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Revue de presse - Page 43

  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE
     
    Promenade des anglais, Nice, Marc Chagallpierre-emmanuel guigo,rocard,macron,valls,hollande,cambadelis,benoit hamon,christian paul,laurent baumel,ps,parti socialiste,politique,actualite
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    C’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...
     
    La France gangrenée par l’islamisme, Par André GERIN, Député-maire honoraire de Vénissieux,Septembre 2015
     
    En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.

    ANALYSES

    David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…

    Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.
     
     
    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Télérama - Yves Sintomer : “La démocratie devient un spectacle, pendant que l'essentiel se déroule en coulisses”

    Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.

    FRONDEURS

     
    Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.

    Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?

    Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.

     
    Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

    L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.

    Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?

    Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.

    Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?

    Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.

    Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.

    BUDGET

     
    Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.
     
    FRANCE
     
     
    Les dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au ­premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.
     
    BAP
     
     
    INTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".
     
    PS
     
    11 juillet 2016

    Ce week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.

    MACRON

    Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
    Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».

    M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.

    Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".

    Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017

    Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».

    Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.

    La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !

    A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.

    ROCARD
     
    Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Bordeaux

    Dans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».

    Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.

    Libé - Rocard l’intellectuel, Par Pierre-Emmanuel Guigo, enseignant à Sciences-Po Paris, responsable de l'Association Michel-Rocard et auteur d’une thèse sur la communication de Michel Rocard

    Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui

    L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste

    LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".

  • L'actualité des socialistes du 24 juin au 30 juin (revue de presse bi-mensuelle...en été)

    ANALYSES

    Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois

    Libé - Dominique Méda et Pierre Larrouturou: «Une véritable machinerie idéologique a été mise en place autour des 35 heures»

    A rebours de la philosophie de la loi travail, la sociologue et l’économiste appellent à passer à la semaine de 32 heures afin de créer de l’emploi. Etats-Unis, Allemagne, Belgique… le débat est de nouveau sur la table.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Fracture des gauches : le pari à haut risque de Manuel Valls

    La loi Travail et le maintien des mouvements sociaux mettent en lumière des divergences au sommet de l'Etat. Pour Laurent Bouvet, si Hollande conserve la croyance d'une unité de la gauche, son Premier ministre est prêt à la rupture. Un pari à haut risque ...

    MICHEL ROCARD

    Le Monde - L’ancien premier ministre Michel Rocard est mort

    Michel Rocard, mort le samedi 2 juillet à l’âge de 85 ans, avait rêvé d’un destin présidentiel. Il n’y sera jamais parvenu. Mais il y a aujourd’hui, au sein du Parti socialiste, dans les ministères, dans les think tank de la gauche qui rêvent de la refonder, quantité de ses disciples, nourris par cette « deuxième gauche » sociale-démocrate, réaliste et redistributrice qu’il avait fini par incarner.....
     
    YLP : J'ai connu Rocard quand il se faisait appeler Georges Servet et je me souviens d'un café bu avec lui lors de ce meeting de Grenoble dont parle Le Monde :

    Le Monde : "C’est là qu’il participe à l’organisation d’un parti de gauche, le Parti socialiste autonome (PSA), dont le titre de gloire principal est d’avoir refusé d’accueillir dans ses rangs… François Mitterrand. Le petit parti deviendra le PSU en 1960. L’histoire de Michel Rocard se confond alors avec celle de toute une génération qui, transitant au PSU, à l’UNEF ou ailleurs, lutte contre la guerre d’Algérie. Après la fin du conflit, Michel Rocard, qui a pris un pseudonyme, Georges Servet, pour que ses activités militantes soient compatibles avec son statut de haut fonctionnaire, commence, déjà, à se ranger dans une gauche « moderniste ».

    Dès 1966 lors d’un meeting à Grenoble, « Georges Servet » affirme à la tribune, que « la visée à long terme du socialisme n’est pas nécessairement la nationalisation ». La déclaration rompt avec la culture dominante dans la gauche de l’époque. Pour la première fois, le « pseudo » de Michel Rocard apparaît dans un titre du Monde…"

    Libé - Michel Rocard, le président empêché

    On ne l’entendra plus bougonner de son phrasé saccadé contre le court-termisme et l’inconséquence de ses contemporains. Hospitalisé à la Pitié-Salpétrière, Michel Rocard, qui restera notamment comme le père du RMI et des accords de Nouméa, est mort ce samedi à l’âge de 85 ans, des suites d’un cancer qu’il combattait depuis plusieurs années. Marié trois fois, il était le père de quatre enfants. Depuis juin 2007 et une hémorragie cérébrale lors d’un voyage en Inde, puis un malaise au printemps 2012 lors d’un congrès à Stockholm, il était apparu de plus en plus éprouvé physiquement, mais nullement émoussé intellectuellement. Sa récente interview fleuve à la une du Point l’a encore démontré, lui que François Hollande a fait il y a peu Grand croix dans l’ordre de la légion d’honneur.

    Le Lab - La grosse avoinée "socialiste" de Michel Rocard à Manuel Valls et Emmanuel Macron

    Les relations père-fils, c'est compliqué. Il y a des hauts et des bas. En ce moment, entre Michel Rocard et Manuel Valls par exemple, on est plutôt dans le bas. Alors que l'ancien Premier ministre de François Mitterrand reconnaît volontiers en celui de François Hollande "l'un de ses enfants", tout n'est pas si facile quand même.

