sncf
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Sécurité dans les trains - Question de Joel Aviragnet
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L'Obs - Grève SNCF : l'intersyndicale appelle à poursuivre le mouvement social
Une rencontre qui a fait "pschitt". Lundi matin, les représentants syndicaux ont défilé a Matignon, pour rencontrer le Premier ministre et tenter de trouver un consensus autour du mouvement de grève inédit de 48 heures tous les cinq jours, initié depuis le 3 avril dernier. En sortant de son entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots a été catégorique : "Pour nous, clairement, la grève (à la SNCF) se poursuit. Il n'y a pas de débat. Les grévistes vont poursuivre le combat le temps d'avoir (des) réponses du gouvernement". Du côté de la CFDT, même rengaine : "Il n'est pas question de lever la mobilisation. On fait nos propositions, on les porte, on va les négocier pied à pied avec Mme la ministre des Transports, et après on verra, on jugera aux résultats", explique Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots.
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L'actualité des socialistes du 13 au 19 avril
SOCIALISME
La Vie des idées - Le socialisme peut-il être expérimental ?
À propos de : Axel Honneth, L’idée du socialisme, Gallimard
Comment redonner une impulsion au projet socialiste ? Pour répondre à cette question, A. Honneth mobilise la théorie de la reconnaissance et invite, peut-être à tort, à de nouvelles expériences sociales.
Dans le courant des années 1970, le secrétaire général du Parti communiste italien, Enrico Berlinguer, déclarait que la « force propulsive » de la révolution de 1917 était désormais tarie, voulant signifier par là qu’une nouvelle phase du socialisme démocratique s’ouvrait en Europe, libérée de toute hypothèque à l’égard du modèle du socialisme soviétique. Près de 50 ans plus tard, à l’heure où les partis socialistes européens ne cessent d’accumuler de retentissants échecs, la question remonte d’un cran et l’on se demande avec insistance si ce n’est pas l’idée même du socialisme qui a perdu sa force propulsive. Le spectre du communisme hantait l’Europe de 1848, celui du socialisme ne semble plus l’effrayer ni même l’attirer en 2018.
FRANCE INSOUMISE
Marianne - Union de la gauche ou populisme ? La France insoumise hésite et se déchire
Au sein du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, deux lignes s'affrontent : quand les uns prônent l'union de la gauche en vue des échéances électorales, d'autres veulent faire de la France insoumise une force "populiste" qui renoncerait à toute référence à la gauche.
INEGALITES
Jean Gadrey - Les 500 top-ultra-riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que les plus pauvres
Ce chiffre énorme, c’est sans doute aux États-Unis, ou au Brésil, ou en Afrique du Sud, ou dans les émirats du Golfe ? Non, c’est dans un pays dont la devise est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Je me suis appuyé sur des sources que tout le monde peut consulter aisément pour vérifier ou critiquer.
Slate - Emmanuel Macron, président des premiers de la classe
Les valeurs de la méritocratie scolaire figurent au coeur du macronisme.
Un an après son élection, après de multiples réformes (droit du travail, extension de la CSG), et en pleine grève des cheminots liée au projet de réforme de la SNCF, les cadres soutiennent sans cesse davantage le président de la République (65 % de soutien, en hausse de 6 %), et les couches populaires de moins en moins (27 %, en baisse de 7 %) (sondage Elabe/Les échos le 3-4 avril 2018).
LE SECRET DES AFFAIRES
Interrogée par Le Vent Se Lève, la lanceuse d’alerte Céline Boussié tire la sonnette d’alarme sur la dégradation du système de santé et exprime son inquiétude à propos de la loi sur le secret des affaires, qu’elle juge profondément liberticide.
Elle l’admet modestement : son combat est « moins glamour, moins porteur » que celui des lanceurs d’alerte à l’origine des Panama Papers ou du scandale LuxLeaks. Il n’en est pas moins d’une actualité criante. Salariée de l’institut médico-éducatif de Moussaron (Gers) entre 2008 et 2014, Céline Boussié n’a eu de cesse de dénoncer les conditions d’accueil des enfants polyhandicapés qui résident dans cet établissement spécialisé. Son témoignage a mis en lumière des phénomènes de maltraitance en tout genre, finalement constatés en 2013 dans un rapport de l’Agence régionale de santé de la région Midi-Pyrénées. Poursuivie en diffamation, son procès s’est ouvert en septembre 2017 à Toulouse. Le 21 novembre, elle était relaxée : « un message d’espoir pour tous les travailleurs sociaux et tous les lanceurs d’alerte ».
