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Revue de presse - Page 44

  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Benoît Hamon à C Politique le 22 mai

    Le Monde - Parti socialiste : que va-t-il advenir des « frondeurs » ?

    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
     
    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)

    Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.

    Les premiers mois tumultueux des primaires présidentielles reflètent un moment populiste de la politique américaine. Dans le camp démocrate, le seul sénateur autoproclamé socialiste, Bernie Sanders, a fait montre d’une force surprenante contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, que l’on s’attendait à voir remporter l’investiture démocrate pratiquement sans opposition. Dans le camp républicain, le milliardaire homme d’affaire et de télévision Donald Trump s’est imposé comme le favori parmi une myriade de politiciens, qui comprenait notamment Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride et frère du président George W. Bush. Bien qu’il ait récolté plus de 100 millions de dollars pour financer sa campagne, Jeb Bush n’a pas réussi à parler aux électeurs et s’est retiré de la course.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/michael-sandel-la-collusion-entre-les-partis-et-l-argent-fait-le-jeu-des-candidats-protestataires_4872389_3232.html#APOtw2r82VmSqJI3.99

    OFCE - Croître et durer par Hervé Péléraux

    Un environnement macroéconomique toujours favorable à une reprise

    La publication, le 29 avril dernier, d’une croissance de l’économie française de 0,5 % au premier trimestre 2016, en ligne avec nos dernières prévisions, est un signal conjoncturel encourageant. Elle confirme d’abord le changement du régime de croissance engagé à partir de la seconde moitié de 2014, passé de 0,1 % par trimestre en moyenne entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2014 à 0,3 % depuis (graphique). Elle semble ensuite indiquer que la capacité de croissance de l’économie française ne s’est pas éteinte après les crises à répétition survenues depuis 2008 et que l’appareil productif est à même de pouvoir répondre aux sollicitations de la demande intérieure à court terme, notamment en services. Enfin, en atteignant 2,2 % en rythme annualisé, la croissance du premier trimestre 2016 s’est élevée, comme aux deux trimestres précédents (respectivement 1,5 et 1,4 %), au-delà de la croissance potentielle évaluée à 1,3 % l’an selon nos estimations, ce qui pourrait signer une entrée de l’économie française dans une phase de reprise si le rythme d’expansion se maintenait durablement au-dessus de ce seuil.

    SONDAGES

    Qui seront les candidats alignés au premier tour de la présidentielle le 23 avril 2017 ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon à part, les représentants des principales forces politiques ne sont pas connus pour l’heure. Si bien que les instituts de sondage, qui tentent de prendre le pouls des électeurs à moins d’un an de l’échéance, doivent s’adapter aux différents scénarios possibles.
     
    MONTEBOUG
     

    L’ancien ministre (PS) de l’économie Arnaud Montebourg a lancé, lundi 16 mai, « un appel » aux Français pour leur « proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France ».

    Achevant l’ascension du mont Beuvray (Saône-et-Loire), qu’il fait traditionnellement chaque lundi de Pentecôte, il s’est adressé « aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, (…) aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre nation et de notre continent ».

    RTL - Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg, la bouffée d'air frais des frondeurs socialistes au Mont-Beuvray

    L'ex-locataire de Bercy fait un pas vers son retour en politique ce lundi 16 mai au Mont Beuvray à l'occasion d'un événement organisé par les frondeurs Christian Paul et Laurent Baumel.

    Libé - Avec Montebourg au mont Beuvray : «C’est bien beau mais comment on fait maintenant ?»

    Lors de la traditionnelle ascension du mont Beuvray, Arnaud Montebourg a précisé son calendrier pour 2017, sans pour autant se déclarer officiellement candidat. Une démarche qui a laissé sceptique certains militants.


    Un pas de plus vers la candidature ? Lundi 16 mai, Arnaud Montebourg doit gravir le mont Beuvray, comme il le fait chaque année. Objectif de cette marche très politique dans le massif du Morvan : avancer un peu plus encore vers une candidature à la prochaine élection présidentielle. Le 8 mai, sur France 2, l’ancien ministre de l’économie était resté sibyllin au sujet de ses intentions réelles pour 2017. « S’il y avait des responsabilités à prendre, je les prendrais », a-t-il déclaré, sans plus de précision. Lundi, au mont Beuvray, il devrait « se mouiller davantage », selon Mathias Nirman, autoentrepreneur de 26 ans et membre du Parti socialiste (PS), à la tête du collectif Les Jeunes avec Arnaud.
     
    CHOMAGE
     
     
    En France métropolitaine, le taux de chômage s'est maintenu de justesse sous les 10% au premier trimestre 2016. Le chômage des seniors a reculé, mais celui des jeunes a grimpé.
     
     
    Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement
     
    ISLAMISME

    Télérama - Femme et islam : Fawzia Zouari, une guerrière sur le front de la laïcité

    “Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. Fawzia Zouari, docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne et romancière, sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui a débuté le 14 mai 2016 à Saint-Malo.

    Huffington Post - Djihadisme et islamisme, un lien organique, Jean-Louis Margolin Maître de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, chercheur à l'Institut de Recherches Asiatiques (IrAsia/CNRS)

    Les choses bougent vite à propos de notre connaissance du phénomène djihadiste. Une série de livres, d'articles académiques, de reportages et de films convergent, au-delà de leur diversité, dans une remise en cause des discours de banalisation et de minimisation qui longtemps ont dominé la scène intellectuelle et politique française.

    On tend ainsi à abandonner la présentation des djihadistes comme des brutes incultes droguées au captagon, totalement ignorantes du Coran, qui joueraient à la Guerre Sainte comme d'autres aux jeux vidéo.

    Télérama - De l'islamisme au surmusulman : quand la psychanalyse se penche sur les parcours sacrificiels

    Six mois après les attentats de Paris, on peine encore à expliquer le comportement de leurs auteurs. Faut-il aller chercher dans leur inconscient les motifs réels de leur violence et et de ce délirant désir de sacrifice ? Entretien avec le psychanalyste Fathi Benslama, auteur d'“Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman”.

     
    Le takfirisme est une sous-branche du salafisme. Cette famille religieuse issue du sunnisme (la principale branche de l’islam) prône une pratique rigoriste de la religion musulmane, proche de ses premiers fidèles (le terme salaf désigne, en arabe, les « ancêtres », en l’occurrence les premiers compagnons du Prophète).
     
    JUSTICE
     
    Divorcer sans passer devant le juge, simplifier le changement d’état civil des personnes transgenres et transsexuelles ou supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs : le projet de loi sur la « justice du XXIe siècle » est aussi vaste qu’hétéroclite. Les députés se saisissent mardi 17 mai de la dernière réforme judiciaire du quinquennat, portée par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.
     
    HARCELEMENT SEXUEL
     
     
    Les accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin l’ont une nouvelle fois prouvé : le sexisme n’épargne aucune sphère de la société, encore moins la très masculine sphère politique. « Dans tous les partis, il y a du sexisme », « les remarques déplacées, les gestes équivoques, ça arrive, comme partout », « il y a du sexisme dans tous les lieux de pouvoir », lâchent pêle-mêle des élus Les Républicains, socialistes ou communistes, encore marqués par l’affaire DSK, qui avait mis au jour le sentiment de toute-puissance de certains hommes politiques.
     
    TAFTA
     
     
    Conclure l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta, Trans Atlantic Free Trade Agreement, ou TTIP) si possible, avant la fin du mandat de Barack Obama, en janvier 2017. Ne pas abaisser les normes européennes, protéger les indications géographiques — en clair, le savoir-faire européen et les spécificités des produits locaux —, obtenir un engagement clair des Etats-Unis sur le développement durable : les objectifs de la commissaire européenne au commerce, la libérale suédoise Cecilia Malmström, restent les mêmes, comme elle l’a répété vendredi 13 mai, à Bruxelles, lors d’un conseil des ministres du commerce.
     
    NUIT DEBOUT
     
    Le Monde - Nuit debout est un rassemblement plus diversifié qu’on ne le dit Par un collectif de chercheurs en sciences sociales

    Sur Nuit debout, on a tout entendu : « La moyenne d’âge est de 25 ans », « un entre-soi de bobos parisiens », « aucun vrai prolétaire », mais « une bourgeoisie blanche urbaine », « des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière », « un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agit-prop »… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement.

    ACTUALITES PS
     
     
    En proie à la division, le PS est au bord de l'explosion selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Pour lequel seul François Hollande maintient l'unité du parti.
     
     
    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
    Lorsque, début 2015, Emmanuel Macron était venu présenter devant les députés son projet de loi pour la croissance et l’activité, il bénéficiait encore de l’avantage de la nouveauté et de la curiosité. La majorité du groupe socialiste de l’Assemblée nationale s’efforça, tout au long des travaux en commission et de l’examen en séance, d’épauler le novice qui effectuait ses premiers pas dans l’arène politique et de l’aider à déjouer les embûches. Même si, à l’arrivée, ce fut un 49.3 qui ponctua les débats.
     
     
    Les loyalistes appellent à la condamnation des frondeurs, les frondeurs refusent de quitter le PS, et les aubrystes sont prêts à arbitrer le match.

    Recoller les morceaux. C'est ce qui attend un Parti socialiste plus divisé que jamais, à un an de l'élection présidentielle. L'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail, puis la signature, par 25 députés encartés, d'une motion de censure, ont fracturé le parti. Alors que certains, parmi les "loyalistes", appellent à sanctionner les frondeurs, ces derniers ne sont pas décidés à partir. Au milieu de cette guerre fratricide, les proches de Martine Aubry comptent jouer les casques bleus.

     
    A un an de la présidentielle, la formation de la rue de Solférino semble plus fragile que jamais.
     
    Le parti socialiste semble au bord de l'implosion après l'épisode du 49.3 et de la tentative de motion de censure de gauche sur la loi Travail. Alors que Manuel Valls a réclamé, jeudi 12 mai, une "clarification" aux frondeurs, que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a saisi la Haute autorité éthique du parti, les trublions socialistes assurent - par la voix de Pascal Cherki - qu'ils ont une "tactique". Francetv info revient sur les clans qui s'affrontent rue de Solférino
     
    PS (communiqués)
     
     
    Ce vendredi 13 mai, Jean-Christophe Cambadélis a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Lagarde, Pierre Laurent et tous les dirigeants de partis politiques républicains et d’organisations syndicales, à propos des violences en général et des attaques de permanences de parlementaires perpétrées depuis plusieurs semaines.
  • L'actualité des socialistes du 6 au 12 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE


    Martine Aubry reprend la plume contre l’exécutif. Dans une lettre adressée aux militants socialistes du Nord vendredi 13 mai, la maire de Lille écrit qu’il était possible de parvenir à un « accord collectif pendant le débat à l’Assemblée » nationale, au lieu de recourir à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui a permis au gouvernement de faire adopter en première lecture la réforme du code du travail sans vote.
     

    En ce lundi de Pentecôte, Arnaud Montebourg fera sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, dans son fief de Saône-et-Loire. L'occasion de poser un nouveau petit caillou sur le chemin de la présidentielle. 

    L'Obs (abonnés) - Arnaud Montebourg : comment il prépare son "entrée dans l'atmosphère"

    REVELATIONS. Deux nouvelles associations chargées de promouvoir ses idées, un livre qui paraîtra en septembre... L'ancien ministre de l'Economie, qui consulte toute la gauche anti-Hollande, prépare son come-back dans le plus grand secret.

    BFMTV- Benoît Hamon sur le 49.3 : "C'est un échec démocratique inimaginable"

    Le député socialiste frondeur a fustigé le choix du Premier ministre, réclamant le passage à une VIe République. 

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Libé, Paul Alliès - De l’utilité des «principes de la République»

    Marion Maréchal-Le Pen peut railler les «valeurs de la République», il existe en France un socle de valeurs dont le Conseil constitutionnel a la garde, et qui pourrait se révéler utile si l’extrême droite arrivait au pouvoir.

    Observatoire des inégalités - Inégalités : pourquoi autant d’écart entre les discours et les actes ?

    11 mai 2016 - Les inégalités sont à la mode dans le débat politique et médiatique, mais les politiques ne suivent pas. Comment expliquer l’hypocrisie actuelle ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité ? », promettait François Hollande le 6 mai 2012, au soir de son élection. « Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent, ils ne pourront pas s’en sortir, doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres », s’enflammait Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, quelques instants avant de fêter son élection au Fouquet’s. À gauche comme à droite, l’hypocrisie est grande en matière de réduction des inégalités. Cela ne date pas d’hier : déjà en 1995, Jacques Chirac s’indignait contre la « fracture sociale » … On aurait tort d’en sourire : ces mensonges électoraux ruinent la démocratie et contribuent à la montée de l’extrême-droite.

    Libé - Dans le monde du travail, le spectre de Taylor rôde encore Par Roland Gori, Psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie à l'huniversité Aix-Marseille

    Alors que les débats sur la loi El Khomri à l’Assemblée nationale divisent la gauche, les principes du taylorisme régentent encore le monde du travail, malgré les promesses d’autonomie. Une organisation «scientifique» du travail qui veut en finir avec le collectif.

    OFCE - Plan de formation : un effet transitoire sur le chômage en 2016-2017

    Lors des vœux présidentiels, François Hollande a annoncé un plan massif de 500 000 formations supplémentaires en 2016 pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (DEFM). Ce sont en fait 350 000 formations supplémentaires qui s’ajoutent au 150 000 déjà annoncées en octobre 2015 lors de la Conférence sociale. Ce Plan s’inscrit dans le Plan d’urgence pour l’emploi, qui comprend notamment une prime à l’embauche pour les entreprises de moins de 250 salariés et des mesures pour l’apprentissage. Dans ce billet, on s’intéresse à l’effet de ce plan de formation sur le chômage au sens du BIT à l’horizon 2017, et non sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à Pôle emploi[1].

    LOI TRAVAIL

    Francetvinfo - Motion de censure : Cambadélis saisit la Haute Autorité éthique du PS sur les députés signataires

    Le premier secrétaire du PS a décidé de saisir cet organe indépendant de la direction du parti au sujet des 24 députés PS signataires de la motion de censure de gauche avortée contre le gouvernement.

    Le Monde - Loi travail : échec de la motion de censure voulue par les frondeurs de gauche

    Les députés socialistes « frondeurs » n’ont pas réussi, mercredi 11 mai, à rassembler assez de signatures pour déposer une motion de censure de gauche contre le gouvernement : seuls 56 députés, sur les 58 nécessaires, se sont ralliés à ce projet.

    Après l'échec de sa motion de censure, la gauche antigouvernementale est face à un dilemme: voter ou non la motion de censure déposée par la droite. Une idée que Christian Paul rejette en bloc.

    Le JDD - Motion de censure : les frondeurs échouent à deux députés près

    Les frondeurs de gauche ont échoué mercredi à déposer une motion de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, après le recours au 49.3 sur la loi Travail, ont indiqué des élus socialistes.

    Le JDD - Après le 49.3, comment les frondeurs cherchent à piéger le gouvernement

    L'usage, mardi par le gouvernement, de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Travail a provoqué le dépôt d'une motion de censure par Les Républicains. A l'Assemblée, les frondeurs tentent de monter leur propre motion avec le Front de gauche et des écolos.

    RTL - Loi Travail : "On assiste à la fracture du Parti socialiste" constate Karine Berger, députée PS

    REPLAY / INVITÉE RTL - Alors que le recours au 49.3 semble inévitable, la parlementaire déplore ce passage en force du gouvernement.

    MONTEBOURG

    Le Figaro - Le fait politique du jour - L'embuscade du mont Beuvray

    L'échec de la motion de censure de gauche contre la loi travail a fait beaucoup de perdants. Mais un vainqueur, Arnaud Montebourg qui prépare son grand retour.

    HOLLANDE

    Le Figaro - François Hollande est-il le grand diviseur de la gauche ?

    A deux voix près, les opposants de gauche à la loi travail n'ont pas réussi à réunir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une motion de censure contre le gouvernement. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a perdu toute autorité sur son camp.

    Francetvinfo - On a relu ce qu'écrivait François Hollande avant son élection (et on a bien ri)

    Avant d'accéder à l'Elysée, le candidat socialiste avait publié deux livres : "Le Rêve français" en 2011 et "Changer de destin" en 2012. Francetv info les a relus, quatre ans après l'arrivée au pouvoir de François Hollande.

    Libé - Le procès surréaliste de l’hollando-libéralisme, Par Henri Weber, Directeur des études auprès du premier secrétaire du PS, chargé des questions européennes

    Qualifier de libéral le Président, c’est refuser de voir toutes les mesures qu’il a prises afin de réduire la pauvreté, soutenir la demande et atténuer les inégalités.