    Car la figure tutélaire de l'aile "social-démocrate" et "réformatrice" du PS adresse de temps en temps ses critiques à l'encontre de son ancien collaborateur, aujourd'hui tenant de ce même courant solférinien. Il lui est ainsi arrivé de conseiller, à mots à peine voilés, une "cure de gauchisme" à son poulain, coupable selon lui de vouloir "déclarer la désuétude [du PS] et programmer sa disparition". Nouvel exemple dans une interview du même Rocard, dans Le Point en kiosque jeudi 23 juin.

    PRIMAIRE

    Le Point - Primaire PS : Christophe Borgel annonce un comité avant le 14 juillet

    Le député devrait présider ce conseil qui rassemblera une partie des tendances socialistes regroupées sous le terme de "Belle Alliance populaire".

    FRONDEURS

    France Info - Les Français priés de donner leur avis sur l’Europe

    Pendant que les chefs de partis et le gouvernement proposent des traités et des référendums pour refonder l’Union Européenne, Emmanuel Maurel veut faire du concret. "Je crains les débats théoriques sans fond, explique l’euro député socialiste, je veux montrer que l’Europe peut être utile aux gens".

    LCP - Primaire: la gauche du PS défendra la candidature d'une "autre gauche de gouvernement"

    La gauche du PS entend défendre "à l'occasion de la primaire, la candidature d'une autre gauche de gouvernement", affirme-t-elle mardi dans une "déclaration" à la presse.

    Le Point - Primaire à gauche : "À la fin, l'idée, c'est de battre Hollande"

    Les frondeurs se sont réunis lundi pour acter leur stratégie en vue de la primaire, avec un seul objectif : se débarrasser du chef de l'État

    France Info - Brexit : "On a continué à laisser l'Europe se déliter" (B. Hamon, député PS des Yvelines)

    Après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, François Hollande a déclaré que l'Europe ne pouvait "plus faire comme avant". Cette déclaration n'émeut pas Benoît Hamon, député socialiste des Yvelines. "C'est exactement ce qu'on avait entendu au moment du référendum français en 2005 [Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, Ndlr], on ne pouvait plus faire comme avant. Non seulement on a fait comme avant, mais on a fait pire qu'avant. On a continué à laisser l'Europe se déliter.

    Europe 1 - PS : Montebourg veut une primaire "loyale" avec 10.000 bureaux de vote

    Dans une interview au Monde, M. Montebourg se dit satisfait de cette primaire "à la condition qu'elle soit loyale. Qu'elle soit une primaire citoyenne et ouverte à tous les Français qui voudront y participer. Qu'elle soit l'occasion d'un vrai débat. Bref, qu'elle ait lieu dans les conditions de 2011: avec 10.000 bureaux de vote, le même système de parrainage et les listes électorales de la République".

    Public Sénat - Pour Montebourg, l'Europe s'est "construite contre les peuples"

    L'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg estime mardi que l'Europe s'est "construite contre les peuples", qu'on "fait voter" et qu'"on piétine quand ils votent mal", appelant à "redéfinir le projet européen" y compris en "redistribuant" une partie des pouvoirs aux Etats.

    Emmanuel Maurel - L’objectif d’#EdP : l’Europe qui passe à l’action

    En ce mois de juin, qui plus est après le référendum sur le Brexit, l’Union Européenne n’est pas vraiment à la fête : à tort (parfois) ou à raison (souvent), les citoyens ont le sentiment que l’Europe se construit à côté des peuples, quand ce n’est pas carrément  contre eux.

    « La réponse c’est l’Europe », « la solution c’est l’Europe », « notre choix c’est l’Europe », notre avenir c’est l’Europe ». On peut le déplorer, mais aujourd’hui ces formules sonnent creux, désespérément creux. Pour convaincre celles et ceux qui se détournent progressivement de l’idée européenne, il faut passer de la parole aux actes.

     
    Trappy Blog - Benoit Hamon : Portrait de jeunesse
     
    Benoît Hamon, aux origines d'un frondeur...
     
    Ancien Ministre de l'Education Nationale, premier président du mouvement des jeunes socialistes, actuellement député de la 11ème circonscription des Yvelines. Mais qui était-il et d'où vient-il ? Portrait d'une jeunesse active et ambitieuse Bébé Benoit Hamon est né en 1967 (le 26 juin précisément. C'est bientôt son anniversaire, préparez vos roses), à Saint-Renan, en Bretagne, à deux pas de la pointe extrême de la gauche de la France, et de l'Europe. Tout un programme.

    BREXIT

    OFCE - Brexit : quelles leçons pour l’Europe ?  Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le vote britannique pour une sortie de l’UE accentue la crise politique tant en Europe que dans beaucoup de pays européens. La sortie de l’Europe devient une alternative possible pour les peuples européens, ce qui peut encourager les partis souverainistes. Mécaniquement, le départ du Royaume-Uni augmente le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. Si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions (Catalogne, Corse, ..) pourraient demander une évolution similaire. Mais la fragilité de l’Europe provient aussi de l’échec de la stratégie « discipline budgétaire/réformes structurelles ».

    Europe 1 - Brexit : "la Grande-Bretagne ne peut plus fixer l'agenda de l'Europe", estime Jean-Christophe Cambadélis

    Reçu par François Hollande samedi, le Premier secrétaire du PS veut reconstruire l'Europe.

    Le chef de file du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, estime samedi qu'après le Brexit, "la Grande-Bretagne n'était plus en position de fixer l'agenda de l'Europe". Il appelle "à faire des propositions pour reconstruire l'Union européenne, après une entrevue avec François Hollande.

    Slate, Eric Dupin - Brexit: la réaction identitaire percutera aussi la France

    Le vote britannique n'exprime pas seulement la réaction souverainiste d'un vieux pays insulaire, mais aussi une affirmation identitaire qui se diffuse dans tout le Vieux Continent.