JEAN GADREY
Le monde va mieux selon certains critères, et bien mal selon d’autres (1)
Non, ce titre ne relève pas du « en même temps » jupitérien, mais de chiffres sérieux (donc contestables, mais sérieusement…) et de graphiques mis au point par votre serviteur. Mes commentaires seront très brefs, car, s’il est vrai que tout chiffre ou graphique suscite des questions et exigerait des interprétations critiques, je ne souhaite pas alourdir encore plus ces deux billets denses. En revanche, je fournirai les sources. Dans ce premier billet, je vais « positiver ».
Le monde va mieux selon certains critères, et bien mal selon d’autres (2)
Après avoir « positivé » dans le billet précédent, voici d’autres constats sur l’état du monde et de son évolution. Ils sont soit mauvais, soit… très mauvais. Et ce qui est embêtant c’est qu’ils sont plus nombreux que les constats positifs. Voici ma sélection, à critiquer ou compléter par vous si vous le souhaitez.
INÉGALITÉS, DÉMESURE DE LA RICHESSE EXTRÊME
Les deux graphiques qui suivent proviennent du rapport sur les inégalités dans le monde 2018 (lien : http://wid.world/fr/accueil/ )
SNCF
Le 15 février 2018, Jean-Cyril Spinetta a remis un rapport au Premier ministre intitulé « l’avenir du transport ferroviaire ». Ce rapport préconise de « recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de compétence », de « créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique » et de « préparer l’ouverture à la concurrence ». Cette ouverture s’inscrit dans la grande vague de libéralisation des industries de réseaux, comme l’électricité, le gaz, les télécommunications, le transport aérien ou encore La Poste. Ces industries s’appuient sur des infrastructures dont le coût est élevé, si bien que leurs opérateurs en situation monopolistique de fait étaient traditionnellement publics.
Le Point - Dette de la SNCF : le PS dénonce les faux-semblants du gouvernement
Boris Vallaud souligne l'absence de reprise de la dette de la compagnie dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles. La preuve d'un « mensonge », selon lui.
Le porte-parole du PS Boris Vallaud a dénoncé, jeudi, l'absence de la reprise d'une partie de la dette de la SNCF du « programme de stabilité » qui sera adressé à la Commission européenne. « À qui le gouvernement ment-il ? À Bruxelles, aux Français, aux deux ? » s'est-il interrogé. « Nous avons discuté hier soir [mercredi] à l'Assemblée nationale du programme de stabilité, le programme des finances publiques de la France qui est envoyé à Bruxelles, eh bien, il n'y a rien sur la reprise de la dette », a lancé le député des Landes sur France 2.
DICTATURES
La vie des idées - L’autoritarisme prospère
À propos de : Stephan Haggard, Robert R. Kaufman, Dictators and Democrats. Masses, Elites, and Regime Change, Princeton University Press
Pourquoi certains pays réussissent-ils à se démocratiser ? Sur la base d’une étude regroupant près d’une centaine de cas, deux politistes insistent sur l’importance des institutions et de la redistribution dans le succès des transitions démocratiques.
Le dernier rapport publié par l’ONG Freedom House dresse un tableau sombre de l’état de la démocratie dans le monde. Selon son directeur, Michael J. Abramovitz,
les droits politiques et les libertés civiles à travers le monde ont décliné jusqu’à leur plus bas niveau depuis plus d’une décennie en 2017. [1]
Pendant ces douze dernières années, les pays subissant un déclin de leur environnement démocratique étaient chaque année plus nombreux que ceux dont la démocratisation progressait [2].
CORBYN/MOUFFE
Le Vent se lève - Chantal Mouffe : «Corbyn a mis en oeuvre une stratégie populiste de gauche»
Dans cette tribune, Chantal Mouffe, philosophe, professeure à l’université de Westminster et théoricienne du populisme de gauche, propose une analyse de la stratégie de Jeremy Corbyn qui est parvenu à transformer le Labour de l’intérieur et à régénérer la social-démocratie britannique.