    François Hollande aahi la ga-t-il truche ?

    C’est une véritable opération séduction. A un an de l’élection présidentielle, François Hollande, élu il y a juste quatre ans, cherche (enfin) à parler aux électeurs de gauche. Après le meeting Hé ho la gauche ! les socialistes ont édité un kit de communication fait de cartes postales mettant en avant les mesures phares du quinquennat. Rappel des valeurs de la famille progressiste et défense du bilan étaient aussi au centre de l’intervention présidentielle, le 4 mai, sur la scène du Théâtre du Rond-Point. «Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant d’avancées sociales ?» a lancé un président manifestement en campagne.

    Le Monde - François Hollande lance l’opération réhabilitation

    Invité, mardi 3 mai à Paris, en clôture d’un colloque sur « La gauche et le pouvoir », organisé par trois think tanks proches du Parti socialiste (Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova, Fondation européenne d’études progressistes), François Hollande a livré une solide et vibrante plaidoirie d’une heure en faveur de l’exercice du pouvoir par les socialistes, y incluant son propre mandat. « Il n’y a pas de calice, pas de délice. Il y a simplement une exigence qui s’appelle le progrès », a indiqué le président de la République, présentant cette notion de progrès comme le « fil rouge » des politiques publiques conduites par la gauche

    PRIMAIRE

    France Info - Une primaire 100% PS sinon rien

    Les responsables du parti socialistes se donnent jusqu’à fin juin pour décider de faire ou non une primaire interne au parti.

    La ‘primaire des gauches et de l’écologie’ réclamée par EELV, les communistes et même les socialistes en rupture de ban avec François Hollande est quasiment morte et enterrée. "Il est probable que ça ne se fasse pas" confie un haut responsable du PS.

    LONDRES
     
     
    Le Labour a revendiqué vendredi soir la victoire de son candidat Sadiq Khan à la mairie de Londres avant que ne soient annoncés les résultats officiels. Plusieurs maires de grandes villes à l'étranger l'ont déjà félicité pour son élection.
     
    MADRID
     
     
    Le parti antiaustérité Podemos a annoncé, lundi 9 mai dans la soirée, avoir conclu un accord avec son rival d’extrême gauche Izquierda Unida (IU) pour les élections législatives du 26 juin. Cette alliance, qui doit être approuvée par les bases des deux partis, a pour but de dépasser le Parti socialiste (PSOE), seconde force politique en Espagne.
     
    ACTUALITES
     
     
    Depuis les révélations, lundi 9 mai, de Mediapart et France Inter, les politiques veulent mettre fin à l'omerta, à cette "loi du silence", pour reprendre les mots de Marisol Touraine sur RTL, qui permet aux agressions de rester ignorées.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste renouvelle son attachement à la lutte contre le harcèlement et les violences faites aux femmes

    Après les accusations dont Denis Baupin a fait l’objet et sa démission de la Vice-présidence de l’Assemblée nationale à la demande de Claude Bartolone, le Parti socialiste rappelle qu’il a toujours fait de la lutte contre les violences faites aux femmes, un axe majeur de son action politique.

    Fiche de la réussite n°5 : Plan d’aide TPE/PME

    Depuis 2012, les socialistes et la gauche agissent pour redresser notre pays, renforcer les protections et ouvrir de nouveaux droits.
    Les réformes engagées portent aujourd’hui leurs fruits.

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  • L'actualité des socialistes du 29 avril au 5 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : MONTEBOURG

    Francetvinfo - 13h15 le dimanche. Que cherche Arnaud Montebourg ?

    Ancien député de Saône-et-Loire (1997-2012), ex-ministre du Redressement productif (2012-2014) et de l'Economie (avril-août 2014), Arnaud Montebourg, 53 ans, est en retrait de la vie politique depuis son départ du gouvernement. Cet avocat de profession était arrivé en troisième position du premier tour de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, derrière François Hollande et Martine Aubry.

    L'intégrale de l'émission

    Libé - Montebourg prépare le terrain pour 2017

    S’agit-il des premiers jalons d’un come-back ? L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a assuré ce dimanche sur France 2 que «s’il y a des responsabilités à prendre» en vue des échéances électorales de 2017, il les prendra, même si « le moment n’est pas venu ». Cette déclaration intervient à huit jours de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, en Bourgogne, pour le lundi de Pentecôte. Un rendez-vous pris en 2014 et qui lui permet de rassembler ses soutiens militants.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    OFCE - La question des minima sociaux , 28 avril 2016, par Henri Sterdyniak

    Fin 2014, 4,1 millions de personnes recevaient en France un minimum social, ce qui représentait au total 7,1 millions de bénéficiaires en tenant compte des personnes à charge (enfants ou conjoints), soit près de 11 % de la population. En même temps, le taux de pauvreté reste élevé (13,3 % en 2014 selon Eurostat) et ne montre pas de tendance à la baisse. Pourtant, certains dénoncent le « cancer de l’assistanat », d’autres proposent de diminuer de façon importante le montant des prestations pour creuser l’écart avec les revenus d’activité. Le débat sur les minimas sociaux est donc important et on ne peut que se réjouir de la parution du rapport  de Christophe Sirugue : « Repenser les minima sociaux, vers une couverture socle commune ». Celui-ci préconise la fusion à terme des minimas sociaux en une couverture socle commune, ouverte aux 18-25 ans. Nous voudrions ici discuter de cette proposition[1]. Par ailleurs, le rapport ne traite pas de la situation des enfants (qui connaissent pourtant des taux de pauvreté élevés) ; il ne discute ni le montant, ni les modalités d’indexation des prestations.

    TAFTA
     
     
     
    Greenpeace Pays-Bas dévoile aujourd’hui environ les deux tiers du texte confidentiel [EN] des négociations du traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, confirmant les pires craintes sur ce qu’il recèle en termes de menace pour l’environnement et la santé et révélant la pression exercée par les négociateurs américains.
     
     
    Les 248 pages de documents de négociations du Tafta révélés lundi 2 mai par l'ONG Greenpeace donnent un accès inédit à l'état véritable des négociations entre Europe et Etats-Unis. La plupart des 16 documents de la fuite datent en effet de février ou de mars 2016, entre le douzième et le treizième cycle de négociations. Voici, pêle-mêle, ce qu'ils nous apprennent (attention, c'est parfois technique !).
     
     
    Au lendemain de la divulgation de documents révélant l’avancée des discussions sur le Tafta, le président, François Hollande, a déclaré, mardi 3 mai, que « la France, à ce stade » des négociations disait « non » au traité de libre-échange atlantique. « Nous ne sommes pas pour le libre-échange sans règle », a-t-il assuré
     
     
    Les Etats-Unis ont dénoncé lundi des interprétations "trompeuses" après la fuite de documents sur le traité de libre-échange négocié avec l'Union européenne (TTIP), assurant que cet accord "n'affaiblirait pas" les règles de protection sanitaires et environnementales. Côté français, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl pour sa part laissé plané le doute, mardi matin, sur l'avenir du TTIP, affirmant que l'arrêt des négociations semble désormais "l'option la plus probable".
     
     
    Le projet d’accord de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, désigné par les acronymes Tafta et TTIP, est à un tournant de son histoire. Les discussions, entamées il y a près de trois ans, sont enkystées par la conjonction d’une opposition grandissante de l’opinion publique européenne et de désaccords patents entre Bruxelles et Washington sur quelques-uns des chapitres de négociation les plus fondamentaux. Un treizième « round » de négociations s’ouvre lundi 25 avril à New York.
     
    La quatrième conférence environnementale, qui s’est tenue lundi 25 et mardi 26 avril, devait être l’occasion pour le gouvernement de « rendre des comptes » sur son bilan en matière d’écologie. Depuis le début de son mandat, en 2012, la politique environnementale de François Hollande a été émaillée de grands rendez-vous, tout en suscitant une déception croissante. Tour d’horizon des principales avancées… et des promesses non tenues.

    EUROPE

     
    Il y a quelque chose de pourri en Europe. Un vent fétide. Un souffle de mauvais augure. Dimanche 24 avril, l’extrême droite du FPÖ est arrivée en tête au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, avec 36,4 % des suffrages. Le mouvement n’avait pas enregistré un tel score depuis la seconde guerre mondiale. L’humiliation des partis traditionnels est totale. Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, offre le visage amical d’une extrême droite décomplexée sur la forme. Sur le fond, elle reste âprement xénophobe, islamophobe, eurosceptique.
     
    HOLLANDE
     
     
    Alors que la droite l'accuse de faire des "cadeaux" à ses potentiels électeurs, le Parti socialiste a lancé ce lundi une campagne "Du progrès en plus".

    François Hollande l’annonçait lors de son intervention télévisée sur France 2 le jeudi 14 avril lors de l’émission Dialogues Citoyens : "Ça va mieux". Le chef de l’État expliquait que la reprise était là et que les réformes du quinquennat commençaient enfin à porter leurs fruits.

    MACRON

    La Tribune - Comment Macron se prépare pour 2017

    Une note sénatoriale confidentielle que La Tribune a pu consulter dresse la liste des soutiens probables au ministre de l'Economie au cas où celui-ci se présenterait à l'élection présidentielle.

    LCP - Pour Carvounas (PS), "Macron veut être candidat à l'élection présidentielle"

    Chez les soutiens de Manuel Valls, les intentions d'Emmanuel Macron ne font plus aucun doute. Invité vendredi dans Parlement hebdo, le sénateur du Val-de-Marne Luc Carvounas a jugé qu'une future candidature à l'élection présidentielle d'Emmanuel Macron ne faisait plus l'ombre d'un doute. Une histoire de "quelques semaines", selon lui.

    GRECE

    La Tribune - Grèce : l'impossible résistance d'Alexis Tsipras

    La discussion entre la Grèce et ses créanciers n'en finit pas de s'étirer. La fin de la « première revue » du troisième mémorandum semble encore loin. Ce mardi 3 mai, les responsables des deux camps ont repris contact, après la pause de la pâque orthodoxe, pour tenter d'avancer. Mais, selon le quotidien grec Kathimerini, un accord est peu probable lors de la réunion de l'Eurogroupe du lundi 9 mai prochain. Il faudra donc encore attendre.

    L'APPEL DES 100

    Le JDD - "1er Mai, l’appel des 100" : à gauche du PS, on bouge encore

    Encore une nouvelle initiative à gauche du PS. "1er mai, l'appel des 100" sortira dans les jours à venir et se veut le début d’une alternative au PS en vue de la présidentielle et des législatives de 2017. Il est signé par des syndicalistes, des associatifs et des politiques d'EELV, du PCF et du PS. "Sans le dire, cela signe aussi la fin de la primaire" et le non-adoubement de Mélenchon, confie l’un des signataires.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste se félicite que le président de la République ait dit non en l’état au Tafta

    Lors du colloque organisé par la Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova et la Fondation européenne d’études progressistes, le président de la République a tenu à inscrire son action dans la conquête progressiste toujours portée par la gauche.

  • L'actualité des socialistes du 22 au 28 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Le « 21 avril », c’était il y a 14 ans, mais ce pourrait bien être dans un an aussi

    Il y a 14 ans, un coup de tonnerre politique résonnait dans le ciel français. Le 21 avril 2002, à 20 heures, le visage de Jean-Marie Le Pen apparaissait sur les écrans de télévision au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Le moment de stupeur passé, des millions d’électeurs avaient ensuite fait barrage au FN. Avertissement sans frais pour les dirigeants

    LUXLEAKS

    Le Monde - LuxLeaks : « L’apparence d’un procès de droit commun, mais la réalité d’un procès politique » Par Eric Alt, magistrat et vice-président de l’association Anticor

    Le 26 avril, Antoine Deltour comparaîtra devant le tribunal de Luxembourg. Il encourt cinq ans d’emprisonnement et 1,25 million d’euros d’amende pour « vol domestique, accès ou maintien frauduleux dans un système informatique, divulgation de secrets d’affaires, de violation de secret professionnel et blanchiment-détention des documents soustraits ». Les condamnations prononcées pourraient être exécutées en France, en vertu des textes sur la reconnaissance mutuelle en matière pénale.

    Le Monde - Au procès LuxLeaks, le lanceur d’alerte accusé « d’anticapitalisme »

    Un « anticapitaliste », le lanceur d’alerte Antoine Deltour ? C’est en tout cas la conviction du commissaire de police luxembourgeois Roger Hayard, qui est venu témoigner mercredi 27 avril au procès de l’ancien auditeur du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Celui-ci est accusé d’avoir volé des centaines d’accords fiscaux secrets, la veille de sa démission, en octobre 2010, avant de les transmettre à un journaliste de « Cash Investigation » (France 2), Edouard Perrin. A ses côtés, un autre employé de PwC, Raphaël Halet, qui a agi séparément de M. Deltour, est également accusé de « vol » et de « violation du secret professionnel » et risque, comme lui, dix ans de prison.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    OFCE - France : des marges de croissance

    Après plusieurs années de croissance atone (0,4 % en moyenne sur la période 2012-2014), un mouvement de reprise de l’activité semble enfin émerger en France. Avec 1,2 % en 2015 (1,4 % en glissement annuel à la fin de l’année), la croissance française est restée modeste et inférieure à la moyenne de la croissance européenne. L’année 2015 a été encore marquée par un certain nombre de points noirs, particulièrement concentrés autour du secteur de la construction et de l’investissement des administrations publiques (amputant le PIB de -0,3 point en 2015 après -0,5 point en 2014). Néanmoins, des signaux positifs sont apparus qui sont de bon augure.

    La vie des idées - Loi Travail : enjeux et répertoires d’action, Entretien avec Sophie Béroud

    Le mouvement de contestation contre la « Loi Travail » a mis en avant les inégalités générationnelles face à la précarité. La politiste Sophie Béroud analyse les enjeux de ce projet de loi en termes d’inégalités de genre ainsi que les formes de mobilisation auxquelles la contestation actuelle donne lieu, avec les contradictions des syndicats.

    Télérama - Procès LuxLeaks : “M. Hollande, de quel côté êtes-vous ?”

    A quelques jours du procès Luxleaks, où un lanceur d'alerte et un journaliste sont poursuivis pour avoir mis au jour des méthodes d'optimisation fiscale pratiquées par des multinationales, le collectif “Informer n’est pas un délit” adresse une lettre ouverte à François Hollande.

    CHOMAGE

    Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a diminué de 60 000 personnes en métropole en mars, selon les chiffres du Pôle emploi. Il s’agit certes de la plus forte baisse en valeur absolue sur un mois depuis septembre 2000, mais est-ce suffisant pour affirmer que « ça va mieux », comme l’avait fait François Hollande le 14 avril ? Tour d’horizon chiffré.
     
     
    La baisse de 60 000 du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A au mois de mars est exceptionnelle. Il faut en effet remonter à septembre 2000 pour trouver un recul de cette ampleur. Au-delà de la volatilité naturelle des statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois, il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. Sur un an, la hausse du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A est de 17 000 personnes. Entre mars 2014 et mars 2015, cette hausse était de 164 000 personnes. Mieux encore, sur les six derniers mois, le nombre des inscrits recule de 19 000.
     
    LOI TRAVAIL
     
     
    La dernière manifestation contre la loi El Khomri a conduit à 214 interpellations et a fait de nombreux blessés. Le manque d'encadrement des cortèges est pointé du doigt
     
     
    La journée de mobilisation contre la loi Travail a tourné dans de nombreuses villes à l'affrontement entre policiers et manifestants.
     

    Le scénario tourne en boucle. Depuis le début mars, des manifestants battent le pavé pour « abattre » la loi El-Khomri. La quatrième manifestation, jeudi 28 avril, a moins mobilisé que les précédentes. Mais la résistance persiste et se déroule sur fond de violentes échauffourées avec les forces de l’ordre. Pendant ce temps, la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée termine son travail d’amendement. A partir du lundi 3 mai, c’est une autre  séquence qui s’ouvre.

    La manifestation du 28 avril est l’occasion pour le mouvement Nuit debout de tester un début de « convergence » avec les syndicats sur le retrait de la loi travail. Avant la manifestation, une délégation de participants doit en effet rencontrer Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Jeudi soir, la quotidienne AG de Nuit debout accueillera des représentants d’organisations syndicales. La secrétaire confédérale de la CGT, Catherine Perret, représentera le syndicat dans une « table ronde » prévue le 1er mai, à l’issue du cortège traditionnel de la Fête du travail.
     
    LAICITE
     

    Au premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, qui s’interrogeait sur l’interdiction du voile islamique à l’Université, Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lui a répondu sur RTL le 13 avril : qu’« il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université ». Monsieur Mandon jette en réalité le grand voile du déni de réalité sur l’épineux problème du port du voile à l’université. Il y a de plus en plus d’étudiantes voilées et elles nous posent de plus en plus de problèmes. Telle est la réalité.