    HOLLANDE

     
    Maintien du projet de loi Travail, baisse d’impôts, Europe... Retrouvez les temps forts de la longue interview accordée par le chef de l’Etat aux « Echos ».

    Situation internationale, politique économique et sociale, présidentielle 2017... François Hollande a accordé une longue interview aux « Echos ». Retrouvez ci-dessous ses principales déclarations.

    BAP

    Elle est supposée devenir une machine à transcender les partis et rassembler autour de François Hollande en vue de 2017. Pour l'instant, le résultat est mitigé. Lancée en avril dernier par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, la Belle Alliance Populaire (BAP) vient de prendre une claque. Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé sa suspension de sa participation, à l'issue de son dernier conseil national. « Cela fait un moment qu'on disait au PS notre désaccord sur un fonctionnement qui ne nous satisfait pas », déclare aux « Echos » Sylvia Pinel, présidente du PRG.
     
    LANCEURS D'ALERTE
     

    Sale temps pour les lanceurs d’alerte. Antoine Deltour, héros malheureux de l’affaire LuxLeaks a été condamné le 29 juin par le tribunal d’arrondissement de Luxembourg à douze mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour violation du secret professionnel et du secret des affaires. Dans le match liberté d’expression contre les secrets pénalement protégés, ces derniers sont le plus souvent vainqueurs, au risque de décourager ceux qui dénoncent la délinquance financière, des atteintes au droit de l’environnement, à la santé publique...

    Enfin une bonne nouvelle

    Mais la surprise vient de la chambre sociale de la Cour de cassation qui, sans prévenir, surgit dans le débat. Le 30 juin, à 14 heures, elle a dévoilé sur son site internet un arrêt qu’elle destine à son prochain rapport, ce qui signifie que c’est une décision très importante, qui plus est, la première sur cette thématique.

    TAFTA

    Le Monde - Tafta : « Il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », déclare Manuel Valls
     
    Manuel Valls a estimé dimanche 26 juin à Belleville-sur-Mer (Seine-Maritime) qu’« il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique » de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis. Cet accord, appelé Tafta, « ne va pas dans le bon sens », a annoncé le premier ministre devant des militants PS
     
    CONTROLES D'IDENTITES
     
     
    Par 55 voix contre 18, et six abstentions, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi soir une expérimentation sur l'instauration de récépissés de contrôles d'identité dans le projet de loi «égalité et citoyenneté». Pendant deux heures, le débat tendu qui a précédé le vote a été le point d'orgue d'une discussion qui fracture la gauche depuis le début du quinquennat. Une nouvelle fois, la gauche du Parti socialiste, menée sur cet amendement par Benoît Hamon, s'est opposée au gouvernement.
     
    HUILE DE PALME
     
     
    La surtaxation de l'huile de palme a finalement été abandonnée par l'Assemblée nationale. Pour des raisons diplomatiques délicates...
     
    PS (communiqués)
     
     

    Antoine Deltour et Raphaël Halet, les deux lanceurs d’alerte qui ont révélé l’affaire « LuxLeaks » ont été condamnés, hier, au Luxembourg à des peines de prison avec sursis.

    Le Parti socialiste regrette profondément ce jugement scandaleux qui condamne ceux qui mettent au jour une évasion fiscale de grande ampleur, alors même que les multinationales en cause ne sont pas inquiétées. Les informations révélées par Antoine Deltour et Raphaël Halet sur des activités illégales de la part de gouvernements ou d’entreprises relèvent de l’intérêt général.

    Accueil des réfugiés : le Parti socialiste condamne le blocage d’un gymnase à Paris XVème

    Ce jour, le maire du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon, et le député de Paris, Jean-François Lamour, ont bloqué un gymnase prévu pour accueillir des réfugiés, allant ainsi à l’encontre d’une décision préfectorale.

    Le Parti socialiste condamne fermement ce comportement irresponsable et inacceptable car contraire aux valeurs républicaines et aux principes de l’État de droit. A l’impératif de dignité que notre devoir d’un accueil solidaire doit remplir, ces élus ont répondu par l’indignité de leur comportement. Il semble même que des violences soient à déplorer.

  • Altereco et Michel Rocard

    Cinq jours après le décès de l'ancien Premier ministre socialiste, François Hollande rend aujourd'hui un hommage national à Michel Rocard. Retrouvez à cette occasion les articles publiés sur AlterEcoPlus qui retracent le parcours et l'héritage de Michel Rocard.
     
    Aux origines de la pensée économique de Michel Rocard Par Christian Chavagneux, publié le 05/07/2016Dès la fin des années 1960, Michel Rocard pose les fondations de sa réflexion économique. Une pensée marquée par la lutte contre les inégalités salariales, les dérèglements de la nature et la fuite en avant du capitalisme.Lire la suite.
     
    Rocard à Matignon : 1101 jours de réformes Par Christian Chavagneux, publié le 05/07/2016Création du RMI, de la CSG, rétablissement de l'ISF, appel à lutter contre le réchauffement climatique, paix en Nouvelle-Calédonie... En trois petites années à Matignon, Michel Rocard a porté un nombre impressionnant de changements dans la société française.Lire la suite.
     
    De Georges Servet à Michel Rocard Par Denis Clerc, publié le 05/07/2016Michel Rocard n'était pas seulement un homme politique. C'était aussi un économiste, qui croyait que l'économie pouvait être un moteur de transformation sociale et de réduction des inégalités.Lire la suite.
     
