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"Montebourg, Hamon et Filippetti reviennent ensemble mais séparément" rtl.fr
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L'actualité des socialistes du 29 septembre au 3 octobre (mise à jour)
A la une
Libé - «Vive la gauche»: après l'Assemblée, le parti?
Au Vieux-Boucau, devant les militants du courant de Benoît Hamon, les parlementaires frondeurs ont pris date pour 2015. Ambition: prendre les rênes du PS
Paul Alliès - Une anaphore pour les Etats Généraux du Parti socialiste
Le Parti socialiste boucle, cette semaine la première étape de la préparation de ses Etats Généraux où il s'agira de "reformuler ensemble notre identité", but asigné par J.C. Cambadélis à partir d'une "série de douze questionnements". Un Conseil national fera le point sur les diverses contributions dimanche prochain.
5 octobre
Le JDD - Chacun de leur côté, Montebourg et Hamon veulent "réinventer" la gauche
Les deux principales victimes du dernier remaniement gouvernemental, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, ont effectué samedi leur rentrée politique. Si le premier estime ne pas être dans "l'opposition", le second entend bien continuer "à s'exprimer".
Ils ont tout pour s'entendre et renverser la table lors du prochain congrès du Parti socialiste. Mais c'est bien en ordre dispersé que les ténors et courants de l'aile gauche du PS, tous hostiles à la ligne du gouvernement Valls, font leur rentrée politique ce week-end.
L'ancien ministre veut que la gauche "retrouve la confiance avec le peuple" dans les deux ans et demi qui viennent.Il doit prononcer dimanche le discours de clôture de cette université d'automne...L'ancien ministre Arnaud Montebourg s'est présenté samedi comme un «citoyen engagé» qui veut continuer «à s'exprimer», estimant qu'il y avait «beaucoup de choses à faire» pour la «réinvention de la gauche».
L'ex-ministre de la Culture prône une VIe République «avec une répartition moins monarchique du pouvoir»...Aurélie Filippetti fait sa rentrée. L'ex-ministre de la Culture prône, plus d'un mois après sa démission du gouvernement, une VIe République «avec une répartition moins monarchique du pouvoir», dans une interview publiée samedi par Médiapart.
4 octobre
L'Express - François Rebsamen et sa non-interview "non relue" un peu trop "libérale"
Le ministre du Travail ne retient pas ses coups contre le PS, Jean-Christophe Cambadélis ou encore Michel Sapin, dans une interview publié par le magazine de Bourgogne, Le Miroir. Le texte a été mis en ligne... puis retiré quelques minutes plus tard, ce vendredi. Que s'est-il passé?
Ça phosphore, ce week-end, au PS. Après des universités de la Rochelle sans saveur et sans débat d'idées, les courants, clubs et écuries du parti, notamment de son aile gauche, se retrouvent pour parler désaccords avec la politique de l'exécutif et pour lancer les bases, disent-ils, de l’union de la gauche... chacun de leur côté !
France 3 - Arnaud Montebourg fait son retour, il n’a pas dit son dernier mot
L’ex-ministre de l’Economie, qui a été éjecté du gouvernement cet été, fait son retour politique à l'occasion d'une université de rentrée dans le Gard samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014.
Politis - François Rebsamen, un ministre brut de décoffrage
L’entretien du ministre du Travail publié ce vendredi 3 octobre sur le site du magazine bourguignon Miroir, puis retiré quelques minutes plus tard, fait le buzz. A raison puisque le ministre, hiérarque du PS, s’y vante notamment d’avoir « effectué sa mue idéologique (…) depuis longtemps » et de se battre « depuis longtemps [il insiste, NDLR] pour une vision libérale de l’économie ».
Libé - Hamon : «Je ne voudrais pas qu’en 2017, la jeunesse vote en majorité pour le FN»
INTERVIEW EXCLUSIVE Pour la première fois depuis son départ du gouvernement, l'ex-ministre de l'Education reprend la parole et demande à son camp de défendre les «valeurs de gauche».
3 octobre
Intervention de Gérard Filoche au Bureau national du PS le mardi 30 septembre 2014
Je comprends qu’on tienne des propos s’efforçant d’atténuer notre nouvelle défaite aux élections sénatoriales. Mais il n’en ressort pas moins que c’est la troisième de l’année après le désastre des municipales le 30 mars, et le fait inouï que nous ayons été derrière le Pen aux européennes le 25 mai.
Le Monde - Moscovici : «Je ne veux pas ruiner la crédibilité du pacte, ni la mienne»
C'était l'affluence des grands jours pour l'audition par le Parlement européen, jeudi 2 octobre, du Français Pierre Moscovici, candidat au poste de commissaire à l'économie
Pierre Moscovici peine à convaincre les députés européens
PARIS (Reuters) - Pierre Moscovici, candidat désigné au poste de commissaire aux Affaires économiques, a bataillé jeudi pour tenter de convaincre les députés européens qu'il saurait faire appliquer les règles budgétaires communes à tous les pays sans exception, au moment où le déficit public de la France dérape.
L'Express - Vache folle: suppression des tests de dépistage en France
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a cherché à rassurer les éleveurs inquiets en annonçant des aides ponctuelles et la levée des tests de dépistage de l'ESB.
Libé - Bartolone contre la fonction de 1er ministre
Avant la nomination de Manuel Valls à Matignon, Claude Bartolone fut un temps considéré comme un possible premier ministrable. Mais voilà que le président de l’Assemblée, dans un livre à paraître le 8 octobre (Je ne me tairais plus. Plaidoyer pour un socialisme populaire, Flammarion), préconise la suppression de cette fonction. Et le passage à un régime présidentiel.
2 octobre
Libé - Filippetti et Montebourg dans le piège people
Idylle. L’ex-ministre de la Culture n’ira pas au raout de rentrée de l’ex-ministre de l’Economie.
La presse people attendra… Après avoir un temps hésité, l’ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti a finalement tranché. Non, ce week-end elle n’ira pas dans le Gard, sur les terres du député Patrice Prat, prendre part à l’université de rentrée d’Arnaud Montebourg. L’idylle entre les deux ex-ministres est trop fraîche, la pression encore trop forte.
Le Figaro - Bruno Le Roux purge la commission des affaires sociales de ses députés frondeurs
Outre le symbole de la sanction, le chef de file des députés socialistes s'assure que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ne sera pas rejeté en commission.
Dans le jargon de Twitter, cela s’appelle un petit « clash ». Ce mardi après-midi, le président PS du conseil général de l’Essonne, Jérôme Guedj et son vice-président aux finances, Carlos Da Silva, se sont livrés à un échange musclé sur le réseau social. Le premier, figure nationale de l’aile gauche du PS a contesté la décision du président du groupe socialiste à l’Assemblée de mettre à l’écart six députés frondeurs de commissions clés comme celle des affaires sociales.
Le Monde, Les décodeurs - Depuis 2009, la gauche abandonne ses bastions de pouvoir
1er octobre
Le Point - Présidentielle 2017 - Cambadélis : "Tout est possible, y compris le pire"
Si le premier secrétaire du PS juge que "tout est possible" pour 2017, même "le pire", il assure que la "volatilité de l'opinion peut se retourner".
30 septembre
Le Parisien - Fessenheim : un rapport parlementaire préconise de fermer la centrale après 2016
Combien coûterait la fermeture de Fessenheim (Haut-Rhin) ? Très cher. «Au moins 5 milliards» d'euros à en croire un rapport parlementaire rendu public ce mardi et qui préconise de reporter la fermeture de la doyenne française des centrales nucléaires prévue pour fin 2016. Ce sont des «calculs farfelus», rétorque mardi Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, qui dénonce des manœuvres politiques à la veille du début de l'examen à l'Assemblée du projet de loi sur la transition énergétique qui prévoit notamment une réduction de la part du nucléaire dans la consommation d'électricité à l'horizon 2025.
Le Monde - La gauche relativise la perte du Sénat
L'année électorale catastrophique des socialistes n'en finit plus. Après avoir perdu les municipales et les européennes, la gauche a abandonné le Sénat à la droite, dimanche 28 septembre. Une conséquence logique du renversement du rapport de forces au sein du collège des grands électeurs, composé en grande partie de conseillers municipaux. Il n'empêche : après deux ans de présidence de François Hollande, la majorité a perdu une assemblée et offre à l'UMP un bastion et une tribune, qui lui seront fort utiles dans sa stratégie de reconquête du pouvoir.
Le Monde - Coup de rabot généralisé sur les allocations familiales
Le gouvernement a décidé d’économiser sur les prestations familiales. Marisol Touraine, ministre de la santé et des affaires sociales, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du budget, ont confirmé lundi 29 septembre que plusieurs prestations allaient subir un large coup de rabot dans le cadre du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2015.
Le Nouvel Obs - Budget de la Sécu : "Faire des enfants va bientôt devenir un luxe"
REVUE DE PRESSE. "Bricolage", "une politique qui va à l'encontre du bon sens"... Les éditorialistes de la presse quotidienne critiquent vivement le budget de la Sécurité sociale.
Le Monde - La démonstration de force de Jean-Noël Guérini
Jean-Noël Guérini a gagné son pari politique. Malgré ses multiples mises en examen dans le cadre de dossiers portant sur des marchés publics frauduleux, malgré son divorce tumultueux avec le Parti socialiste, « son parti de toujours », malgré sa prochaine convocation, le 13 octobre, devant le tribunal correctionnel de Marseille pour une affaire de licenciement abusif présumé, le président du conseil général des Bouches-du-Rhône a obtenu sa réélection à son siège de sénateur.
29 septembre
Le Monde - Les résultats des élections sénatoriales 2014
Le Nouvel Obs - Le Sénat repasse à droite : les 3 leçons du scrutin
La droite retrouve sa majorité, mais le PS évite la déroute, tandis que pour la première fois, le Front national fait son entrée au Sénat.
Le Monde - Sénatoriales : les résultats circonscription par circonscription
Le basculement du Sénat à droite semble désormais être une question de temps. Les premiers résultats des élections sénatoriales, publiés au compte-gouttes dimanche 28 septembre, montrent que trois sièges de gauche ont déjà été conquis par la droite et le centre.
20 Minutes - «Front démocrate»: Bennahmias lance son nouveau parti en présence de Cambadélis
L'ancien Vert et ex-MoDem Jean-Luc Bennahmias a lancé samedi à Paris son nouveau parti, le Front démocrate (FD), parti d'alliance de l'exécutif, en présence notamment du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis qui a appelé à une «alliance progressiste».
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L'actualité des socialistes du 1er au 7 septembre (mise à jour)
A la une
Le Monde - « Les banlieues perçoivent l'indifférence de la gauche au pouvoir »
Les associations de banlieue font leur rentrée. Quelque 150 organisations de quartier, collectifs contre les discriminations, associations culturelles, épaulés par des centres sociaux, des sociologues et des urbanistes, se réunissent samedi 6 et dimanche 7 septembre à Nantes pour se constituer en fédération nationale, sorte de syndicat des banlieues. Leur constat est qu'une crise majeure secoue silencieusement les quartiers. Ces structures expriment une désillusion politique profonde deux ans après l'élection présidentielle. Leur probable porte-parole, Mohamed Mechmache, président de l’association AC Le Feu de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), coauteur, avec la sociologue Marie-Hélène Bacqué, d’un rapport sur la participation des habitants, revient sur le fossé qui s'est creusé entre leurs attentes et la politique du gouvernement.
7 septembre
Slate, Eric Le Boucher - Réformes: le rêve, la réalité et le cauchemar français
Les Français sont favorables aux réformes et le gouvernement se dit enfin prêt à les lancer. Seuls les parlementaires de tous bords y font obstacle. Dans ce contexte, trois scénarios sont possibles pour les mois qui viennent.
Le Nouvel Obs - Thomas Thévenoud peut-il rester député ?
L'ex-secrétaire d'Etat assure qu'il a "été élu pour cinq ans" et qu'il "souhaite mener sa mission jusqu'à son terme". Mais ses collègues à l'Assemblée ne semblent pas d'accord...
Le Nouvel Obs - "Je ne reconnais en rien le portrait qui est fait de François Hollande
Rachid Kasri, qui a été pendant dix ans chauffeur et garde du corps de François Hollande, réagit vivement au livre de Valérie Trierweiler.
Le Nouvel Obs, Renaud Dély - La faute de Valérie Trierweiler
Le livre de l’ex-Première dame n’est pas seulement un brûlot anti-Hollande, c’est une attaque contre l’esprit civique et une menace pour les institutions.
Le Nouvel Obs - Hollande : "Les plus pauvres, c'est ma raison d'être"
VIDEO. Le chef de l'Etat a réagi à la publication du livre de Valérie Trierweiler et aux propos sur les "sans-dents" qui lui sont prêtés dans l'ouvrage. Il a également écarté toute démission.
Le Nouvel Obs - Hollande au plus bas dans les sondages : le désaveu d'un homme
Le chef de l'Etat, qui prévoit de se représenter en 2017, est un homme disqualifié. Explications de Sylvain Courage, rédacteur en chef au "Nouvel Observateur".
6 septembre
Le Figaro - Entre loyauté et fronde, Matthias Fekl tente l'équilibre
Le nouvel entrant au gouvernement, en remplacement de Thomas Thévenoud, n'a pas toujours été tendre avec la ligne défendue par l'exécutif.
Libé - Cambadélis persuadé que l’exécutif «aura» une majorité au Parlement
L’exécutif «aura» une majorité au Parlement lors des votes budgétaires cruciaux attendus à l’automne, a assuré vendredi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, convaincu que la quasi-totalité des frondeurs restent «très attachés» au Parti socialiste.
