- Page 17
-
-
Jean-Christophe Cambadélis face aux Chrétiens (toute l'émission)
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, est l' invité de "Face aux chrétiens" jeudi 7 mai. Soucieux de ne pas " miner la communauté nationale", Jean-Christophe Cambadélis s'inquiète d'une possible "libanisation" de la société. En matière de laïcité, il considère que "les textes sont suffisants" et se défie d'un "Concours Lépine des mesures les plus stigmatisantes pour l'islam." Le premier secrétaire du parti socialiste ne veut pas qu'on en arrive à "séparer des populations". A ses yeux, les difficultés de l'intégration ne trouvent pas leur source dans l'origine ethnique, mais dans les problématiques sociales et la pauvreté. Le premier secrétaire du parti socialiste appelle à la " mobilisation sur les chrétiens d'Orient, qui sont exterminés en raison de leur religion"
-
Les Inrocks - Le livre posthume de Bernard Maris : “Français, vous n’êtes pas coupables”
“Et si on aimait la France” sort ce mercredi chez Grasset. Dans ce court recueil, l’économiste chroniqueur de “Charlie Hebdo”, assassiné le 7 janvier, dresse le portrait de la France qu’il aime et dont il déplore qu’on la contemple de manière si pessimiste.
Ils étaient au moins deux, au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, à terminer un ouvrage quelques jours avant que la fusillade n’ait lieu. Tandis que Charb achevait sa Lettre aux escrocs de l’islamophobie, l’économiste Bernard Maris, chroniqueur pour l’hebdomadaire satirique et sur France Inter, peaufinait son livre : Et si on aimait la France. Le mardi 16 décembre, il présentait son projet chez Grasset. Le 2 janvier, il envoyait l’ensemble des pages à la maison d’édition. Cinq jours plus tard, l’oncle Bernard n’était plus. Le sort de l’économiste est d’autant plus poignant que son livre tenait à vanter les mérites de son pays, “sa démographie, son goût pour le chaos, son immigration” et visait à en apaiser les inquiétudes superflues. Le manuscrit sort aujourd’hui, “publié dans son état originel, inachevé mais nécessaire”, tel que le précise l’éditeur.
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
L'actualité des socialistes du 4 au 10 mai (mise à jour)
A la une
Le député socialiste de la Nièvre Christian Paul était l'invité de "La voix est libre" samedi 9 mai 2015, à partir de 11h30. Il est le premier signataire de la motion B qu'il défendra lors du Congrès du PS du 5 au 7 juin prochain à Poitiers. Revoyez les deux parties de l'émission
8, 9 et 10 mai
Le Monde - Après trois ans de Hollande, le contre-projet des frondeurs du PS
C’est leur façon de fêter les trois ans du quinquennat Hollande. En vue du congrès du PS à Poitiers du 5 au 7 juin, la motion B, qui regroupe l’aile gauche et les frondeurs du parti, a présenté mercredi 6 mai son « agenda des réformes » pour les deux ans à venir. Une sorte de contre-projet, à rebours de la politique gouvernementale, qu’ils entendent soumettre au vote des militants le 21 mai.Le chef de la file de la motion B présentait ce matin les réformes qu'il souhaite voir appliquer avant la fin du quinquennat.France Inter - Maxime Vaudano : « La moitié des promesses de François Hollande a été tenue »
Il y a trois ans, François Hollande remportait l'élection présidentielle. L'occasion pour le 5/7 de faire un bilan des promesses tenues (ou pas) du Président au côté de notre invitéMaxime Vaudano, co-fondateur du site luipresident.fr, journaliste au service « Les décodeurs » au journal Le Monde
Libé - En Seine-Saint-Denis, Aubry fait tourner la motion magique
La maire de Lille était invitée au Pré-Saint-Gervais, mercredi soir, pour soutenir la «motion A» de Jean-Christophe Cambadélis en vue du prochain congrès.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, était jeudi 7 mai l’invité de l’émission « Face aux chrétiens » présentée par Frédéric Mounier et coproduite par KTO. Le député de Paris répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Corinne Laurent (La Croix).
Le Point - Anne Hidalgo, reine en son royaume... et au-delà
La maire de Paris soutient la candidature du président de l'Assemblée nationale et appelle le président sortant, Jean-Paul Huchon, à faire de même.
Marie Pierre de la Gontrie était l’invitée du JT de midi. La première vice-présidente PS de la région Île-de-France, qui était candidate à l'investiture du PS pour les régionales, a annoncé son ralliement à Claude Bartolone, qui s'est déclaré candidat ce mercredi.