    Michel Rocard, le choix du possible Par Joël Roman, publié le 06/07/2016Philosophe, essayiste, Joël Roman a été très proche de Michel Rocard. Il trace un portrait de ce que représente à ses yeux le « rocardisme » et ce qu'il nous laisse en héritage.Lire la suite.
     
    Michel Rocard : rebelle et réformateur Par Patrick Viveret, publié le 06/07/2016Patrick Viveret est un proche de Michel Rocard depuis la fin des années 1960. Tête chercheuse, intellectuel, homme de réseaux, il organisera inlassablement de nombreuses réunions de travail pour un Michel Rocard toujours en quête d'idées et de débats de fond. Témoignage.Lire la suite.

  • L'actualité des socialistes du 17 au 23 juin

    ANALYSES

    La Vie des idées - Banques centrales et inégalités économiques par Clément Fontan

    En répondant à la crise, les politiques monétaires des banques centrales ont eu pour effet d’augmenter les inégalités économiques. Cet article expose et critique la manière dont les banquiers centraux essaient de justifier les effets inégalitaires de leurs politiques tout en proposant des alternatives possibles à celles-ci.

    Jean Gadrey - Le coût public du chômage : plus de 100 milliards d’euros par an ?

    Dans une interview donnée à La Voix du Nord en janvier dernier j’avais estimé « à la louche », en m’appuyant notamment sur une remarquable étude d’ATD Quart Monde, que le coût public du chômage était de 70 à 80 milliards par an. J’étais en dessous de ce qui ressort d’autres études, rappelées fort opportunément dans le livre de Pierre Larrouturou et Dominique Méda dont j’ai rendu compte dans mon dernier billet. On est plutôt autour de 100 milliards annuels et de 20.000 euros par chômeur. L’estimation basse d’ATD (15.000 euros de coûts publics par chômeur) ne portait que sur les chômeurs non indemnisables, ce qui explique une partie de la différence, l’autre partie venant de la méthode de calcul du « manque à gagner » dont je parlerai.

    PRIMAIRE

    Slate - Avec la primaire, Hollande double ses chances de désaveu électoral

    Il est tentant de voir la décision du PS d'organiser une primaire en janvier comme une manifestation de génie tactique. Et trompeur.

    Si l'art de la politique consiste à déguiser la soumission à l'adversité en génie tactique, saluons comme un redoutable «piège de Hollande» la «primaire» décidée ce week-end par le Parti socialiste. Cet exercice démocratique était, jusqu'à présent, écarté avec mépris par les partisans de François Hollande. Soumettre le président sortant au vote des électeurs de gauche était presque considéré comme un crime de lèse-majesté.

    Le Dauphiné Libéré - Cambadélis : « La primaire remettra les compteurs à zéro »

    Le premier secrétaire du Parti socialiste répète, après François Hollande, que « ça va mieux ». Il assure que la primaire qui se tiendra fin janvier permettra de « tenir uni » le Parti socialiste et de repartir sur « des bases claires »

    Le Point - Primaire PS : "Le seul moyen de tenir uni le PS", juge Cambadélis

    Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le premier secrétaire du parti estime qu'une primaire va permettre de "repartir sur des bases claires".

    Metro - Primaire de la gauche : qui sont les potentiels candidats ?

    Samedi 18 juin, le Conseil national du Parti socialiste a voté à l'unanimité l'organisation d'une primaire ouverte à la gauche en vue de l'élection présidentielle 2017. François Hollande s'y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.

    Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant prudent

    Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte

    HOLLANDE

    Libé - Hollande empêtré dans ses hésitations

    Mais à quoi joue François Hollande ? Que veut-il ? Finir de déchirer la gauche ou espérer encore gagner en 2017 ? Mardi en début de soirée, il avait donné son accord de principe à ce que la préfecture de police interdise la manifestation de jeudi contre la loi travail. Quitte à entrer dans l’histoire comme le premier président depuis 1948 à décréter illégal un défilé syndical. Et à soulever une bronca à la gauche de la gauche et un profond malaise au sein même du gouvernement. Le mercredi en fin de matinée, il rétropédale et donne finalement son feu vert à la solution de compromis arrachée par son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «Hollande doit dissoudre l'Assemblée ou organiser un référendum»

    François Hollande joue dans la crise actuelle non seulement le bilan de son quinquennat mais aussi la trace qu'il laissera dans l'histoire de la gauche et, du pays, estime Laurent Bouvet.

    LA MANIF

    C’est une journée particulière sur le front syndical et pour le gouvernement. En l’espace de quelques heures, ce dernier a autorisé une manifestation contre la loi travail, qui venait d’être interdite par la préfecture de Paris. Les leaders syndicaux ont salué leur dialogue avec le ministère de l’intérieur et, ironie du sort, Marine Le Pen, parmi d’autres, s’est posée en gardienne des manifestations

    Après l’interdiction puis l’autorisation donnée, mercredi, par le gouvernement à la manifestation contre le projet de loi travail jeudi 23 juin à Paris, Michel Noblecourt, journaliste du Monde qui suit les organisations syndicales, a répondu, lors d’un chat, aux questions des internautes.

    Dans un chat, mercredi 22 juin, Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde, a répondu aux interrogations des internautes sur la stratégie du gouvernement, qui, après l’annonce de l’interdiction par la préfecture de Paris de la manifestation de jeudi à Paris contre le projet de loi travail, a finalement décidé de l’autoriser, autour du bassin de l’Arsenal, près de la place de la Bastille.

    PROJET FRANCE
     
     
    Cela fait trois semaines que Le Projet France existe et qu’il prend forme grâce à vos contributions.