«Si l’exécutif cherche l’unanimité (de sa majorité) derrière sa ligne politique, il ne l’aura pas. Mais une majorité, il l’aura», a déclaré le responsable socialiste lors d’un entretien à l’AFP.
Le Nouvel Obs - Sapin réaffirme qu'une hausse de la TVA "n'est pas d'actualité"
Le député socialiste Christophe Caresche a estimé qu'une hausse du taux de TVA de 20 à 22% en 2015 était "concevable et même souhaitable".
Slate - Le paradoxe Thévenoud: en réalité, sa démission est un bon signe pour notre démocratie
Le fait que des affaires éclatent constitue peut-être un signe que la moralisation et la transparence de la vie politique progressent.
LE PLUS. Selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur, la popularité de François Hollande vient de passer sous la barres des 20%, pour atteindre 13%. Comment expliquer un tel record ? Pour Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, c'est avant tout parce que le PS a déçu. Parce qu'Hollande et Valls n'ont pas été à la hauteur des attentes de ses militants.
Tribune de Lyon - Muet (PS): la politique du Gouvernement est à “contre-temps”
Le député PS de la Croix-Rousse critique la politique économique menée par François Hollande et Manuel Valls, même s’il "espère pouvoir" voter la confiance au Gouvernement. “L’Europe intergouvernementale est devenue une machine à égoïsmes nationaux et à récession”, assène le frondeur.
5 septembre
Le Nouvel Obs - Thévenoud, Trierweiler, sondages... Le jeudi noir de Hollande
Le livre de son ancienne compagne, les sondages catastrophiques qui s'enchaînent, la démission de Thomas Thévenoud : François Hollande n'a connu aucun répit.
Libé - Hollande, une cote de confiance historiquement basse
La cote de confiance du Président mesurée par TNS-Sofres atteint 13 % en septembre, le plus bas de la Ve République.
Le Monde - Jean-Marie Le Guen : « Il n'y aura pas d'ordonnances sur le travail du dimanche »
Ordonnances ou pas ordonnances pour réglementer le travail dominical ? Matignon refuse pour l'instant de lever l'ambiguïté sur cette question alors que, selon nos informations, la question est déjà tranchée : ce sera non. Le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a tenu à mettre fin aux interrogations, jeudi 4 septembre après-midi, en expliquant au Monde
Bien des députés socialistes vont être interrogés, secoués, inquiétés par le passage en force annoncé par ordonnances. Faut-il prendre le risque de mettre en minorité « leur » gouvernement ? Ça ne s'est encore jamais fait dans de telles conditions. Que risque-t-on?
Slate - Contrôle des chômeurs: la régression sociale vire de bord
François Rebsamen se trompe: la gestion du marché du travail est confrontée à des problèmes qui ne se résument pas à traquer des fraudeurs, contre lesquels Pôle emploi lutte déjà.
Le Nouvel Obs - Logement : Valls a cédé aux spéculateurs, dénoncent des associations
Elles ne décolèrent pas. Selon les associations de lutte contre le mal-logement, Manuel Valls a "cédé au lobby des rentiers et des spéculateurs". Le Premier ministre a présenté un second train de mesures visant à sortir la construction de logements du marasme, avec des carottes fiscales en direction des investisseurs et des ménages, et a sévèrement retoqué la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) de l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot. L’un des dispositifs phares, l'encadrement des loyers, ne sera lancé qu'à Paris "à l'automne" et "à titre expérimental".
Les Echos - Emmanuel Macron : la synthèse du président Hollande ?
Plus importante que la mise en scène du départ d'Arnaud Montebourg, la nomination d'Emmanuel Macron au ministère de l'Économie marque la synthèse enfin aboutie d'une gauche française sociale-démocrate.
Le Nouvel Obs - Le secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud démissionne pour raisons fiscales
Il est remplacé au Commerce extérieur par le député PS Matthias Fekl. Selon Matignon, son départ est lié à "des problèmes de conformité avec les impôts".
Francetvinfo - "Merci pour ce moment" : sept passages (encore méconnus) à ne pas rater
Francetv info a lu pour vous le livre de Valérie Trierweiler, dans lequel elle n'épargne ni le chef de l'Etat, ni quelques autres sommités politiques. Morceaux choisis.
Le chef de l'Etat, pris par surprise par les révélations de son ex-compagne, est confronté à une tempête médiatique catastrophique pour son image.
La Tribune - Politique économique: soutenir l'offre OU la demande, le faux débat
La crise gouvernementale qui vient d'éclater polarise le débat français entre partisans et opposants de l'austérité, partisans et opposants d'un soutien à la demande. Au risque de la caricaturer. Car rares sont les pures partisans d'une stratégie de l'offre ou d'une pure stratégie de la demande. La ligne de fracture porte en fait bien plus sur l'appréciation des marges de manœuvre françaises et la répartition des rôles en Europe pour remédier à un déficit de la demande qui fait de plus en plus figure de diagnostic partagé.
4 septembre
Libé - Les Mistral de Poutine restent à quai
Devant l’intervention de plus en plus flagrante de Moscou dans l’est de l’Ukraine, l’Elysée a finalement choisi de geler la livraison des navires de guerre à destination de la Russie.
En sortant tout en nuances de la réserve observée depuis deux ans, la maire de Lille fait entendre une "petite musique" qui pourrait la placer un jour en position de "recours" pour le PS.
Les décodeurs, Le Monde - La faillite du président « normal » en six dates
Il voulait être un « président normal ». Plus de deux ans après les promesses de campagne, celui qui souhaitait se différencier de Nicolas Sarkozy, président « people », « bling-bling », éclaboussé par plusieurs affaires, a bel et bien échoué. A la veille de la sortie du livre de l’ex-première dame, qui entache un peu plus la « normalité » du président, retour sur cette faillite en six étapes.
Le Monde - Le livre de Valérie Trierweiler dénoncé comme « de la politique paparazzi »
La parution du livre de l'ancienne compagne du président de la République plombe le « président normal ». Alors qu'il voulait mettre à distance vie publique et vie privée, François Hollande est embarrassé par le témoignage de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment (Les Arènes).
Le Nouvel Obs - Hollande et les "Sans-dents" : deux mots qui font mal
Dans son livre, l’ex-compagne de François Hollande affirme que le président surnomme les pauvres "les sans-dents". L'expression fait des ravages sur le web.
Le Monde - Fleur Pellerin ouvre la porte au retour de la publicité le soir sur France Télévisions
« Sur ce sujet, je n'ai pas une religion de principe totalement arrêtée ». Interrogée sur France Inter une semaine après sa prise de fonctions, la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, n'a pas fermé la porte mercredi 3 septembre au retour de la publicité après 20 heures sur les chaînes de télévision publiques, comme l'a appelé de ses vœux Rémy Pflimlin, le président-directeur général de France Télévisions.
Le Figaro - Contrôle des chômeurs : le PS se désolidarise de François Rebsamen
Ce mardi, le ministre du Travail François Rebsamen a demandé à Pôle emploi de «renforcer les contrôles» pour vérifier que les chômeurs «cherchent bien un emploi», évoquant des «sanctions». Des annonces «non pertinentes», selon Cambadélis.
Les députés socialistes appellent le gouvernement à "prendre garde aux effets d'annonce hâtifs, mal maîtrisés quelquefois", a déclaré l'une de leurs porte-parole, Annick Lepetit, en référence à l'annonce du ministre du Travail François Rebsamen sur un contrôle accru des chômeurs.
Le Nouvel Obs - Le gouvernement Valls II engagera sa responsabilité le 16 septembre
Le Premier ministre effectuera son discours de politique générale le mardi 16 septembre devant le Parlement. Il sera suivi d'un vote de confiance, ou de défiance, pour le nouveau gouvernement.
«Je ne suis pas d'accord avec les mots, mais surtout avec les politiques menées.» Pour elle, c'est clair: les socialistes doivent faire barrage au nouveau gouvernement formé autour de Manuel Valls. Invitée de RFI ce mercredi, Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas que le Parlement accorde sa confiance au nouvel exécutif.
A gauche : quels projet, rassemblement et stratégie politiques ? - See more at: http://www.humanite.fr/gauche-quels-projet-rassemblement-et-strategie-politiques-550481#sthash.onjuldha.dpufLibé - «Une campagne politique assez ignoble contre Najat Vallaud-Belkacem»
Pour le député Alexis Bachelay, le PS «doit monter au créneau» pour défendre la ministre de l'Education, attaquée par «Minute» et «Valeurs actuelles».
Libé - Les présidents de région hostiles à des élections régionales avant la fin 2015
Les présidents de région se sont déclarés mercredi totalement hostiles à la tenue des élections régionales avant l’été 2015, une hypothèse en cours d’examen au gouvernement, et réclament leur maintien en décembre 2015, comme prévu dans un projet de loi soumis au parlement.
Chalenges - François Rebsamen, le briseur des tabous de la gauche française
PORTRAIT Par fidélité à Hollande, il a accepté l'explosif ministère du Travail. Cet affable Dijonnais entend réamorcer un dialogue social au point mort. Mais s’il faut secouer le cocotier, il le fera.
Le Figaro - Rebsamen annule une visite à Pôle emploi après la polémique sur les chômeurs
Le ministre du Travail assure être retenu à Paris à cause d'une «réunion urgente». Il s'est attiré mardi les foudres de la gauche en proposant d'accentuer les contrôles sur les chômeurs.
La Croix - Contrôle des chômeurs, Stéphane Le Foll défend François Rebsamen
Le porte-parole du gouvernement a pris la défense de François Rebsamen, mercredi 3 septembre, en estimant qu’il n’avait jamais voulu stigmatiser les chômeurs.
La Chaîne Parlementaire - Bartolone voit une "faute" dans les propos de Rebsamen
Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, a vu mercredi "une faute" dans les propos du ministre du Travail François Rebsamen annonçant un contrôle accru des chômeurs pour s'assurer qu'ils recherchent bien un emploi.
Christophe Caresche : «Une hausse de la TVA en 2015 est souhaitable»
Le député PS de Paris, membre de la commission des Finances de l’Assemblée, appartient au club des réformateurs, l’aile la plus libérale du PS. « Une hausse de 2 points du taux normal de TVA est concevable et même souhaitable », défend-il dans « Les Echos ».
3 septembre
Le Monde - François Lamy ne regrette pas d'avoir refusé d'entrer au gouvernement
La ligne politique du gouvernement Valls 2 n'irrite pas que les « frondeurs » socialistes. Quelques heures après que le ministre du travail, François Rebsamen, a demandé au Pôle Emploi « de renforcer les contrôles pour être sûr que les gens cherchent bien un emploi », l'ancien ministre délégué à la ville, François Lamy, a dit ne pas regretter d'avoir refusé d'entrer au gouvernement.
Lui Président, Le Monde - Les promesses enterrées avec le gouvernement Valls I
Il n’y a « ni virage, ni tournant » dans la politique que mène le nouveau gouvernement, a martelé Manuel Valls aux universités d’été de la Rochelle ce week-end. « On ne peut pas dire qu’il y a des reniements, on ne peut pas dire que tout change, c’est pas vrai », a poursuivi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
Le Monde - Aubry se félicite du revirement de Valls sur l'encadrement des loyers
La maire PS de Lille, Martine Aubry, s'est félicitée, mardi 2 septembre, que le premier ministre, Manuel Valls, ait accepté, à sa demande, que sa ville et d'autres communes volontaires puissent, comme Paris, encadrer les loyers. « Une loi qui a été votée à l'unanimité de la gauche », a-t-elle rappelé avec un sourire ironique devant la presse, après le revirement du gouvernement.
Les Echos - Macron-Rebsamen : le vieux loup n’est pas celui qu’on croit
Tandis que le briscard François Rebsamen trébuche, Emmanuel Macron fait ses premiers pas de ministre de l’Economie en politique attentif à gommer son image libérale.Francetvinfo - Contrôle des chômeurs : la gauche tire à boulets rouges sur François RebsamenLes propos du ministre du Travail, qui demande davantage de contrôles sur les demandeurs d'emploi, ont provoqué la colère de nombreux responsables politiques et syndicaux.
Les décodeurs, Le Monde - Contrôle des chômeurs : la volte-face des socialistes
François Rebsamen a déclaré sur iTélé avoir demandé à Pôle emploi de « renforcer les contrôles » pour s'assurer que les chômeurs « cherchent bien un emploi ». Une position surprenante de la part d'un ministre socialiste, puisqu'avant l'arrivée de ceux-ci au gouvernement, ils s'étaient toujours vivement opposés au contrôle des chômeurs.
Malgré un contexte défavorable à la gauche, Gérard Collomb espère trois sièges aux prochaines sénatoriales. Il mise notamment sur la dynamique de la future Métropole pour séduire les grands électeurs du Rhône.Le Monde, Les décodeurs - Un socialisme « social-libéral », c'est-à-dire ?« Social-Libéral », « social-libéralisme »… Au PS, depuis quelques jours, on se renvoie cette expression comme le Mistrigri.
« Le Parti socialiste ne sera pas social-libéral », martelait dans nos colonnes son patron, Jean-Christophe Cambadélis, alors que la presse s’interroge sur le « virage social-libéral » de Manuel Valls et de son gouvernement, ou estime que le nouveau locataire de Bercy, Emmanuel Macron, est un « social libéral patenté ».
Mais, finalement, qu’est-ce donc que ce fameux « social libéralisme » ? Explications.