Lyon Capitale - Région : nouveau bras de fer entre les écolos et Queyranne
Menacé de perdre sa majorité lors de l'adoption du contrat de plan État région de l'Ardèche, Jean-Jack Queyranne a dû plier face aux élus du groupe écologiste. En sortant en amendement à 10 millions d'euros, le président PS de la région à sauver un contrat de plan que viendra signer, lundi 11 mai, à Lyon, Manuel Valls. Retour sur une nouvelle journée de tension dans la majorité de gauche au conseil régional.
Le Figaro - Pour ses trois ans à l'Elysée, les frondeurs se rappellent au bon souvenir de Hollande
Pour fêter les trois ans de l'accession au pouvoir de François Hollande, la motion B et son premier signataire Christian Paul ont présenté mercredi leur calendrier des mesures à mettre en place d'ici la fin du quinquennat.
7 mai
Les Echos - Une majorité de Français pour la relance du pouvoir d'achat
Ils sont 51 % à juger que François Hollande devrait en faire sa priorité. Mais la nécessité de renforcer la compétitivité gagne les esprits.Il a annoncé à la veille de la clôture des candidatures et deux semaines après avoir fermé la porte à une telle perspective qu'il se présentait finalement.Le Monde, les décodeurs - Après trois ans de mandat, François Hollande a-t-il tenu ses promesses ?
Promesses brisées et tenues, annonces, courbes du chômage et des sondages : le site "Lui Président" vous propose de replonger dans les trois premières années du quinquennat de François Hollande.
Le Parisien - Stéphane Le Foll : «J'en veux aux frondeurs»
Alors que François Hollande est élu depuis trois ans, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, juge que la situation s'améliore dans le pays.
Le Figaro - Cambadélis: Hollande "le glaive", Valls "le bouclier"
Jean-Christophe Cambadélis, numéro un socialiste, a jugé aujourd'hui que le côté protecteur de François Hollande serait reconnu in fine, assurant que le président est "le bouclier" et son premier ministre "le glaive". Interrogé, lors de l'émission Questions d'Info (LCP, France Info, AFP, Le Monde) sur les trois premières années du quinquennat, le Premier secrétaire a déclaré : François Hollande "a voulu une France unie pour aborder le redressement de la France sans crise sociale et sans sanction de marché. Cela nécessitait beaucoup de courage parce qu'on voulait le tirer à hue et à dia" (ndlr : à droite et à gauche).
Nextinpact - Christian Paul (PS) explique son abstention sur le projet de loi Renseignement
Le député socialiste Christian Paul, qui faisait partie des principaux opposants à la loi Hadopi, a annoncé cet après-midi qu’il s’abstiendrait lors du vote sur le projet de loi Renseignement. Une prise de position qui a grandement déçu certains internautes, et sur laquelle l’élu a bien voulu s’expliquer, dans nos colonnes.
6 maiSi elle n'était pas au gouvernement, Christiane Taubira aurait pu manifester contre le projet de loi sur le renseignement. C'est ce qu'elle a déclaré mardi, peu après l'adoption du texte à l'Assemblée, estimant d'ailleurs qu'il pouvait encore "évoluer". "Il y a forcément des risques parce que les techniques et les technologies sont très puissantes", a constaté la ministre de la Justice sur Europe 1. "Je considère que ce débat est nécessaire et qu'il est souhaitable. (...) On a le droit de s'interroger parce qu'effectivement ça n'est pas banal."Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, était l’invité de la matinale de Patrick Cohen pour défendre la loi sur le renseignement qui devrait être adoptée cet après-midi par les députés. Et pour rassurer les auditeurs sur ce texte controversé, le député de Seine-Saint-Denis a avancé un étrange argument que l'on peut résumer de la sorte : "Si vous estimez que cette loi est mal boutiquée et si vous redoutez que dans le futur le pouvoir politique en fasse mauvais usage, ne vous inquiétez pas et votez pour nous qui sommes les amis de la liberté" ! Voilà un raisonnement fulgurant...Le blog de François Kalfon - Les vrais enjeux du congrès de Poitiers : l'impératif de lucidité face à la chimère du tripartismeParmi les enjeux masqués du congrès de Poitiers figurent en bonne place les conditions par lesquelles la gauche socialiste pourrait -malgré une impopularité persistante- gagner l'élection présidentielle. Les uns disant -ou le pensant très fort- que le tripartisme permettrait au candidat socialiste de gagner et qu'il suffirait de faire bloc derrière le président et le gouvernement sans faire de vagues en espérant sans le dire un duel face au FN au second tour; les autres (parmi lesquels je suis) considérant qu'il s'agit là d'un pari bien hasardeux. Car faute d'un diagnostic lucide et préalable sur l'adéquation entre le PS et sa base sociale, qui serait reconnu comme une forme d'aveu reçu comme tel par tous les déçus de la gauche, cet "échafaudage politique" risquerait grandement d'aboutir à une défaite supplémentaire. Celle-ci se doublant d'ailleurs d'une déroute si le candidat de la gauche était une nouvelle fois absent du second tour: un nouveau 21 avril cette fois-ci programmé en quelque sorte!