La crise de la social-démocratie européenne se confirme. Après les échecs du Pasok en Grèce, du PvdA aux Pays-Bas, du PSOE en Espagne, du SPÖ en Autriche, du SPD Allemagne et du PS en France, le PD en Italie vient d’obtenir le pire résultat de son histoire. La seule exception à ce désastreux panorama se trouve en Grande-Bretagne, où le Parti travailliste, sous la direction de Jeremy Corbyn, est en pleine progression. Avec près de 600 000 adhérents, le Labour est maintenant le plus grand parti de gauche en Europe.
INSTITUTIONS
Paul Alliès - Macron à Chaillot: une version très particulière de la Constitution
Pas une minute des presque trois heures d'antenne sur la réforme des institutions que le conseil des ministres va adopter le 9 Mai prochain. Emmanuel Macron a néanmoins réussi à glisser sa conception très bonapartiste de la Constitution à propos de sa décision de frapper la Syrie.Il a ainsi pu affirmer qu'il n'avait fait que respecter le texte de la Loi fondamentale sans s'attirer la moindre objection. Cela reste portant parfaitement discutable. Certes le contournement du Parlement est un mal fort ancien.Paul Alliès - Réforme des institutions: déjà l'échec
La Convention pour la 6° République, attachée au moindre progrès démocratique possible, a exercé une veille empathique de la mise en oeuvre des promesses de réforme des institutions. Avant l'adoption du projet de loi constitutionnel par le conseil des ministres, son conseil d'administration vient d'en tirer à l'unanimité, un bilan négatif.La C6R a accordé une attention toute particulière aux promesses d’Emmanuel Macron faites durant sa campagne et à leur confirmation dans le discours qu’il a prononcé devant le Congrès à Versailles le 3 juillet 2017 (*). Elle en a même soutenu certains aspects contre la stratégie d’enlisement conduite par le président du Sénat. Avant même d’être fixé sur l’état définitif de textes tels qu’ils doivent être adoptés par le conseil des ministres le 9 Mai prochain (**), force est de constater que c’est cette dernière qui a triomphé. C’est un nouvel échec des tentatives de réformer la démocratie politique dans ce pays.LES SALAIRESPatrick Artus et Marie-Paule Virard insistent dans leur nouvel opus sur la détérioration du sort de la grande majorité des salariés dans les pays de l'OCDE. Ceux-ci partagent de plus en plus de risques avec les investisseurs, quand ils ne les supportent pas à leur place. Ils apparaissent en revanche exclus du partage des profits lorsque la situation des entreprises s'améliore comme c'est le cas aujourd'hui. Patrick Artus revient pour Nonfiction sur cette situation et les pistes qu'ils suggèrent pour y rémédier dans leur ouvrage, qui fait parallèlement l'objet d'une recension.Au fil des années, la situation d’une forte majorité des salariés des pays développés s’est dégradée pendant que la rentabilité du capital atteignait des sommets. La flexibilisation du marché du travail, si elle permet aux entreprises de réagir plus rapidement en cas de difficultés, crée au mieux des emplois bas de gamme. Or il ne s’agit pas seulement de redonner du travail aux chômeurs peu ou non qualifiés, mais bien de faire en sorte que ceux-ci retrouvent un emploi pérenne et correctement rémunéré.POPULISMESur la conférence prononcée par Elisabeth Roudinesco le 22 mars à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, dans le cadre du cycle « Une certaine idée de l’Europe », proposé par le Groupe d’études géopolitiques.
Un bonheur tragique » – c’est par cette formule, à trop aisément qualifier d’oxymore, qu’Elisabeth Roudinesco résumait son « idée de l’Europe » le 22 mars à l’ENS. Lors de la deuxième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe », l’historienne de la psychanalyse tenta d’extraire l’essence d’un inconscient européen, par lequel bien des choses ont enfanté leur contraire. A propos, elle parla de bonheur et de tragédie. Le bonheur comme révolution de l’intime, phénomène urbain du 19ème siècle européen. La tragédie comme art et comme pulsion, de destruction et de mort. Deux « états » qui, liés fatalement, inscrivent une continuité dans l’histoire récente du continent. Comme si la recherche d’un bonheur collectif européen était chaque fois vouée à l’hubris.
BLABLACAR
Quel rôle joue le numérique dans les mobilisations sociales ? Éléments de réponse avec Fabien Granjon, sociologue spécialiste des médias et des technologies numériques.