2 septembre
Le Figaro - Cambadélis : «Je suis premier secrétaire d'un PS sans candidat» pour 2017
Non, Jean-Christophe Cambadélis ne veut pas entendre parler de 2017. C'est trop tôt, assure-t-il ce lundi sur France Info. Le premier secrétaire du Parti socialiste refuse de se prononcer sur une éventuelle candidature de François Hollande à sa réélection en 2017.
Libé - Sur la croissance, l’exécutif fait la loi
Parlement. Le gouvernement veut imposer le texte par ordonnances, ce à quoi des élus de gauche s’opposent.
Par «ordonnances». C’est cette voie rapide que le gouvernement a choisie pour faire passer son projet de loi «sur la croissance», porté par le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.
Le Monde - Emmanuel Macron : « On peut être de gauche et de bon sens »
Le nouveau ministre de l'économie, Emmanuel Macron, déclare dans un entretien au quotidien régional Ouest France qu'il attend des entreprises qu'elles montrent leur engagement, à l'instar du gouvernement.
Libé - Valls face aux militants : la lutte finale de La Rochelle
Huées et applaudissements alternent lors de son discours qui clôture l'université d'été du PS. Victoire au finish, avec une ovation debout.
Libé - Tensions, surprises et coups bas : les meilleurs épisodes du week-end socialiste
Montebourg qui se fait acclamer, Taubira qui crée la surprise, Valls qui se débat... et les bons baisers d'Aubry. Tout est là.
Libé - Ateliers, stands, soirées... les jeunes socialistes se frottent aux débats
RÉCIT A l'université d'été du PS, sympathisants et militants ont délaissé les conférences des pontes du parti. La discussion était ailleurs.Qu’est-ce qu’on fait à l’université d’été du PS quand on est jeune et socialiste ? On discute, mais pas seulement. Face à la multitude d’ateliers et d’assemblées plénières proposés dans l’espace Encan à La Rochelle, difficile de faire son choix. Pour les plus rodés, le programme est simple : on retrouve des amis perdus de vue, on refait le monde autour d’un ou plusieurs verres le soir et on anime quelques débats. Mais pour les débutants, la tâche s’avère plus délicate. Et le choix peut surprendre.
Le Figaro - Manuel Valls ne craint pas le vote de confiance
Confiants pour la confiance. Après l'université d'été du PS à La Rochelle ce week-end, les soutiens de Manuel Valls se sont déployés lundi pour assurer qu'à leurs yeux, le premier ministre n'aurait aucun mal à réunir une majorité à l'Assemblée nationale à l'issue du vote de confiance pour lequel, indique Matignon, il n'y a «pas de date à ce jour». «Nous sommes là pour soutenir le gouvernement, ça n'a jamais manqué, il y a toujours eu des majorités et des majorités confortables et cela continuera», a assuré le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux.
Libé - Il faut condamner les attaques contre Najat Vallaud-Belkacem
TRIBUNE Récemment nommée au ministère de l’Education nationale, elle concentre de violentes critiques sexistes et racistes entremêlées.La ministre de l’Education nationale irrite l’extrême-droite par ses origines, de même que les militants hostiles au mariage homosexuel, pour lesquels elle symbolise le retour de la théorie du genre dont elle est l’initiatrice, ainsi qu’une partie de la droite, qui loin d’opter pour la modération, se prête aux allusions sexistes. Najat Vallaud-Belkacem se retrouve confrontée aux deux types de discriminations les plus souvent subies par les élèves à l’école ; l’occasion pour le ministère de réaffirmer les principes et les valeurs de la République que l’école est censée promouvoir.
La Croix - Laura Slimani, l’espoir d’une « gauche vivante »
La présidente du mouvement des Jeunes socialistes (MJS) demande que la promesse de la priorité à la jeunesse soit tenue.
Le Monde - François Hollande plaide pour un PS « à l'unisson » de sa politique
François Hollande a souhaité dimanche 31 août, lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, que le Parti socialiste soit « à l'unisson » de sa ligne politique et économique, précisant que cela « n'[empêchait] pas le débat ».
La Rochelle à la télévision, La Rochelle sur Tweeter, La Rochelle à la radio. La préfecture de la Charente-Maritime a été durant toute la fin de semaine dernière sous les feux de l’actualité. La démission du gouvernement Valls, le devenir des «frondeurs» ont fait de la tenue de l’université d’été du Parti Socialiste, le feuilleton médiatique de ces trois derniers jours. Pour l’habitant de l’agglomération, cette exposition maximale est source d’étonnement, parfois d’agacement dans une ville touristique, pourtant habituée à se montrer et à être vue. Elle dessine une géographie de l’espace bien particulière. Petit tour de ville.
Le retour d’une proposition, la réduction du temps de travail, – aujourd’hui à contre-courant -, pour sortir de la crise du chômage
Michel Rocard, l’homme du “parler vrai”, fait un retour remarqué dans le débat public. Il le fait tel qu’en lui-même, c’est-à-dire en n’hésitant pas à sortir des sentiers battus et à aller sur les voies innovantes. Son nouveau cheval de bataille, avec son compère Pierre Larrouturou, un sujet devenu tabou en France, la réduction du temps du travail. Un processus qu’il envisage de façon radicale. “Pour résorber significativement notre chômage, passer aux 35 heures ne suffit pas. Ce sont les 32 heures ou moins qu’il faut viser”, affirme-t-il.
1er septembre
Le Nouvel Obs - A La Rochelle, Valls n'a pas fait danser les foules
A défaut d'avoir rassuré tous les socialistes, le Premier ministre s'est rassuré lui-même. Non, sa famille politique ne l'a pas rejeté lors de la clôture de l'université d'été du PS.
Rue 89 - Scoop : en réalité, Valls « aime » les socialistes
(De La Rochelle) En fait, tout va bien. Le Parti socialiste ne s’est jamais aussi bien porté. Toute cette semaine n’a été qu’un grand malentendu et on n’est pas loin de croire que c’est aussi le cas de ces derniers mois. Manuel Valls est bien socialiste. Lui aussi pense que la réduction des déficits « n’est pas un but en soi » et fait pression pour desserrer la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Quant au parti, il n’est pas au bord de l’implosion. Enfin, qui pourrait croire cela ?
Rue 89, Philippe Marlière - « Manuel Valls, c’est le blairisme, mais plus à droite encore »
Depuis la déclaration d’amour de Manuel Valls aux chefs d’entreprise mercredi et l’interview du nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron au Point, les socialistes français croient voir débarquer la « Troisième voie », concept politique et économique appliqué en Grande-Bretagne de 1997 à 2007 par le couple Tony Blair – Gordon Brown.
Libé - «Montebourg pose un débat politique de fond»
INTERVIEW Compagnon de route depuis 2009 puis collaborateur de l'ex-ministre de l'Economie, Valentin Przyluski demande à ce qu'on discute à gauche des choix économiques du gouvernement.
Libé - Le PS face au désaveu des Français
SONDAGE Une majorité de Français ne fait plus confiance au Parti socialiste car ils estiment qu'il ne soutient pas assez le gouvernement et n'a pas de projet.
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Revue de presse spéciale La Rochelle 2014
A la une
Le Nouvel Obs - Université du PS : carton plein pour les frondeurs, Taubira en bonus
Réunis ce matin en marge de l'université d’été du PS, les contestataires ont reçu un accueil plus que chaleureux des militants. Et caution inattendue, de poids, de Christiane Taubira.
31 août
Le Nouvel Obs - Valls : "Ce qui nous unit doit être plus fort que nos différences"
"Ce qui fait une famille, c'est une histoire partagée, c'est la solidité des liens. C'est la capacité à se rassembler", lance le Premier ministre dans un discours enflammé.
Libé - Ecologistes et communistes sans merci à La Rochelle
RÉCIT Très critiques sur les «renoncements» de Hollande, Pierre Laurent (PCF) et Emmanuelle Cosse (EE-LV) ont reçu des applaudissements nourris à l'université d'été du PS.
Le Monde - Montebourg a décidé de ne pas régler ses comptes à La Rochelle
Acclamé mais sifflé, sifflé mais aussi acclamé. Arnaud Montebourg n'a pas enflammé, samedi 30 août, l'université d'été du PS à la Rochelle, mais a dit une part de sa vérité. Cinq jours après son départ du gouvernement, l'ancien ministre de l'économie est venu s'exprimer devant les militants socialistes, en participant à deux débats dans la journée.
Le blog de Françoise Fressoz - Les socialistes à guichets fermés
Deux sondages sont publiés aujourd'hui en pleine tourmente rochelaise. Deux sondages qui éclairent l'enjeu de la crise politique qui s'est ouverte en début de semaine. Selon le premier (Ifop Dimanche Ouest-France), 61 % des sympathisants socialistes trouvent que le PS ne soutient pas suffisamment le gouvernement. Selon le second (Odoxa I-Télé.) 54 % des sympathisants de gauche se disent "plutôt satisfaits" de la nomination du nouveau ministre de l'économie, le jeune banquier d'affaires, Emmanuel Macron.
Libé - Le service d'ordre du PS à deux doigts de ne pas s'occuper de Valls
COULISSES Sensibles sur la question du temps de travail, ces bénévoles socialistes ont menacé de ne pas participer à la sécurité du Premier ministre.
Libé - Défié par Taubira, recadré par Aubry, Valls arrive à La Rochelle
EN DIRECT DE LA ROCHELLE Le Premier ministre s'est fait chahuter à son arrivée à l'université d'été. Plus tôt, la maire de Lille a demandé que l'encadrement des loyers s'applique dans sa ville.
Le Nouvel Obs - L'"unité de la gauche", à La Rochelle, c'est mal parti
A La Rochelle, samedi, l'affiche était alléchante: côte à côte Pierre Laurent (PCF) Emmanuelle Cosse (EELV), Jean-Christophe Cambadélis (PS), Jean-Michel Baylet (PRG) pour parler "unité de la gauche, pourquoi, comment ?" Las, la teneur des interventions a démontré que c'était loin d'être acquis.
Les Echos - Arnaud Montebourg : « Super Ex » persiste et signe
L’ancien ministre de l’Economie et du Redressement productif a passé la journée de samedi à expliquer son refus de tout sacrifier à la lutte contre les déficits. Pas de phrases assassines, le trublion s’est assagi … puis est parti.
Le JDD - Six socialistes sur dix croient à l'éclatement de leur parti
SONDAGE - Selon un sondage Ifop à paraître dimanche dans le JDD, 76% des Français ne croient aux chances de survie du PS.
30 août
Le Premier secrétaire du PS veut un parti "prêt, renouvelé, attractif, combatif et efficace"..... "Les sections du PS fonctionnent mal, j'allais dire ne fonctionnent plus, ou tout du moins fonctionnent peu. Car elles ne sont plus un lieu de débat politique", a-t-il lancé. "Nous allons modifier aussi notre militantisme. Le PS pourrait être un réseau social, il en a la force. Il pourrait être capable d'intervenir sur le net, il en a les moyens, mais il ne le fait pas".
Rue 89 - PS : manuel de self-défense à usage du camarade séditieux
(De La Rochelle, Charente-Maritime) Parfois, l’enthousiasme pousse à la comparaison irréfléchie. En sortant samedi matin de l’amphithéâtre secoué d’ovations où les « frondeurs » trouvent un peu de réconfort, un militant, lâche, les larmes aux yeux :
« On se croirait au Serment du Jeu de Paume. Ça fait tellement du bien d’entendre des députés réaffirmer nos valeurs. »
Le Nouvel Obs - Université du PS : Christiane Taubira s'affiche avec les "frondeurs"
Les contestataires ont lancé dans une ambiance surchauffée leur collectif "Vive la gauche", destiné à faire valoir leurs vues, au PS et au Parlement.
FranceTVinfo - Christiane Taubira s'affiche aux côtés des "frondeurs" socialistes à La Rochelle
La ministre de la Justice est venue "entendre les débats" des élus socialistes contestataires.
Le direct de Libé - Taubira est venue dire bonjour aux frondeurs
EN DIRECT DE LA ROCHELLE
La Garde des sceaux, arrivée en vélo à l'université d'été, est venue assister à la réunion de lancement du nouveau collectif des frondeurs du PS, à l'université d'été.
La deuxième journée de l'université d'été du PS, à La Rochelle, promet samedi 30 août davantage de remous avec des "frondeurs" bien déterminés à se faire entendre face à la ligne économique du gouvernement, et un Arnaud Montebourg qui persiste et signe dans sa dénonciation de l'"austérité".
FranceTVinfo - A La Rochelle, les Jeunes socialistes entrent "en résistance" contre Valls
Historiquement plus à gauche que son grand frère, le mouvement des jeunes socialistes digère mal l'éviction d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.
Le Monde - Claude Bartolone attend une « clarification » de Manuel Valls
Manuel Valls doit prononcer dimanche 31 août le discours de clôture de l'université d'été du PS à La Rochelle. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, attend avec impatience l'expression du premier ministre après cette semaine très agitée pour le nouveau gouvernement. Il s'est confié à quelques journalistes samedi matin :
« Le premier ministre doit expliquer la cohérence de ce qu'il fait pour ne pas que l'on tombe dans l'interprétation de ce qu'il fait. »
Le Figaro - Les frondeurs créent leur mouvement : «Vive la gauche»
EN DIRECT / LE SCAN POLITIQUE - Le rassemblement annuel des socialistes se tient dans une ambiance électrique. Suivez cette seconde journée avec nos journalistes sur place.