     
     
    Le débat a repris, à l'initiative du Premier ministre et du Président de la République, sur la question du port du voile islamique à l'université. Immédiatement, la passion, dans un camp, comme dans l'autre, alimente une fièvre dont chacun sait qu'elle est pourtant mauvaise conseillère. Les initiatives fleurissent de toutes parts, comme ces étudiants qui souhaitent lutter contre la stigmatisation des femmes portant le voile à la faveur d'un "Hijab Day" organisé à Sciences Po Paris. L'extrême-droite, au passage, refait le plein de carburant tandis que le communautarisme prépare ses banderoles criant à l'islamophobie de la République. Sans compter la mode consistant à exhiber son appartenance à une identité et qui est devenue un véritable phénomène de société.
     
     
    La laïcité, c’est compliqué. Que l’on pense aux immigrants, arrivant des pays de l’Est ou de l’Afrique subsaharienne, à qui l’on demande de se conformer aux règles de la laïcité ! Pour s’y retrouver, il faut un excellent pédagogue. Jean Glavany est de ceux-là. Précis, déterminé, sans excès ou effet de manche, le député PS livre sa définition de la laïcité tout en concédant qu’à l’Assemblée nationale, il y en a probablement 577 – autant que de députés. Mais l’affirmation de la liberté de conscience est un fil conducteur suffisamment fédérateur pour tous les “bons laïcs”.
     

    LA POLITIQUE EN COULISSES - Céline Pina publie un essai engagé et passionnant sur le défi de la laïcité. Un livre qui rejoint la position de Manuel Valls, plutôt isolé au sein de sa famille politique sur le sujet. Dominique de Montvalon, rédacteur en chef au JDD, explique pourquoi.

     
    Le premier ministre turc a assuré, mercredi 27 avril, que le principe de laïcité serait conservé dans le projet de Constitution élaboré par l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi – « Parti de la justice et du développement »), le parti islamo-conservateur au pouvoir, après une vive controverse déclenchée par le président du Parlement qui s’y était déclaré hostile.
     
    PS
     

    En marge de son interview au JDD, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a assuré que son parti n'aura "aucun problème de financement" jusqu'en 2018. Jouant la transparence, le premier secrétaire  a admis par ailleurs que "le Parti socialiste a perdu un tiers de ses effectifs en dix ans".

    Le Parti socialiste a présenté mardi 26 avril le premier de sept « Cahiers de la présidentielle », des « préconisations » destinées à nourrir le programme du futur candidat du PS en 2017.

    Le JDD - Cambadélis : "J’appelle les socialistes à arrêter de pleurer"

    INTERVIEW - Dans le JDD, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis se félicite de la réunion de ministres qu’organise Stéphane Le Foll, lundi, à la faculté de médecine de Paris. "Un moment", dit-il, d’une contre-offensive politique qu’il veut plus générale

    Le JDD - Les adhésions au Parti socialiste en chute libre

    Si le Parti socialiste vise toujours les 500.000 adhérents en 2017, Le Parisien révèle, samedi, qu’ils n’étaient plus que 86.171 à jour de cotisation fin 2015.

    Le Point - Fortement endettée, la fédération PS du Nord lance un appel aux dons

    Alors que le nombre de militants socialistes fond sur le plan national, le bastion historique de la gauche connaît de graves difficultés financières.

    HOLLANDE

    Le JDD - "Hé oh la gauche", l'exercice de remotivation des socialistes

    REPORTAGE - Vingt-cinq ministres, une salle chauffée à blanc, des questions simples… Lundi soir, tout était organisé pour que le Parti socialiste défende son bilan et se rassure en vue de 2017.

    Libé - «Hé oh», revoilà les hollandais

    En organisant ce lundi un meeting intitulé «Hé oh la gauche !», les proches du Président lancent leur opération reconquête.

    BFMTV - L'impopularité de Hollande ne profite pas à Mélenchon mais à Aubry

    Lorsqu'on demande aux Français qui, parmi les personnalités de gauche, est le meilleur opposant à François Hollande, Martine Aubry arrive en tête avec 28% des réponses, devant Jean-Luc Mélenchon (27%). Il devance cependant Arnaud Montebourg (23%), Benoît Hamon (13%) et Cécile Duflot (5%).

    PRIMAIRE

    Le Figaro - Des adhérents du PS menacent de saisir la justice pour obtenir une primaire

    Trois militants exhortent le patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, à faire respecter les statuts du parti en organisant un conseil national fixant un calendrier avant le 6 mai prochain.

    MACRON

    Challenges - Macron doit-il quitter Hollande et le gouvernement?

    Le ministre de l’Economie est sans cesse plus indomptable. Ce soir, c'est sur Arte qu'il fait entendre sa musique solitaire. François Hollande passe l’éponge. Jusqu'à quand ?

    La Tribune - L'ISF, la nouvelle pomme de discorde entre Valls et Macron

    Les déclarations du ministre de l'Economie sur un réaménagement de l'ISF ont fait bondir le Premier ministre. Pourtant, les solutions esquissées par Emmanuel Macron étaient celles proposées par Manuel Valls en 2011. Le combat des sous-chefs se durcit.

    NUIT DEBOUT

    Le Monde - Un mois après, Nuit debout est toujours dans la place
     
    Depuis le 31 mars, la place de la République est occupée chaque soir par le mouvement Nuit debout, réuni la première fois après une manifestation contre la loi travail. En trente jours d’occupation, Nuit debout s’est organisée et s’est imposée dans les médias, même si elle refuse toujours d’avoir un leader, un porte-parole et une liste claire de revendications. Bilan des différents enjeux de Nuit debout, un mois après le début du mouvement.
     
     
    Depuis un mois, des citoyens palabrent sur les places des villes, sous l'œil attentif des internautes. Retour sur le mouvement en cinq étapes.
     
    PORTRAIT

    A 37 ans, le député de Seine-Saint-Denis vient d’être nommé porte-parole du PS. Celui qui frayait à ses débuts avec l’aile gauche du parti s’est peu à peu rapproché du gouvernement.
     
    ESPAGNE
     
     
    MADRID (Reuters) - Les Espagnols se rendront à nouveau aux urnes au mois de juin pour élire leurs députés, les ultimes tractations en vue de la formation d'un gouvernement issu des élections législatives du 20 décembre n'ayant pas permis mardi de trouver un accord.
     
     
    Aucun parti politique n'ose le dire ouvertement mais l'Espagne semble condamnée à retourner aux urnes fin juin, faute d'avoir su sortir de l'impasse après les législatives de décembre, et la campagne électorale a déjà démarré.
     
    PS (Communiqués)
     
     
    Le Parti socialiste se félicite de l’accord trouvé par les différents partenaires sur le régime d’assurance chômage des intermittents.

    Le texte final comporte des avancées importantes pour les intermittents avec l’ouverture de nouveaux droits pour des milliers d’artistes et de techniciens. Il prévoit aussi que le système soit en partie financé par les employeurs, qui ont dû concéder une augmentation de la cotisation patronale de 1 %, sans respecter la lettre de cadrage financier du Medef qui imposait aux intermittents un effort insoutenable d’ici à 2018.

     
    Après la nouvelle grève à la SNCF qui a eu lieu hier, il est important de rappeler que la loi du 4 août 2014 a permis de clarifier l’organisation du système ferroviaire en instituant un pôle public unifié. Le Parti socialiste confirme son attachement à l’émergence d’une réglementation sociale commune au secteur du transport ferroviaire.
     
     
    Le Parti socialiste se félicite de la baisse du chômage au mois de mars 2016. Cette baisse significative (-60 000 personnes en catégorie A) démontre que les efforts engagés ne sont pas vains et que les politiques menées portent leurs fruits.

    Cette diminution du nombre de chômeurs s’ajoute à la publication de nombreux indicateurs positifs sur la situation économique de notre pays. La reprise est en marche.

    Élection législative partielle en Loire-Atlantique : réaction du Parti socialiste

    Ce soir, la candidate socialiste Karine Daniel a remporté l’élection législative partielle de la troisième circonscription de Loire-Atlantique, succédant ainsi à Jean-Marc Ayrault.

    Le Parti socialiste adresse ses vives félicitations à Karine Daniel qui a su, dans un contexte difficile, rassembler le peuple de gauche et écologiste autour de sa candidature. Dans cette élection, la gauche retrouve son résultat des élections régionales.

    COP21 : signature de l’accord de Paris, un pas en avant décisif pour le climat

    En cette journée de la Terre, le Parti socialiste se félicite que 171 pays soient aujourd’hui réunis à New-York pour la signature de l’accord de la COP21, en présence du président de la République, François Hollande, et d’une soixantaine d’autres chefs d’État.

    Objectif sans précédent, la communauté internationale s’engage à limiter le réchauffement de la planète nettement en dessous de 2°C d’ici la fin du siècle, sans abandonner le seuil des 1.5°C, crucial pour la survie de nombreux pays insulaires.

     

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 avril

    A la une

    L'Obs - Cambadélis et le PS : camarade, regarde ce que nous avons loupé ces 4 dernières années, Charlotte Picard, Militante PS

    LE PLUS. La situation se complique sérieusement pour François Hollande et le Parti socialiste. Échecs électoraux à répétition, sondages extrêmement défavorables, fédérations en mal d'adhérents et de cotisations, fractures idéologiques... Les difficultés sont nombreuses. Militante socialiste, Charlotte Picard adresse une lettre ouverte au Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

    Le Monde - L’élimination de Hollande au premier tour, en 2017, est « un risque majeur »

    Il fut l’un des rares à avoir perçu le risque du 21 avril 2002. Analyste politique, proche du PS, Gérard Le Gall, qui dans la Revue politique et parlementaire a récemment décrit le scrutin régional de décembre comme des « élections de confirmation », décrypte l’opinion à
    un an de la présidentielle.
     
     
    Kamel Daoud a reçu jeudi dernier le prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année pour ses chroniques parues dans le Point et dans le Quotidien d’Oran. Paradoxe : l’écrivain algérien a été distingué au moment même où il annonçait son retrait du journalisme. Affecté par les polémiques acerbes qui ont suivi la publication de son analyse des événements de la Saint-Sylvestre à Cologne, Kamel Daoud préfère désormais se consarer entièrement à la littérature. Traduit dans de nombreux pays, son roman Meursault Contre-Enquête a remporté plusieurs distinctions après avoir manqué » d’une voix le prix Goncourt.

    REFLEXIONS

    Vincent Présumey - Voile islamique et lutte mondiale des classes.

    Dans ce 3° article formant un ensemble avec les deux précédents, on revient sur la lutte des classes en France, dans le monde, et on finit par une défense de la laïcité et de l'autonomie individuelle.

    Printemps 2016, France. Nous assistons à un nouveau « spasme à la française », comme écrivait autrefois Alain Minc. Plein de tradition nationale et d'atavisme républicain (atavisme, au bon sens du terme, non au sens de l'hérédité ! ), car depuis la victoire du 10 août 1792 la France connaît des poussées vers la « journée » où le mouvement général des exploités et opprimés, se groupant dans l'aspiration à la démocratie, cherche à affronter le pouvoir.

    Slate - Le PS et les Républicains en voie de décomposition avancée

    .... Le printemps républicain, c’est la laïcité et l’égalité homme-femme contre la menace islamiste. Ce qui est nouveau à gauche, tant les partis de gauche, à commencer par le PS, ont fui et continuent de fuir cette question, par électoralisme, ambiguïté ou tout simplement désarroi. C’est au fond le premier mouvement politique post-attentats, qui apporte une réponse idéologique –forcément discutable– mais une réponse, aux débats qui ont suivi le tragique mois de janvier 2015, quand les institutions politiques et partisanes se sont concentrés sur les réponses sécuritaires (loi renseignement ou état d’urgence).

    Les Echos - « Les Français ne se retrouvent pas dans le modèle dominant, d'où leur malheur » Marcel Gauchet

    Pour Marcel Gauchet, les Français n'acceptent qu'à reculons le modèle néolibéral, mondialisé, individualiste. Le seul moyen de sortir du « malheur français » serait de construire des institutions publiques performantes. Mais les responsables politiques actuels ne sont pas à la hauteur de l'enjeu...

    The Conversation - Loi travail : précarité de l’emploi et précarité de l’entreprise

    Il faut espérer que la contestation de la loi El Khomri permettra de renouveler en profondeur le débat sur le travail en France. On pourrait attendre ainsi que la sécurisation individuelle des parcours professionnels cède la place à une véritable sécurité sociale industrielle visant à développer les capacités collectives d’innovation que requiert l’urgence climatique, ou la montée de la dépendance liée au vieillissement de la population. En effet, le problème n’est pas de renforcer la négociation d’entreprise au détriment de la loi, il est d’élaborer les conditions légales d’une refondation de l’entreprise en intégrant l’expression de ses salariés. Dans cette démarche, il reste à imaginer des outils nouveaux qui, prolongeant l’action renforcée des comités d’entreprise, permettraient d’envisager la définition de collectivités de travail cohérentes en regard de leurs activités productives. Ce serait l’occasion de revoir les multiples formes prises par une sous-traitance qui marque moins la victoire de l’esprit d’entreprise, que le retour au marchandage du XIXe siècle.

    PRIMAIRE

    Libé - A gauche, une irresponsabilité primaire

    «Unité !» qu’ils disaient… En l’espace d’un week-end, une partie des responsables politiques de gauche vient d’apporter la preuve de son irresponsabilité. C’est d’abord le Parti communiste qui explique être d’accord pour participer à une primaire, mais pas pour soutenir François Hollande s’il la gagne. C’est ensuite la direction du Parti socialiste, et en tête son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, qui prend prétexte de cette position du voisin de la place du Colonel-Fabien pour affirmer que le PCF «prend la responsabilité de la division», alors que jamais il n’a accepté le principe d’un «socle» de propositions communes censé «rassembler» une famille de gauche aujourd’hui fâchée.

    Le Figaro - Cambadélis : «La primaire de la gauche a du plomb dans l'aile»

    «Là, je dois avouer que ce matin, la primaire a du plomb dans l'aile.» Sur le plateau de LCI, le patron du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a jeté lundi la première pelletée de terre socialiste sur le projet de primaire à gauche, réclamé par les déçus du hollandisme. Pourtant, le député de Paris l'assure, le PS - partisans du chef de l'Etat compris - a mis toute la bonne volonté du monde dans l'organisation de cette primaire: «On a commencé en disant: “C'est la primaire de toute la gauche”. Jean-Luc Mélenchon est parti, on nous a dit: “C'est pas grave, on va faire avec les autres.” On s'est dit: “Pourquoi pas, si ça permet de sélectionner un candidat”. (…)Tout le monde au Parti socialiste était d'accord, y compris les frondeurs, pour une fois nous avons voté une résolution à l'unanimité.»

    Libé - Primaire à gauche : «C’est possible que ce soit impossible mais dites-le nous!»

    Pour le dernier débat du Forum organisé par «Libération», la question désormais vitale de cette initiative de primaire a gauche a été posée : comment avancer si les partis politiques se sont engagés dans l’opération pour mieux la torpiller ?

    LAICITE

    Le Temps - «Pour une certaine gauche, les musulmans sont les nouveaux damnés de la terre»

    L’extrême gauche genevoise se déchire sur l’islam et la laïcité? Un phénomène qui traverse l’ensemble de la gauche, explique le politologue français Laurent Bouvet

    Professeur de théorie politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Laurent Bouvet est un des leaders de la Gauche populaire, un mouvement proche du Parti socialiste français, qui plaide pour la reconquête des couches populaires. Pour Le Temps, il analyse le divorce, à gauche, entre multiculturalistes et républicains laïcs.

    Libé - Gilles Kepel: «Il faut écouter les prêches du vendredi»

    La controverse qui m’oppose ainsi que bien d’autres chercheurs arabisants (1) à Olivier Roy et ses épigones n’est pas personnelle : elle interroge la validité épistémologique de la recherche, qui en retour détermine l’interprétation la plus exacte possible d’enjeux cruciaux pour notre société. Face à l’effondrement de la crédibilité de la caste médiatico-politicienne, à la papardelle d’experts instantanés qui envahissent les plateaux télé et aux gesticulations électoralistes dans la perspective des échéances de 2017, l’université redevient une référence car elle rationalise des questions anxiogènes, propices à tous les dérapages. Ce débat doit être mené publiquement, il en va de la responsabilité sociale des universitaires. L’invective («Kepel est un Rastignac»), outre que tout ce qui est excessif est insignifiant, et que le sexagénaire que je suis est flatté par pareille cure de jouvence balzacienne, ne fait que trivialiser les enjeux pour mieux les occulter.