Sur la plateforme BlaBlaCar, 184 000 places ont été proposées au cours de la journée du 3 avril, un record. Les plateformes comme BlaBlaCar ou Uber amortissent-elles la portée de la grève ?
Non, pas vraiment. D'abord parce que les millions de voyageurs qui sont touchés par cette grève perlée des cheminots ne peuvent pas se reporter massivement vers les services que vous citez ou d’autres, qui ne sont en aucun cas adaptés pour absorber ces flux habituellement pris en charge par les transports ferroviaires. Si, lors d’un week-end, vous pouvez éventuellement prévoir de remplacer le rail par un covoiturage tarifé, il est évidemment impossible de procéder de la sorte s’agissant, par exemple, de trajets professionnels quotidiens, surtout quand ils se déploient sur des longues distances.
TERRORISMEThe Conversation - Terrorisme : les trois impensés du débat sur les « fichés S »
Les attaques terroristes sont toujours imprévisibles. Les polémiques sur l’antiterrorisme, elles, le sont beaucoup moins. Malheureusement. Elles se répètent souvent à l’identique d’une vague d’attentats à l’autre.
Les meurtres perpétrés, le 23 mars 2018, dans l’Aude ont ravivé plusieurs débats que les attentats de 2015 avaient lancés. Faut-il priver de la nationalité française les auteurs d’actes terroristes au risque de créer des apatrides ? Faut-il adopter de nouvelles lois au risque d’alourdir un corpus juridique déjà fourni ? Ou encore, faut-il incarcérer les nationaux français et expulser les ressortissants étrangers faisant l’objet d’une fiche S (pour « Sûreté de l’État ») au sein des personnes répertoriées dans le Fichier des personnes recherchées (FPR) ?
La vie des idées - Les juges, gardiens de la paix
À propos de : M. Barberis, Non c’è sicurezza senza libertà. Il fallimento delle politiche antiterrorismo, Il Mulino
On entend souvent que, face au terrorisme, les démocraties auraient à trouver le bon équilibre entre sécurité et liberté, comme s’il s’agissait de poids dans une balance. La métaphore ne sert-elle qu’à justifier de nouvelles mesures de sécurité ? Comment concevoir l’arbitrage entre ces valeurs ?
La lutte contre le terrorisme est un domaine particulièrement prolifique en apories apparentes. Dans le discours public comme académique, il n’est pas rare d’entendre que les mesures de lutte contre le terrorisme sont contraires aux principes de l’État de droit ou qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre les valeurs de la sécurité et la liberté, posées sur les plateaux d’une balance métaphorique.
INFLATION
OFCE - La BCE reste préoccupée par la faiblesse de l’inflation
Le Président de la Banque centrale européenne, M. Mario Draghi, a annoncé récemment que l’augmentation du taux directeur de la BCE interviendrait « bien après » la fin des mesures d’achats massifs de titres obligataires (prévue pour septembre 2018), principalement émis par les Etats de la zone euro, et à un « rythme mesuré ». La hausse du taux directeur pourrait donc intervenir vers la mi-2019, soit quelques semaines avant la passation de pouvoir entre Mario Draghi et son successeur.
HOLLANDE
Libé - La part de vérité de François Hollande
Entre l’analyse de son quinquennat et les attaques portées contre Emmanuel Macron, «les Leçons du pouvoir» de l’ancien président sont instructives et vivantes.
Le quinquennat de François Hollande n’a, du début à la fin, cessé d’être caricaturé, déformé, sous-évalué. Voici la première plaidoirie vigoureuse qui surgit pour prendre sa défense. Son auteur n’est autre que l’ancien président lui-même qui ne laisse donc à personne le soin de défendre son bilan. Certains penseront sans doute que c’est trop tôt, moins d’un an après l’élection de son successeur. D’autres jugeront que l’ex-chef de l’Etat n’est pas le mieux placé pour proposer une relecture de son action. Ils auront tort.
PS
Libé - Le Parti socialiste déménagera bien à Ivry
Selon les informations de «Libération», c'est cette option qui sera retenue d'ici «dix à quinze jours». L'emménagement est prévu pour septembre.
Il faudra encore un peu attendre pour connaître le surnom du futur nouveau siège du Parti socialiste. Une chose est sûre, après «Solfé», dans le riche et chic VIIe arrondissement de Paris, la formation au poing et la rose va s’installer derrière le périphérique, dans la commune (PCF) d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). «On va aller à Ivry», affirme sans ciller un membre de la nouvelle direction à Libération, confirmant plusieurs articles.