Les Echos - Université d'été du PS : "Vive la gauche" lance un appel contre la récession
Samedi à La Rochelle, les "frondeurs" veulent faire entendre leur voix face à la ligne économique du gouvernement. "Vive la gauche" veut un plan d'urgence contre la récession. Arnaud Montebourg persiste dans sa dénonciation de l'austérité.
20 minutes - Laurent Baumel: «On veut aider François Hollande à réussir... malgré lui»
INTERVIEW - Le député Laurent Baumel explique à «20 Minutes» la démarche des frondeurs...
Laurent Baumel est l’un des députés qui a lancé le mouvement des frondeurs à l’Assemblée nationale. Il explique à 20 Minutes comment il a vécu ces derniers jours et comment il imagine la suite pour lui et ses camarades, alors que la majorité serre les rangs.
20 minutes - La Rochelle: Les frondeurs se sentent pousser des ailes
POLITIQUE - Ils pensent que le virage pris par le gouvernement peut les renforcer...
C’est la grande attraction de La Rochelle: les frondeurs du PS se retrouvent samedi matin en marge de l’université d’été du parti pour proposer leur manifeste et consacrer le nom de leur collectif «Vive la gauche». Leur rencontre était annoncée depuis de longues semaines mais avec «la ligne sociale-libérale claire assumée par le gouvernement», ils pensent avoir le vent dans le dos.
JC Cambadelis - Discours d’ouverture de l’université d’été du Parti socialiste
Cher-e-s camarades, mes cher-e-s ami-e-s,
Nous voici, enfin, réunis ici à la Rochelle. Alors, permettez-moi d’exprimer ma satisfaction d’être parmi vous ! Permettez-moi de dire mon plaisir d’être à vos côtés pour échanger des idées, des points de vue et, plus simplement, partager ensemble des moments chaleureux.
Vous êtes, me dit-on, très nombreux à avoir fait le déplacement cette année. Alors, merci à vous toutes et à vous tous ! Votre présence aujourd’hui témoigne de cet attachement commun à notre formation et souligne la vitalité des espoirs de renouveau qui l’animent.
Le Monde - Cambadélis : « Le social-libéralisme ne fait pas partie de notre vocabulaire »
Dans un entretien au Monde, Jean-Christophe Cambadélis se pose en rasembleur de la gauche et appelle les uns et les autres à la retenue. A la veille de sa première université d'été en tant que premier secrétaire du PS, il appelle « tous les socialistes à ne pas surjouer leurs différences ».
Le Nouvel Obs - A La Rochelle, Frédéric Cuvillier confesse son spleen
Il était encore secrétaire d’Etat aux transports voilà quatre jours mais a préféré s’éclipser lors du remaniement. Aux universités d’été du PS, ce vendredi, Cuvillier est revenu sur une rupture "blessante".
Le Nouvel Obs - Cambadélis attaque Berlin et invite le PS à sortir de sa bulle par Elizabeth Pineau
LA ROCHELLE Charente-Maritime (Reuters) - Le premier secrétaire du Parti socialiste français a fustigé vendredi les "leçons" données par Angela Merkel aux autorités françaises en matière de réformes économiques et invité sa famille politique à "sortir de sa bulle" en s'occupant davantage des problèmes des Français tentés par l'extrême droite.
Libé - Montebourg : le discours de Frangy «n’était pas un accident»
EN DIRECT DE LA ROCHELLE L'ancien ministre de l'Economie est arrivé à l'université d'été du PS «en militant». Il y a estimé que son éviction du gouvernement était «le début du débat sur l’austérité».
DNA - Karine Berger et trois députés PS proposent la suppression de la fonction de Premier ministre
Quatre députés PS du nouveau courant «Cohérence socialiste» ont proposé samedi à La Rochelle de supprimer la fonction de Premier ministre, «pour mettre fin au caractère bancal et illisible du couple exécutif».
Le Monde, Les décodeurs - Combien de divisions au sein de la majorité socialiste?
Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.
Le Nouvel Obs - Université d'été du PS : pour le gouvernement Valls II, c'est l'occasion d'avancer
LE PLUS. L'Université d'été du PS à la Rochelle s'annonce mouvementée. Entre la nomination d'un ministre de l'Économie qui divise, des frondeurs très remontés et des députés PS qui appellent au rassemblement, le Parti socialiste est plus que jamais divisé. Notre contributeur Jean-Marcel Bouguereau revient sur les récentes déclarations de chacun.
29 août
Le Monde - La Rochelle jour 1 : divisé, le PS tente l'appel au rassemblement
Officiellement, l'université d'été du Parti socialiste ne commence que vendredi. Mais après la crise gouvernementale que vient de traverser l'exécutif, de nombreux socialistes, à peine arrivés à La Rochelle, ont immédiatement ouvert les hostilités, jeudi 28 août.
Le Monde - Pour le PS, retrouvailles « rock 'n' roll » à La Rochelle
Chaque année ou presque, le PS se fait un devoir de transformer son université d'été à La Rochelle en foire d'empoigne. L'édition 2014, qui commence vendredi 29 août, ne devrait pas décevoir. « Ça va être rock 'n' roll », anticipe un pilier du parti, qui connaît bien ces réjouissances. Ce cru aura une saveur spéciale : l'ouverture intervient seulement quatre jours après la démission du gouvernement.
Le Parisien - PS : Cambadélis appelle la majorité à «cesser les postures»
A la veille de l'université d'été du PS qui s'ouvre vendredi à la Rochelle (Charente-Maritime) après une semaine marquée par un changement de gouvernement, l'arrivée du socialiste-libéral Emmanuel Macron à Bercy et la déclaration d'amour de Manuel Valls aux entreprises, dans un entretien au Monde, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis appelle ses troupes à «cesser les postures». Tout en mettant en garde le Premier ministre sur la tentation libérale...
Le Nouvel Obs - Université du PS : friture sur la ligne (sociale-libérale) en vue
La rentrée des socialistes, ce vendredi à La Rochelle, promet d'être agitée entre partisans du gouvernement et frondeurs gonflés à bloc, trois jours après le remaniement.
Les Echos - Valls exhorte les collectivités locales à maîtriser leurs dépenses de gestion
Manuel Valls a demandé ce jeudi aux collectivités locales de « mieux maîtriser l’évolution des dépenses de gestion », affirmant qu’elles ne devaient pas augmenter « à nouveau de 3% ». « Il n’est pas tenable que les dépenses de fonctionnement des collectivités locales augmentent à nouveau de 3% en 2013, c’est-à-dire le même niveau depuis 3 ans », a-t-il déclaré, selon une copie de son discours transmis à la presse, à La Rochelle lors du rassemblement à huis clos des élus de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), qui se tient à la veille de l’ouverture de l’université d’été du PS. -
L'actualité des socialistes du 25 au 31 août (mise à jour)
A la une
Le Monde - Cambadélis : « Le social-libéralisme ne fait pas partie de notre vocabulaire »
Dans un entretien au Monde, Jean-Christophe Cambadélis se pose en rasembleur de la gauche et appelle les uns et les autres à la retenue. A la veille de sa première université d'été en tant que premier secrétaire du PS, il appelle « tous les socialistes à ne pas surjouer leurs différences ».
28 août
Le Monde - « L'appel des 200 » députés socialistes, ni godillots ni déloyaux
Depuis le début de ce quinquennat, les parlementaires socialistes seraient confrontés à une impossible alternative : faire preuve de déloyauté en refusant le soutien au gouvernement de gauche et au président de la République, faire preuve de passivité en revêtant le costume de godillot au Parlement.
Ce débat n'est pas nouveau dans l'histoire des socialistes. La double nature des députés, porte-parole de leur famille politique et en même temps porte-voix de leurs électeurs, a toujours été acceptée. Le groupe parlementaire n'est pas la fraction parlementaire du parti comme c'est le cas en Allemagne, il a toujours cherché son équilibre entre la singularité et la solidarité.
Le Nouvel Obs - Le gouvernement "n'a pas l'intention de revenir" sur les 35 heures
Matignon est revenu sur les déclarations du nouveau ministre de l'Economie, qui s'était dit favorable à des dérogations aux 35 heures.
Slate - Le malentendu Montebourg: pourquoi il n'est pas un «frondeur»
L’évolution idéologique du montebourgisme ne se situe en rien «à la gauche de la gauche», mais est une des tentatives de réponse à la crise idéologique de cette dernière.
Par Gaël Brustier a été directeur de cabinet adjoint d'Arnaud Montebourg au conseil général de Saône-et-Loire et son directeur opérationnel de campagne pendant la primaire socialiste de 2011.
Le JDD - Le nouveau gouvernement ne convainc pas les Français
Dans un sondage Ifop-Fiducial pour Sud-Radio publié mercredi, près des deux tiers des Français (63%) se disent insatisfaits de la composition du gouvernement et, pour la moitié d'entre eux (51%), de la reconduction de Manuel Valls à Matignon.
Le Nouvel Obs - INFO OBS. La lettre secrète de Montebourg à Hollande
"Le Nouvel Observateur" s'est procuré une note confidentielle envoyée en février par l'ex-ministre de l'Economie au président de la République. Il y exposait sa ligne politique et estime avoir été trahi.
Le Monde - Quelle politique économique pour le gouvernement ?
Le remaniement ministériel survient après un désaccord sur la politique économique. Le PS est divisé entre les partisans d'un « socialisme de l'offre », qui misent sur la réduction de la dépense publique pour retrouver de la croissance, et ceux d'une politique de relance par la demande. Faut-il faire confiance aux entreprises ou faire le choix des investissements publics pour créer des emplois ?
Le JDD - Le député PS Christian Paul : "Une faute politique majeure"
INTERVIEW - Proche de Martine Aubry et "frondeur" parmi les plus actifs à l'Assemblée nationale, le député PS de la Nièvre Christian Paul estime que la démission du gouvernement est "une faute politique majeure". Il prévoit déjà "de fortes difficultés" à venir au Parlement pour François Hollande, qui "rétrécit" selon lui sa majorité mois après mois.
27 août
Le JDD - Les frondeurs socialistes vers la rupture?
Avec le départ d'Arnaud Montebourg, les voix qui s'élevaient au PS contre la politique de François Hollande perdent leur meilleur défenseur au sein du gouvernement. Peuvent-ils désormais cesser de soutenir la majorité? Les "frondeurs" expliquent que la balle est dans le camp du chef de l'Etat.
Libé - Radiographie du gouvernement Valls II
Le gouvernement dit « Valls II » se veut une équipe guidée par « la cohérence » et « la clarté », après la période de secousse qui a provoqué les départs d'Arnaud Montebourg, de Benoît Hamon, d'Aurélie Filippetti et de Frédéric Cuvillier. C'est chose faite depuis l'annonce, mardi 26 août, de la nouvelle équipe gouvernementale.
Le Monde - Qui entre, qui sort, qui reste... le gouvernement Valls II
Libé - Avec Sapin et Macron, l'ordre règne à Bercy
DÉCRYPTAGE Ces deux sociaux-démocrates assumés appliqueront sans états d'âme la ligne économique fixée par François Hollande et Manuel Valls.Bercy a toujours deux têtes, mais plus qu’une seule voix. En maintenant Michel Sapin aux Finances et aux Comptes publics, en remplaçant Arnaud Montebourg par Emmanuel Macron à l’Economie et à l’Industrie, François Hollande et Manuel Valls se garantissent une application scrupuleuse de leur politique de l’offre.
Libé, Coulisses de Bruxelles - Arnaud Montebourg, un licenciement paradoxal
Le licenciement sans préavis d’Arnaud Montebourg ne va pas faire pleurer grand monde en Europe : « les choses sont désormais claires. François Hollande et Manuel Valls confirment que la politique économique mise en œuvre depuis deux ans, avec plus ou moins de succès pour l’instant, sera poursuivie jusqu’en 2017 », se réjouit-on à Bruxelles.
Boursorama - Gouvernement Valls II : "aucune leçon" tirée, pour Baumel
Le gouvernement Valls II, composé de huit hommes et huit femmes comme ministres de plein exercice, est marqué par l'arrivée d'une femme à l'Education, Najat Vallaud-Belkacem et le retour d'un ex-conseiller de Hollande, Emmanuel Marcron, proche du monde de la finance. Pour Laurent Baumel, député PS frondeur, le gouvernement n'a tiré "aucune leçon" des "défaites électorales de l'année".
Manuel Valls a justifié mardi soir l'éviction d'Arnaud Montebourg du gouvernement, un "acte d'autorité", et vanté son remplaçant comme ministre de l'Economie et de l'Industrie, le banquier Emmanuel Macron, une nomination décriée par la gauche du PS.
Le Nouvel Obs - Gouvernement Valls II : ils entrent, ils bougent, ils sortent
Arrivée du fringant énarque Emmanuel Macron, promotion de Najat Vallaud-Belkacem et de Fleur Pellerin... Le point sur les nouveautés du gouvernement Valls II.
Le Nouvel Obs - Emmanuel Macron, "l'hémisphère droit" de François Hollande
Inspirateur de la politique économique du président, le nouveau ministre de l'Economie impressionne, séduit et agace. Qui est ce surdoué de 36 ans qui fut philosophe puis banquier d'affaires ?
Emmanuel Macron, nomination surprise à l'Èconomie
PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a fait son entrée au gouvernement comme ministre de l'Economie, mardi, à la place d'Arnaud Montebourg pour porter la politique de baisse du coût du travail de François Hollande.
Les Echos - Un gouvernement Valls II uni sur l’orientation économique, mais fragile au Parlement
L’ancien conseiller économique de François Hollande, Emmanuel Macron, remplace Arnaud Montebourg. Najat Vallaud-Belkacem devient la première femme ministre de l’Education nationale.