    Depuis le 22 mai, une vingtaine de consultations ont été lancées autour des deux premières thématiques, « Changer la politique » et « Redémarrer l’économie ». Vous avez aussi été très nombreux à soumettre un thème au débat collectif pour en faire la prochaine thématique. Nous avons d’ailleurs de nouveau proposé au vote les 10 thèmes les plus populaires, parmi les plus de 1.000 propositions, afin que vous puissiez sélectionner les prochaines thématiques du Projet France.

     
    RYTHMES SCOLAIRES
     
     
    Les écoliers sont-ils plus fatigués à cause des nouveaux rythmes scolaires ? C’est l’une des critiques récurrentes faites à la réforme depuis sa mise en place sur tout le territoire à la rentrée 2014. Interrogée à ce sujet vendredi 17 juin sur i-Télé, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que non, les élèves de primaire et de maternelle ne sont pas plus épuisés qu’avant. A tort ou à raison ?
     
    PISANI
     
     
    Avec la disparition d’Edgard Pisani, mort lundi 20 juin, à l’âge de 97 ans, c’est une page d’histoire de la République qui se tourne, un demi-siècle d’action au cœur de l’appareil d’Etat et des institutions. C’est aussi une haute silhouette, un légendaire collier de barbe, une voix puissante, un regard passionné pour l’Europe, l’agriculture, l’Afrique et son développement, et un homme resté libre de sa parole, un brin utopiste. Mais son caractère hautain, ses manières tranchées, ses jugements catégoriques et une carrière dans les marges lui attirèrent de nombreuses inimitiés.
    En savoir plus sur

     

  • L'actualité des socialistes du 10 au 16 juin (revue de presse hebdomadaire)

    PRIMAIRE
     
     
    Souvent raillé jusque dans son propre camp, présenté comme un pur produit de l'appareil socialiste, le premier secrétaire est en passe de se sortir du bourbier de la primaire.
     
     
    Le conseil national du parti socialiste a approuvé samedi 18 juin, à l’unanimité, l’organisation en janvier 2017 d’une primaire ouverte à « la gauche de gouvernement », après une proposition de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier souhaite donner une suite à la « Belle Alliance populaire » créée en juin 2015 après le congrès socialiste de Poitiers. Celle-ci rassemble le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et les écologistes pro-gouvernement.
     
     
    A l'heure actuelle, la seule socialiste candidate  est Marie Noelle Lienemann. Une frondeuse, pas vraiment pro-gouvernement donc. 

    "C'est une bonne avancée (...) On vit une crise politique majeure qui exige d'avoir un candidat de la gauche capable de rassembler"

    Marie Noelle Lienemann

    Un coup de pression sur les autres formations de gauche, pour qu'elles participent à cette primaire, espère le député frondeur Jérôme Guedj, membre du Bureau national du PS. 

    Le député socialiste frondeur Jérôme Guedj

    Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant pruden

    Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte.
     

    Libération publie ce jour une interview de Jean-Christophe Cambadélis que vous pouvez retrouver en cliquant ici ou lire dans son intégralité ci-dessous.

    Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, défendra ce samedi lors du conseil national du Parti socialiste un vote de désignation du candidat à la présidentielle, François Hollande compris.

     
    Libé - La primaire citoyenne que la gauche attend Par le collectif «les Jeunes avec Arnaud Montebourg»
     
    Pour «les Jeunes avec Arnaud Montebourg», la primaire est la condition sine qua non pour que les valeurs de gauche soient présentes au second tour de l'élection présidentielle.
     
     
    Tour à tour réclamée, promise, puis déclinée, la primaire à gauche n'aura vraisemblablement pas lieu. Retour sur un enterrement programmé.

    Le programme paraît bien vague. Le conseil national du PS, qui se réunit samedi 18 juin, doit plancher sur le "suivi de l'organisation et du calendrier des primaires de la gauche et des écologistes". Mais comment suivre l'organisation et le calendrier d'un scrutin dont la tenue est plus qu'incertaine ?

     
    Le premier secrétaire du PS annonce à «Libération» que son parti organisera une primaire en vue de la présidentielle de 2017 avec (ou sans) l'ensemble de la gauche. Il dit souhaiter que François Hollande y participe.
     
     
    Le premier secrétaire du Parti socialiste a pris position. Après plusieurs mois de suspense, Jean-Christophe Cambadélis va proposer samedi 18 juin aux socialistes, en plein accord avec le président François Hollande, l'organisation, fin janvier, d'une primaire de la gauche de gouvernement en vue de 2017.
     
     
    Des militants socialistes assignent leur parti en justice pour l’obliger à organiser une primaire, avant la présidentielle. Les Verts et le PC ne veulent plus s’allier avec le PS. C’est le début de la fin ?

    BFMTV - Cambadélis préférerait "des primaires de toute la gauche à des primaires rabougries"

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a appelé dimanche le Parti communiste français et Europe Écologie-Les Verts à la raison, plaidant pour des primaires à gauche.

    ANALYSES
     

    17 juin 2016 - Pour réduire les inégalités face à l’emploi, il faut mieux former les jeunes et sanctionner l’abus de recours aux contrats précaires. Rendre l’emploi encore plus flexible n’est pas la bonne solution. Par Denis Clerc, économiste, fondateur du magazine Alternatives économiques. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent ».

    EUROPE
     
    Pour neuf responsables socialistes européens, c'est le moment ou jamais de donner un coup d'accélérateur au projet, exhortant les gouvernements à placer l'intérêt des citoyens au-dessus de celui de la finance.
     