POLITIQUE Deux anciens frondeurs PS livrent leurs conseils aux députés LREM qui bataillent contre le projet de loi asile et immigration qui doit être adopté ce week-end en première lecture à l’Assemblée nationale…
Deux anciens frondeurs PS, Laurent Baumel et Alexis Bachelay donnent leurs conseils aux parlementaires « indisciplinés », alors que le texte doit être adopté en première lecture à l'Assemblée nationale ce week-end.
Olivier Faure a dévoilé ce dimanche 15 avril le nouveau "gouvernement" du PS. Pour y figurer, il fallait manifestement être un élu, militant de longue date du parti et qui a fait carrière sous le quinquennat de François Hollande. Bonjour le renouveau…Libé - Olivier Faure présente la nouvelle direction du Parti socialiste
Le Conseil national du PS a approuvé ce dimanche la composition de sa nouvelle direction, renouvelée, paritaire et resserrée, conformément à l’engagement pris par le nouveau premier secrétaire Olivier Faure. Le député de Seine-et-Marne s’est entouré d’un secrétariat national composé de 24 membres, douze hommes et douze femmes (contre 80 dans la précédente direction), à qui il reviendra de mettre en œuvre les décisions prises par le Conseil national et le Bureau national. Tous ont soutenu M. Faure dans sa course pour prendre la tête du PS.
Le Figaro - Parti socialiste : Olivier Faure présente son «gouvernement»
Le nouvel homme fort du PS a présenté dimanche les 24 membres de sa nouvelle direction qui se veut «paritaire» et «resserrée».
Et pendant ce temps-là, la direction du Parti socialiste se restructure. Une semaine après le congrès d'investiture du nouveau premier secrétaire, Olivier Faure, le Conseil national du PS a en effet approuvé dimanche la composition de sa nouvelle direction. Le nouvel homme fort du parti avait promis une équipe renouvelée, paritaire et resserrée. C'est désormais chose faite.
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Les économistes atterrés - SNCF : derrière le statut, des enjeux économiques, sociaux et environnementaux
Le 15 février 2018, Jean-Cyril Spinetta a remis un rapport au Premier ministre intitulé « l’avenir du transport ferroviaire ». Ce rapport préconise de « recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de compétence », de « créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique » et de « préparer l’ouverture à la concurrence ». Cette ouverture s’inscrit dans la grande vague de libéralisation des industries de réseaux, comme l’électricité, le gaz, les télécommunications, le transport aérien ou encore La Poste. Ces industries s’appuient sur des infrastructures dont le coût est élevé, si bien que leurs opérateurs en situation monopolistique de fait étaient traditionnellement publics.
La SNCF était jusqu’en 1982 une société d’économie mixte à laquelle l’État avait concédé son réseau ferroviaire. La loi d'orientation des transports intérieurs, dite Loti, a introduit à cette date un droit au transport, celui « de se déplacer dans des conditions d’accès raisonnables, de qualité et de prix ainsi que de coût pour la collectivité, notamment par l’utilisation d’un moyen de transport ouvert au public ». Elle garantit ainsi ce droit pour tous et consacre le réseau ferroviaire comme un service « d’intérêt général ».
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The Conversation - Réforme de la SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer
Le projet de réforme ferroviaire qui fait suite à la publication du rapport sur l’avenir du transport ferroviaire de Jean‑Cyril Spinetta, en février 2018, marque le début d’une double bataille du rail.
Cette bataille, c’est d’abord celle de la SNCF confrontée à un risque destructeur, du fait de l’arrivée prochaine d’entreprises concurrentes circulant sur le réseau, mais aussi du fait de l’intensification de la concurrence intermodale avec le développement du covoiturage et du transport par autocar.
Mais ce qui se joue également est une bataille des chiffres autour des performances du système ferroviaire français et des effets attendus d’une réforme en cours, déjà qualifiée d’historique. Nous voudrions montrer ici que, pour justifier certaines des orientations du gouvernement, une partie des médias et des commentateurs paraissent avoir cédé à quelques arguments simplificateurs quand ils ne sont pas faux, n’hésitant pas à mobiliser des statistiques tronquées, voire en complet décalage avec la réalité.