Le chef de l’Etat avait demandé mardi matin au Premier ministre de « composer un gouvernement de clarté sur la ligne, les comportements, la composition et la majorité ». S’agissant de la « clarté de la ligne », le gouvernement Valls II présenté ce mardi la démontre en tous points.
Le Nouvel Obs - Montebourg ou la politique du contretemps
Le remaniement était sans doute inévitable. Et pourtant, la crise politique qu'il a provoqué semble à contretemps
France 3 - Remaniement : un proche de Martine Aubry tire à boulets rouges sur Hollande et VallsLe député européen Gilles Pargneaux, premier secrétaire de la Fédération PS du Nord et proche de Martine Aubry, a qualifié ce mardi sur France Bleu le remaniement gouvernemental d'"acte d'autoritarisme", estimant qu'il s'agit d'une "réponse disproportionnée qui ajoute de la crise à la crise".
Le Monde - « Cette politique, ce n'est pas ce qui nous a été vendu en 2012 »
Le premier ministre, Manuel Valls, a demandé, en accord avec le président de la République, la démission de son gouvernement, lundi 25 août. Une annonce inattendue qui fait suite à la fronde de certains ministres, Arnaud Montebourg en tête, face à la politique économique de François Hollande.
FranceTVinfo - Les trois chemins qui s'offrent à Hollande pour tenir jusqu'en 2017
S'il peut apparaître comme une solution à court terme, le limogeage de plusieurs ministres du gouvernement de Manuel Valls est loin de résoudre tous les problèmes qui se posent au président de la République.
Le Monde, Les décodeurs - Le nouveau gouvernement
FranceTVinfo - Comment Montebourg va organiser son redressement politique
Après son éviction du gouvernement lundi, l'ancien ministre de l'Economie compte profiter pleinement de "cette liberté retrouvée". Dans sa ligne de mire, la présidentielle de 2017. Et pour y arriver, l'élu de Saône-et-Loire a un plan.
Le Monde - L’aile droite du PS sent son heure venue
Ils y verraient presque une heureuse coïncidence. L’aile droite du PS, qui devait tenir à l’initiative du premier ministre sa conférence de rentrée mardi 26 août, voit ce rendez-vous bouleversé par la crise gouvernementale. Mais qu’importe, ceux qui se qualifient de « réformateurs », dans une forme de volontarisme cher au cœur de M. Valls, tiennent là l’occasion d’afficher leur soutien au premier ministre, chahuté sur sa gauche. Et pourquoi pas de pousser leur avantage. Car quoi de plus indiqué pour tenir ce raout que Lyon, le fief du plus ministrable d’entre eux, Gérard Collomb
Le Nouvel Obs - Démission du gouvernement Valls, "une course à la testostérone"
Le député socialiste frondeur des Ardennes Christophe Léonard défend un durcissement du mouvement. Après l'abstention qui dit-il, "trouve à un moment donné ses limites", lui prône le vote contre.
26 août
Libé - La contestation de l'austérité au cœur de la crise politique
ANALYSE Vivant depuis plusieurs années, le débat sur un changement de politique s'étend à mesure que se confirme le marasme français et européen. Et a provoqué le remaniement.
Le Monde, Françoise Fressoz - Les bombes à retardement du quinquennat
Tout n'était donc pas de la faute de Jean-Marc Ayrault! La crise gouvernementale qui s'est ouverte ce lundi 25 août alors que le gouvernement Valls a été nommé il y a moins de cinq mois, pour suppléer le prétendu manque d'autorité de son prédécesseur, frappe par sa rapidité et sa violence.
Libé - A Bercy, le dernier rappel d'Arnaud Montebourg
RÉCIT Sous les applaudissements des membres de son cabinet, le ministre du Rederessement productif a livré son ultime discours avant de reprendre «sa liberté».
Le Monde - Hamon « Il aurait été incohérent que je reste »
Cent quarante-sept jours. Le passage de Benoît Hamon Rue de Grenelle aura été un record de brièveté ministérielle. « Il aurait été incohérent que je reste », a-t-il expliqué sur le plateau du « 20 Heures » de France 2, où il a annoncé sa décision, invoquant ses désaccords avec le gouvernement sur la nature des politiques économiques.
Libé, Revue de presse - «La France pénètre dans des eaux politiques inconnues»
Dans leurs premiers articles sur la démission du gouvernement, les grands journaux étrangers soulignent la fermeté -voire l’entêtement- de François Hollande et de Manuel Valls. Mais dressent un sombre tableau de la situation politique française
Le Monde - Pour la presse européenne, Montebourg veut devenir « le martyr de la gauche »
Dans l'entretien au Monde qui a mis le feu aux poudres et provoqué la chute du gouvernement Valls, Arnaud Montebourg s'en prenait à l'Allemagne, « prise au piège » par sa politique d'austérité. « La France n'a pas vocation à s'aligner sur les axiomes idéologiques de la droite allemande », martelait le ministre de l'économie.
Libé - «On ne peut plus exclure une dissolution»
INTERVIEW Pour le constitutionnaliste Dominique Rousseau, la démission du gouvernement provoque une double crise : politique et institutionnelle.Pour le juriste Dominique Rousseau, spécialiste des institutions de la Ve République, la démission du gouvernement provoque une double crise : politique et institutionnelle.
Marianne - Remanier le gouvernement ou redessiner la majorité ?
Des candidats pour rejoindre le gouvernement Valls II, le pays n'en manque pas. Certains ont même des qualités ! Mais ce dont le Premier ministre a besoin, c'est de personnalités qui "pèsent" au Palais-Bourbon. Car avant les vacances d'été, il ne restait à Manuel Valls que 15 voix de majorité à l’Assemblée...
Libé - Montebourg a toujours un mandat électif
L’ex-ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, est toujours conseiller général de Saône-et-Loire, contrairement à ses déclarations de lundi après-midi où il assurait ne plus détenir aucun mandat. Quand il a annoncé qu’il reprenait «sa liberté» et qu’il ne ferait pas partie du gouvernement Valls II, il a précisé qu’il ne détenait plus aucun mandat et qu’il allait donc «retourner travailler parmi les Français, comme eux».
25 août
Le Monde - La dernière chance du président
Edito du « Monde ». La rentrée politique s’annonçait difficile pour le président de la République et le premier ministre. En quelques heures, elle est devenue explosive.
En demandant à Manuel Valls, dès le début de la matinée de ce lundi 25 août, de former un nouveau gouvernement, François Hollande a en effet décidé de trancher, à chaud, une crise qui le menaçait autant que le chef du gouvernement. Cinq mois seulement après la constitution de l’équipe de Manuel Valls, au lendemain d’élections municipales calamiteuses, cette dramatisation, très inhabituelle de la part du chef de l’Etat, a toutes les allures d’un va-tout.
Le Nouvel Obs - Filippetti annonce qu'elle ne souhaite pas rester au gouvernement
"Faudrait-il désormais que nous nous excusions d'être de gauche ?", écrit la ministre de la Culture dans une lettre à François Hollande et Manuel Valls.
Le Nouvel Obs - Remaniement : docteur Benoît et Mister Hamon
Si l’homme situé à la gauche du PS a rejoint les frondeurs, le ministre de l’Education nationale a, jusqu'ici, joué une partition fort sage.
Le Nouvel Obs - INFO OBS. Remaniement : Benoît Hamon sur le départ
Manuel Valls a proposé au ministre de l'Education de garder son poste, au prix d'une fidélité sans faille à la ligne gouvernementale. Refus de Hamon, qui s'en expliquera ce soir sur France 2.
Tribune de Lyon - Remaniement. Gérard Collomb "ne ferme pas la porte" au nouveau gouvernement
Le maire PS de Lyon a tenu ce matin une conférence de presse pour réagir à la démission du gouvernement de Manuel Valls après les déclarations des ministres dissidents Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. L'occasion pour lui de réaffirmer son soutien à la politique du Premier ministre et surtout de se positionner en vue d'une nomination dans le nouveau gouvernement qui sera annoncé demain dans la journée....
France Inter - Montebourg et Filippetti prennent la porte
Le quatrième gouvernement Hollande, ce sera sans Montebourg ni Filippetti. Manuel Valls devrait nommer un nouveau gouvernement mardi après-midi : fini le gouvernement de combat, bienvenue au gouvernement restreint.
Le Monde - Des frondeurs de plus en plus nombreux au sein de la majorité
En décidant de remanier le gouvernement après les sorties d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon, François Hollande et Manuel Valls mettent-ils en péril leur majorité à l’Assemblée nationale ? Alors qu'il n'étaient qu'une poignée au début de l'ère Valls, les « frondeurs » de l'aile gauche du Parti socialiste se comptent désormais par dizaines, et pourraient s’opposer à la ligne économique plus centriste imposée par l'exécutif.
Le JDD - Comment Montebourg a perdu le bras de fer face à Valls
En annonçant la démission de son gouvernement, Manuel Valls a contraint Arnaud Montebourg à quitter le gouvernement. Désormais libre, l’ancien ministre veut prendre sa revanche en mettant en place une "riposte graduée".
RTL - Démission du gouvernement : le PS veut de la "cohésion"
Le Parti socialiste souhaite que le nouveau gouvernement "soit l'occasion d'un rassemblement, d'un élargissement et d'une cohésion".
Le Lab - Gérard Collomb invité incontournable des chaînes d'information en ce jour de remaniement
Bien sûr, il répète à qui veut l'entendre qu'il n'est candidat à rien. Mais il est par-tout. Gérard Collomb, maire socialiste de Lyon, se fait plutôt rare dans les médias d'habitude. Mais ce 25 août, il fait la tournée des popotes.
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Bourdin Direct : Aurélie Filippetti – 26/08
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Aurélie Filippetti, de la fidélité à la rupture
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L'actualité des socialistes du 29 juillet au 31 juillet (mise à jour)
A la une
Le Nouvel Obs - Comment Jaurès s'est métamorphosé en superstar
Hollande et Mélenchon se disputent son héritage. Cent ans après son assassinat le 31 juillet 1914, le fondateur de la SFIO est devenu une icône de la République, à gauche comme à droite. Pourquoi tant d'amour ?
Le Figaro - François Hollande revendique l'héritage de Jean Jaurès, cent ans après sa mort
Le chef de l'État rendra un nouvel hommage au fondateur de la SFIO, dont on célèbre jeudi le centenaire de l'assassinat. En avril à Carmaux, il avait assuré qu'il restait fidèle aux valeurs de cette icône du socialisme.
Le Figaro - Au Café du Croissant, Jean Jaurès est toujours là
Il y a cent ans, Jean Jaurès était assassiné au cours d'un dîner dans ce restaurant parisien. Jeudi, le bistro, devenu la Taverne du Croissant, résonnera aux sons des hommages politiques.
31 juillet
Le JDD - Moscovici, déjà critiqué par des eurodéputés français
INTERVIEW - Alors que le nom de Pierre Moscovici a été proposé par François Hollande pour un poste à la Commission européenne, et notamment celui en charge des Affaires économiques, plusieurs eurodéputés français, de tous bords, émettent des "doutes" sur sa capacité à incarner cette fonction.
Libé - Ironie de Cambadélis sur Kerviel, le «Don Quichotte» du Parti de gauche
Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a ironisé mercredi sur Jérôme Kerviel, «le Don Quichotte» que le Parti de gauche voudrait selon lui présenter, estimant qu’il fallait «dépolitiser» cette affaire.
Les décodeurs - LCI : le CSA est-il « vendu » à la gauche ?
Haro sur le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Alors que ce dernier a refusé la demande de la chaîne d'infos LCI de devenir gratuite sur la TNT, une partie de l'opposition monte au créneau. « Décision politique scandaleuse », pour Sébastien Huygue, porte-parole de l'UMP, « motivations politiciennes d'une institution très proche du pouvoir », pour Eric Ciotti... Selon une partie de l'UMP, le choix du CSA n'est pas indépendant et correspond aux désirs de la majorité. Pourtant, cette analyse semble quelque peu bancale.
Le Figaro - Cambadélis tente une comparaison entre Hollande et Jaurès
Jeudi 31 juillet, Jean-Christophe Cambadélis animera un petit banquet à la Taverne du Croissant, où fut assassiné Jean Jaurès il y a tout juste 100 ans. Invité de RTL mercredi, le premier secrétaire du PS n'a pas résisté à s'essayer à comparer le défenseur de la paix avec… François Hollande. Selon lui, les deux hommes partagent un destin commun: ils ont été de grands incompris de leur époque. Et comme l'histoire a par la suite rendu les honneurs au fondateur de L'Humanité, on serait bien avisé de ne pas mésestimer le président.
30 juillet
Le Nouvel Obs - Transition énergétique : les mesures de Ségolène Royal
Le projet de loi est présenté ce matin en Conseil des ministres. Au menu : "transports propres", un meilleur isolement des bâtiments et un plafonnement du nucléaire.
Ségolène Royal a dénoncé mardi 29 juillet les "attaques misogynes et brutales" émanant d'élus qui protestent contre sa décision de bloquer un projet d'autoroute dans l'Ouest de la France. La ministre de l’Écologie a réaffirmé son choix, jugeant qu'il n'est "pas réaliste de mettre 900 millions d'euros dans 60 km".
LCP - Sondage : légère baisse de confiance pour Hollande, Valls en recul de 4 points
Le président de la République accuse une baisse d'un point à 22% en juillet par rapport à juin, dans le baromètre Harris Interactive diffusé lundi, son Premier ministre Manuel Valls reculant lui de quatre points à 39%.