    FRONDEURS

    Libé - Les frondeurs lancent la consultation «marathon»

    Avant le retour du projet de loi travail à l'Assemblée, députés socialistes, écologistes et communistes opposés au texte veulent démontrer qu'un «compromis est possible»

    Le Figaro - La Haute autorité éthique du PS ouvre la voie à des sanctions contre les frondeurs

    Le 12 mai dernier, la direction du PS avait promis des suites à la tentative ratée des députés frondeurs de déposer une motion de censure contre le gouvernement, deux jours plus tôt. Jean-Christophe Cambadélis a donc saisi la Haute autorité éthique (HAE) du PS pour statuer quant à de possibles sanctions, qui viseraient les 26 députés de la majorité qui avaient signé la motion, aux côtés de trente autres parlementaires de gauche. L'instance éthique a rendu ce lundi matin son avis et ouvre la voie à des «conséquences».

    Le Figaro - Loi travail : la diplomatie parallèle des frondeurs auprès des syndicats

    L'examen du projet de loi travail se poursuit ce mardi, alors que la France connaît une nouvelle journée de mobilisation syndicale. Si le gouvernement a fermé la porte à tout nouvel ajustement sur le texte, les négociations en coulisses continuent. Soucieux de ne pas apparaître comme des éléments bloquants sans proposition constructive, les frondeurs du PS, associés à plusieurs signataires de la motion de censure de gauche avortée en mai dernier, entendent bien démontrer que des évolutions restent possibles sur le texte. Objectif: renvoyer dans le camp du gouvernement l'accusation de «jusqu'auboutisme» régulièrement portée à l'encontre des opposants à la loi travail.

    Le Figaro - Règlements de comptes au PS après le coup de pression des frondeurs

    «Je ne souhaite pas m'associer à ceux qui défendent un tel programme. (…) Je m'oppose, aussi, et même encore plus, au risque de retour de la gauche au pouvoir». Ce lapsus, lâché ce jeudi matin par Christian Paul sur BFM-TV, traduit un état de tension persistant au sein de la majorité. L'échec de la motion de censure de gauche à deux signatures près ce mercredi à l'Assemblée, ne semble pas avoir calmé les esprits au Parti socialiste, toujours déchiré par les débats sur la loi Travail. Les frondeurs ne désarment pas et se préparent déjà à la suite des hostilités, alors que les soutiens de l'exécutif dénoncent le franchissement d'une «ligne rouge».

    LOI TRAVAIL

    Marianne - Loi Travail : le dalaï-Macron joue le contraste avec le caporal Valls

    Invité ce vendredi 17 juin sur la matinale de RTL, le ministre de l'Economie a prononcé des paroles apaisantes envers la CGT, qui contrastent avec le ton martial adopté cette semaine par Manuel Valls. Macron métamorphosé ? Ou pas…

    Le Lab - Manuel Valls ne fait pas de différence entre des manifestants anti-Loi Travail et les casseurs

    Le Parti socialiste se divise en deux catégories : ceux qui font une différence entre casseurs et manifestants contre la Loi Travail et ceux qui n'en font pas. Sans trop s'avancer, on peut considérer que Manuel Valls appartient vraisemblablement à la deuxième catégorie.

    En cette journée de mobilisation contre la loi El Khomri, Romain Colas se dit favorable à une négociation sur l'article 2, autour duquel se focalise désormais le conflit. Alors que la loi travail fera l'objet d'un vote au sénat le 28 juin, c'est un autre texte qui mobilise le député PS. Rapporteur de la loi Sapin II, il défend la convention judiciaire d'interêt public pour les faits de corruption et le dispositif rendant public les données financières et commerciales des multinationales. Membre d'une gauche fracturée, il estime que ce texte peut réunir sa famille politique.
     
    HULOT
     
     
    Son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, se dit "prêt à discuter" avec Nicolas Hulot. Il rend Cécile Duflot responsable de la "décomposition" d'Europe Ecologie-Les Verts .
     
    MACRON
     
     
    Déjà fini, la stratosphère sondagière pour Emmanuel Macron ! Selon le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour "Paris Match" et Sud-Radio, les Français commencent à se lasser sérieusement du ministre de l'Economie. Et du côté de son tout jeune mouvement "En marche", les donateurs se font de plus en plus rares. Macron ne fait plus rêver, de quoi ravir chez Manuel Valls.
     
     
    PARTIELLE

    Le Figaro - Départementale partielle au Mans : le PS battu par un tandem EELV-PCF

    L'écart est infime mais le symbole est là. Avec 17 voix d'avance, un tandem EELV-PCF a remporté dimanche, au second tour, une élection départementale partielle dans la Sarthe, face à un autre binôme de gauche formé de socialistes. Elen Debost (EELV) et Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, (1.664 voix, soit 50,26%) ont gagné cette partielle, dans le canton du Mans 7, organisé après l'annulation par le Conseil d'Etat, en mars 2016, du précédent scrutin qui avait vu la victoire des deux socialistes qui se représentaient.

    PS (communiqués)

    Loi Sapin 2 : hisser la France aux meilleurs standards internationaux de transparence et de lutte contre la corruption

    Le Parti socialiste se félicite du vote de la loi portant sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. Sous l’impulsion de Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, il s’agit d’une grande avancée pour la justice et la démocratie, une loi au service de valeurs que la gauche a toujours défendues.

    Les électorats du FN

    Que signifie voter Marine le Pen aujourd’hui ? Quels électorats attire-t-elle et pourquoi ? La dédiabolisation tant mise en avant par les journalistes et les membres du Front national lui-même a-t-elle eu l’effet escompté ? Son nouveau discours a-t-il convaincu ?