Paris Match - Hollande et Valls redressent leurs courbes
Dans le dernier tableau de bord Ifop/Fiducial pour Paris-Match et Sud-Radio, la cote de confiance du chef de l’Etat remonte d’un point (26%) alors qu’il franchit le cap des trois ans à l’Elysée. Celle de son Premier ministre repart à la hausse (+4) et atteint 49%. L'analyse de Bruno Jeudy.
Quelque 200 personnes, ministres proches du chef de l'Etat, parlementaires et militants, se sont réunis aujourd'hui pour un "point d'étape" après trois ans de présidence Hollande, afin d'entamer un "travail de reconquête" en vue de 2017.Face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, François Hollande n'aurait aucune chance de se faire réélire si l'élection présidentielle avait lieu aujourd'hui. Dans tous les cas de figure, son Premier ministre Manuel Valls ferait mieux. C'est l'enseignement de notre sondage Odoxa.Christian Paul, qui mène l'aile gauche du PS au congrès de Poitiers en juin, dévoile l'« agenda des réformes » qu'il présentera ce mercredi, jour anniversaire des trois ans de l'élection de François Hollande.#PJLRenseignement Abstention en vue chez les frondeurs : Christian Paul (PS) prévient qu'il ne votera pas le projet de loi sur le renseignement
L'Obs - Loi sur le renseignement : les 5 dangers du texte
Le projet de loi sur le renseignement doit être voté ce mardi à l'Assemblée. Rappel des points qui soulèvent des inquiétudes.
Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, était l’invité de la matinale de Patrick Cohen pour défendre la loi sur le renseignement qui devrait être adoptée cet après-midi par les députés. Et pour rassurer les auditeurs sur ce texte controversé, le député de Seine-Saint-Denis a avancé un étrange argument que l'on peut résumer de la sorte : "Si vous estimez que cette loi est mal boutiquée et si vous redoutez que dans le futur le pouvoir politique en fasse mauvais usage, ne vous inquiétez pas et votez pour nous qui sommes les amis de la liberté" ! Voilà un raisonnement fulgurant...Le Sénat a voté la volet de la loi Macron prévoyant l'ouverture 12 dimanches par an dans la distribution.Le congrès du Parti socialiste est entré dans sa phase active. Benoît Hamon, ancien ministre et porte-parole de la motion de la gauche du parti, revient ici sur ses critiques de l’action du gouvernement auquel il a appartenu. Il explique aussi pourquoi il croit encore à la réussite possible du quinquennat.5 maiLe Figaro - Régionales : l'hypothèse d'une candidature de Benoît Hamon en Ile-de-France
«Benoît se pose la question de savoir s'il faut y aller ou pas», explique ce lundi dans le JDD l'un des proches de l'ancien ministre de l'Éducation, l'eurodéputé Guillaume Balas. Alors que le dépôt des candidatures pour les élections régionales de décembre prochain doit se clore jeudi, le Parti socialiste pourrait se trouver avec un nouveau candidat.
Libé - Loi renseignement : «La vie privée, et donc les libertés, sont atteintes»
Le député socialiste frondeur Pouria Amirshahi votera contre le projet de loi, mardi à l'Assemblée.
Pouria Amirshahi, député PS des Français établis hors de France dans la circonscription «Afrique du Nord et de l’Ouest», prévoit de voter contre le projet de loi sur le renseignement. Alors que l’Assemblée nationale devrait, sans surprise, adopter à une large majorité le texte défendu par le gouvernement au nom de la lutte contre le terrorisme, le «frondeur» va écrire à ses collègues députés pour exposer ses arguments.
Huffington Post, Romain Blachier - Loi renseignement: si j'étais député...