     
    Depuis des années, tout le monde parle du voile, de plus en plus de personnes portent le voile, pas seulement à Bamako ou au Caire, mais aussi à Londres, Paris ou New York. Symbole religieux ou signe religieux? Que signifie ce carré de tissus qui met la planète en émoi? Intrigué par autant de questions, j'ai décidé de consacrer quelques semaines de mes vacances à compulser  les livres d'histoire religieuse pour remonter aux racines du signe, pour ne pas dire du mal.

    Et là, en remontant au plus loin des traces écrites des civilisations antiques, en fouillant dans les annales des histoires sumériennes, j'ai  découvert avec stupéfaction que le voile découle à l'origine d'une illusion optique.

    En effet, une croyance sémitique très ancienne attestée en Mésopotamie, considérait la chevelure  de la femme comme le reflet de la toison pubienne!

    SECRET DES AFFAIRES

    .... Une directive très critiquée, notamment par les journalistes et les lanceurs d’alerte, qui y voient une menace sérieuse contre la liberté d’informer. Mais malgré une pétition signée par plus de 500 000 personnes, les députés européens ont voté à une très large majorité (77 %) le texte proposé par la Commission européenne.

    NUIT DEBOUT

    La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.

    Libé - Nuit debout : à la Bourse du travail, l'étape d'après reste en suspens

    Réunis mercredi soir dans le Xe arrondissement de Paris, les initiateurs de la contestation populaire ne sont pas parvenus à donner une perspective au mouvement.

    Slate - En expulsant Finkielkraut, Nuit Debout tombe dans le piège du déjà vu

    Quoiqu'on pense de ses prises de position, ce qui est arrivé au philosophe place de la République samedi soir rappelle la violence politique exercée par les maos après Mai 68.

    Telos - Nuit debout, gouvernement couché? Monique Dagnaud Olivier Galland 13 avril 2016

    Merci, François Ruffin, pour ce moment ! Que l’on soit sensible à la musique de l’extrême-gauche ou pas, le documentaire Merci, patron, de François Ruffin, fondateur en 1999 du journal alternatif Fakir, « le journal fâché avec tout le monde, l’oligarchie, la finance, les médias », restera dans les mémoires comme une performance, dans les deux sens.
     
    SONDAGE
     
     
    François Hollande serait talonné par Jean-Luc Mélenchon au 1er tour de la présidentielle de 2017, selon un sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL. Emmanuel Macron serait de son côté le candidat préféré des Français pour représenter le PS.
     
    ACTUALITES
     
     
    Le sort du premier secrétaire du PS est lié à celui de l'actuel locataire de l'Elysée. Une défaite de ce dernier en 2017 et la direction du parti serait quasi mécaniquement remise en cause.
     
    Le Monde - Emmanuel Macron dit ne pas être « l’obligé » du président
     
    Le ministre de l’économie marque une nouvelle fois son émancipation vis-à-vis du gouvernement. Porté par des sondages flatteurs, Emmanuel Macron multiplie les initiatives médiatiques, alimentant les doutes quant à ses intentions pour 2017. Dernière sortie en date, dans une interview au Dauphiné libéré, à paraître vendredi 22 avril, Emmanuel Macron se dit « loyal sur le plan personnel » au président de la République, mais il estime que sa nomination par François Hollande n’en fait pas « son obligé ».
     
     
    Le nombre de militants au Parti socialiste ? "Encore une courbe que l'on n'est pas prêts d'inverser", souffle un élu socialiste dépité. La formation politique fait face à une véritable hémorragie des adhésions depuis le début du quinquennat de François Hollande. En 2014 pourtant, le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, s'était fixé l'ambitieux objectif de multiplier leur nombre par trois pour atteindre les 500.000 militants en 2017.
     
    Le Monde - Nucléaire : François Hollande refuse de remettre en cause le projet Hinkley Point
    L’Etat a du mal à régler le très délicat dossier EDF. La réunion interministérielle, mercredi 20 avril, à l’Elysée, sous la présidence de François Hollande, n’a pas permis de rendre les arbitrages attendus. Avant d’arrêter ses décisions sur l’avenir de la compagnie électrique publique, dont la situation financière est tendue, le président de la République a souhaité bénéficier d’éclairages complémentaires. « L’équation n’est pas encore résolue, on se donne un peu plus de temps que prévu », dit un proche du dossier à l’Elysée.
     
     
    Le président du mouvement des Jeunes Socialistes était, ce lundi 18 avril, l’invité de la matinale des Echos.

    Benjamin Lucas revient sur l'échange, la semaine dernière, entre le Président de la République et les citoyens sur France 2 concernant, notamment, la situation de la jeunesse en France.

     
    Si Manuel Valls irrite une partie des parlementaires socialistes, il en va de même avec les eurodéputés du parti de la rue de Solférino. Le 12 avril, le Premier ministre s’est rendu au Parlement européen et est intervenu devant la délégation française du groupe socialiste. Une intervention restée en travers de la gorge de l’eurodéputée PS Pervenche Berès, également présidente de la délégation socialiste française à Strasbourg.
     
  • L'actualité des socialistes du 1er au 7 avril

    A LA UNE

    Paul Alliès - Ce qui reste des ruines

    Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.
     
     
    Dans le cadre des révélations de l’affaire des « Panama papers », nous avons reçu le magistrat et vice-président d’Anticor, Eric Alt, qui a répondu à vos questions dans notre live.
     
    Le premier secrétaire du Parti socialiste défend l’équilibre trouvé sur la loi Travail. Il appelle François Hollande à faire la pédagogie du quinquennat
     
    Libé - Se mettre du côté de celles qui n’ont pas le choix, Par Martine STORTI, Présidente de Féminisme et géopolitique
     
    Le port du voile et la «mode islamique» doivent pouvoir être critiqués. Si pour certaines, c’est un acte volontaire, il peut aussi signifier pour d’autres enfermement et ségrégation entre les sexes.
     
    REFLEXIONS
     
     
    Apparu dans les années 2000 dans le monde anglo-saxon, le terme revient dans le débat pour obliger à repenser un système essoufflé. Philosophes et historiens en discutent la pertinence.
     
     
    Le capitalisme est devenu un capitalisme de rentiers, nous explique dans ce livre Philippe Askenazy  en lien avec le développement de la propriété immobilière, d’une part, de la propriété intellectuelle, d’autre part, et d’une dévalorisation du travail des « moins qualifiés », qui constitue l’un des principaux mécanismes qui vient alimenter les rentes que les plus favorisés tirent des premières.
     
     
    Chercheur en science politique au Cevipol et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Gaël Brustier a beaucoup travaillé sur les «indignados» espagnols et sur le débouché Podemos. Samedi, il était place de la République au milieu des «noctambules» parisiens.
     

    Manuel Valls a donné le ton de la prochaine campagne présidentielle. « Bien sûr, a-t-il affirmé, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Je tiens, à l’opposé, que c’est cette conviction qui a fait le lit du Front national et qui voue la gauche française au désastre.

    PANAMA PAPERS
     
     
    Lors d’une réunion consacrée aux « Panama papers » à l’Elysée, mardi 5 avril, François Hollande a pris la décision de réintégrer le Panama dans la liste noire française des Etats et territoires non coopératifs. Quand ce retour sera-t-il effectif ?
     
    "Les sociétés en Europe" dont les agissements frauduleux ont été révélés par les Panama Papers "seront poursuivies", a promis jeudi le président François Hollande, à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Metz.
     
     
    En réaction au scandale planétaire des « Panama papers », Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie et à la fiscalité, a annoncé mercredi 6 avril, devant un petit groupe de journalistes, qu’il voulait mettre en chantier « une véritable liste noire, européenne, commune, des paradis fiscaux, et ce dans les six mois. Dans les six mois, nous devons être en mesure d’avoir établi les critères pour l’établissement d’une telle liste » a précisé l’ex-ministre français de l’économie du gouvernement Ayrault.
     
    PRIMAIRE
     

    Selon RTL, François Hollande a validé la date de l'éventuelle primaire de la gauche. Si le scrutin a lieu, il se déroulera les 4 et 11 décembre.

    Le Roux (PS) : "Le Parti socialiste désignera un candidat pour aller à la primaire de la gauche"

    Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale met la pression sur les partenaires du PS pour organiser une primaire ouverte à gauche, avec comme préalable, la désignation du candidat représentant les socialistes.

     
    Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts doivent préciser samedi 9 avril leur position sur une participation à une primaire de la gauche. La question de la candidature de François Hollande mine toutefois le processus de désignation d’un candidat commun
     
     
    Voilà qui ne va pas plaire aux quelques soutiens de François Hollande qui croient encore très fort aux chances de leur champion pour 2017. Bien sûr la présidentielle n'aura lieu que dans un an et prédire la fin de l'actuel chef de l'Etat est prématuré. Mais les Français, y compris les sympathisants de gauche, ont un avis tranché: le président de la République doit céder la place à l'issue de son mandat.
     

    Le député PS Christian Paul a une nouvelle fois plaidé mercredi pour l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017, la jugeant "possible" et "indispensable", alors que le Conseil national du PS doit se prononcer sur le sujet samedi.

    Le Figaro - Primaire à gauche : Cambadélis ne veut qu'un seul candidat socialiste

    Dans l'hypothèse d'une primaire à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite éviter la multiplication des candidatures au sein de son parti, au bénéfice de François Hollande.

    Le Monde - Daniel Cohn-Bendit : « Le fossé entre la gauche et les écologistes ne cesse de grandir »

    Dans un entretien au Monde, l’ancien député écologiste Daniel Cohn-Bendit exprime son « pessimisme » quant à la tenue d’une primaire réunissant la gauche et les écologistes.

    NUIT DEBOUT

    La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.
     
    Il est 21 heures, place de la République, mardi 5 avril – pardon, « mardi 36 mars », comme on dit ici. Le soir a commencé à envelopper la petite foule de Nuit debout. L’assemblée générale, commencée trois heures plus tôt, se poursuit. François Ruffin, le réalisateur de Merci patron !, le documentaire à l’origine du mouvement, doit intervenir dans le cadre d’un débat mais patiente depuis un moment.
     
     
    Mercredi #37 mars, ils étaient encore des centaines à défendre la convergence des luttes sur une place de la République trempée par la pluie. Création d’une webradio, chants en l’honneur des pompiers venus sauver un lampadaire mais aussi propositions concrètes d’actions : chacun veut, à sa manière, prolonger le mouvement.
     
     
    Son nom a émergé sur les réseaux sociaux le soir du dimanche 3 avril, à la faveur d’une retransmission en direct de #NuitDebout : Rémy Buisine, 25 ans, a réuni jusqu’à 80 000 internautes simultanément pour suivre le flux vidéo de son téléphone portable, alors qu’il déambulait place de la République, à Paris, occupée depuis quelques jours par des militants indignés. Lundi soir, ils étaient encore près de 60 000 à suivre ses images du rassemblement nocture sur l’application Periscope.
     
    La flamme est intacte, l’espoir immense, et tout parait possible cette nuit aux 200 à 300 jeunes gens encore regroupés place de la République, après trois jours de débats et d’occupation. Il a beau être une heure du matin et une pluie fine a beau jouer les trouble-fête, ils n’ont pas envie de déserter un lieu symbolique qu’ils considèrent désormais comme le leur
     
    PS
     
     
    L'opération de rajeunissement à la tête du Parti socialiste voulue par Jean-Christophe Cambadélis est marquée par une sortie des proches de Martine Aubry.

    Le Point - PS : les militants quittent peu à peu le navire

    De nombreuses fédérations socialistes font face à une hémorragie de militants. La politique du gouvernement, jugée par certains trop libérale, est en cause.

    Libé - Deux ans après son élection à Paris, Hidalgo, une voix qui compte plus à gauche?

    Anne Hidalgo tire à vue, contre le diesel, la loi travail, après la déchéance de nationalité, le travail dominical. Au nom des Parisiens qui l’ont élue il y a deux ans, la maire PS cultive une petite musique pouvant en faire une voix comptant davantage à gauche.

    Dans le livre L'homme qui ne voulait pas être roi, à paraître mercredi et écrit par la journaliste du JDD Cécile Amar, Jacques Delors revient, à 90 ans, sur ses années passées au gouvernement et à la tête de la Commission européenne. Avec quelques "résonances" entre hier et aujourd'hui.

    Le député socialiste René Dosière redoute "une véritable bérézina aux législatives" et "le plus mauvais résultat de la Ve République" pour le PS, si la gauche perd la présidentielle, "hypothèse qui paraît la plus probable", dans une interview au Figaro de samedi.

    A la veille du lancement de l’Alliance populaire, censée fédérer la gauche, le Parti socialiste n’arrive plus à s’accorder sur des positions communes. Malgré l’habileté de son patron, redoutable manoeuvrier.

    Le Lab - Jean-Christophe Cambadélis ne veut pas adhérer au mouvement d'Emmanuel Macron car il est "résolument de gauche"

    Il le répète pour ceux qui n'auraient pas forcément compris : Jean-Christophe Cambadélis n'est pas particulièrement fan d'Emmanuel Macron. Ni de ses idées, ni de sa démarche, la création de son mouvement En marche, annoncée mercredi 6 avril, à Amiens.

    LAICITE

    Le Figaro - Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France

    Invité à clôturer une journée de conférences organisée par «Le Sursaut», le premier ministre a également jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme».

    Le Point - Voile islamique : attention à ne pas fracturer la société, prévient Cambadélis

    "Il n'y a pas d'interdiction et chacun a le droit de vivre comme il l'entend. Il faut être respectueux de la diversité", estime le premier secrétaire du PS.

     
    Les députés ont commencé, mardi 5 avril, à retoucher le projet de loi El Khomri sur la réforme du code du travail. Un millier d’amendements ont été déposés, et les discussions en commission des affaires sociales doivent se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Le texte, déjà remanié par le gouvernement à la suite des importantes critiques à l’égard de la première mouture, doit ensuite être examiné en séance à l’Assemblée nationale, à partir du 3 mai.

    L'Obs - Laïcité : je suis contre les cours de religion en Alsace-Moselle. Ce système est archaïque

    En Alsace-Moselle, l'enseignement religieux est toujours au programme. Pour mettre fin à ce système, un collectif composé d'organisations laïques et d'instances éducatives a lancé un appel. Philippe Derrien, parent d'élève et administrateur de la FCPE du Bas-Rhin explique cette démarche.

    Le Figaro - Pour des assises nationales de la laïcité

    Alors que l'islamisme prospère dans certains quartiers avec la complicité clientéliste de certains hommes politiques, Laurence Marchand-Taillade estime qu'il est urgent de rétablir la laïcité.

    Le Parisien - «Le voile est insupportable» pour la romancière iranienne Chahdortt Djavann

    La romancière iranienne emprisonnée à 13 ans en Iran pour avoir refusé de porter le voile, a réagi à la polémique sur la mode islamique. «Le voile est insupportable», estime Chahdortt Djavann, qui a fui l'Iran pour se réfugier en France. Invitée d'Europe 1 mercredi matin, l'essayiste a dénoncé le piège des islamistes.

    ACTUALITES

    Le Monde - Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron

    « C’est rafraîchissant. » Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a salué jeudi 6 avril l’annonce par Emmanuel Macron du lancement d’un nouveau mouvement politique, baptisé En marche !. « J’aime bien l’initiative d’Emmanuel Macron. Je trouve que c’est rafraîchissant, que ça permet de sortir de la politique politicienne », a dit le patron des patrons sur France Inter.
     
     
    Moins d’une semaine après l’abandon des projets d’introduction dans la Constitution de la déchéance de nationalité et de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale a expédié mardi 5 avril dans la soirée l’examen d’une autre réforme constitutionnelle. Deux heures et demie auront suffi à la petite vingtaine de députés présents dans l’Hémicycle pour débattre du projet renforçant l’indépendance du parquet. Le texte prévoit d’inscrire dans la Constitution une pratique que les gardes des sceaux successifs respectent depuis 2009, à savoir nommer les magistrats du parquet « sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature ».
     
     
    Le président François Hollande a procédé, mercredi 6 avril, à de premiers arbitrages financiers en vue d’honorer la promesse, faite après les attentats terroristes de novembre 2015, de relever l’effort de défense du pays.

    L'Obs - Temps de parole des candidats, parrainages : quand le PS verrouille la présidentielle Par Thomas Guénolé, Politologue

    Les règles de l'élection présidentielle pourraient bientôt changer. Jeudi 24 mars, deux propositions de loi ont été adoptées par l'Assemblée nationale pour "moderniser le scrutin". Elles prévoient une modification de la collecte des 500 parrainages et la fin de la règle d'égalité des temps de parole dans les médias audiovisuels. Un bond en arrière, pour notre chroniqueur Thomas Guénolé.