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La cagnotte - Solidarité avec les cheminots grévistes
Bienvenue sur cette cagnotte !
https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7Ici vous pouvez directement et en un clic, participer à cette cagnotte.
- Chacun participe du montant qu'il souhaite.
- Tous les paiements sont sécurisés.
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L'actualité des socialistes du 23 au 29 mars
SNCF
Ni les exemples étrangers ni la modélisation économétrique ne démontrent l’efficacité de la réforme envisagée, estiment, dans une tribune au « Monde », Marc Ivaldi et Frédéric Cherbonnier, professeurs à l’Ecole d’économie de Toulouse.
Si la réforme annoncée de la SNCF veut mettre un terme à l’augmentation inexorable de sa dette, elle est aussi motivée par la nécessité de transposer la récente directive européenne qui fixe le cadre juridique de l’ouverture à la concurrence sur les lignes à grande vitesse (LGV) à partir de 2020, puis sur les lignes régionales (TER, TET) au plus tard en 2023.
La Vie des idées - Faut-il libéraliser la SNCF ?
Les réformes annoncées de la SNCF pointent, une fois de plus, son endettement et le statut des cheminots. Mais est-ce que le problème est bien posé ? Retour sur l’histoire d’un débat et sur ses enjeux politiques.
La publication d’un rapport sur L’Avenir du transport ferroviaire et la déclaration par le Premier ministre Édouard Philippe d’un projet de loi visant à moderniser la SNCF mettent une fois de plus le secteur ferroviaire français sous les feux des projecteurs. Cet article propose de revenir sur l’histoire des chemins de fer français de manière à saisir les conditions de naissance de la crise actuelle du rail et, plus particulièrement, à analyser la construction du cadre cognitif et normatif faisant de l’organisation historique du secteur un modèle de gestion qui passe pour archaïque.
Le premier argument est celui de la prétendue supériorité générale de la concurrence sur le monopole (public ou privé) pour faire baisser les prix et pour améliorer le rapport qualité/prix, au grand bénéfice des consommateurs, de la croissance, de la productivité et de l'innovation. Quitte à me faire traiter de noms d’oiseaux, je dirai d’abord que cet argument n’a pas toujours été faux dans le passé. C’est sa généralisation qui est absurde, surtout lorsque des missions de service public sont en jeu.
Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « dérégulation »
Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d'autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l'intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l'intérêt général pour défendre des intérêts corporatistes. C'est ce que les libéraux reprochent aux syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l'égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l'intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés...
Incidente : je signale cette tribune de plus de 160 intellectuels et chercheurs appelant, dans Le Monde, à soutenir la lutte des cheminots contre la « fin du service public ferroviaire ». Titre : Ce projet de loi « sans légitimité démocratique » est « un danger mortel pour la cohésion territoriale »
Il n’existe pas de bilan digne de ce nom de la libéralisation des services publics en Europe, en dépit des demandes réitérées depuis les années 1990 d’associations diverses. Ces dernières avaient pourtant obtenu, le 13 novembre 2001, l’adoption par le Parlement européen d’une excellente résolution que je cite :
« La politique de libéralisation de différents services d'intérêt général peut avoir des incidences aussi bien positives que négatives pour le citoyen-usager ». Cela « nécessite une évaluation précise et comparative », impliquant « une participation active des citoyens et des usagers au processus de définition, d'évaluation et d'appréciation des missions, … notamment en termes de contribution à la cohésion sociale et territoriale de l'Union, de qualité de service, d'égalité d'accès et de prix équilibré et transparent ».
Billet invité que j’intercale dans ma longue série sur le sujet, avec l’autorisation de son auteur Jacques Littauer. Cet excellent article a été publié dans Charlie Hebdo le 7 mars.
Attention : le rapport Spinetta est terriblement néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale, dans la ligne de ce que j’ai expliqué dans les billets précédents. Sur ce point, voir cette analyse détaillée du rapport Spinetta. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels.
EUROPE
Le 5 mars, dans un amphithéâtre bondé de la rue d’Ulm, le philosophe marxiste et homme politique Antonio Negri prononçait la leçon inaugurale d’un cycle de conférence proposé par le Groupe d’études géopolitiques de l’ENS, dont le titre reprend celui d’un petit livre de George Steiner, « Une certaine idée de l’Europe ». « Pour que l’Europe redevienne une idée » : l’ambition affichée par le groupe d’étudiants peut faire sourire, mais elle a le charme de son panache, et le mérite d’encourager un débat transnational nourri de recul par les temps chahutés que nous traversons.