     

  • L'actualité des socialistes du 3 au 9 juin

    A LA UNE

    Le blog de Thomas Piketty - Loi travail : un effroyable gâchis

    Alors que les tensions sociales menacent de bloquer le pays et que le gouvernement s’obstine à refuser le dialogue et le compromis, la loi travail apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : un effroyable gâchis, un de plus au sein d’un quinquennat raté, et peut-être le plus grave. Le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il paie le prix d’être réformateur, et qu’il doit se battre seul contre tous les conservatismes. La vérité est toute autre : sur ce sujet comme sur les précédents, le pouvoir en place multiplie les improvisations, les mensonges et les bricolages.

    MONTEBOUG

    Boursorama - Montebourg (PS): sans primaire, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée"

    L'ancien ministre de l'Economie (PS) Arnaud Montebourg a estimé mercredi que sans primaire à gauche, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée", et a admis avoir commis des "erreurs" en soutenant François Hollande en 2011 et en aidant Manuel Valls à succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon.

    Le Figaro - Montebourg propose de tirer au sort les sénateurs

    Arnaud Montebourg lance une série de propositions pour bouleverser les institutions. Au programme : réforme du Sénat, limitation du pouvoir de nomination du chef de l'État et responsabilité individuelle des ministres devant l'Assemblée.

    HOLLANDE
     
     
    Le président, qui voulait rassembler à tout prix, a pris acte du fossé qui le sépare désormais des écologistes et des frondeurs du PS. A un an de la présidentielle, il n'a pas d'autre choix que de brandir le drapeau du « réformisme ». Quitte à faire éclater la gauche.
     
    MACRON
     
     
    Le ministre de l’Economie accuse une forte baisse de de popularité chez les Français et notamment les sympathisants de gauche, dans le baromètre Elabe pour « Les Echos ».

    PS
     
     
    Le premier secrétaire se bat pour préserver l'unité de son parti. Pour cela, il est persuadé de la nécessité d'une candidature présidentielle de François Hollande, l'organisation d'une primaire risquant d'entraîner une dislocation du PS.
     
     
    La recette n’est pas nouvelle, mais le Parti socialiste et le gouvernement ont décidé que le moment était venu de l’utiliser. La défense de la loi Travail, fortement contestée, a fourni le prétexte de cette tentative de contre-feu mise en scène au cours d’un meeting avec quatre protagonistes : Manuel Valls, Myriam El Khomri, Stéphane Le Foll et Jean-Christophe Cambadélis.
     
     
    Lors d’un meeting qui s’est tenu mercredi soir à Paris, les quatre orateurs - Valls, Le Foll, El Khomri et Cambadélis - ont voulu remobiliser leur camp avant l’examen du texte au Sénat et son retour à l’Assemblée nationale en juillet.
  • L'actualité des socialistes du 27 mai au 2 juin (revue de presse hebdomadaire)

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    La Tribune, Romaric Godin - - Quand le FMI critique le néolibéralisme...

    Dans un article signé de trois de ses économistes, le FMI estime que les politiques "néolibérales" ont été "survendues", notamment l'ouverture des marchés de capitaux et les politiques d'austérité. Un tournant ?

    Dans les années 1980, le FMI était le bras armé de la révolution libérale qui avait commencé sous l'influence des penseurs monétaristes lors de la décennie précédente. L'institution promouvait partout où elle allait les mêmes politiques : réduction de la taille de l'Etat, excédents budgétaires, déconstructions des politiques sociales, privatisations massives et ouvertures des marchés. Ces politiques ont même été connues sous le nom de « consensus de Washington » en référence au siège du FMI.

    OFCE Département Analyse et prévision (Equipe France)- Chômage : ça va (un peu) mieux

    Les chiffres du chômage du mois d’avril 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après la baisse exceptionnelle enregistrée au mois de mars (–60000), une nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 900 personnes en France métropolitaine[1]. Ces deux mois de baisse consécutifs interviennent après une séquence d’alternance de baisses et de hausses mensuelles depuis le mois d’août 2015. Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois sont habituellement volatiles, mais il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. En 3 mois cette baisse est de 41 500. Elle se monte à 22 500 sur un an, soit la première baisse observée depuis le mois de septembre 2008, mois de la faillite de la banque Lehman Brothers (cf. graphique).

    Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux

    27 mai 2016 - Tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes. Près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent d’une discrimination « pure ».

    Le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 389 euros pour un équivalent temps plein en 2013, celui des femmes de 1 934 euros, soit un écart de 455 euros, presque un demi Smic. Les hommes perçoivent donc, en moyenne, un salaire supérieur de 23,5 % (en équivalent temps plein [1]) à celui des femmes. Ou, ce qui revient au même, les femmes touchent en moyenne 81 % du salaire des hommes (1934 divisé par 2389), ou ont un salaire inférieur de 19 % (voir plus bas notre encadré méthodologique sur la façon de mesurer l’écart).

    PRIMAIRE

    Le Figaro - La Haute Autorité du PS n'a «aucun doute» sur la tenue de la primaire

    Voilà qui devrait rassurer les militants... Il n'y a, selon la Haute Autorité éthique (HAE) du Parti socialiste, «aucune raison de douter» que le candidat à l'élection présidentielle sera désigné, conformément aux statuts du PS, par une «primaire citoyenne». Réclamée par l'aile gauche du parti, la tenue effective du scrutin interne inquiète un trio de militants qui a décidé d'assigner le parti en justice pour le rappeler à ses obligations. L'audience doit avoir lieu le 6 juin prochain.