     
    Najat Vallaud-Belkacem a affirmé, mercredi 6 avril sur France 2, que le ministère de l’éducation nationale envisageait de changer le système d’ouverture des établissements scolaires « hors contrat », pour passer d’une simple déclaration à une autorisation.

    Le Monde - Quand Hollande passe pour un opposant à la déchéance de nationalité

    François Hollande a accordé un long, long entretien au tabloïd allemand Bild, presque entièrement consacré à la crise migratoire en Europe, aux attentats terroristes qui ont eu lieu en France et en Belgique et à la relation entre son pays et l'Allemagne. "L’afflux de réfugiés a réveillé les crispations et les replis. Et le terrorisme a fait ressurgir des peurs et des interrogations", résume le président français.

    Le Monde - Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : l’affrontement Valls-Royal

    Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes continue de semer la confusion au sein même du gouvernement. Il donne lieu, en l’occurrence, à une opposition entre le premier ministre, Manuel Valls, et la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, rajoutant encore à la cacophonie sur ce dossier éminemment sensible, qui empoisonne l’Etat depuis plusieurs années.

     

  • L'actualité des socialistes du 8 au 14 avril

    REFLEXIONS

    Le Printemps Républicain - Renouveau républicain et lutte sociale par Denis Collin

    On accuse souvent les défenseurs de la République d’être obnubilés par les principes politiques et d’être, du même coup, aveugles aux questions sociales. La République ne serait qu’une abstraction camouflant toutes sortes de vilenies concoctées par les classes dominantes, affirment les plus critiques les plus virulentes. La République ne suffit pas, il faut aller plus loin, disent les mieux disposés à son endroit. Il est vrai que le mot « république » est employé à toutes les sauces et que les « valeurs de la république » sont si vagues qu’elles servent souvent d’étiquettes à des marchandises avariées. Mais il en va de même, hélas, d’une bonne partie du vocabulaire politique. Faut-il renoncer au socialisme au motif que bien des entreprises parmi les pires du siècle passé se sont couvertes de cet honorable drapeau ? Et que dire du communisme ? Alors pourquoi renoncer à ce beau mot de république ?

    Libé - La supercherie antiraciste, Par Alain Jakubowicz, Président de la Licra

    Lutter contre le racisme, c’est défendre l’universalité de nos valeurs, l’unité du genre humain. A l’exact opposé de l’offensive antirépublicaine actuellement à l’œuvre.

    Des nouvelles du bunker, Par Paul Alliès

    Ce samedi 9 avril se tenait un Conseil National du Parti Socialiste. Il était annoncé comme déterminant pour l'avenir de la Primaire à gauche. Il s'est conclu par la vote à l'unanimité d'une motion fixant les conditions de participation des socialistes. Cette unanimité ne reflète pas le débat qui s'est déroulé l'apres-midi à huis clos et laisse perplexe sur la suite.

    Préalable aux « débats identitaires »: jacobinisme, bonapartisme et république. Par Vincent Présumey

    Quand j'en aurai le temps, il faudra reprendre aussi, bien entendu, les questions relatives à l'islam, à l'islamisme, au voile, etc. Mais c'est délibéremment que je ne commence pas par là. Le degré élevé d'énervement et d'hystérisation qui caractérise ce type de « discussions » exige que certains concepts soient préalablement clarifiés.

    Libé - Stop à l’uberisation de la société ! Par Ariel KYROU, Journaliste , Yann Moulier-Boutang, Essayiste, Bernard Stiegler, philosophe et Bruno Teboul, Directeur de l’innovation, de la recherche et du développement de Keyrus

    La guerre des taxis contre la société Uber ne se résume pas au film des méchants archaïques contre les gentils modernes. Si l’économie participative met en danger nos structures sociales, elle peut aussi rendre possible une société plus solidaire.

    Le Monde - Stop au « licencier plus pour embaucher plus » de la loi travail, Par Hervé Defalvard, économiste

    Il y eut le célèbre « travailler plus pour gagner plus » du candidat à la présidence Nicolas Sarkozy, qui avait au moins annoncé la couleur dès son programme électoral. Il y a désormais, avec la loi El Khomri commandée par Manuel Valls et Emmanuel Macron le léonin « licencier plus pour embaucher plus ».

    Libé - Fin de parti(e) pour la «gauche de gouvernement» Par Bruno Amable, professeur à l’université Paris-I Panthéon- Sorbonne

    Si la transformation néolibérale du modèle économique et social français a débuté fin des années 70, le projet El Khomri la renforce et représente une rupture du PS de sa base sociale.

    Ce sont les plus vulnérables. Les enfants les plus démunis, loin d’être aidés ou protégés, voient leur situation se dégrader. Conditions de vie, santé, éducation, bien-être… les 10 % des enfants les plus pauvres sont de plus en plus laissés pour compte dans les pays riches, selon l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. A de rares exceptions près, les progrès en vue de réduire les inégalités entre les enfants sont faibles, relève l’organisation internationale.
     
    HOLLANDE
     
     
    Exercice fascinant. On l’enterre, il sort du sable et se réinstalle dans l’arène à sa façon : pugnace, mais jamais agressif. François Hollande tel qu’en lui-même. Interrogé par David Pujadas, souvent malmené par Léa Salamé, pris à partie par quatre Françaises et Français qui connaissaient leur affaire, le chef de l’Etat n’a rien lâché, jeudi 14 avril soir, au cours de l’émission « Dialogues citoyens » sur France 2.
     
     
    Trois millions et demi de Français ont écouté le Président jeudi soir à l'occasion de l'émission «Dialogues citoyens» sur France 2. Un score relativement faible pour le chef de l'Etat, qui a égrené les réformes déjà engagées sans apparaître comme un leader visionnaire.
     

    François Hollande était l’invité de l’émission « Dialogues citoyens », sur France 2, jeudi 14 avril. Le président de la République a répondu aux questions de quatre Français : une patronne de PME, la mère d’un djihadiste mort en Syrie, un électeur du Front national, un étudiant participant à Nuit debout. Voici les principaux points à en retenir.
     
     
    L’intervention télévisée du président de la République, François Hollande, jeudi 14 avril dans le cadre de l’émission « Dialogues citoyens » sur France 2, a été − sans surprise − diversement accueillie par la classe politique. Alors que le chef de l’Etat doit faire face à de nombreuses critiques dans son propre camp, certains de ses fidèles ont loué son courage et sa ténacité, ses détracteurs ont, eux, insisté sur son absence de ligne directrice et sa naïveté quant à la situation réelle du pays.
     
    Libé - Brest - Désintox , Imam de Brest : les erreurs de François Hollande
     
    Le président de la République a assuré, jeudi soir, au cours de l'émission «Dialogues citoyens» sur France 2, que Rachid Abou Houdeyfa était poursuivi et son lieu de prière fermé. Ce qui est faux.
     
     
    Interrogé par les journalistes de l’émission « Dialogues citoyens » sur le chômage, au plus haut en France, François Hollande a affirmé que « le taux de chômage en France [était] dans la moyenne européenne et celui des jeunes sous la moyenne européenne ».

    Pourquoi c’est faux

    Or, comme l’a aussitôt souligné la journaliste Léa Salamé, le taux de chômage des moins de 25 ans était, en février 2016, de 24,6 % en France, alors que la moyenne est de 19,4 % dans l’Union européenne, selon Eurostat. Cet écart de cinq points est bien plus important que pour le taux de chômage, où la France est se situe à 1,3 point au-dessus de la moyenne européenne.

    PRIMAIRE
     
     
    La gauche est-elle morte ? Moribonde ? Ou en sursis, promise à une prochaine disparition ? C’est la vraie question posée par cette primaire citoyenne qu’un groupe de militants et d’intellectuels a proposée et que Libération a popularisée.
     
    Libé - FORUM CITOYEN POUR UNE PRIMAIRE À GAUCHE «Vive le souverainisme européen !» Par Yannick Jadot, Député européen, membre de la commission commerce international
     
    Europe, écologie, modèle social... Le 16 avril, au Théâtre de la porte Saint-Martin, Libération organise une journée de débats et d'échanges sur les enjeux de l'élection présidentielle. Pendant une semaine nous publions les contributions des principaux participants. Aujourd'hui Yannick Jadot.

    Libé - Le PS dit «oui» à la primaire

    Le PS prend la main. Samedi, lors du Conseil National, le parti a voté une résolution à l’unanimité : «Le Parti socialiste a fait part de son souhait, conforme aux statuts, d’une primaire citoyenne sans préalable et sans préjugés, rassemblant toutes les gauches pour battre la droite et l’extrême droite qui ne peuvent représenter un avenir pour la France.»

    Le Lab - Christian Paul affirme qu'il "y aura plusieurs socialistes" candidats à la primaire (voire au premier tour en 2017)

    Contrairement à celle de la droite, on connaît encore peu de candidats officiels à une éventuelle primaire de la gauche. Si EELV et le PS ont tous deux acté, ce week-end, le principe d'un scrutin préalable à la présidentielle (dans des termes si éloignés qu'il semble toutefois compliqué que cela advienne réellement, sans même parler du refus du Parti de Gauche et du PCF), restent à déterminer les règles concrètes de cette compétition. En particulier en ce qui concerne l'identité et les étiquettes des candidats.

    France 5 - Replay - Tout le monde veut sa primaire - C dans l'air

    Du lundi au jeudi, Yves Calvi propose de s'arrêter, en compagnie de ses invités, sur l'un des grands thèmes de l'actualité afin de le décrypter et de l'analyser en profondeur. Plusieurs reportages illustrent le sujet et des spécialistes, sur le plateau, l'éclairent de leurs réflexions.

    Telos - La primaire citoyenne ou la fin programmée du parti socialiste, Gérard Grunberg

    Après le vote du Conseil national du parti socialiste approuvant à l’unanimité le projet d’une « primaire citoyenne » de « toute la gauche », il semble que la machine socialiste avance désormais  en plein brouillard. Car si les socialistes réfléchissaient une seconde sur leur proposition, ils se rendraient compte qu’elle pourrait détruire leur propre parti si elle était mise en application. Certes, nous répondra-t-on, tout ceci est un jeu de poker menteur ; personne ne veut de cette primaire et elle n’aura pas lieu.

    Le Monde - Primaire de la gauche : où en est-on ?

    Le 11 janvier, dans les colonnes de Libération, une cinquantaine de personnalités lançaient un appel pour l’organisation d’une « primaire des gauches et des écologistes ». Trois mois plus tard, l’idée, approuvée par deux Français sur trois (sondage OpinionWay), a fait son chemin à gauche. Le Parti socialiste a d’ailleurs approuvé le principe d’une primaire, en vue de l’élection présidentielle de 2017, lors d’un conseil national, samedi 9 avril. Reste maintenant à s’accorder sur ses modalités. Participation ou non de François Hollande, programme commun, modalités du scrutin… Les désaccords ne manquent pas, à tel point que le processus semble finalement avoir peu de chances d’aboutir.
     

    Le conseil national du Parti socialiste a approuvé, sous conditions, le principe d’une primaire à gauche pour 2017. Ce scrutin, s’il se tient, concernerait-il le président sortant, François Hollande ? « Il passera par la primaire s’il le souhaite », a tranché Jean-Christophe Cambadélis, interrogé lundi 11 avril sur France Info.

    Le Lab - Bruno Le Roux "n’imagine pas que François Hollande puisse avoir envie d'un autre candidat que lui en 2017"

    COMME UNE ÉVIDENCE - Dans les couloirs du Parti socialiste, le projet d’une primaire à gauche commence petit à petit à faire son chemin. Ce samedi 9 avril, le PS s’est rassemblé pour définir les grandes lignes du scrutin avec notamment sa date, fixée pour la fin 2016. Reste encore une question à régler : savoir si un ou plusieurs candidats socialistes pourront se présenter au scrutin.

    BAP

    Et si on la prenait au mot, cette Belle Alliance populaire, qui, selon son promoteur, Jean-Christophe Cambadélis, veut « dépasser le PS » pour fonder une « fédération de la gauche de transformation », avec pour objectif d’« élaborer une alternative au libéralisme ambiant et au nationalisme montant »
     

    Ce mercredi, le premier secrétaire du PS lance sa «Belle Alliance populaire», entre politiques, associatifs, syndicats et société civile, en vue de la présidentielle de 2017.

    FranceTVinfo - Trois questions sur la "Belle alliance populaire", le mouvement lancé par le Parti socialiste

    Après le parti "En marche" d'Emmanuel Macron, voici la "Belle Alliance populaire". Mercredi 13 avril, le PS a officiellement lancé son nouveau mouvement, destiné à rassembler la gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017. Réunis dans le Paname Café du 11e arrondissement de Paris, plusieurs personnalités politiques et de la société civile ont signé l'amorce d'un "grand rassemblement progressiste".

    NUIT DEBOUT

    Le Monde - Frédéric Lordon, les mots de Nuit debout

    .... Puis vient le tour de Frédéric Lordon. « On ne tient pas éternellement une société avec BFM, de la flicaille et du Lexomil ! », lance l’économiste. Un discours applaudi par une foule nombreuse, où se mêlent étudiants, militants, mais aussi curieux. Car l’économiste est devenu une figure incontournable de la contestation sociale née autour de la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.

    Regards - Nuit debout : comment dépasser l’expérience citoyenne dans un projet politique ?

    Occupy Wall Street a montré les risques de dispersion qui menacent les mouvements sociaux quand le formalisme démocratique l’emporte sur la formulation d’objectifs politiques. La Nuit debout devra trouver les moyens d’aller au-delà de l’occupation…

    Le Figaro - #NuitDebout : Indignados à la française ou Veilleurs de gauche ?

    Gaël Brustier analyse le mouvement social naissant #NuitDebout . Il y voit des points communs avec celui des Veilleurs et surtout des Indignados.

    LANCEURS D'ALERTE

    Libé - Lanceurs d'alerte : les pistes du Conseil d'Etat

    La plus haute juridiction administrative vient de publier une étude consacrée au «droit d'alerte». Qui juge le cadre législatif actuel largement insuffisant, et préconise de définir un «socle commun» plus précis et protecteur.

    LAICITE

    Voile à l'université : Valls pas suivi par ses ministres

    L'envie du Premier ministre exprimée dans Libé de légiférer sur le port du voile à l'université a déclenché des réactions hostiles à gauche, même au sein du gouvernement. Sur Twitter, les étudiants pointent les vrais problèmes de l'enseignement supérieur.

    CANNABIS

    FranceTVinfo - Faut-il légaliser la consommation de cannabis ?

    Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a relancé le sujet, lundi, en appelant le Parti socialiste à "ouvrir un débat sur la fin de la prohibition du cannabis".

    L'Obs - Dépénalisation du cannabis : le gouvernement (r)ouvre le débat... et le referme aussitôt

    Ou comment "ouvrir un débat"... pour le clore aussitôt. Ce lundi 11 avril, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen a répété son souhait de voir le Parti socialiste engager le débat sur la "fin de la prohibition" du cannabis. Une sortie qui a provoqué un malaise à gauche et un tollé dans l'opposition qui crie à l'"enfumage".

    L'Humanité - Le peuple demande du pain. Qu’on lui donne de l’herbe dit Jean-Marie Le Guen

    Jean-Marie Le Guen est ministre en charge des relations avec  le Parlement. C’est aussi l’un des plus farouches défenseurs de la politique de Manuel Valls, plaidant  volontiers en faveurs  d’une alliance des socialistes avec une partie de la droite. Il faut avoir cela en tête  pour analyser ses propos en faveur  de la dépénalisation de la consommation du cannabis. Mais pas que. Le Guen   a parlé trois jours avant une émission de télévision  que l’on annonce difficile pour France Hollande  jeudi soir sur France 2. Et  c’est en tenant compter de ce rendez-vous,  qu’il faut lire entre les lignes les propos tenus par Le Guen lundi soir sur BFMTV.

  • L'actualité des socialistes du 25 au 31 mars

    A LA UNE

    CNRS - Quelles élections pour une meilleure démocratie , par Yves Sintomer

    Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde.

    Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Troisièmement, le président est élu directement, et non par le Parlement, il n’est pas une simple autorité morale et domine complètement l’exécutif tout en n’ayant pas à se soucier d’un contre-pouvoir parlementaire (sauf en cas de cohabitation). Enfin, la sélection des responsables politiques se fait par l’élection et, pour l’essentiel, seuls les élus sont habilités à prendre les décisions politiques, disposant qui plus est d’un mandat « libre » – ils n’ont pas à respecter leurs promesses électorales ou la volonté de leurs électeurs.

