez-vous que cela représente un tournant à gauche pour le parti ?

    L’impression que j’ai est qu’il ne s’agit pas d’une question de virage à gauche ou non : le Parti Socialiste a pris une décision, celle d’appuyer majoritairement Pedro Sánchez. A partir du soir des résultats, le  21 mai, nous sommes tous dans le même bateau, comme nous l’avons toujours été. Nous sommes surtout unis pour gagner les élections, c’est la raison pour laquelle nous sommes là.

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  • Catalogne : le PS plaide pour la négociation

    En Catalogne, la situation politique est toujours extrêmement tendue. Suite au référendum interdit par le pouvoir central, Carlos Puigdemont, président séparatiste de la Catalogne, a affirmé devant le Parlement local que la région avait « gagné le droit d’être un Etat indépendant ». Mais il a toutefois suspendu le processus, en ne déclarant pas encore l’indépendance, afin de reprendre les négociations avec Madrid. Le gouvernement de Mariano Rajoy, menaçait lui d’utiliser l’article 155 de la Constitution, qui lui permet de suspendre l’autonomie d’une région en cas de force majeure.

    Depuis le début de la crise, les socialistes plaident pour une négociation. Le Parti socialiste a condamné les nombreuses violences entraînant des centaines de blessés lors de heurts aves les policiers anti-émeute le jour du vote. Toutefois, « le nationalisme du gouvernement catalan ne peut pas continuer d’avancer à marche forcée vers son autodétermination et le gouvernement central madrilène du Parti populaire au pouvoir ne peut persister durablement sur une ligne d’intransigeance totale ».

    Solution négociée

    Le Parti socialiste soutient de fait le PSOE qui, y compris dans sa composante catalane, demande à ce qu’une solution négociée entre toutes les parties soit trouvée. C’est le seul chemin pour sortir d’une situation qui, depuis 2010 et les premières grandes manifestations indépendantistes n’a cessé de se dégrader.

    Avant même le discours de Carlos Puigdemont, Pedro Sanchez secrétaire général du PSOE et chef de file de l’opposition au gouvernement conservateur avait prévenu : « Nous appuierons la réponse de l’Etat de droit face à toute tentative visant à rompre l’harmonie sociale ». Il avait également demandé au chef du gouvernement séparatiste catalan de renoncer à la déclaration d’indépendance.

    Crainte en Europe

    De son côté, l’Union européenne temporise. Une Catalogne indépendante sortirait de facto de l’UE et devrait candidater pour y rentrer. Après le Brexit, les conséquences d’une nouvelle défection pourraient être dramatiques. Et ce d’abord pour les Catalans qui payeraient économiquement au prix fort leur sortie du marché commun.

  • Le Monde - Catalogne : « Carles Puigdemont est pris entre deux feux, Rajoy et les indépendantistes »

    Les autorités catalanes ont jusqu’à lundi pour dire, si oui ou non, elles ont déclaré l’indépendance de la région. Décryptage par Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS.....

    S’il [Rajoy] veut obtenir le soutien des socialistes, il faut qu’il passe un accord avec eux. Depuis 2013, le PSOE propose une fédéralisation de l’Espagne, une position également défendue par les socialistes catalans. Une fédéralisation reviendrait à revenir au statut d’autonomie de 2006 de la Catalogne, qui était alors considérée alors comme une « nation ». Mais, en 2010, le tribunal constitutionnel espagnol l’a annulé. Pour que cela ne soit pas à nouveau le cas, il faut réformer l’article 2 de la Constitution espagnole. Jusqu’à présent, il stipule que l’Espagne est une nation « composée de nationalités et de régions ». Il faudrait ajouter le mot « nation ». En échange de cette réforme, les socialistes espagnoles soutiendront peut-être l’utilisation de l’article 155.
     
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  • Le Figaro - Le chef des socialistes espagnols demande au leader catalan «d'arrêter tout»

    Le leader du Parti socialiste espagnol Pedro Sanchez a demandé aujourd'hui au chef du gouvernement séparatiste catalan, Carles Puigdemont, de "tout arrêter" et de renoncer à une déclaration d'indépendance unilatérale dès aujourd'hui comme il l'envisage.

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  • Le Vent Se Lève dans le laboratoire des gauches espagnoles

    Au mois de juillet, nous nous sommes rendus en Espagne afin de rencontrer des responsables et des intellectuels des divers mouvements de la gauche espagnole. Si nous avons fait ce choix, c’est parce que l’Espagne a connu des bouleversements politiques importants depuis plusieurs années, et que ces bouleversements se sont traduits par un foisonnement intellectuel à gauche tel qu’on n’en a plus connu depuis longtemps en France. En effet, le mouvement des places, aussi appelé mouvement des indignés, ou 15-M, qui s’est déclenché en 2011 en réponse à la crise, et qui a été d’une ampleur incomparable à Nuit Debout, a rebattu les cartes de la politique espagnole. Les « vieux partis » se sont retrouvés complètement débordés, et un ensemble d’intellectuels proches du département de Sciences Politiques de l’Université Complutense de Madrid ont cherché, avec d’autres acteurs politiques, à donner une traduction électorale à ce qui s’était exprimé à travers le 15-M. De cette traduction est né Podemos, mouvement très influencé par la théorie populiste d’Ernesto Laclau et de Chantal Mouffe, qui eux-mêmes puisent beaucoup chez un auteur comme Antonio Gramsci.

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  • Slate, Gaël Brustier - Podemos et les socialistes espagnols, alliance tactique ou première pierre d’une refondation européenne?

    Le PSOE a fait le choix d’une alliance avec Podemos, malgré ou contre ses chefs historiques. Podemos choisit de s’inscrire dans une logique d’accès potentiellement rapide aux responsabilités gouvernementales. Si le gouvernement Rajoy est en ligne de mire, c’est le projet européen qui sera immanquablement questionné.

    L'un existe depuis moins de quatre ans, l'autre a été un des partis historiques de la transition démocratique espagnole dans les années 1970-1980. Le mouvement de gauche radicale Podemos et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) viennent de faire chacun un pas en direction de l’autre en convenant de la création d’une instance de débat entre les deux formations.

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  • Telos - Mort du PSOE? Benoît Pellistrandi 3 octobre 2016

    Dimanche 25 septembre, Basques et Galiciens étaient appelés à renouveler leur parlement régional. Au Pays basque, 1,7 million d’électeurs étaient convoqués, 2,2 en Galice, soit presque 4 millions (11% du corps électoral national). La participation a été de 60% au Pays basque et de 63,7% en Galice.

    Depuis 1980, la participation moyenne aux onze élections régionales basques est de 65,8% avec un record de 79% en 2001 et un plus bas de 59,7% en 1994. On était donc dans une fourchette basse. Le Parti Nationaliste Basque (PNV) qui a gouverné de 1980 à 2009 et depuis 2012 a gagné avec 37,7% des voix, suivi de EH-Bildu – des indépendantistes proches de l’ETA – (21,2%), de Podemos (14,8%), des socialistes (11,9%) et du Parti Populaire (10,1%).

    En Galice, la participation moyenne est de 59,7% depuis 1981 (dix scrutins régionaux). Avec un taux de 63,7% on est cette fois-ci dans une fourchette haute qui dit la capacité de mobilisation du Parti Populaire dans ce fief électoral tenu par Manuel Fraga de 1989 à 2005 et depuis 2009 par Alberto Núñez Feijoo. Le PP a obtenu 47,5% des voix, Podemos (sous l’étiquette En Marea) 19%, le Parti Socialiste de Galice 17,9% et les nationalistes galiciens (de gauche) 8,3%.

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