Si j'étais député et que je devais la semaine qui vient, me prononcer sur le Projet de Loi Renseignement, j'avoue que j'aurais différentes choses à examiner avant de m'exprimer un peu vite sur la question. Surtout que les principales formations politiques, à commencer par la direction du Parti Socialiste, n'ont pas joué leur rôle en prenant position. Ce qui est dommage: c'est tout de même, comme le soulignait la députée PS Karine Berger, à cela que sert un parti.
Libé - Cambadélis: le 1er mai, «un concentré de ce qui se passerait avec le FN au pouvoir»
Le 1er mai du Front national, entre brouille Le Pen père-fille, évacuation brutale des Femen et journalistes agressés, est un «concentré de ce qui se passerait si le FN arrivait au pouvoir», a estimé lundi Jean-Christophe Cambadélis, numéro un du PS.
C'EST CELUI QUI DIT QUI EST - Jean-Christophe Cambadélis l'affirme : il "ne soutient personne" à part le PS et n'a "pas besoin des Femen pour exprimer" le fond de sa pensée au sujet du Front national. Mais s'il lui faut dire qui, de Marine Le Pen ou des militantes féministes, incarne le mieux le qualificatif de "harpie", son choix est vite fait. Et vous ne serez pas surpris d'apprendre que c'est la présidente du parti d'extrême droite qui hérite du sobriquet.
4 mai
Le JDD - CSG : Bercy dit non à Jean-Christophe Cambadélis
INDISCRET - Bercy refuse de baisser la CSG, l'une des propositions de Jean-Christophe Cambadélis qu'il portera au prochain congrès du PS.
LE PLUS. Difficile de parler de "fête" du travail alors que le taux de chômage a atteint un nouveau record en début de semaine. En vue du congrès du PS de cet été, la députée socialiste Karine Berger est première signataire de la motion "La Fabrique". Pour elle, il est primordial de repenser la notion de "travail". Décryptage.
Le Parisien - Essonne : Guedj (PS) se sent « aussi » responsable de la défaite
La faute… au gouvernement et un peu à lui « aussi ». Ce dimanche midi, Jérôme Guedj, l’ex-président socialiste du département, est revenu sur la défaite de la gauche en Essonne où il a remis il y a un mois les clés de la présidence à l’UMP François Durovray.
-
Alternatives Economiques - La réforme du collège. On doit la soutenir de Jean-Pierre Bompard
le 7 mai 2015
Pour juger de la pertinence des propositions de réforme, on devrait se souvenir que près de 20% des élèves français âgés de 15 ans est dans l’impossibilité de maîtriser certaines compétences de base, à commencer par la lecture et le calcul.
C’est un violent échec de notre système éducatif. C’est à ce défi qu’il faut répondre. On doit y répondre avec une volonté d’égalité des chances qui n’est en rien contradictoire avec la nécessité de dégager des « élites ». On touche certes au latin et au grec, mais de manière marginale. Et notre système des grandes écoles producteur d’élite…souvent conformiste, continue à exister. On peut certes s’interroger sur les classes bilingues et on peut regretter leur mise à l’écart. Mais dans son ensemble la réforme du collège porte de nombreux progrès. On émet ainsi l’hypothèse qu’un enseignant en physique-chimie peut se pencher sur les mathématiques ou qu’un enseignant en Histoire peut être utile en français. Un travail en équipe est au bout du chemin, c’est une bonne chose face à des problèmes complexes qui requièrent souvent plus d’une discipline.
Lire la suite
_________________________
_________________________ -
Jean Gadrey - Que pourrait-on faire, en théorie, en instaurant un revenu maximum après impôts de 4.680 euros pour un couple ?
Cette question m’a été posée, sous une forme voisine, par un ami qui aime pousser les raisonnements assez loin. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle est parfaitement utopique dans le contexte actuel. Parmi les avocats d’un RMA (revenu maximum admissible) presque personne n’envisage un maximum « aussi bas » (bien qu’en son temps Platon ait recommandé un écart de revenu maximum de un à quatre…). Mais l’exercice intellectuel n’est pas dénué d’intérêt pour prendre conscience de l’énormité des enjeux de la répartition des revenus et de ce qu’on pourrait faire, au moins sur le papier, sans avoir besoin d’évoquer la croissance.