    Le Monde - Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie »

    Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot. Il est l’auteur de Ré­volutions précaires (Ed. La Découverte, 2014), qui soulignait le potentiel émancipateur de nouvelles expériences du travail.

    REVENU DE BASE

    Observatoire des inégalités - Revenu de base pour tous : une fausse bonne idée

    15 mars 2016 - La mise en place d’un revenu de base n’est pas soutenable si l’on veut qu’il soit d’un niveau acceptable. Le point de vue de Denis Clerc, économiste et fondateur d’Alternatives Economiques.

    Le revenu de base a le vent en poupe. Certes, les appellations diffèrent – allocation universelle, revenu inconditionnel, dividende social… –, mais elles désignent toutes le même objectif : fournir à chacun un revenu mensuel lui permettant de vivre, même s’il n’a pas d’autre revenu, et de vivre mieux s’il en a un. James Meade, un économiste anglais du siècle dernier, disait : « un revenu non pas pour exister, mais parce qu’on existe ». Ce partage égalitaire séduit bien sûr la gauche justement en raison du fait que chacun pèse le même poids dans ce partage, au contraire de la règle capitaliste qui rétribue chacun en fonction de ce qu’il est censé apporter. Mais il séduit aussi les milieux libéraux parce qu’il permettrait de supprimer nombre d’aides sociales, donc de rompre avec « l’assistanat », et inciterait chacun à se prendre en charge pour compléter ce revenu de base, au lieu de compter sur la société pour obtenir quelque amélioration de son sort. Enfin, il séduit une bonne partie du reste de la société parce que chacun le voit comme un supplément tombant du ciel, et bon à prendre en période de difficultés. Le présent article vise à mettre à jour les nombreux pièges que recèle cette idée de revenu de base.

    JEAN-PIERRE LE GOFF

    Libé - Le tripartisme est-il démocratique ? Par Laurent Joffrin

    Dans son dernier ouvrage, Hervé Le Bras décrypte les cartes électorales et déjoue, une fois de plus, nombre d’idées préconçues, entre autres sur le FN.

    Le Figaro - Jean Pierre Le Goff : «L'impuissance politique est enrobée dans les bons sentiments»

    Terrorisme, révolte dans la jeunesse, campagne antiraciste absurde, Europe impuissante, le titre du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff, Malaise dans la démocratie, est plus que jamais approprié à la situation actuelle. Le sociologue et philosophe fait le point pour FigaroVox.

    Jean-Pierre Le Goff est un philosophe, écrivain et sociologue français. Son dernier livre Malaise dans la démocratie vient de paraître chez Stock

    L'un, le sociologue Jean-Pierre Le Goff, publie "Malaise dans la démocratie" (Stock) ; l'autre, l'historien du communisme Roger Martelli signe "L'identité, c'est la guerre" (LLL). A l'heure où les Français s'interrogent sur les fondements de leur communauté de destin, ils se posent la question : "Comment reconstruire du commun?"

    LOI TRAVAIL

    Public Sénat - Loi travail : 1,2 million de manifestants selon les syndicats, 390.000 selon la police

    Les concessions du gouvernement sur le projet de loi travail n'ont pas calmé la colère: selon les organisateurs, 1,2 million de manifestants ont défilé jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait d'un texte jugé trop libéral, lors d'une mobilisation émaillée de violences.

    Lyon Capitale - Manifestation Loi travail, pour un nouveau modèle de société

    Prévue depuis le début du mois comme la journée phare de la mobilisation par l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires), la manifestation contre la loi Travail a rassemblé environ 12 000 personnes à Lyon selon la préfecture et 30 000 selon les syndicats. Travailleurs, jeunes et retraités ne manquent pas d'idées pour tourner la page du socialisme façon Hollande.

    Dans le cortège parisien, travailleurs du privé, fonctionnaires, professions libérales, chômeurs, jeunes et retraités ont défilé côte à côte sous une pluie battante contre le projet de loi sur le travail, quand bien même tous ne sont pas concernés. Candy, jeune fonctionnaire, est ainsi venue « pour soutenir les travailleurs, l’avenir du travail et celui des jeunes. J’ai un fils, je ne veux pas qu’il connaisse ça plus tard ».
     

    Potentiellement porteur de certains progrès pour Laurent Berger, le leader de la CFDT, opération de dérégulation très risquée pour le professeur de droit Pascal Lokiec, même modifié, le projet de loi travail ne fait pas l’unanimité. Débat.

    Mediapart - Loi sur le travail: jusqu’au bout de la déchéance! 20 février 2016 | Par Laurent Mauduit

    Durant son quinquennat, François Hollande aura dynamité le code du travail avec plus de violence que tous les gouvernements de droite réunis depuis trois décennies. Il aura aussi tourné le dos à l'histoire et aux valeurs de la gauche. La rupture dans la politique sociale est aussi spectaculaire qu'elle l'est en matière de libertés publiques.

    L'Humanité - Opération désintox à l’Agora de l’Humanité

    Sur le thème « Le travail défend ses droits », quatre invités ont rétabli jeudi quelques vérités sur le projet El Khomri : Pascal Lokiec, professeur de droit social, Gérard Filoche, inspecteur du travail, Danièle Linhart, sociologue, et Jean-Christophe Le Duigou, économiste, ancien dirigeant de la CGT.

    Maintenant la gauche - Projet de loi Travail : Augmentation du temps de travail ; Baisse des salaires; Facilitation des licenciements ; Précarisation des salariés

    Le projet de loi intitulé « Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », révèle une redoutable cohérence.
    Au prétexte de valoriser la négociation collective, de donner plus de souplesse aux entreprises et d’apporter de « nouvelles protections » aux salariés, il répond en réalité à trois exigences constantes du MEDEF : augmenter la durée du travail, baisser les salaires et faciliter les licenciements.
    Les moyens d’y parvenir sont une atteinte frontale à la hiérarchie des normes, l’organisation d’une mise à l’écart du juge, et un contournement des organisations syndicales, suspectés (à juste titre) d’être des obstacles à cette précarisation programmée.
    Au demeurant, ce projet de loi, loin de le simplifier, complexifie considérablement le code du travail.

    PATRICK KANNER

    Libé - L’impasse du communautarisme Par Alain Duhamel

    Entre pression migratoire et montée de l’extrême droite, la France semble avoir de plus en plus de difficultés à définir une politique de l’immigration.

    L'Obs - 100 Molenbeek en France, vraiment ? Les quartiers mystère de Patrick Kanner

    En ce dimanche pascal, l’invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 a dérogé à son habituelle onctuosité. Pressé à quatre reprises par la journaliste du "Monde" Françoise Fressoz, qui lui demandait combien il y avait de Molenbeek en France, Kanner a fini par évoquer "une centaine de villes, qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé" dans la cité belge.

    Le Point - Kanner et les "Molenbeek" en France : Valls en partie d'accord

    Le Premier ministre estime qu'"une centaine" de quartiers français présentent des "similitudes" avec le quartier bruxellois réputé être un fief djihadiste.

    FranceTVinfo - Des "Molenbeek" en France ? Cambadélis critique vertement Kanner

    Les propos de Patrick Kanner agitent la gauche. Alors que le ministre socialiste de la Ville a estimé, dimanche 27 mars, qu'"une centaine de quartiers en France" présentaient "des similitudes potentielles avec Molenbeek", commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, plusieurs ténors du PS lui ont sèchement répondu.

    RTL - "Molenbeek en France" : "Patrick Kanner a eu le mérite de dire les choses telles qu'elles sont", assure François Pupponi

    Une semaine après les attentats de Bruxelles du 22 mars, Patrick Kanner, le ministre de la Ville, a estimé qu'il y avait une centaine de quartiers en France qui ont des "similitudes" avec Molenbeek. Au micro de RTL, François Pupponi, député-maire de Sarcelles (Seine-Saint-Denis) a donné raison au membre du gouvernement de Manuel Valls. "Oui ils ont raison. Ils décrivent une situation, ils décrivent surtout un risque. On s’aperçoit qu'il y a en France des quartiers où les choses peuvent se passer de la même manière."

    Causeur - Honneur à Patrick Kanner! D’avoir osé parler des «Molenbeek français»

    Monsieur Patrick Kanner, l’actuel ministre de la Ville, vient d’apporter un magnifique démenti au livre d’Élisabeth Lévy, La Gauche contre le réel. Il reconnaît qu’il y a en France « une centaine de quartiers » qui présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek ». Et ce ministre fait partie d’un gouvernement de gauche. Cela nous confirme qu’il y a dans ce gouvernement des gens capables de retirer les œillères de la gauche bien-pensante.

    PRIMAIRE

    Libé - Accords et désaccords sur la primaire à gauche

    Si le «peuple de gauche» semble séduit par l'idée d'une primaire, l'organisation de ce scrutin est loin d'être acquise en raison de différends entre le PS et les autres partis, notamment les Verts et le PCF.

    France Info - Une primaire de gauche début décembre

    Les frondeurs du PS, les écologistes et les communistes visent la première quinzaine de décembre pour organiser leur primaire avec ou sans le Parti socialiste.

    "La primaire est à portée de main", se réjouit le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul. Le chef de file des frondeurs a convenu d’une date avec ses amis d’Europe écologie-Les Verts (EELV) et du Parti communiste français (PCF) "la première quinzaine de décembre, c’est la date idéale".

    L'Obs - "Merci pour ce changement", le réquisitoire de Lienemann contre Hollande

    Sénatrice PS de Paris, à l'aile gauche du parti, Marie-Noëlle Lienemann publie aux Editions du Moment, un brûlot contre la politique menée par Hollande depuis 2012. "L'Obs" en publie quelques extraits.

    Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.
     

    Dans l'hypothèse d'une candidature d'Alain Juppé à la présidentielle, le chef de l'État ne recueillerait que 14 % d'intentions de vote.

    LAICITE

    Yahoo Actualités - Polémique sur les vêtements islamiques développés par des marques occidentales

    Les marques occidentales peuvent-elles développer des vêtements islamiques ? Le débat a enflammé les esprits mercredi, la ministre des Droits des femmes qualifiant d'"irresponsable" cette stratégie, tandis que des musulmans jugeaient "stigmatisante" cette polémique, commentée jusque dans les milieux de la mode.

    Marianne- Après sa conférence à Bordeaux, Tariq Ramadan se pose une nouvelle fois en victime

    Très décrié en France pour ses propos ambiguës sur les juifs, les homosexuels ou sur ses positions concernant la laïcité, le théologien et idéologue Tariq Ramadan donnait une conférence à Bordeaux samedi 26 mars, malgré les protestations du maire Alain Juppé. Il en a une nouvelle fois profité pour se plaindre d'être "diabolisé".

    Ikhwan Info - Tariq Ramadan fait enfin son « coming out »

    Tariq Ramadan reconnait avoir rejoint l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM)*.  Une organisation sur la liste des organisations terroristes des Emirats Arabes Unis. L’Union mondiale des savants musulmans est dirigé par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi.

    L'homme, recherché par Interpol, est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa autorisant à mener des attentats suicide. Une fatwa que l'on retrouve sur plusieurs sites du Hamas. Youssef Al Qaradawi a aussi réclamé la destruction de mausolées chiites et  justifié l'assassinat de personnalités comme Mouammar Kadhafi  et Saïd Ramadan Al Boutih. 

    ESPAGNE

    Libé - Espagne : socialistes et Podemos renouent les négociations pour former un gouvernement

    Les socialistes et Podemos (gauche radicale) ont annoncé mercredi à Madrid la reprise de négociations en vue de former un gouvernement qui chasserait la droite du pouvoir en Espagne, alors qu’ils n’ont plus que quelques semaines pour éviter de nouvelles élections.

    DECHEANCE DE NATIONALITE

    Libé - Abandon de la déchéance: «Hollande, c’est l’amateurisme et le chaos»

    Alors que François Hollande et ses soutiens socialistes attribuent à «une partie de l'opposition» l'abandon de la révision de la constitution, le parti Les Républicains leur renvoie la responsabilité de cet «échec». D'autres en revanche se félicitent de cette décision

    Le Figaro - Déchéance de nationalité : un abandon en six actes

    François Hollande a annoncé mercredi qu'il renonçait à intégrer la déchéance de nationalité dans la Constitution. Retour en six dates sur le parcours de ce texte controversé, véritable serpent de mer de l'exécutif.

    Le Figaro - Déchéance de nationalité : amère victoire pour la gauche radicale

    Frondeurs du PS, écologistes et Front de gauche, opposés à la déchéance de nationalité, imputent l'échec de la révision constitutionnelle à François Hollande.

    Libé - Cambadélis : «Nous présentons nos excuses aux Français»

    Mercredi, le premier secrétaire du PS a accusé la droite de ne pas avoir rendu possible la révision constitutionnelle. Une décision qui donne le sourire aux frondeurs.

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 mars

    LAICITE

    Le Monde - «La loi El Khomri modifie au profit du salarié l’exercice de la liberté religieuse dans l’entreprise» Par Lionel Honoré

    Ce n’est pas encore un des éléments les plus discutés ou contestés, mais le projet de loi réformant le code du travail comporte une proposition concernant les questions du fait religieux au travail et de sa prise en compte. Jusqu’à présent les seuls repères dont disposaient les différents acteurs concernés, notamment les entreprises, étaient les recommandations de la Halde, une jurisprudence qui a du mal à se stabiliser, et les déjà nombreux rapports rédigés sur le sujet.

    Metro - Laïcité : 5 choses à savoir sur le "Printemps républicain"

    MODE D’EMPLOI - Un nouveau mouvement baptisé "Printemps républicain" et animé par des personnalités classées à gauche a tenu son rassemblement inaugural dimanche à Paris. Dans ses rangs, des partisans d’une laïcité plus affirmée face aux extrémismes, notamment islamiste. A peine né, ce mouvement est déjà au cœur de polémiques. On fait le point.

    Libé - Au lancement du «Printemps républicain» : «N'ayez pas peur du mot "islamophobe"»

    Les tenants d'une ligne ferme en matière de laïcité à gauche ont lancé leur mouvement dimanche à Paris. De Richard Malka à Gilles Kepel, de Fadela Amara à Fleur Pellerin, ils étaient quelque 500 élus, journalistes, intellectuels, voire ex-ministres dans la salle surchauffée de la Bellevilloise.

    Causeur - Mon Printemps républicain

    La gauche du réel, j’aime ça. Philippe Cohen l’aurait aimée aussi.

    Dimanche, à La Bellevilloise, avec la gauche républicaine joyeuse, bienveillante, et excédée rassemblée autour de Laurent Bouvet et d’une jeune garde fantaisiste et talentueuse, je me suis sentie en famille.

    Atlantico - Thomas Guénolé : "Une partie de l’antiracisme (...) est devenue raciste. Je parle de vous Madame Bouteldja…"

    Vendredi dans l'émission Ce soir (ou jamais !)", le politologue Thomas Guénolé a lancé à la porte-parole du Parti des Indigènes de la République : "Vous êtes raciste, misogyne, homophobe".

    Thomas Guénolé et Houria Bouteldja étaient vendredi soir les invités de l'émission "Ce soir (ou jamais !)" sur France 2 pour échanger sur le thème "Comment réconcilier les antiracistes ?".

    Le politologue Thomas Guénolé, classé à gauche, en a profité pour dire tout le mal qu'il pensait de la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja.

    REFUGIES

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Déchéance de l’Union européenne.

    Désolé d’abuser de titres similaires, mais l’accord entre l’Union européenne et la Turquie sur la gestion des réfugiés à la frontière entre la Grèce et la Turquie me parait d’une telle hypocrisie et d’une telle absence de vision géopolitique que je n’en ai pas trouvé d’autre à ce post. (Comme le lecteur peut le constater, j’ai du mal à continuer ce blog, tant les temps me paraissent s’assombrir. A quoi bon perdre son temps à analyser le malheur qui vient? Pourquoi ne pas profiter de ces derniers temps un peu heureux qui nous restent?)

    FN

    Non Fiction - Électeurs du FN, qui êtes-vous ?

    Résumé : Une analyse de géographie électorale qui montre comment se répartissent les votes FN sur le territoire national et à une échelle micro-local

    L'ouvrage d’Hervé Le Bras, Le pari du FN, a pour objectif d’analyser et de documenter la répartition géographique du vote en faveur du parti dirigé par Marine Le Pen. Le démographe et historien constate ainsi au travers d’une trentaine de cartes et d’infographies qu’il y a d'énormes disparités selon les régions et que ces différences sont relativement stables depuis la création du parti.