Étayant le constat d’une Europe défaite, Toni Negri a placé son discours sous le signe de la reconstruction. Est interrogée la possibilité d’associer l’idée d’Europe à celle d’un nouvel « internationalisme » : comment transformer la lutte des précaires en discours sur l’Europe ? La solution proposée est celle de la « rupture » : l’Europe devrait être déliée d’un cadre atlantiste libéral « aliénant », pour être mieux reconstruite, en dehors des États, avec l’objectif d’œuvrer à la constitution d’un ordre mondial dénué de toute forme d’impérialisme.
MAI 68
Paris Normandie - TEMOIGNAGE : Mai 68, Henri Weber, ancien sénateur de Seine-Maritime
Ancien conseiller municipal à Dieppe, sénateur socialiste de Seine-Maritime puis député européen, Henri Weber évoque l’héritage de Mai 68. Il était alors étudiant à la Sorbonne. Exclu du PCF et de l’Union des étudiants communistes, il fut, auprès d’Alain Krivine, l’un des fondateurs de la Ligue communiste révolutionnaire. Selon lui, seules restent les conquêtes sociales. Le rêve utopiste a été emporté par l’effondrement du bloc communiste.
MACRON
BFMTV - 3 Français sur 4 jugent la politique d'Emmanuel Macron injuste
Alors que les mouvements sociaux se déclarent dans le pays, la politique engagée par l'exécutif trouve une majorité de critiques parmi les Français, selon le nouveau sondage "L'Opinion en direct" de l'institut Elabe pour BFMTV.
L'exécutif entre dans le dur. Selon le nouveau sondage "L'Opinion en direct" dirigé par l'institut Elabe pour BFMTV, que nous publions ce mercredi à la veille d'une journée de grève devant mobiliser de larges pans de la fonction publique, les Français sont maintenant très nombreux à se montrer critiques devant la politique menée par l'exécutif.
5 ETOILES
Marco Travaglio est un journaliste et un écrivain italien, célèbre pour ses enquêtes et ses essais sur la vie politique et sociale italienne. Il est par ailleurs directeur du média Il Fatto Quotidiano et intervient régulièrement dans le débat politique italien.
LVSL – Vous êtes fondateur et directeur du média Il Fatto Quotidiano, et vous êtes considéré comme plutôt favorable au Mouvement Cinq Étoiles…
C’est une erreur, nous avons simplement traité le M5S comme tous les autres mouvements politiques, sans préjugés, tandis que tous les autres journaux les ont traités comme des sauvages, comme des barbares. Le seul fait de ne pas les traiter comme des barbares persuade certains que nous leur sommes favorables. Mais nous, nous jugeons tout le monde de la même manière, sur la base de ce qui est dit, de ce qui est proposé, de ce qui est fait. En ce qui concerne le M5S, il y a des idées que nous partageons, ils se sont en effet occupés de batailles que nous menions déjà en tant que journal, alors que le mouvement n’existait pas encore. Dans ce cas, nous sommes favorables, quand ils soutiennent les choses que nous défendons nous aussi. Quand ils soutiennent des choses que nous ne partageons pas, par exemple quand ils parlaient du referendum pour sortir de l’Euro, nous leur étions opposés. Ils ont maintenant changé d’avis heureusement.
ETAT D'URGENCE
Terra Nova - Etat d'urgence, terrorisme et sécurité intérieure Comment trouver la sortie ?
Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit.
PS
Libé - Olivier Faure officiellement élu à la tête d'un PS à «reconstruire»
Le député de Seine-et-Marne, qui se dit «vraiment à gauche et vraiment réaliste», est devenu le treizième premier secrétaire d'un parti que d'aucuns donnent pour mort. Le nouveau chef, lui, veut croire que tout est encore possible.
Le Monde - Le PS face à un défi existentiel
Editorial. Elu, jeudi 29 mars, premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure hérite d’une maison désertée par ses occupants où tout est à reconstruire, des fondations au plafond.
