Il y a encore quelques années, les barons socialistes espagnols le prenaient de haut. Ils le surnommaient « El guapo », traduisez « le bellâtre ». Il était le quadra sorti de nulle part, ex-joueur de basket, ayant traîné ses guêtres d’étudiant à New York, spécialiste de l’économie européenne. La génération Zapatero voyait en lui un intrigant sans envergure, sans charisme, à la colonne vertébrale politique de flanelle.
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