Marianne - Cambadélis : "Il est temps de travailler la société française"
François Hollande l'a annoncé, sans vraiment sembler trop y croire lui-même, lors de son allocution du 14 juillet : la réforme du droit de vote des étrangers aux élections locales pourrait faire son retour en 2016. Jean-Christophe Cambadélis, lui, a pris les devants, annonçant vouloir créer un comité national pour y sensibiliser les Français. Il explique à "Marianne" que cette mesure permettrait de lutter, selon lui, "contre la tendance à la stigmatisation de tout ce qui n’est pas de souche et qui, aujourd’hui, a le vent en poupe".
29 juillet
Le Monde - Ségolène Royal promet 10 milliards d'euros pour « verdir » la France
C'était, au départ, un projet de loi sur « la transition énergétique ». Puis c'est devenu une loi « pour un nouveau modèle énergétique français ». C'est finalement une loi de « programmation de la transition énergétique pour la croissance verte » que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, présentera au conseil des ministres du mercredi 30 juillet, le dernier avant les vacances du gouvernement.
Le Parisien - Bruxelles : Hollande a choisi Moscovici pour un poste de commissaire européen
Pierre Moscovici et non Elisabeth Guigou. François Hollande a tranché : c'est son ancien ministre de l'Economie et des Finances qui sera le candidat de la France pour un poste de commissaire européen, la France ayant droit comme les autres pays de l'UE à un poste.
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L'actualité des socialistes du 15 au 27 juillet (mise à jour)
A La une
Paris Match - JEAN-CHRISTOPHE CAMBADÉLIS "LE CENTRE NOUS REJOINDRA"
Paris Match. Vous fêtez cette semaine vos 100 jours à la tête du PS et l’on parle déjà de «Cambamania». Vous voulez «tout changer». Souhaitez-vous en finir avec l'appellation de social-démocratie?
Jean-Christophe Cambadélis. Oui, il faut tout changer mais avant de s’occuper de la vitrine, il faut s’occuper du fond de commerce. Les socialistes sont confrontés à une nouvelle époque et ils doivent fonder leur socialisme moderne. Après on verra s’il faut rompre avec telle ou telle formule.24, 25, 26 et 27 juillet
Libé - Yann Galut (PS): «Le combat est pris en otage par une minorité radicale»
Le député socialiste Yann Galut a participé ce mercredi à la manifestation pro-palestinienne qui s'est déroulée à Paris. Il déplore comme nombre de ses collègues les réajustements successifs de la position française.
Libé - François Hollande, illico texto
Le Président, accro aux SMS, n’hésite pas à en user auprès des ministres. Quitte à bousculer le protocole.
Ce vendredi 4 avril au matin, le nouveau gouvernement Valls a rendez-vous au salon Murat du palais de l’Elysée pour son tout premier Conseil des ministres. Ils sont seize autour de la table. Seize pour incarner ce «gouvernement de combat»,dont la mission principale est de faire oublier le temps des couacs de l’ère Ayrault. François Hollande entre. Un silence solennel s’installe. Le Président prend la parole. Et annonce… l’interdiction des portables en Conseil des ministres.24 et 25 juilletLibé - Les députés adoptent la France à 13 régionsLe premier volet du projet de réforme territoriale a été voté et doit désormais repartir en seconde lecture au Sénat, à l'automne.Les députés ont adopté mercredi le premier volet de la réforme territoriale, qui prévoit une nouvelle carte de France à 13 régions et le report des élections départementales et régionales de mars à décembre 2015.Libé - L’obsession économique du Président
Aller plus vite. Si la politique est l’art de gérer le temps, quel est le sens de l’accélération décrétée hier par François Hollande et jusqu’ici créditée par les Français à son Premier ministre ? S’il a nommé Manuel Valls à Matignon, c’est parce qu’il met «de l’efficacité, de l’organisation et de la rapidité», a-t-il reconnu. Façon de souligner en creux les manques du gouvernement Ayrault et de tenter de récupérer une part de la popularité de son Premier ministre, deux fois plus importante que la sienne. Pour ne pas se retrouver dans le rôle de l’«hypoprésident» face à un «hyperpremier ministre», François Hollande a rappelé que c’est lui qui tient le levier de vitesse.
Le premier volet du projet de réforme territoriale a été voté et doit désormais repartir en seconde lecture au Sénat, à l'automne.
Les députés ont adopté mercredi le premier volet de la réforme territoriale, qui prévoit une nouvelle carte de France à 13 régions et le report des élections départementales et régionales de mars à décembre 2015.
22 et 23 juilletL'ancien ministre, favori et adoubé par l'actuel président de l'Association des maires de France, va affronter un probable candidat socialiste... ce qui ne devrait néanmoins pas trop perturber son élection.Le Figaro - Gaza : des députés PS demandent à Hollande de suivre Chirac et d'écouter Fabius
Plusieurs députés socialistes ne comprennent pas la position de François Hollande sur le conflit israélo-palestinien. «Des diplomates français sont atterrés», confie un parlementaire de la majorité.20 et 21 juillet
Le Monde - La bataille d'un député PS du Nord contre la fusion avec la Picardie
Quelques jours après l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la réforme territoriale, la fusion des régions du Nord-Pas-de-Calais et de laPicardie, prévue par le texte, n’en finit pas de faire des mécontents. Alors que la maire de Lille, Martine Aubry, est sortie de son long silence, vendredi 18 juillet, pour critiquer ce rapprochement, le député socialiste du Nord Bernard Roman revient à la charge lundi 21 juillet.
Libé - Christophe Léonard. A fond la fronde
Costume repassé, lunettes noires à monture lisse, sourire urbain, Christophe Léonard a l’apparence du gendre idéal. C’est pourtant le seul jusqu’au-boutiste des députés frondeurs socialistes. Pas la grande gueule que l’on voit partout dans les médias, non. Méconnu du grand public, le député de la 2e circonscription des Ardennes, celle de Charleville-Givet, maîtrise mal sa com. Pourtant, il affirme qu’«au sein du groupe PS, tout le monde sait qui il est». Dernièrement, il a beaucoup montré sa tête sur les sites d’info. L’élu s’est abstenu sur le vote du budget rectificatif de 2014, alors que ses collègues socialistes se sont tous rangés.
Il est, pour le moment, le seul candidat déclaré. En duo avec un élu socialiste qui plus est. François Baroin, qui va tenter de devenir sénateur en septembre prochain, est le candidat adoubé par le sortant Jacques Pélissard pour lui succéder à la présidence de la puissance Association des maires de France
Le Midi Libre - Comment la tutelle veut sortir la fédération PS du Gard de l’ornière
Jeudi, à Nîmes, Émeric Bréhier, député de Seine-et-Marne, Rachid Temal, premier fédéral du Val d'Oise, et Jules Joassard, membre du conseil national du PS, ont plongé dans le chaudron bouillant du PS gardois. Ils en ont profité pour s'afficher en patrons d'une fédération qui sombre dans la guerre des clans.
Libé - «Le couple Elysée-Matignon, c’est du Feydeau»
Pour Bastien François, la Ve République a rendu le rôle présidentiel impossible à exercer.
Bastien François, 52 ans, est professeur de science politique à l’université Panthéon-Sorbonne. Elu régional Europe Ecologie-les Verts d’Ile-de-France, il a cofondé avec Arnaud Montebourg la Convention pour la VIe République (C6R).19 et 20 juilletLe Monde - Aubry à Hollande : « Il n'est pas trop tard pour réussir le quinquennat »
Depuis que les députés socialistes ont redessiné une carte de France à treize régions où le Nord - Pas-de-Calais et la Picardie sont fusionnés, Martine Aubry ne décolère pas. Après la publication d'un communiqué, mardi, la maire de Lille a tenu une conférence de presse entourée de huit élus du Nord - Pas-de-Calais, vendredi 18 juillet.
Libé - Martine Aubry : il n'est «pas trop tard pour réussir le quinquennat»
La maire de Lille Martine Aubry (PS) a jugé vendredi qu’il n’était «pas trop tard»pour «réussir le quinquennat», notamment la réforme sur les régions. «On a fait de belles choses, on en a loupé d’autres», a déclaré, lors d’une conférence de presse à Paris, Martine Aubry, très discrète au plan national depuis qu’elle a quitté la direction du PS en septembre 2012. «Si depuis deux ans dans tous les domaines, on avait eu une grande vision et une méthode, on aurait eu un peu moins de problèmes», a-t-elle jugé.
Libé - Aubry profite de la réforme territoriale pour monter au créneau
Qui touche à son bastion récolte la baston. Astreinte à une diète médiatique depuis la victoire de François Hollande, Martine Aubry a craqué. Vendredi, lors d’une conférence de presse avec plusieurs élus socialistes du Nord, la maire de Lille a laissé éclater sa colère après que l’Assemblée nationale a acté vendredi au petit matin le principe d’une fusion entre «son» Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Une charge à portée nationale : «Si nous avions eu une plus grande vision dans tous les domaines depuis deux ans, il y aurait moins de problèmes», a-t-elle taclé. Avant d’ajouter qu’«il est encore temps de réussir» un quinquennat au cours duquel «on a fait de belles choses [et] on en a loupé d’autres.»
Martine Aubry est en colère, et cela commence à inquiéter le gouvernement. Mardi 15 juillet, la maire de Lille avait qualifié d'« aberration » l'idée de fusionner les régions Nord - Pas-de-Calais et Picardie. Jeudi matin, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, s'est chargé de répondre sur RTL à l'ancienne candidate aux primaires socialistes :
Le Monde - Réforme territoriale : quelles tractations derrière la nouvelle carte ?
Les députés socialistes ont proposé, mardi 15 juillet, leur propre carte des régions françaises, en ramenant leur nombre de 22 à 13 au lieu des 14 initialement prévues. Mais la carte est loin d'être finalisée.
18 juillet
Le Lab - "Meccano", "Monopoly", "Sims" : les métaphores des élus PS du Nord pour critiquer l’idée d’une fusion Picardie/Nord-Pas-de-Calais
Dans le paysage politique, il y a certaines saillies qui piquent plus que d’autres. Tenue à une certaine réserve depuis sa mairie de Lille, Martine Aubry fait partie de cette catégorie. Alors, quand elle signe, avec de nombreux élus PS du Nord, un communiqué pour dénoncer "l’aberration" que constitue selon elle la fusion de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, ça ne passe pas inaperçu.
Les Echos - Didier Guillaume (PS) candidat à la présidence du Sénat
Le président du groupe socialiste au Sénat se dit convaincu d’une victoire de la gauche aux sénatoriales de septembre. Il compte prendre la succession de Jean-Pierre Bel à la présidence de la haute assemblée.
Le Monde - Bagarre entre la France et l’Allemagne sur le poste de Moscovici à Bruxelles
Pierre Moscovici n’est pas encore tout à fait fixé sur son sort de commissaire européen. François Hollande pourrait certes confirmer, mercredi 16 juillet, en marge d'un Conseil européen extraordinaire, le choix de son ancien ministre des finances pour la Commission européenne. Mais en raison des réserves de l’Allemagne, il va devoir se battre pour obtenir le portefeuille discrètement espéré par la France : les affaires économiques et monétaires.
17 juillet
Le Monde - Claude Sérillon quitte son poste de conseiller à l'Elysée
Entamé il y a trois mois, le remaniement du cabinet de François Hollande se poursuit, à petites touches. Claude Sérillon vient ainsi de quitter ses fonctions de « conseiller à la présidence de la République », mardi 15 juillet, jour où l'ancien secrétaire général adjoint Emanuel Macron organisait par ailleurs son pot de départ. Cette sortie était envisagée depuis plusieurs semaines dans le cadre de la réorganisation du staff élyséen. Mais l'ancien journaliste s'étant révélé dans un premier temps réticent à quitter sesfonctions, le décret, signé vendredi, n'a été publié au Journal officiel que ce mercredi 16 juillet.
Libé - Aurélie Filippetti chassée du Off par des intermittents
Plus tôt dans la journée, des représentants du mouvement de protestation réunis en collectif ont refusé de rencontrer la ministre, estimant que de «véritables négociations» étaient nécessaires dans le conflit sur la nouvelle convention d'assurance chômage.
Libé - La fusion Nord-Pas-de-Calais - Picardie, une «aberration» pour Aubry
La nouvelle carte concoctée par les députés ne plaît pas à Martine Aubry, qui fustige la fusion de sa région avec la Picardie, «deux régions en grandes difficultés», selon elle
Libé - Réforme territoriale : les députés PS s'accordent sur une nouvelle carte de France
Les responsables socialistes du texte suggèrent désormais de fusionner Poitou-Charentes, Aquitaine et Limousin.
16 juillet
Libé - Hollande : «Tout est sur la table, rien ne sera modifié»
Lors de la traditionnelle interview du 14 Juillet, François Hollande a préféré aux effets d’annonce la réaffirmation de ses choix et une clarification du calendrier des deux années à venir.
14-Juillet : revivez l'interview de François Hollande
Le président de la République répond, lundi 14 juillet, aux questions de Gilles Bouleau (TF1) et de David Pujadas (France 2).
Les décodeurs, Le Monde - 14-Juillet : ce qu'a dit François Hollande
Comme le veut la tradition, le président de la République a donné un entretien télévisé, lundi 14 juillet, répondant aux questions des journalistes de France 2 et TF1, David Pujadas et Gilles Bouleau. François Hollande y a été interrogé sur son bilan mais également sur les prochaines réformes. Florilège de ses réponses.
