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  • Libé : la confrontation Todd/Joffrin

    Emmanuel Todd et Laurent Joffrin débattent de l’après-Charlie, du rôle de la gauche, du FN et de la xénophobie. Un pessimiste revendiqué face à un optimiste forcené.

    Comme ils le reconnaissent eux-mêmes, ces deux-là ne peuvent pas «se piffer». Et cela fait presque trente ans que ça dure. Pourtant, ils se revendiquent tous les deux de gauche, et ont voté pour François Hollande en 2012. Sinon, tout ou presque les sépare. Pourfendeur d’une pensée unique de gauche à la fois pro-européenne, libérale et antiraciste, Emmanuel Todd n’a jamais cessé de provoquer sa famille politique d’origine. Le traité de Maastricht (1992), puis le référendum pour la Constitution européenne (2005) ont, selon lui, entériné la grande rupture du Parti socialiste avec les classes populaires, et contribué à l’émergence du Front national. Avec son dernier ouvrage, Qui est Charlie ? (Seuil), ce défenseur de la sortie de l’euro persiste dans son rôle de mouton noir de la gauche, en analysant les défilés du 11 janvier comme une «manifestation d’exclusion». Sur des thèses diamétralement opposées, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération et par ailleurs auteur du Réveil français (Stock), lui porte la contradiction.

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    Libé - Julia Kristeva : «Des catholiques ont repris le flambeau de Voltaire»
     
    INTERVIEW
     
    Selon la psychanalyste Julia Kristeva, le «déni des Lumières» de Todd «conduit à un défaitisme toxique» :
     

    Pour la psychanalyste et sémiologue Julia Kristeva, il est bien qu’Emmanuel Todd rappelle l’importance de croire, mais elle récuse sa vision «messianique» de la religion.

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  • Le Monde - « La réforme du collège garantit la mission républicaine de l’école », par Najat Vallaud-Belkacem

    Enjeu décisif pour notre jeunesse, la réforme du collège est l’occasion d’en finir avec cette singularité qui veut qu’une réforme désirée soit toujours caricaturée et dénigrée par la coalition des approximations, postures et conservatismes réunis. Cette réforme n’a qu’une ambition : donner au plus grand nombre de nos élèves des chances supplémentaires de réussir sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite.

    Chacun le reconnaît, le collège est le maillon faible de notre système éducatif. Non du fait des enseignants investis dans leur travail, mais parce que l’ambition de démocratisation de la réussite a été abandonnée. Inefficace sur le plan de la réussite scolaire et injuste vis-à-vis des élèves, décourageant l’effort par la prévalence de l’origine sociale sur leurs destins, le collège apparaît comme un renoncement à la promesse d’égalité par l’éducation. Au moment où le sentiment d’appartenance à la République est crucial pour la cohésion sociale, c’est insupportable !

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  • Telos - Alcatel: la débâcle en chantant, Elie Cohen

    Il y a trois manières de considérer la débâcle d’Alcatel. La réaliste : victime d’erreurs stratégiques à répétition au cours des dix dernières années, incapable de gérer ses gammes de produits et son rapprochement avec Lucent, pourvu d’une gouvernance dysfonctionnelle, après s’être cinq fois restructuré, au bord de la faillite, Alcatel a fini par se vendre pour préserver l’existant. D’après cette lecture, le marché sanctionne l’échec et l’État limite son propos à la défense de l’emploi sur le territoire national.

    L’historique : fleuron du colbertisme high tech, leader technologique des années 80 dans la téléphonie fixe et mobile, élève modèle de l’État entrepreneur, Alcatel a mal négocié le tournant Internet, la libéralisation des télécom, la mondialisation des marchés. La descente aux enfers aura duré 10 ans. Cette lecture soulève nombre de problèmes sur la dynamique de spécialisation et sur le rôle de l’État pour l’orienter sur la durée.

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  • Jean-Christophe Cambadélis - Statistiques ethniques : « Pour quoi faire ? »


    Jean-Christophe Cambadélis - Statistiques... par KTOTV

  • Le Monde - Manuel Valls : « Non, la France du 11 janvier n'est pas une imposture »

    Le premier ministre français, Manuel Valls, défend « la France du 11 janvier »,en réponse au livre d’Emmanuel Todd sorti jeudi 7 mai, Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse.

