“Et si on aimait la France” sort ce mercredi chez Grasset. Dans ce court recueil, l’économiste chroniqueur de “Charlie Hebdo”, assassiné le 7 janvier, dresse le portrait de la France qu’il aime et dont il déplore qu’on la contemple de manière si pessimiste.
Ils étaient au moins deux, au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, à terminer un ouvrage quelques jours avant que la fusillade n’ait lieu. Tandis que Charb achevait sa Lettre aux escrocs de l’islamophobie, l’économiste Bernard Maris, chroniqueur pour l’hebdomadaire satirique et sur France Inter, peaufinait son livre : Et si on aimait la France. Le mardi 16 décembre, il présentait son projet chez Grasset. Le 2 janvier, il envoyait l’ensemble des pages à la maison d’édition. Cinq jours plus tard, l’oncle Bernard n’était plus. Le sort de l’économiste est d’autant plus poignant que son livre tenait à vanter les mérites de son pays, “sa démographie, son goût pour le chaos, son immigration” et visait à en apaiser les inquiétudes superflues. Le manuscrit sort aujourd’hui, “publié dans son état originel, inachevé mais nécessaire”, tel que le précise l’éditeur.
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