    Slate - Quand les commerces disparaissent, c'est le FN qui progresse, Gaël Brustier

    Une étude de l’Ifop montre que le vote en faveur du Front national est plus élevé dans les communes dont les petits commerces et les services sont absents. Une analyse qui éclaire la réalité mal connue et peu médiatisée de la France rurale contemporaine.

    EGALITE

    Observatoire des inégalités - L’égalité peut aussi être justifiée par d’autres arguments que la seule égalité

    8 mars 2016 - Si, en plus d’être une fin en soi, l’égalité est « bonne pour » atteindre certains objectifs associés à des biens communs, cela nous donne des arguments au service de l’égalité et convaincre de nouveaux alliés. Jean Gadrey, économiste, répond au point de vue de Réjane Sénac publié sur notre site.

    PRIMAIRES

    Le Monde - Marie-Noëlle Lienemann : « Je suis candidate à des primaires à gauche »

    Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.

    Atlantico - Benoît Hamon - Arnaud Montebourg : vers une alliance des deux têtes d'affiche de la gauche du PS... ou une guerre fratricide ?

    Alors que Benoît Hamon a indiqué ce lundi être prêt à participer à une éventuelle primaire de la gauche en vue de la présidentielle de 2017, sa proximité idéologique avec Arnaud Montebourg, autre figure de la gauche du Parti socialiste, ouvre la voie à une possible rivalité entre les deux.

    LOI TRAVAIL

    Boursorama - 35 heures, CDD, heures sup : le contre-projet de loi travail des frondeurs du PS

    Neuf députés et sénateurs "frondeurs" du PS ont auditionné les syndicats contestataires "CGT, FO, Unef et UNL" et mobilisé "une task force de parlementaires et d'experts en droit du travail" pour rédiger une proposition de 12 pages pour réformer le droit du travail.

    Les auteurs réclament le retrait du projet de loi El Khomri, présenté ce jeudi 24 mars en Conseil des ministres, car il "repose de façon assumée sur une philosophie libérale et régressive". Ils rejettent les modifications apportées par le gouvernement lundi 14 mars de demandent l'écriture d'une nouvelle loi, "plus ambitieuse".

    Challenges - Christophe Sirugue, le député qui fait peur à Pierre Gattaz

    Le député PS de Saône-et-Loire compte bien imprimer sa marque sur la loi Travail. Il veut préciser la réforme du licenciement économique et ajouter des mesures pro-PME.

    Slate - La loi Travail, le contre-exemple d’une concertation bien menée, Gilles Bridier

    François Hollande voulait réformer sur la base de la concertation. Avec le projet de loi Travail, la négociation a eu lieu après la présentation du projet et la menace par Manuel Valls d’un vote bloqué. Tout le contraire.

    François Hollande, à son arrivée à l’Élysée, voulait construire un mode de gouvernance sur la base de la concertation, quitte à prendre un peu plus de temps pour avancer sur les réformes nécessaires. Mais s’agissant de la loi Travail, alors que beaucoup de temps s’est écoulé depuis le début de son mandat, tout se passe comme si la méthode avait été appliquée à l’envers: avec une concertation après la présentation du projet de texte de loi.

    ACTUALITES
     
     
    Contribuable négligent, l’éphémère secrétaire d’Etat PS affronte l’opprobre social, répare sa personnalité clivée et se rêve réélu.
     
     
    À plus d'un an des élections législatives, la défiance suscitée par les orientations de Manuel Valls amène certains responsables du PS parisien à vouloir concurrencer ses proches.
     
     
    L'ancien ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a regretté mercredi une certaine "désinvolture" française vis-à-vis de l'industrie, affirmant qu'on a "toujours en France préféré le système financier" à l'économie réelle.

    L'Obs - Hamon (PS): la France est devenue un "nain politique en Europe"

    L'ex-ministre PS Benoît Hamon a estimé lundi sur France Inter que la France était "devenue un nain politique en Europe", après l'accord intervenu avec la Turquie sur l'accueil des réfugiés.

    Le Figaro - 2017 : des proches de Valls se détournent d'une candidature de Hollande

    Deux députés socialistes ne cachent plus leur pessimisme quant au succès d'une nouvelle candidature de François Hollande et exhortent Manuel Valls à se présenter si le Président renonce...

    Public Sénat - Attentats de Bruxelles : recueillement au Sénat et polémique après le tweet de Le Roux

    Les sénateurs apportent leur soutien à la Belgique, endeuillée à son tour par une série d’attentats. Alors que le Sénat s’apprête à voter solennellement la révision constitutionnelle, la droite sénatoriale a vivement réagi à la polémique lancée sur Twitter par le patron des députés PS, Bruno Le Roux.

    L'Opinion - Michèle Delaunay veut mettre à jour les « stratégies d’influence » des cigarettiers

    Un décret et un arrêté ont été publiés ce mardi au Journal officiel visant à détailler le calendrier d’application du paquet neutre de cigarettes et de tabac à rouler en France, mesure votée dans la loi de santé du 26 janvier. Les fabricants auront jusqu’au 20 novembre 2016 pour écouler leurs stocks d’anciens paquets, de façon à ce que le paquet neutre soit le seul disponible à la vente en France au 1er janvier 2017.

    Le Point - Le PS marseillais s'enfonce dans une nouvelle crise

    Échecs électoraux, "système Guérini", règlements de comptes... Depuis cinq ans, le PS des Bouches-du-Rhône n'en finit plus de sombrer.

    Le Point - Chansons francophones à la radio : l'assouplissement des quotas voté par les députés

    La mesure qui vise à éviter que les mêmes tubes tournent en boucle sur les ondes est maintenue. Un dispositif jugé "liberticide" par les radios privées.

  • L'actualité des socialistes du 12 au 17 mars

    Libé - Au lancement du «Printemps républicain» : «N'ayez pas peur du mot "islamophobe"»

    Les tenants d'une ligne ferme en matière de laïcité à gauche ont lancé leur mouvement dimanche à Paris. De Richard Malka à Gilles Kepel, de Fadela Amara à Fleur Pellerin, ils étaient quelque 500 élus, journalistes, intellectuels, voire ex-ministres dans la salle surchauffée de la Bellevilloise.

    Le Figaro - Le «Printemps républicain» veut remettre la laïcité au cœur de la gauche

    Un mouvement citoyen rassemblant plusieurs personnalités de gauche se lance ce dimanche à la Bellevilloise. Il ambitionne de défendre la « laïcité » et le pacte républicain.

    A LA UNE

    Marianne - Elisabeth Badinter : "Ce qui pèse, dans la France actuelle, c’est l’intimidation des extrêmes"

    Des personnalités de gauche publient dans "Marianne" en kiosques cette semaine un manifeste pour un Printemps républicain. Parmi elles, la philosophe Elisabeth Badinter nous explique pourquoi elle l'a signé et pourquoi, selon elle, les valeurs républicaines dont la laïcité sont aujourd'hui menacées.

    Le Figaro - Hollande, Cambadélis et la primaire à gauche : des militants désespérés pour un PS laminé

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Jean-Christophe Cambadélis a évoqué la possibilité que les cadres du Parti socialiste puissent choisir ou non que François Hollande se représente à la présidentielle de 2017. Un signe de la décomposition accélérée du PS et de la crise d'autorité que traverse la président.

    Laurent Bouvet est professeur de science politique à l'UVSQ-Paris Saclay. Son dernier ouvrage, L'insécurité culturelle, est paru chez Fayard.

    Les signes de la perte d'autorité du président de la République - une autorité conférée par le suffrage universel et la fonction elle-même - sont multiples. A l'intérieur même du gouvernement, les ministres se contredisent sur différents sujets, sans qu'il y ait la moindre sanction. On ne sait jamais qui exprime finalement la position officielle du gouvernement et du président. Les ministres eux-mêmes souffrent de cette incertitude. Dans le PS, les critiques contre le président de la République sont à la fois publiques et virulentes comme jamais elles l'ont été par le passé. Les débats sur la déchéance de la nationalité puis aujourd'hui sur la réforme du code du travail ont achevé de couper le lien entre toute une partie du PS et celui qu'ils ont fait élire en 2012.

    PRIMAIRES

    Le Point - Filippetti accuse la direction du PS de bloquer la primaire

    L'ancienne ministre de la Culture estime que François Hollande peut tout à fait être chef de l'État et candidat à la primaire pour la présidentielle.

    La direction du PS tente de « bloquer (le) processus » de la primaire, accuse Aurélie Filippetti, l'ancienne ministre de la Culture. Or, selon elle, ce serait la seule garantie de ne pas « avoir à choisir l'année prochaine entre la droite et le FN ». « Tout est fait au niveau de la direction du PS pour bloquer ce processus », a affirmé la députée de Moselle dans un entretien au Républicain lorrain.

    Thomas Piketty - Primaires: à quoi joue Cambadélis?

    Sur la question des primaires, il devient de plus en plus difficile de comprendre ce que souhaite vraiment Jean-Christophe Cambadélis. Après avoir déclaré qu'il soutenait l'organisation de primaires, comme d'ailleurs les statuts du PS l'y obligent, il a mis une série de conditions visant à torpiller le processus.

    Il a commencé par annoncer qu'il faudrait une candidature unique issue du PS, sans réaliser apparemment qu'il n'était pas facile de débattre tout seul, et que les électeurs resteront chez eux face à une telle mascarade. De nombreux responsables PS ont protesté, mais on ne sait toujours pas si la direction du parti a finalement renoncé à cette exigence.

    Libé - Candidature de Hollande : l'appel de Cambadélis divise la gauche

    Le premier secrétaire du PS a appelé les dirigeants du parti à se prononcer pour ou contre la candidature de François Hollande pour la présidentielle.
    «Le problème n’est pas de savoir si François Hollande est candidat ou pas, c’est de savoir si les dirigeants du Parti socialiste sont pour qu’il soit candidat ou pas.» Vendredi matin sur iTélé, Jean-Christophe Cambadélis a appelé à plus de clarté dans la course socialiste à la présidentielle, tentant d’imposer la candidature du président sortant aux socialistes. «Maintenant la question que je vais poser à chaque dirigeant du Parti socialiste, c’est "êtes-vous favorable à la candidature de François Hollande ?"», a lâché le premier secrétaire du Parti socialiste.

    ECONOMIE

    La Tribune - Pour une relance de la demande

    La politique monétaire montre ses limites. Pour sortir l'Europe du marasme, une relance de la demande par l'investissement est nécessaire. Par Sébastien Charles (Université Paris 8, LED), Thomas Dallery (Université du Littoral Côte d'Opale, CLERSE) et Jonathan Marie (Université Paris 13, CEPN)

    L'OCDE, dans son dernier rapport du 18 février 2016 , plaide ouvertement pour une politique de relance par la demande. La dépense publique étant de plus en plus conspuée et inlassablement rendue responsable, avec le coût du travail, de la crise déclenchée, en réalité, par l'endettement privé, on se demande bien ce qui a pu traverser l'esprit de Catherine Mann. L'économiste en chef de l'institution propose ce que les économistes appellent une politique de relance keynésienne. En lisant les prévisions de croissance de l'économie mondiale pour l'année en cours on comprend aisément. En effet, on constate qu'elles ont été rabaissées par rapport à celles de novembre 2015...elles-mêmes diminuées par rapport à celle de septembre. Après un rapide travail d'exhumation des prévisions de juin, on saisit qu'il y a véritablement de quoi s'inquiéter. Ainsi, en l'espace de huit mois, nous sommes passés d'une croissance attendue du PIB mondial de 3.8% à 3% pour 2016. Hormis l'Inde, qui fait figure d'exception, tous les pays sont concernés par ce ralentissement marqué à commencer par la France.

    Le Monde - Croissance française : les trois raisons de se réjouir

    Ralentissement de la locomotive chinoise, interrogations sur la croissance américaine… Alors que depuis le début de l’année, les nuages se sont amoncelés sur l’économie mondiale, les économistes de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ont livré, jeudi 17 mars, un éclairage résolument optimiste sur la situation française.

    L'Humanité - Sommes-nous guettés par une crise financière majeure ?

    Avec Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), Yves Dimicoli, commission économique du PCF et Jean-Marie Harribey, maître de conférences en économie.

    LAICITE

    Marianne - Amine El-Khatmi : "Au PS, la laïcité est un véritable tabou"

    Amine El Khatmi, maire-adjoint socialiste d'Avignon, est l'un des initiateurs du manifeste pour un Printemps républicain. Pour ce jeune élu, il y a urgence à "s'organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité" face à la montée en puissance des attaques contre les principes républicains.

    Marianne. — Comment est née l'idée de ce Printemps républicain dont vous êtes l'un des initiateurs ?

    Amine El Khatmi. — On a assisté, durant ces derniers mois, à des débats publics de plus en plus tendus notamment autour de l'Observatoire de la laïcité. Et certains d'entre nous qui prenions part à ces échanges se sont fait violemment attaquer par des gens qui semblaient très bien organisés. Or nous, face à cela, nous étions éparpillés. Nous n'avions que notre bonne volonté, nous qui défendons la laïcité. C'est de ce constat-là que avons décidé de nous rassembler, de nous organiser concrètement pour mener ce combat de la laïcité. Et comme les partis politiques ont failli sur ce terrain, qu'ils ne veulent pas mener cette bataille, il fallait créer une structure de riposte. Il y a aussi cette attente chez nos concitoyens. Je reçois depuis plusieurs semaines des centaines de courriers de personnes qui expliquent qu'elles sont en total accord avec le combat que nous menons mais que malheureusement, faute de structure, elles se sentent bien seules. C'est la raison même du Printemps républicain.

    GILLES KEPEL

    Libé - «Radicalisations» et «islamophobie» : le roi est nu

    Par Gilles Kepel, Professeur des universités, Sciences-Po - Ecole normale supérieure (dernier ouvrage paru : «Terreur dans l’Hexagone, genèse du djihad français», éd. Gallimard, 2015, 352 pp., 21 €) et Bernard Rougier, Professeur des universités Sorbonne-Nouvelle
     
    Le succès du slogan «Islamisation de la radicalité» et le refus des chercheurs, par peur d’être soupçonnés d’islamophobie, d’analyser la spécificité du jihadisme confortent la doxa médiatico-politicienne dans son ignorance de la réalité sociale et son arrogance intellectuelle.
     
    L'Humanité - Gilles Kepel « L’émergence du salafisme est un signe des failles de notre société »
     
    Spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, auteur de Terreur dans l’Hexagone (1), Gilles Kepel décrypte ce qu’il nomme la « troisième génération du djihad français ». Celle que les penseurs islamistes travaillent au corps pour commettre des attentats en France et, ainsi, déclencher la guerre civile au moment où la montée de l’extrême droite renforce la polarisation de la société.
     
    DEMOCRATIE

    Reporterre - Non candidat, Super Châtaigne veut le retour de la démocratie

    Les promoteurs d’initiatives pour redonner le pouvoir aux citoyens se sont retrouvés en Ardèche. But : se fédérer pour ouvrir le système politique bloqué par les partis. Pour accompagner leur démarche, Super Châtaigne, né en 2013, se veut non candidat à l’élection présidentielle !

    Marianne - Les "sans-parti" s'uniront-ils ?

    Comment répondre à la crise démocratique qui traverse notre pays et imaginer de nouvelles formes d'organisation politique ? Un candidat hors parti peut-il émerger pour 2017 ? C'est à ces questions que les participants de cette Rencontre citoyenne de Vogüé dans l'Ardèche, près d'Aubenas, le 5 et 6 mars, vont tenter de répondre. Ancien militant ou pas, de gauche, de droite ou du centre, membre de la société civile la plupart, qui ont tous en tête le rejet toujours plus grand de la politique par les Français mais qui ne souhaitent pas pour autant baisser les bras.

    Francetvinfo - Complément d'enquête. Podemos à la mairie de Madrid, ça change quoi

    Quand Podemos est au pouvoir, comme à Madrid, qu'est-ce que ça change concrètement ? Rencontre avec Pablo Soto, le "geek" du parti radical espagnol dans cet extrait de "Complément d'enquête", et retour sur le projet participatif de réhabilitation de la place d'Espagne.

    La Gazette des Communes - Des communes s’allient pour réinventer la citoyenneté

    L'Odas organisait, mercredi 16 mars 2016, une rencontre des communes autour de la Journée citoyenne au Sénat. L'objectif de cette journée était de trouver les solutions pour promouvoir la multiplication de cette initiative dans toute la France.

    Localtis - Trophées de la participation : des collectivités distinguées

    Des trophées de la participation et de la concertation ont été remis, le 14 mars 2016, à des collectivités, des associations et des entreprises. Les projets lauréats illustrent la diversité des voies empruntées, localement, pour impliquer les habitants dans des projets d'intérêt général.