    Lire aussi : Emmanuel Todd contre les illusions de la France du 11 janvier

    « Certains voudraient tirer un trait sur le 11 janvier, le remiser, minimiser la portée d’une mobilisation sans précédent, d’un gigantesque élan de fraternité. Il a fait marcher ensemble, dans nos rues, plus de quatre millions de personnes. Contrairement à ce que l’on voudrait faire croire, ce fut bien un mouvement spontané, populaire, venu des citoyens eux-mêmes. Le peuple français, dès le 7 janvier au soir, s’est dressé.

    Bien sûr, il faut se garder de toute idéalisation de l’événement. De nombreux Français, notamment dans les quartiers populaires, délibérément, n’y ont pas pris part. D’autres ne se sont pas sentis concernés, non par opposition au mouvement, mais simplement parce que les difficultés quotidiennes – le réel – les empêchent, trop souvent, de croire à cet idéal rappelé avec force par les slogans et les pancartes : la citoyenneté, la cohésion, la solidarité. Que des citoyens aient volontairement fait le choix de se tenir à l’écart doit évidemment nous interroger, et nous commande d’agir. Le 11 janvier, je l’ai déjà dit, était d’abord une exigence adressée aux responsables politiques de tous bords.

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  • Jean-Christophe Cambadélis - Chrétiens d'Orient : « Une situation épouvantable »


    Jean-Christophe Cambadélis - Chrétiens d'Orient... par KTOTV

  • Jean-Christophe Cambadélis : « Je ne suis pas favorable à une laïcisation de la société »


    Jean-Christophe Cambadélis : « Je ne suis pas... par KTOTV

  • La Vie des Idées - Pourquoi considérer le décrochage scolaire comme un problème ? par Pierre-Yves Bernard

    Le décrochage scolaire est une notion d’autant plus utilisée qu’il est difficile de lui donner un contenu. Le sociologue Pierre-Yves Bernard rappelle le contexte et les origines de cette notion. Il rappelle également comment les pouvoirs politiques ont souhaité traiter cette question.

    Poser aujourd’hui cette question pourrait être considéré comme une provocation. En effet, le décrochage scolaire est devenu en quelques années seulement la principale désignation des problèmes du système éducatif en France. Il semble résumer l’ensemble des manquements de l’école à ses missions. Médias et responsables politiques utilisent de plus en plus le terme « décrocheurs » pour désigner tout à la fois des victimes de l’échec scolaire, des jeunes désocialisés, de futurs chômeurs ou délinquants, voire de possibles terroristes. Pourtant, si on considère le décrochage scolaire comme l’inachèvement d’une scolarité secondaire complète, force est de considérer que le problème ainsi identifié a connu une ampleur bien plus importante par le passé et qu’il diminue tendanciellement dans le temps. En 1980, 39 % des jeunes sortaient de l’école sans diplôme ou avec le seul brevet. Ils sont 16 % en 2009, ce qui est certes beaucoup, mais vraisemblablement amené à diminuer encore, comme l’indiquent les dernières données statistiques sur la question (Le Rhun & Dubois, 2013). Pourquoi le décrochage scolaire n’était-il pas un problème dans les années 1980 en France ? En quoi est-il aujourd’hui un problème ? Que doit-on attendre d’une action publique dans ce domaine ?

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  • Jean Gadrey - Le groupe d’experts de la commission européenne chargé de l’évasion fiscale est trusté par… HSBC, Barclays et KPMG, champions de l’évasion !

    Ils sont trop forts à la Commission. Imaginez un groupe d’experts chargé de lutter contre l’argent sale qui serait trusté par la maffia. On doit à l’excellent « Corporate Europe Observatory » (visitez leur site, mais c’est en anglais) une analyse de la composition du groupe d’experts récemment mis en place par la Commission afin de la conseiller en matière de « politique fiscale », y compris, au moins dans l’affichage, pour freiner l’évasion fiscale, notamment par la transmission automatique de données. Affichage louable, mais la suite prouve que c’est juste du « tax washing ».

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  • Pouria Amirshahi,(PS): «Il y a une dérive libérale et sécuritaire»


    Pouria Amirshahi,(PS): «Il y a une dérive... par rfi