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  • Le Vent se lève - Catalogne : la polarisation politique se confirme

    Albert Borras Ruis est doctorant à l’Institut Français de Géopolitique. Il revient dans cet article sur les élections régionales du 21 décembre 2017 en Catalogne, qui ont vu les indépendantistes conserver leur majorité absolue malgré l’ascension du parti de centre-droit Ciudadanos. Convoqué à la suite de la suspension de l’autonomie de la région, le scrutin devait permettre de trancher le conflit politique qui oppose le gouvernement espagnol à la Généralité de Catalogne, dont l’ancien président Carles Puigdemont est aujourd’hui retranché à Bruxelles. Loin de satisfaire les desseins de Mariano Rajoy, les résultats démontrent l’affaiblissement du Parti populaire ainsi que les maigres perspectives de la gauche non indépendantiste, tout en confirmant la tendance à la polarisation politique dans la société catalane.

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  • Les décodeurs du Monde : La crise politique en Catalogne résumée en 5 questions

    Depuis la déclaration d’indépendance et la mise sous tutelle de la région, la tension entre Madrid et Barcelone ne fait que croître.

    En quelques semaines, la crise politique en Catalogne s’est transformée en un problème majeur en Espagne, avec des répercussions politiques, judiciaires et économiques. Le point sur les principales questions qui se posent 
     
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  • Catalogne : le PS plaide pour la négociation

    En Catalogne, la situation politique est toujours extrêmement tendue. Suite au référendum interdit par le pouvoir central, Carlos Puigdemont, président séparatiste de la Catalogne, a affirmé devant le Parlement local que la région avait « gagné le droit d’être un Etat indépendant ». Mais il a toutefois suspendu le processus, en ne déclarant pas encore l’indépendance, afin de reprendre les négociations avec Madrid. Le gouvernement de Mariano Rajoy, menaçait lui d’utiliser l’article 155 de la Constitution, qui lui permet de suspendre l’autonomie d’une région en cas de force majeure.

    Depuis le début de la crise, les socialistes plaident pour une négociation. Le Parti socialiste a condamné les nombreuses violences entraînant des centaines de blessés lors de heurts aves les policiers anti-émeute le jour du vote. Toutefois, « le nationalisme du gouvernement catalan ne peut pas continuer d’avancer à marche forcée vers son autodétermination et le gouvernement central madrilène du Parti populaire au pouvoir ne peut persister durablement sur une ligne d’intransigeance totale ».

    Solution négociée

    Le Parti socialiste soutient de fait le PSOE qui, y compris dans sa composante catalane, demande à ce qu’une solution négociée entre toutes les parties soit trouvée. C’est le seul chemin pour sortir d’une situation qui, depuis 2010 et les premières grandes manifestations indépendantistes n’a cessé de se dégrader.

    Avant même le discours de Carlos Puigdemont, Pedro Sanchez secrétaire général du PSOE et chef de file de l’opposition au gouvernement conservateur avait prévenu : « Nous appuierons la réponse de l’Etat de droit face à toute tentative visant à rompre l’harmonie sociale ». Il avait également demandé au chef du gouvernement séparatiste catalan de renoncer à la déclaration d’indépendance.

    Crainte en Europe

    De son côté, l’Union européenne temporise. Une Catalogne indépendante sortirait de facto de l’UE et devrait candidater pour y rentrer. Après le Brexit, les conséquences d’une nouvelle défection pourraient être dramatiques. Et ce d’abord pour les Catalans qui payeraient économiquement au prix fort leur sortie du marché commun.

  • Le Monde - Catalogne : « Carles Puigdemont est pris entre deux feux, Rajoy et les indépendantistes »

    Les autorités catalanes ont jusqu’à lundi pour dire, si oui ou non, elles ont déclaré l’indépendance de la région. Décryptage par Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS.....

    S’il [Rajoy] veut obtenir le soutien des socialistes, il faut qu’il passe un accord avec eux. Depuis 2013, le PSOE propose une fédéralisation de l’Espagne, une position également défendue par les socialistes catalans. Une fédéralisation reviendrait à revenir au statut d’autonomie de 2006 de la Catalogne, qui était alors considérée alors comme une « nation ». Mais, en 2010, le tribunal constitutionnel espagnol l’a annulé. Pour que cela ne soit pas à nouveau le cas, il faut réformer l’article 2 de la Constitution espagnole. Jusqu’à présent, il stipule que l’Espagne est une nation « composée de nationalités et de régions ». Il faudrait ajouter le mot « nation ». En échange de cette réforme, les socialistes espagnoles soutiendront peut-être l’utilisation de l’article 155.
     
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  • Le Figaro - Le chef des socialistes espagnols demande au leader catalan «d'arrêter tout»

    Le leader du Parti socialiste espagnol Pedro Sanchez a demandé aujourd'hui au chef du gouvernement séparatiste catalan, Carles Puigdemont, de "tout arrêter" et de renoncer à une déclaration d'indépendance unilatérale dès aujourd'hui comme il l'envisage.

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