    TAFTA

    Paul Alliès - Les entreprises contre les Etats: un droit inacceptable

    Même amendé, le mécanisme qui permettrait aux entreprises étrangères de porter plainte contre un État quand elles estiment qu’il a failli aux engagements pris dans un traité d’investissement est illégitime, estime le collectif de juristes qui signe ce texte paru dans La Croix le 10 mars.
     
    INEGALITES
     
     
    Le mouvement de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes néglige trop souvent la question des inégalités sociales. Il faut défendre la parité, tout en luttant contre la précarité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités femmes-hommes occupe l’espace médiatique. Différents groupes de pression militent pour défendre la condition féminine. Le « féminisme » est de moins en moins méprisé, comme il a pu l’être dans les années 1990 et 2000. Un « Haut conseil » est même chargé de veiller à l’égalité entre les sexes. Faute d’associer le combat pour les droits des femmes à la lutte contre les inégalités sociales, une partie de ce mouvement oublie l’essentiel de ce qui, aujourd’hui, pénalise les femmes, comme les hommes : la domination d’une partie de la société sur une autre, les inégalités sociales.

    ELECTIONS

    Le Monde, Les décodeurs - Les législatives partielles, désastres à répétition pour le PS

    C’est un nouveau signal – attendu – de l’impopularité du gouvernement : la gauche a été éliminée dès le premier tour dans deux des trois élections législatives partielles organisées dimanche 13 mars. Elle ne pourra qu’arbitrer les duels entre Les Républicains et le Front national, qui se tiendront le 20 mars dans l’Aisne et dans le Nord, tandis qu’elle ne fera que de la figuration face à un candidat de droite, qui a frôlé la majorité absolue (46,05 %), dans les Yvelines.

    LOI TRAVAIL

    VousNousIls - Loi travail: Hamon (PS) appelle à poursuivre la mobilisation

    Le député PS et porte-voix de l’aile gauche du Parti socialiste, Benoît Hamon, a jugé mardi « notables mais insuffisantes » les modifications au projet de réforme du Code du Travail et appelé à la poursuite de la « mobilisation ».

    Le Point - Loi travail : les députés PS satisfaits des évolutions du texte

    Majoritairement "plutôt satisfaits" des évolutions, ils entendent tout de même faire évoluer le texte lors du débat parlementaire.

    Les députés PS, très critiques contre le projet de loi sur la réforme du droit du travail il y a quelques jours, se sont dits majoritairement "plutôt satisfaits" des évolutions lors de leur séminaire lundi soir, même s'ils entendent encore faire évoluer le texte lors du débat parlementaire. Comme la semaine précédente, le Premier ministre, venu avec la ministre du Travail Myriam El Khomri et le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, s'est réuni avec une quarantaine de députés PS, dans "une atmosphère plus calme" après les modifications annoncées pendant la journée. "Cela va mieux", a-t-on pu entendre de la part de députés situés au centre du groupe. "La majorité du groupe est satisfaite", a expliqué une participante.

    Europe 1 - Lienemann (PS) sur la loi Travail : "un mauvais texte"

    Malgré les concessions du gouvernement, le projet de loi de réforme du droit du Travail ne fait toujours pas l’unanimité au sein de la majorité. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, a ainsi vivement critiqué le texte. "Je reste convaincu que ce texte est un mauvais texte, et qu’il serait préférable que le gouvernement le retire", a déclaré l'une des "frondeuses" du PS, lundi soir sur Europe 1.

    Le Figaro - Loi El Khomri : le frondeur PS Christian Paul charge l'exécutif

    Haro sur l'exécutif: invité de LCI, le socialiste Christian Paul, chef de file des frondeurs, a jugé que François Hollande et Manuel Valls n'ont plus «aucun soutien populaire», ni «base électorale». Alors que le PS a été éliminé dans deux des législatives partielles de dimanche et est en position défavorable dans la troisième, l'élu de la Nièvre a imputé une part de cet échec à la politique gouvernementale.

    DECHEANCE DE NATIONALITE

    Le Monde - Déchéance de nationalité : le Sénat vote un texte différent de l’Assemblée

    Cette fois, il n’y a plus de doute : le principe de la déchéance de nationalité ne sera pas inscrit dans la Constitution. En adoptant, jeudi 17 mars, une version de cette mesure radicalement différente de celle votée à l’Assemblée, le Sénat a mis fin à un suspens qui n’en était plus vraiment un.
     
    ALLIANCE POPULAIRE

    France Info - Cambadélis lancera son "alliance populaire" le 14 avril

    Jean-Christophe Cambadélis va réunir une centaine de personnalités dans un café le 14 avril prochain pour lancer ce nouveau mouvement. Le premier secrétaire du PS a annoncé la création de cette "grande alliance populaire" au lendemain de l’échec des régionales. L’objectif? Arriver à "dépasser" le PS et à réunir toutes les forces de gauche en vue de la présidentielle de 2017. Le problème c’est que l’idée ne séduit pas grand monde.

  • Revue de presse hebdomadaire du 4 au 11 mars

    A LA UNE

    Libé - Loi El Khomri : la gauche face à sa raison d’être Par Christian Paul, Député socialiste de la Nièvre et Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire

    Faciliter les licenciements économiques, accroître le temps de travail de ceux qui travaillent déjà, inverser la hiérarchie des normes prenant ainsi à rebours l’histoire et la construction du droit du travail… L’avant-projet de loi El Khomri symbolise, plus que tout ce qui l’a précédé -pacte de responsabilité, loi Macron,…- le basculement idéologique dans lequel François Hollande et Manuel Valls, inspirés par le Medef, voudraient désormais entraîner la gauche française. Ce n’est pas le compromis historique dont le pays a grand besoin, mais c’est un profond «changement» de modèle social.

    ANALYSES

    Télérama - Dominique Méda, sociologue : “Le vrai sujet n'est pas la lourdeur du code du travail, c'est la précarité !”

    Ce devait être un texte équilibrant les rapports entre salariés et employeurs, nourri par le récent rapport Lyon-Caen /Badinter sur « les principes essentiels du droit du travail ». Mais la « loi travail » s'est muée en un projet faisant la part belle aux revendications du Medef et des grandes entreprises. Résultat, à deux semaines de la présentation au Conseil des ministres du projet de loi de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, la colère enfle : une pétition continue d'engranger des signatures (plus d'un million à ce jour), et mercredi aura lieu une manifestation à l'appel de plusieurs syndicats et d'organisations de jeunes (CGT, FO, FSU, Solidaires, l'Unef, les syndicats de lycées)… Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et titulaire de la chaire Reconversion, travail, emploi au Collège d’études mondiales, spécialiste de la question du travail, auteur d’un Que sais-je ? sur le travail et co-auteure de Travailler au XXIe siècle, nous explique pourquoi la loi travail fait l'impasse sur les véritables défis du travail en France aujourd'hui.

    OFCE - Le Jobs Act de Matteo Renzi : un optimisme très mesuré

    par Céline Antonin

    A l’heure où le débat sur la réforme du marché du travail cristallise les passions en France, l’Italie tire quant à elle les premiers enseignements de la réforme mise en place il y a un an. Il faut dire que la réforme du marché du travail, baptisée Jobs Act, faisait partie des promesses de campagne de Matteo Renzi. Le marché du travail italien souffre en effet de faiblesses chroniques, notamment la segmentation, la dualité entre salariés protégés et non protégés, le fort taux de chômage des jeunes, ou encore l’inadéquation des coûts à la productivité du travail. D’inspiration sociale-libérale, la réforme de Matteo Renzi prône la flexisécurité, avec l’introduction d’un nouveau contrat de travail à durée indéterminé et à protection croissante, une baisse des charges sociales sur les entreprises, et une meilleure indemnisation et un accompagnement des chômeurs. Le premier bilan est certes positif en termes de chômage et de créations d’emploi. Cela étant, il faut se garder de tout triomphalisme hâtif, car cette réforme intervient dans des circonstances particulièrement favorables avec le retour de la croissance, le policy mix accommodant, ou encore la stagnation de la population active.

    OFCE - L’économie européenne 2016

    par Jérôme Creel

    Pour la première fois, l’OFCE vient de publier un ouvrage synthétique intitulé L’économie européenne 2016 dans la collection Repères des éditions La Découverte. Après soixante années, le chemin parcouru par l’Union européenne ne doit pas manquer de nous impressionner. Pourtant, de nombreuses interrogations demeurent quant à l’efficacité, voire à la pérennité, du projet européen d’intégration. Ce petit livre vise à éclairer le débat, en le resituant dans son contexte historique.

    PORTRAIT

    Libé - Benjamin Lucas : envoyer valser

    Le président des Jeunes Socialistes s’oppose à la loi travail et appelle à manifester contre le gouvernement PS.

    Dans ce bistrot de Belleville, ils sont alignés en brochette représentative, avec autocollant de leur «orga» sur le thorax. Les mandants des syndicats étudiants et lycéens comme les leaders des sections jeunes des partis de gauche viennent dire leur opposition à la loi El Khomri et annoncer la manifestation du 9 mars. Au-delà des revendications servies en plateforme, ce moment tient aussi du casting printanier pour nouvelles stars d’une activité très décriée. Les futurs Hollande, Besancenot, Duflot et compagnie ouvrent le bal des débutants et font leurs premières gammes. L’un des participants aimante évidemment l’attention, car sa position est délicate. Benjamin Lucas, président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), appelle à la mobilisation contre le gouvernement, soutenu par le parti père du MJS, le PS.

    LYON

    Pierre-Alain Muet - Invité de l’émission Droit de cité sur Lyon Première
     
    Un entretien d'1/2h avec Romain Meltz, journaliste, ainsi que Babacar, Julia et Marine, étudiants à l'université de Lyon 2, dans le cadre de l'émission Droit de Cité.
    http://www.lyonpremiere.com/Pierre-Alain-Muet-depute-PS-du-Rhone_a12047.html

    Parmi les sujets abordés :
    - Le CICE, pourquoi ça n'a pas marché ? Fallait-il des contreparties ? Pouvait-on le centrer sur les entreprises exportatrices ?
    - Les paradis fiscaux en Europe : le scandale des accords fiscaux au Luxembourg...
    - La déchéance de nationalité
    - La réforme fiscale, la CSG progressive... Quelle suite à l'amendement Ayrault-Muet après la censure du conseil constitutionnel ?
    - La réforme du code du travail
    - Lyon : Le musée des tissus, la privatisation de l'aéroport, les candidats à ma succession aux législatives de 2017...

    LA MANIF

    Libé - «Faites l’amour, pas des heures sup»

    Ce n’est pas un raz-de-marée, mais un premier rendez-vous plutôt réussi pour les syndicats et les organisations de jeunesse qui appelaient à la mobilisation, mercredi, contre le projet de loi travail. Près de 30 000 manifestants ont ainsi défilé dans la capitale (selon la police), et 224 000 dans toute la France. Une mobilisation rarissime sous un gouvernement de gauche, qui va sans aucun doute peser sur le niveau de concessions que l’exécutif s’apprête à faire. Dès la fin d’après-midi, le gouvernement faisait savoir qu’une surtaxe des CDD était envisagée. Pas de quoi refroidir l’Unef, qui appelait à une «nouvelle journée d’action dans les universités», jeudi 17 mars.....

    14 heures. Paris, avec les frondeurs PS

    A quelques encablures de la place de la République à Paris, le député Christian Paul avertit, sous le regard approbateur de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann : «Le projet de loi n’est pas amendable en l’état, le gouvernement doit retirer le texte et récrire une nouvelle loi.» Une élue de la capitale se met un peu à l’écart. «C’est fou, on manifeste contre un gouvernement socialiste ! Mais bon, nous ne sommes pas en tort, c’est eux les fautifs.» Les frondeurs se mettent en marche vers la place de la République, se faufilent dans la foule, se perdent. Une militante socialiste regarde Jérôme Guedj et peste : «On aurait pu prévoir une bâche pour être visible, quand même !» L’élu de l’Essonne tire sur sa clope : «Oui, et qu’est ce qu’on aurait écrit sur cette bâche ?»

    Le Monde - Entre 224 000 et 500 000 manifestants en France contre le projet de loi travail

    Lycées bloqués, manifestations, grève dans les transports en commun… Le gouvernement était confronté, mercredi 9 mars, à une journée de contestation de sa réforme du code du travail portée par la ministre du travail, Myriam El Khomri. Alors que le premier ministre, Manuel Valls, doit rencontrer l’ensemble des dirigeants syndicaux lundi, deux autres appels à la mobilisation ont été lancés d’ici à la fin du mois contre ce texte.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/09/le-gouvernement-confronte-a-une-premiere-journee-de-mobilisation-contre-la-loi-travail_4879485_823448.html#crRXXqh7VL3my4bF.99
    Invité de l’émission Droit de cité sur Lyon Première - See more at: http://www.pierrealainmuet.fr/a-lyon/item/741-invit%C3%A9-de-l%E2%80%99%C3%A9mission-droit-de-cit%C3%A9-sur-lyon-premi%C3%A8re?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook#sthash.tQFs1bbY.dpuf

    LOI TRAVAIL

    Europe 1 - L'Unef téléguidée ? "Un fantasme de quelques politiques", selon Pouria Amirshahi

    Le député frondeur Pouria Amirshahi a affirmé mercredi dans la Matinale d'Europe 1 qu'il n'avait pas poussé l'Unef à se mobiliser contre la loi Travail, contre laquelle des manifestations sont prévues dans tout l'Hexagone mercredi. Il a qualifié cette affirmation de "risible" : c'est "un fantasme de quelques politiques qui ont besoin de trouver une explication". Bon nombre de dirigeants et de cadres actuels du PS, dont son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, sont issus de l'Unef et l'influence du premier sur le second est pointée du doigt en ce moment.

    Public Sénat - La gauche que représente Manuel Valls, « au BN hier soir, c’était moins de 5% » note Karine Berger

    Karine Berger était l’invitée de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio. La députée socialiste des Hautes-Alpes est revenue sur la venue de Myriam El Khomri au bureau national de son parti hier soir. Elle note « une erreur politique » sur la manière dont le gouvernement à abordé la réforme de la Loi travail ».

    BFMTV - Cambadélis "satisfait que le gouvernement ait choisi de discuter"

    Le Monde - Au bureau national du Parti socialiste, Myriam El Khomri en position délicate

    C’est à croire que les socialistes ont un sens aigu de la scénographie. Myriam El Khomri a défendu, lundi 7 mars, son avant-projet de loi sur le droit du travail devant le bureau national du Parti socialiste. Derrière elle, sur la fresque murale, une photo grand format de Martine Aubry, sa prédécesseure au ministère du travail du temps de Lionel Jospin. Devant elle dans la salle, la même Martine Aubry, en vrai cette fois-ci, venue redire devant ses camarades tout le mal qu’elle pensait de cette réforme. La scène, immortalisée sur Twitter par le député du Cher Yann Galut, symbolise à la fois le choc de générations entre les deux femmes et l’affrontement sourd qui menace la cohésion de la majorité.
     

    Le chef de file des frondeurs attend Myriam El Khomri de pied ferme, ce lundi soir, au bureau national du PS. Il est vent debout contre sa loi.

    Boursorama - Loi Travail: le retrait "sans doute la meilleure mesure" déclare Hamon (PS)

    Benoît Hamon, député PS frondeur, a déclaré lundi sur RTL que le retrait du projet de la loi Travail serait "sans doute la meilleure mesure".

    Boursorama - Le PS demande des améliorations de la loi Travail

    PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a demandé lundi soir des améliorations du projet de réforme du Code du travail lors d'une réunion exceptionnellement longue de son bureau national qui a donné lieu à des débats très vifs, selon plusieurs participants.

    La ministre du Travail, Myriam El Khomri, était venue défendre son texte devant cette instance du principal parti de la majorité, profondément divisé sur cette réforme.

    Selon le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, la moitié de ses 70 membres ont pris la parole pour demander, qui son retrait pur et simple - une minorité -, qui une réécriture plus ou moins détaillée, voire complète.

    DECHANCE DE NATIONALITE

    Public Sénat - Ces sénateurs PS opposés à la déchéance de nationalité

    Le groupe PS du Sénat compte aussi ses opposants à la déchéance de nationalité. La résistance s’élargit au-delà des frondeurs. Les opposants représenteraient environ un tiers du groupe. Ils comptent bien se faire entendre lors du débat par un amendement de suppression

    FRONDEURS

    Libé - Le frondeur Amirshahi quitte le PS pour revenir au militantisme citoyen

    Député de l'aile gauche depuis 2012, Pouria Amirshahi coupe les ponts avec le PS, dénonçant les «renoncements» de l'exécutif et sa politique néo-conservatrice.