15 juillet
Libé - Droit de vote des étrangers, Hollande «ne renonce pas»
Le chef de l'Etat a répondu à l'interview du 14 Juillet, après un défilé placé sous le signe des commémorations du centenaire de 14-18.
Le Parti socialiste fait ouvrir son université d'été par un maire dissident
PAS RANCUNIER - Il faut savoir tourner la page, et Jean-Christophe Cambadélis l'a bien compris. Le Premier secrétaire du Parti socialiste ouvrira, le 29 août prochain, l'université d'été du Parti socialiste, en présence de Jean-François Fountaine, maire socialiste de La Rochelle. Jusqu'ici, tout est normal. Sauf que l'édile rochelais s'était présenté, en mars dernier, contre la candidate officiellement choisie par le parti, et était donc ce qu'on appelle un dissident
TOUT COMPTE FAIT - C'est un engagement qu'il avait pris en réaction aux petites habitudes de Nicolas Sarkozy: ne pas recevoir les députés socialistes à l'Elysée. Et finalement, François Hollande n'a plus l'air si convaincu que ça de la nécessité d'une telle règle. Le Parisien raconte le dîner du président dans le 18e arrondissement, le 11 juillet dernier, avec certains de ses amis socialistes
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Aurélie Filippetti sur les intermittents: "Tout le monde souffre de cette situation" - 16/07 BFMTV
Aurélie Filippetti sur les intermittents: "Tout... par BFMTV -
L'actualité des socialistes du 30 juin au 13 juillet (mise à jour)
A la une
France Info - Arnaud Montebourg, le révolutionnaire compétitif
Après Manuel Valls a décidé à sortir la France des blocages partisans, et accusé de trop en donner aux patrons, voici Arnaud Montebourg. Le ministre de l’Economie se pose en militant de la croissance. En militant de gauche, surtout.
Le Figaro - «Montebourg a été ambigu dans son rapport à la politique du gouvernement»
INTERVIEW - Pour Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques et spécialiste du PS, le ministre de l'Économie a joué sur deux tableaux jeudi lors de son discours à Bercy, en oscillant entre solidarité et «critiques à fleurets mouchetés».
11, 12, 13 et 14 juillet
Le Nouvel Obs - Montebourg : petite leçon d'économie devant un public déjà conquis
Pour sa conférence sur le redressement économique français, Arnaud Montebourg a été accueilli par un public varié, et visiblement acquis à sa cause. Même Serge Dassault.
Paris Match - Les frondeurs du Parlement, L’exécutif dans les sables mouvants
«On est un peu comme les premiers chrétiens. Même si certains sont dévorés par les lions, on construira l’Eglise. » La métaphore osée est du député Pascal Cherki. Les jeux du cirque, l’hémicycle ? Entre envolées théâtrales et coups bas, les ressemblances sont frappantes ces derniers temps. Dans le rôle des gladiateurs rebelles, quelques dizaines de députés socialistes vent debout contre la ligne proentreprise et les baisses de charge massives promises par Manuel Valls.
Le Figaro - À Marseille comme à Paris, la gauche en crise cherche à rassembler les siens
La situation est grave pour la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann. «On voit aujourd'hui des choses qui n'ont jamais existé jusque-là!». Une situation «complexe» pour la gauche après les cuisants échecs aux municipales et aux européennes, une «profonde crise démocratique», un Parlement «sans pouvoir» dans lequel s'affronte la majorité… Face à cela, son courant Gauche Avenir vante un travail sur le fond, pour rassembler la gauche.
Le Nouvel Obs - Montebourg : un plan pour "restituer 6 milliards aux Français"
Le ministre de l'Economie présente un plan pour le "redressement économique de la France". Un projet de loi est attendu pour septembre.
BFM TV - Karine Berger veut "proposer un point d'équilibre"
Karine Berger, député PS, était l'invité de BFM Business ce mercredi 9 juillet. Elle est notamment revenue sur la création de "Cohérence socialiste", une nouvelle sensibilité.
10 juillet
Le Nouvel Obs - "Les décisions sont prises a l'Elysée, sans discussion"
Quatre députés lancent "Cohérence socialiste", un collectif qui souhaite ouvrir le débat sur la politique économique au sein du PS.
Les députés Karine Berger, Valérie Rabault, Yann Galut et Alexis Bachelay lancent une nouvelle sensibilité, "Cohérence socialiste", pour ouvrir le débat économique au sein du PS. Entretien.
Le Nouvel Obs - François Hollande ? "Plaisir de trahir, joie de décevoir"
Ex-soutien du président, l'écrivain Laurent Binet est stupéfait par la politique menée aujourd'hui. Il l'écrit pour la première fois dans "le Nouvel Observateur", en kiosque le 10 juillet. Extraits.
Les Echos - 69 milliards de prélèvements en plus entre 2011 et 2013
La rapporteure du Budget, Valérie Rabault, a chiffré les hausses de prélèvements depuis 2008, sur les ménages et les entreprises.
Le Monde - Une nouvelle carte des régions adoptée, avec le Limousin uni à l'Aquitaine
Les députés ont voté en commission, mercredi 9 juillet, une nouvelle carte des régions. Seul changement par rapport au projet initial du gouvernement, le Limousin sera désormais uni à l'Aquitaine.
Le Monde - Le budget de la Sécurité sociale adopté malgré l'abstention de 33 «frondeurs»
Les députés « frondeurs » n'ont pas réussi à ébranler le gouvernement de Manuel Valls. L'Assemblée nationale a adopté mardi 8 juillet le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS) par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions. Ce vote était un test pour l'exécutif, qui peinait à convaincre l'aile gauche du Parti socialiste sur ce programme qui prévoit 50 milliards d'euros d'économies.
9 juillet
Marianne - Et ils se virent 35 en arrivant au vote...
Ils partirent 41 mais sans un prompt renfort, ils se virent 35 en arrivant au vote du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale... Ils, ce sont les frondeurs du PS. Mais ces mécontents du hollandisme et du vallsisme ne baissent pas les bras et évoquent déjà les prochaines batailles. Passage en revue des troupes restantes.
Marianne - La Rochelle : quand Aubry joue les filles de l'air
Alors que le programme de la prochaine université d’été du Parti socialiste est pratiquement bouclé, une personne manque encore à l’appel : Martine Aubry. David Assouline, sénateur de Paris et organisateur de cette édition qui se tiendra les 29, 30 et 31 août à la Rochelle, ne sait toujours pas si la maire de Lille fera le déplacement. Une absence qui brouille un peu plus les pistes sur la stratégie de l’ancienne ministre de l’Emploi.
Libre à Gauche - Europe : des efforts mais peut encore mieux faire ! Par Julien Dray
Le Sommet qui s’est tenu à Bruxelles ces 26 et 27 juin a été marqué à la fois par la désignation de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne et par quelques progrès marqués par les tenants d’une inflexion de la politique économique au niveau de l’UE. Juncker désigné, ce n’est pas une surprise. Le groupe auquel il se rattache – le Parti Populaire Européen (PPE) – est majoritaire au Parlement européen après les élections du 25 mai.
Libre à Gauche - Maintenant ! Par Julien Dray
Nos institutions sont désormais mises au défi. Alors que la Vème République était faite pour donner à un homme les clés du pouvoir régalien dans la période de décolonisation, il est désormais urgent de donner à notre République les moyens institutionnels d’affronter l’évolution du monde, en prenant en compte ses mutations.
Rue 89 - Frondeurs : qui sont les vrais, qui sont les dégonflés ?
Ce mardi, l’Assemblée nationale a voté le budget rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS). Derrière des aspects techniques, ce texte a une importance centrale.
Pour ses conséquences économiques, d’abord : il met en musique le « pacte de responsabilité » voulu par le Premier ministre Manuel Valls. Pour sa résonance politique, ensuite : le vote des lois de finances détermine traditionnellement l’appartenance à la majorité.
Le Figaro - Le PS et ses courants préparent l'université d'été de La Rochelle
LE SCAN POLITIQUE - David Assouline a présenté lundi le programme du rendez-vous annuel du PS, qui aura lieu fin août. Les frondeurs et la Gauche forte préparent eux aussi leur rentrée politique.
8 juillet
Le Nouvel Obs - Conférence sociale : la CGT et FO boycottent, Hollande réplique
Le chef de l'Etat juge que le dialogue social ne peut "pas être une perpétuelle surenchère" et appelle le patronat à "aboutir à de vrais résultats".
Le Figaro - François Hollande et Manuel Valls entre deux feux
C'est un anniversaire amer pour Manuel Valls. Le premier ministre fête ce mardi ses cent premiers jours à Matignon. Cent jours au terme desquels il apparaît au moins aussi «entravé» que ne l'est à ses yeux la France. Cent jours qui s'achèvent sur une rupture historique entre l'exécutif, la CGT et FO, ces deux syndicats ayant décidé de boycotter la seconde journée de la conférence sociale qui a débuté lundi et qu'il clôturera ce mardi après-midi.
Libé - Sapin: «Notre amie c’est la finance: la bonne finance»
Le ministre des Finances, Michel Sapin, a déclaré dimanche que la finance était l'«amie» du gouvernement et de l’économie, précisant «la bonne finance», dans une intervention aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. «Nous avons à répondre à une très belle question: "Y a-t-il une finance heureuse, au service d’investissements heureux ?" Je l’exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c’est la finance: la bonne finance», a-t-il lancé, déclenchant des rires dans la salle.
7 juillet
Le Monde - Pour Valls, il est temps de réformer la France, la gauche et le PS
Manuel Valls a prononcé dimanche 6 juillet un plaidoyer pour la réforme et le mouvement et revendiqué un « réformisme assumé », afin de « remettre en marche » une France « bloquée », « coincée dans ses postures partisanes » et « tétanisée » par la peur de l'avenir.
A la veille d'une conférence sociale sous tension et cent jours après sa nomination à Matignon, le premier ministre s'adressait à des militants du Parti socialiste au pouvoir, rassemblés pour un banquet champêtre à Vauvert, dans le Gard
Les Echos - Valls veut « remettre en marche » une France « bloquée »
Le Premier ministre, à Vauvert, dans le Gard, a invité la gauche au pouvoir à se « réinventer », à « sortir des vieilles recettes du passé » et à le suivre dans la voie de son « réformisme assumé ».Le Lab - Les députés frondeurs auront leur propre salle aux universités d’été du PS
Ils seront évidemment là, les Laurent Baumel, Pouria Amirshahi, Pascal Cherki et les autres, ces frondeurs socialistes qui donnent des maux de tête à l’exécutif - et à Bruno Le Roux. Rendez-vous est donc pris pour les universités d’été du PS, fin août, à La Rochelle, pour s'expliquer.
6 juillet
La "fronde" de certains députés socialistes contre la politique économique du gouvernement est-elle dirigée en sous-main par Martine Aubry ? La question se pose étant donnée la forte présence d’élus estampillés "aubrystes" comme Jean-Marc Germain ou Christian Paul parmi les députés rebelles. Mais la maire de Lille, elle, se fait très discrète dans le débat.
Le Figaro - Valls va vanter son «réformisme» à la veille de ses 100 jours à Matignon
Le premier ministre sera dimanche à Vauvert, dans le Gard, où il avait prononcé il y a un an discours remarqué sur le «réformisme assumé». Au programme notamment : un déjeuner républicain en présence de militants socialistes.
Le Lab - Cambadélis renvoie Sarkozy aux conseils qu'il avait prodigué à DSK : "répondre aux juges et éparger les Français de ses commentaires"
LE POINT DSK - Invité à commenter sur RTL ce 3 juillet l'interview de Nicolas Sarkozy sur Europe 1 et TF1 la veille au soir et ses accusations "d'instrumentation politique de la justice", Jean-Christophe Cambadélis a renvoyé l'ancien Président à ses propres propos, tenus en avril 2012 en pleine affaire DSK.
Face aux frondeurs, l’exécutif a menacé d'avoir recours à ce que l’on appelle communément le "vote bloqué". En résumé, le gouvernement impose SA version du texte aux députés, sans aucun amendement que ceux validés – et donc souhaités – par le gouvernement. Vous n’avez plus qu’à signer, là, en bas à droite.
Le Figaro - Les "frondeurs" PS à La Rochelle fin août
Les députés socialistes "frondeurs" ont prévu de présenter leur démarche aux militants lors des journées d'été du PS à La Rochelle fin août, a-t-on appris aujourd'hui auprès de plusieurs d'entre eux.
5 juillet
Libé - Réforme territoriale : le Sénat rejette la carte du gouvernement
Les sénateurs n'approuvent pas la nouvelle carte des régions dessinée par le gouvernement et l'ont fait savoir en votant un amendement supprimant un article clef. Mais celui-ci sera réintroduit à l'Assemblée.
4 juillet
Les décodeurs, Le Monde - Le budget participatif, nouvelle tendance des villes du monde
« Je souhaite donner les clés du budget aux citoyens », a soutenu Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, mercredi. Ce même jour, elle a lancé son opération de budget participatif, sur la place de la République. Mesure innovante pour la capitale, vecteur de démocratie directe, les arguments pleuvent pour justifier le démarrage d'une telle initiative à la mode.
Le Nouvel Obs - Défense de Sarkozy : "Une méthode de diversion éculée" pour Taubira
Dans un entretien, à paraître ce vendredi, à des quotidiens régionaux, la ministre de la Justice estime que l'ancien président a opté pour "une piètre ligne de défense".
