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  • DESTRUCTION DE L’HÔPITAL : COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?

    « Management », « rentabilité », « productivité » : comment en sommes-nous arrivés à employer ces mots au sein des hôpitaux publics français ? C’est le résultat de décennies de réformes de « réorganisation », de « restructuration » des établissements de santé, désormais incapables de soigner correctement tous les citoyens. Dans un épisode inédit, en collaboration avec Les Économistes Atterrés, Le Vent Se Lève revient sur trente ans de politiques néolibérales, qui ont lentement broyé les hôpitaux et le personnel soignant.

  • Best of 2018 - Plan pauvreté : « il faudrait 8,5 milliards d’euros par an pour éradiquer la pauvreté »

    Enseignant à la Sorbonne et membre des Économistes Atterrés, Christophe Ramaux analyse les mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'occasion de la présentation du plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté.

    Revue des Deux Mondes – Qu’avez-vous pensé des mesures annoncées jeudi par Emmanuel Macron dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté ?

    Christophe Ramaux – Les propositions présentées masquent un tour de passe-passe, pour ne pas dire une duperie. Le gouvernement affiche un plan à 8 milliards d’euros sur 4 ans, soit 2 milliards par an. Mais le compte n’y est pas lorsque l’on tient compte des réductions de prestations d’ores et déjà annoncées. Le gouvernement a en effet déjà décidé, après l’avoir réduite l’an passé, de ne revaloriser l’APL qu’à hauteur de 0,3 points en 2019 et en 2020.

    À cela s’ajoute le fait qu’avec le prélèvement à la source, l’APL sera calculée en instantané et non plus en fonction des revenus touchés deux ans auparavant. Cela représentera, selon le gouvernement lui-même, une économie comprise entre 1 et 1,5 milliard. D’autre part, le gouvernement a décidé de ne revaloriser les allocations familiales que de 0,3 %. Or on sait que les APL et les allocations familiales jouent un rôle majeur dans la réduction de la pauvreté.

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  • Les économistes atterrés - SNCF : derrière le statut, des enjeux économiques, sociaux et environnementaux

    Le 15 février 2018, Jean-Cyril Spinetta  a remis un rapport au Premier ministre intitulé « l’avenir du transport ferroviaire ». Ce rapport préconise de « recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de compétence », de « créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique » et de «  préparer l’ouverture à la concurrence ». Cette ouverture s’inscrit dans la grande vague de libéralisation des industries de réseaux, comme l’électricité, le gaz, les télécommunications, le transport aérien ou encore La Poste. Ces industries s’appuient sur des infrastructures dont le coût est élevé, si bien que leurs opérateurs en situation monopolistique de fait étaient traditionnellement publics.

    La SNCF était jusqu’en 1982 une société d’économie mixte à laquelle l’État avait concédé son réseau ferroviaire. La loi d'orientation des transports intérieurs, dite Loti, a introduit à cette date un droit au transport, celui « de se déplacer dans des conditions d’accès raisonnables, de qualité et de prix ainsi que de coût pour la collectivité, notamment par l’utilisation d’un moyen de transport ouvert au public ». Elle garantit ainsi ce droit pour tous et consacre le réseau ferroviaire comme un service « d’intérêt général ».

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