Editorial du « Monde ». S’il aime les métaphores, Olivier Faure pourrait reprendre les paroles d’une chanson de Michel Polnareff, Dans la maison vide (1969) : « Dans la maison vide, (...) je passe ma vie à regarder les oiseaux qui passent comme des menaces et (...) je n’attends personne. »Europe 1 - Le PS d'Olivier Faure va-t-il retomber sur ses pattes ?Le parti socialiste a désormais un chef : Olivier Faure qui a été formellement élu jeudi avant le Congrès des 7 et 8 avril prochains.
Sur la "to do list" d’Olivier Faure, devinez ce qu’il a mis tout en haut. Appeler ses cousins de la famille de la gauche ? Les syndicats pour renouer le dialogue ? Faire un tour à Jarnac sur la tombe de François Mitterrand, ou sonner rue de Rivoli chez François Hollande ? Non, sa première décision sera de trouver une mascotte pour le PS ! Pas bête, il faut bien l’incarner ce parti. La rose a pâli, la pomme a déjà été pris, les éléphants sont au cimetière, le dinosaure n’est pas très nouveau monde, et le chien fait vraiment trop présidentiel. "Alors pourquoi pas un chat ?", a lancé le nouveau patron du PS.
Le Parisien - Direction du PS : comment ont voté les socialistes, département par département
Il a bien conscience que le plus dur commence pour lui. Adoubé ce jeudi 29 mars par les militants PS, Olivier Faure devient le 13e premier secrétaire du Parti socialiste. Seul en lice depuis le retrait de Stéphane Le Foll, le patron des députés PS va succéder à Jean-Christophe Cambadélis avec la mission quasi-impossible de redresser un parti en lambeaux après une année 2017 cauchemardesque.
"Fils unique de Martine Aubry et de François Hollande", comme il s'est lui-même qualifié un jour, le député de Seine-et-Marne va devoir redonner une ligne au parti qui s'est déchiré pendant un quinquennat. Objectif reconquête pour une formation politique qui dirige encore de nombreuses collectivités locales et qui aura encore beaucoup à perdre d'ici à la présidentielle de 2022.
MJS
La présidente du MJS a décidé de rejoindre le mouvement de Benoît Hamon, Génération.s.
C’est un petit coup de tonnerre dans la galaxie socialiste. En plein entre-deux-tours du congrès du Parti socialiste (PS) et avant la désignation officielle d’Olivier Faure comme prochain premier secrétaire, la présidente du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Roxane Lundy, a décidé de quitter le parti pour rejoindre Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon. Elle est suivie par 25 membres sur 30 du bureau national, ainsi que de nombreux militants.
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L'Obs - Réforme de la SNCF : qui va profiter de l'ouverture à la concurrence ?
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Libé - SNCF-Deutsche Bahn, le match
La SNCF plus productive
La SNCF n’est pas le mamouth mal géré qu’aiment caricaturer la droite et le gouvernement. Elle apparaît même comme plus productive que son concurrent allemand. C’est que la SNCF a supprimé des postes par non-renouvellement partiel des départs à la retraite et augmenté son chiffre d’affaires grâce à sa politique commerciale. A l’instar du transport aérien, elle optimise ses recettes, en proposant des prix attractifs à ceux qui achètent leurs billets à l’avance ou acquièrent une carte de réduction.
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Les décodeurs du Monde - Cinq questions sur la dette de la SNCF
L’endettement colossal de l’opérateur ferroviaire, qui atteint 54,5 milliards d’euros, s’accroît d’année en année et compromet les investissements futurs.
Le gouvernement a présenté mercredi 14 mars un projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire », l’autorisant à légiférer par ordonnances pour réformer la SNCF avant l’ouverture à la concurrence. Si la remise en cause du statut des cheminots concentre l’essentiel des griefs des syndicats, le problème de la dette, aussi crucial, passe au second plan.
La SNCF est-elle en bonne ou mauvaise santé financière ?
Cela dépend de quoi on parle. Porté par le succès du TGV (nouvelle ligne Atlantique ouverte à l’été, offre low cost) et des hausses de fréquentation des transports en commun du quotidien (TER, Transilien, bus Keolis…), le groupe SNCF a publié d’excellents résultats pour 2017, avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,2 %, qui atteint 33,5 milliards d’euros et un bénéfice net de 1,33 milliard d’euros.
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Un peu d'histoire - INA - De 1947 à 1995 : Top 5 des grèves à la SNCF