J’ai fait le choix de raisonner en « niveaux de vie », c’est-à-dire sur la base non pas des revenus par individu mais en tenant compte de la composition des « ménages ». Techniquement, l’Insee considère qu’une personne seule vivant avec 1000 euros par mois a le même niveau de vie que deux personnes vivant en couple avec 1.500 euros, ou qu’une famille de deux adultes et deux enfants de moins de 14 ans vivant avec 2.100 euros. Cette convention des « unités de compte » (UC) se discute, mais les autres aussi. Elle me semble acceptable pour cet exercice, et d’ailleurs je n’ai pas vraiment le choix vu les données disponibles.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Guillaume Durand avec LCI (07.05.15)
Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Guillaume... par radioclassique -
Telos - Les Républicains: les arrière-pensées d’un choix, Jérôme Jaffré
Çà et là, on s’est étonné voire indigné du choix des Républicains comme nouveau nom de l’UMP. Pourquoi choisir un nom qui a priori ne les distinguera pas de la plupart des autres formations? Comment oser choisir un nom qui donne le sentiment de vouloir s’approprier ce bien commun qu’est la République?
En essayant de décrypter les arrière-pensées qui sont à l’origine de ce choix et en relisant le discours prononcé le 7 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy durant la campagne pour la présidence de l’UMP, ce choix apparaît mûrement réfléchi en s’inscrivant dans la stratégie sarkozyste pour 2017 et même avant pour la Primaire de la droite. Plutôt que de prétendre monopoliser la République, il s’agit de mettre en scène l’idée d’une République menacée dans son modèle et ses principes et d’un nouveau parti qui sera à la pointe du combat pour les défendre. L’objectif poursuivi est triple : mettre hors-jeu le Front national, mener intensément le procès de la gauche et – ce n’est pas tout à fait accessoire – marquer une forte différence avec Alain Juppé
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
La Vie des Idées - Aux urnes, financiers !
Ce que la crise a révélé, dit W. Streeck, c’est le divorce consommé de longue main entre la démocratie et le capitalisme. Ce dernier s’est tourné depuis les années 1980 vers les marchés financiers et l’endettement n’a fait que masquer le plus longtemps possible la rupture. Seule issue, selon l’auteur de ce noir diagnostic : la sortie de l’euro.
Recensé : Wolfgang Streeck, Du temps acheté. La crise sans cesse ajournée du capitalisme démocratique, Paris, Gallimard, traduit de l’allemand par Frédéric Joly, 2014 [2013], 400 p., 29 €.Qui décide en démocratie ? Le peuple, aimerait-on croire. Les marchés, se désespèrent les adversaires des politiques d’austérité. C’est à l’aune de cette opposition qu’a souvent été lue, dans la presse, l’élection récente de Syriza en Grèce, comme un test grandeur nature du conflit politique qui divise l’Europe depuis 2010, avant les prochaines élections à venir en Espagne à l’automne 2015. Soit la démocratie l’emportera, soit le règne des marchés triomphera. Aussi tranchée et caricaturale soit-elle, cette analyse résume assez bien l’ambiance du moment, faite de résignation politique et de révolte qui gronde. Pour le sociologue allemand Wolfgang Streeck, auteur de nombreux ouvrages sur le capitalisme et les institutions, cette confrontation est le résultat logique et sans surprise d’une crise commencée dans les années 1970, lorsque capitalisme et démocratie ont cessé de faire route ensemble. Le choc de 2008 est donc moins un point de départ que le révélateur d’un déséquilibre structurel entre les revendications démocratiques et les impératifs des marchés. Pendant trente ans, divers subterfuges ont artificiellement fait croire à leur possible union, jusqu’à ce que les masques tombent : capitalisme et démocratie sont parvenus à un tel point de contradiction que tout espoir de les concilier serait désormais vain.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Avec Bartolone en Île-de-France, le PS en état de léthargie
Avec Bartolone en Île-de-France, le PS en état... par LeNouvelObservateur -
Marianne, Joseph Macé-Scaron - Emmanuel Todd, intellectuel zombie
Le livre d'Emmanuel Todd, sous le paravent fallacieux de la critique du "néorépublicanisme" et de ce qu'il nomme le "laïcisme radical", est une tentative assez inédite de délégitimer, de flétrir et de diffamer le 11 janvier 2015, ce sursaut citoyen et populaire. On a hâte de connaître le nom de son fournisseur..
S'il est vrai que l'on a les intellectuels que l'on mérite, la France de 2015 a de quoi s'inquiéter. Le péan entonné par la médiasphère à la gloire du nouveau libelle* d'Emmanuel Todd en est la preuve. Le grand chelem médiatique a été offert à ce « savant » qui nous explique, chiffres, courbes, diagrammes et cartes à l'appui, que défendre la République, c'est, somme toute, être raciste et n'avoir pour toute référence que les Maurras, Déroulède et Xavier Vallat du nationalisme intégral.
Lire la suite
_________________________
_________________________