Le Monde - Bartolone accuse Sarkozy de « malmener publiquement la justice »
Au lendemain de l'entretien donné à TF1 et Europe 1 par l'ancien chef de l'Etat où il a dénoncé « l'instrumentalisation politique d'une partie de la justice », Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, a accusé sur iTélé Nicolas Sarkozy de malmener la République.
Le Figaro - Arnaud Montebourg s'imagine en chef des frondeurs
LE SCAN POLITIQUE - Le 10 juillet, le ministre de l'Économie va prononcer un grand discours pour exposer sa ligne économique. L'occasion pour lui de se positionner pour 2017 comme chef incontesté de l'aile gauche du PS.
Europe 1 - Ce discours choc que prépare Montebourg
INFO E1 - Décidé à incarner la gauche de la gauche, le ministre veut marquer les esprits avec un grand "discours de politique générale" économique.
Le jeudi 10 juillet ne sera pas un jour comme les autres pour Arnaud Montebourg. Selon les informations d'Europe 1, le ministre de l’Economie a en effet décidé de marquer les esprits avec un grand "discours de politique générale". Un évènement soigneusement préparé qui doit lui permettre d’incarner l’aile gauche de la majorité socialiste, de plus en plus tentée par la rébellion.
3 juillet
Le Monde - Pénibilité : la CFDT dénonce « une rupture du dialogue social » de Valls
« Cette interview est une rupture en termes de dialogue social », a déclaré au Monde, mercredi 2 juillet, Laurent Berger. Le secrétaire général de la CFDT réagissait aux propos tenus par Manuel Valls dans Les Echos au sujet de la mise en oeuvre du compte pénibilité, prévu par la réforme des retraites, en 2015.
Libé - Manuel Valls, l'écho du patronat
Sur RMC-BFMTV comme dans «les Echos», le Premier ministre ouvre des brèches sur le terrain du social, au grand dam des syndicats.
Pourquoi se priver ? Depuis qu’il est monté en première ligne sur les conflits des cheminots et des intermittents il y a quinze jours, Manuel Valls veut du «mouvement». Alors ce mercredi, au lendemain d’un vote large de sa majorité sur le budget rectificatif, le Premier ministre, bien conscient des rapports de force actuels, fonce sur le terrain — miné — du social.
Le Monde - L'Assemblée a voté à une très large majorité l'allègement des cotisations salariales
L'Assemblée nationale a voté très largement, mardi 1er juillet, le premier article du projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale, prévoyant une exonération de cotisations salariales jusqu'à 1,3 smic. Ces exonérations, jusqu'à 1,5 smic pour les fonctionnaires, ont été adoptées par 182 voix contre 3 dans l'Hémicycle.
Libé - Réforme de l'Etat : ça va simplifier
Et maintenant… la réforme de l’Etat. La plus belle arlésienne de la vie politique française, pour l’instant grande oubliée du début de quinquennat de François Hollande, fait son entrée ce mercredi matin en conseil des ministres. Ce sera sans fioritures, juste une communication, a priori du Premier ministre, sur la feuille de route du gouvernement et plus particulièrement celle de Thierry Mandon, le nouveau secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et à la simplification.
Les Echos - Gel des retraites : échec des «frondeurs» du PS
Les retraites supérieures à 1.200 euros par mois seront bien gelées. Les « frondeurs » du PS et l’opposition de droite ne sont pas parvenus à supprimer cette mesure d’économie à l’Assemblée.
Le Parisien - Les députés votent le gel des retraites au-delà de 1 200 euros
Ce mercredi, les députés ont voté le gel pour un an des pensions de retraite supérieures à 1 200 euros par mois qui auraient dû être revalorisées au 1er octobre. Dans les faits, cela revient à un gel de 18 mois puisque la date de revalorisation annuelle des retraites avait déjà été décalée cette année d'avril à octobre à l'occasion de la réforme des retraites.
Europe 1 - Montebourg lance son comité contre l'austérité
AUSTÉRITÉ VS RELANCE - Le ministre de l'Economie a inauguré mercredi le "conseil indépendant pour la croissance et le plein emploi".
Arnaud Montebourg est en persuadé : les politiques d'austérité sont moins efficaces qu'une relance de l'économie. Le ministre de l'Economie a donc constitué un groupe de choc chargé de plancher sur la question, le "conseil indépendant pour la croissance et le plein emploi" qu'il a inauguré mercredi.
Huffington Post - Royal l'emmerdeuse : la Une de "L'Express" indigne Manuel Valls et les socialistes
"Royal l'emmerdeuse". Ce titre provocateur du magazine L'Express a fait bondir Manuel Valls. Invité à réagir ce mercredi 2 juillet sur BFMTV, le premier ministre a jugé cette Une "dégradante" avant de chanter les louanges de sa ministre de l'Environnement.
Alors que le patronat menace de boycotter la conférence sociale, le Premier ministre annonce de nouvelles mesures en faveur des entreprises.
Les Echos - Manuel Valls : «Je veux sortir la France de ses blocages»
A la veille de la conférence sociale et en plein débat budgétaire au Parlement, Manuel Valls donne aux « Echos » sa première grande interview économique. « Notre politique est bien calibrée, elle a été longuement mûrie », défend le Premier ministre, se posant comme « le Premier ministre qui redonne confiance ». Il répond aux critiques du patronat et des frondeurs du PS. Il annonce un report partiel du compte pénibilité et affiche sa volonté de réformer le code du Travail
2 juillet
Les Echos - Le collectif budgétaire adopté à une vaste majorité
Les députés PS "frondeurs" qui s'étaient abstenus lors du vote des 50 milliards d'euros d'économies avaient décidé, lors d'une réunion mardi, de voter le projet de loi de finances rectificative (PLFR). Les écologistes avaient indiqué qu’ils le voteraient "en majorité"
Le Nouvel Obs - Mise sous tutelle de la fédération PS du Gard
Cette mise sous tutelle intervient alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte le mois dernier sur la comptabilité de la fédération socialiste du Gard.
Marianne - Ces amendements des "frondeurs" que le gouvernement ne voulait pas voir
Ce lundi débutait l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative (PLFSSR) à l’Assemblée. Un enjeu pour les députés "frondeurs" du PS et leurs homologues écolos et Front de gauche qui souhaitaient continuer le rapprochement opéré la semaine dernière. Mais le gouvernement, paniqué à l'idée de se retrouver mis en minorité, a choisi d'autoriser les parlementaires à ne voter que sur ses propres amendements…
Le Parisien - Budget de la Sécu : le gouvernement verrouille le vote pour contrer les «frondeurs»
Au lendemain de la décision du gouvernement de reporter les votes à l'Assemblée sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la Sécu pour 2014, le recours au vote bloqué se précise.
Le Monde - Les députés approuvent le budget rectificatif de l'Etat
Les députés ont adopté en première lecture, mardi 1er juillet, le projet de budget rectificatif de l'Etat pour 2014, par une large majorité de 307 voix contre 232. Ce texte prévoit notamment une réduction d'impôt sur le revenu pour les ménages modestes, et 4 milliards d'euros d'économies pour poursuivre la réduction du déficit public à 3,8 % du PIB. Y figure aussi le remplacement de l'écotaxe par un péage de transit poids lourds.
Libé - Les «frondeurs» PS votent finalement le budget
Les socialistes contestataires ont prévu de concentrer leurs forces sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, mardi prochain
BFM TV - Les frondeurs du PS vont voter pour le budget rectificatif de l'Etat
Les frondeurs du PS vont voter pour le budget rectificatif de l'Etat, a annoncé mardi l'un de leurs leaders, le député Christian Paul. Par contre, ils "ne voteront pas en l'état" celui de la Sécurité sociale, actuellement en discussion.
1er juillet
Confronté à une fronde au sein de la majorité, le gouvernement a annoncé lundi soir qu'il suspendait les votes des députés sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la sécurité sociale pour l'année 2014. Une décision surprenante qui a été fortement décriée par l'opposition et les députés frondeurs qui dénoncent un blocage institutionnel majeur.
Le JDD - Budget : frondeurs du PS, un vote à plusieurs inconnues
Heure de vérité mardi dans l'Hémicycle, lors du vote du budget rectificatif. Les frondeurs du PS, qui contestent la ligne économique du gouvernement, doivent arrêter mardi matin leur position.
Questions sociales, Le Monde - Les acteurs sociaux du « Réseau 812″ prônent un nouveau modèle
Ils ne sont ni « frondeurs », ni « affligés », ni même déçus. Le think tank hollandiste R812 – appellation née d’une contraction de deux dates, celles de 1981 et de 2012 qui ont vu l’élection d’un socialiste à la présidence de la République – a toujours la foi. Il vient de produire un texte qui préconise de « nouveaux marqueurs de gauche ».
Lui Président, Le Monde - La promesse oubliée : le non-cumul des mandats pour les ministres
Dans sa ville de Boulogne-sur-Mer, l’irréductible Frédéric Cuvillier se cramponne à son poste de maire. Pourtant, François Hollande promettait lors de l'entre-deux tours qu’aucun de ses ministres ne cumulerait de mandat local avec ses fonctions dans le gouvernement
Le Monde - A la surprise générale, le gouvernement reporte les votes sur le budget de la Sécu
Le gouvernement a décidé lundi 30 juin, tard dans la soirée, de remettre à plus tard les votes à l'Assemblée sur les articles et amendements au projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale, provoquant la consternation dans l'hémicycle et l'indignation d'une partie de la majorité.
Libé - Pour Cambadélis, le Medef joue à «l'enfant gâté»
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, regrette que, depuis janvier, le Medef se «comporte comme un enfant gâté» et exige «toujours plus», après «le cri d’alarme» à destination de l’exécutif lancé dimanche par huit organisations patronales.
Libé - Jean-Christophe Cambadélis critique «l’immobilisme» du Sénat
Le patron du PS se fâche contre le Sénat, où une majorité d’élus UMP, communistes et radicaux de gauche veulent retarder la discussion sur la réforme territoriale. «Il y a de l’immobilisme dans l’air, il faut le surmonter», a déclaré lundi Jean-Christophe Cambadélis au site MYTF1News
Europe 1 - Face aux "frondeurs", le double jeu de l'exécutifL'INFO POLITIQUE - Les ténors de la majorité appellent les députés rebelles à la responsabilité. Mais en coulisses, l'inquiétude est toute relative.
Europe 1 - Bruno Le Roux appelle les socialistes frondeurs au rassemblement
DOC E1 - Dans une lettre adressée aux députés de la majorité, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale rappelle que “nul ne réussira seul”.
Le Monde - A Bruxelles, François Hollande estime avoir marqué des points
C'est presque avec le sourire que François Hollande a quitté la table du Conseil européen, vendredi 27 juin, à Bruxelles. Un déjeuner entre chefs d'Etat qui s'est prolongé jusqu'à 16 h 30, avec au menu, la crise ukrainienne, et en digestif, la désignation de Jean-Claude Juncker pour présider la Commission européenne.
Le Parisien - Dans la peau de Mathieu Hanotin, frondeur socialiste
Cette semaine encore, on ne parlera que d'eux, ces députés PS qui contestent la politique du gouvernement. Parmi eux, Mathieu Hanotin, 36 ans.
Le Monde - Réforme de l'Etat : « Il faut passer la surmultipliée »
Dans un entretien au Monde, Thierry Mandon, le tout nouveau secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat et à la simplification, dévoile son programme pour relancer la modernisation de l'action publique.
30 juin
La Nouvelle République - Une vingtaine d'amendements déposés par les contestataires
Les députés socialistes « frondeurs » ont déposé une vingtaine d'amendements au projet de budget rectificatif de la Sécu (PLFSSR) pour 2014, malgré les directives du président du groupe PS. Une soixantaine de députés PS ont signé un ou plusieurs de ces amendements, c'est-à-dire davantage que les 41 recensés abstentionnistes lors du vote de confiance de Manuel Valls.
Bien Public - Face aux frondeurs du PS, l’épreuve de vérité
Parce que le budget rectificatif de la Sécurité sociale examiné ce matin engage sa politique économique et sociale, le gouvernement doit convaincre les députés socialistes récalcitrants de le voter.
Libé - Education: Hamon arrondit les angles
Le ministre a assoupli la semaine des quatre jours et demi, mis fin à l’expérience de l’ABCD de l’égalité, et sa réforme de la notation se limitera à davantage de «bienveillance».
Adéfaut de laisser une œuvre, Benoît Hamon s’est fixé deux objectifs rue de Grenelle : «usiner» les réformes de son prédécesseur, Vincent Peillon, afin de les faire passer, et pacifier une ambiance jugée beaucoup «trop nerveuse» autour de l’école.
Le Figaro - Hollande et Valls sous la pression des frondeurs du PS
Le bras de fer entre le gouvernement et les députés PS «frondeurs», qui s'opposent à la politique de l'offre de François Hollande, se poursuit. La semaine dernière, consacrée à l'examen du collectif budgétaire (PLFR), a été tendue, à l'Assemblée. La semaine qui s'ouvre devrait l'être davantage, avec l'examen dès lundi du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSSR), qui entérine plusieurs volets du pacte de responsabilité pour les entreprises. «Un rendez-vous tendu», reconnaît un conseiller du premier ministre, qui s'attend à des «difficultés plus fortes que sur le premier texte», le PLFR, qui sera voté mardi.
Libé - Hollande joue la fermeté sur l'affaire Le Guen
L'Autorité chargée de vérifier les déclarations de patrimoine a adressé une «appréciation» au secrétaire d'Etat concernant la sous-valorisation de ses biens immobiliers. Jean-Marie Le Guen a depuis rectifié les données transmises.