    LAICITE

    Printemps républicain - Du bon usage de la laïcité (et du Printemps républicain)

    Lors de la création du Printemps Républicain, nous avons posé un certain nombre de principes. Des polémiques récentes, que nous n’avons jamais provoquées mais auxquelles nous avons probablement trop peu répondu, montrent que nous n’avions pas exposé les choses assez clairement. Voici quelques rappels.

    SONDAGES

    François Hollande qui n’en finit pas de baisser, Alain Juppé qui continue de surnager, Nicolas Sarkozy se stabilise et Marine Le Pen qui se consolide : à dix mois de l’élection présidentielle, tels sont les principaux enseignements de la quatrième vague de l’enquête entreprise par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par Ipsos-Sopra Steria. Cette enquête, commencée en novembre 2015 et prévue jusqu’en juin 2017, repose sur l’interrogation régulière d’un très large échantillon : pour cette quatrième vague, effectuée du 13 au 22 mai, 19 455 personnes ont été interrogées.

    Baromètre Harris Interactive / Délits d’Opinion : temps difficile pour l’exécutif

    1. Délits d’Opinion : François Hollande et Manuel Valls enregistrent une baisse de la confiance à leur égard ce mois-ci. Est-ce un échec de la stratégie de communication du « Ça va mieux ? »

    Jean-Daniel Lévy : Ce qui apparait certain, c’est que  – sur le court terme –cet axe de communication n’a pas d’impact positif sur la confiance exprimée à l’égard de l’exécutif. Avec respectivement 19% (-2) et 22% (-3) des Français leur accordant leur confiance, François Hollande comme Manuel Valls voient leur cotes décliner.

    LOI TRAVAIL

     
    La CGT est-elle en train de changer de stratégie dans son combat frontal contre la loi travail ? La question se pose depuis les déclarations de son secrétaire général, Philippe Martinez, lors d’un débat sur RTL, lundi 30 mai, avec Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Interrogé sur la question de savoir si le retrait du texte est toujours un « préalable » à l’ouverture de discussions avec le gouvernement, M. Martinez a répondu : « Il n’y a aucun préalable. On attend depuis trois mois pour pouvoir discuter ». Il ajoute qu’« une solution acceptable » est cherchée.

     
    Comment qualifier les stratégies des syndicats face à la loi travail ? Quelle est la représentativité des différents acteurs ? Quels sont les traits marquants de la contestation ?Alors que le Sénat a entamé l’examen du projet de loi de réforme du code du travail et que la mobilisation contre ce texte se poursuit, la sociologue Irène Pereira, co-présidente de l’Institut de recherche, étude et formation sur le syndicalisme et les mouvements sociaux (IRESMO) et auteure de Travailler et lutter (L’Harmattan, 2016), a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.
     
    HOLLANDE
     
     
    «Il y a des fidélités qui ne sont pas dues au temps qu'il fait.» Frédérique Espagnac, ancienne attachée de presse de François Hollande désormais sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, en sait quelque chose. La fidèle du président de la République, invitée de l'Association des journalistes parlementaires, est «persuadée que François Hollande sera réélu». Frédérique Espagnac mise à la fois sur la «capacité de sursaut inattendue» du chef de l'Etat et sur l'embellie des indicateurs économiques pour renverser des sondages en berne. «Nous ne sommes pas nombreux à croire en cette réélection», reconnaît-elle volontiers, de même qu'ils n'étaient «pas nombreux à le soutenir avant 2012».
     
     
    En clôture du 99e congrès des maires de France, François Hollande a annoncé que la baisse des dotations (3,7 milliards d'euros prévus en 2017) sera divisée finalement par deux pour le bloc communal. Pour les communes, ce geste représente une limitation de la baisse à un milliard d'euros au lieu des deux milliards prévus initialement environ.
     
    MACRON
     
     
    C'est en véritable superstar que le ministre a été accueilli. L'hôtel de ville a fait tellement salle comble que des écrans géants ont dû être installés.
     
     
    Selon les informations de Mediapart et du Canard Enchaîné, mardi 31 mai, Emmanuel Macron vient de subir une réévaluation du patrimoine immobilier de son couple qui va le forcer à payer l'Impôt sur la fortune (ISF). D'après le site d'informations, le ministre de l'Économie estimait ne pas être redevable de l'ISF mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement ont débouché, au terme d'un an et demi de discussions avec l'administration fiscale, sur cette régularisation.
     
    GRECE
     
     
    En refusant de rétablir la dérogation sur le refinancement des banques grecques, la BCE a, ce jeudi, sanctionné une nouvelle volonté de résistance du gouvernement grec. Une décision logique au regard de l'attitude de la BCE depuis le début de la crise hellénique.

    PS

    Le Figaro - Valls, El Khomri, Le Foll et Cambadélis organisent un meeting commun à Paris

    Se serrer les coudes dans la tempête. Alors que la majorité traverse une crise profonde, et que plusieurs initiatives concurrentes ont déjà émergé en vue de 2017, le PS lance mercredi ce qui ressemble à un lancement de campagne présidentielle. Selon nos informations, Jean-Christophe Cambadélis, à la tête de la Belle Alliance Populaire, Stéphane Le Foll, l'instigateur de «Hé oh la gauche», Manuel Valls, qui a récemment initié des rencontres avec les Français, et Myriam El Khomri vont cette fois tenir un meeting sous la même bannière, mercredi 8 juin, au Salon de l'Aveyron dans le 12ème arrondissement de Paris.

    Silicon - Sous la pression de la CNIL, le PS finit par colmater ses fuites

    Il aura fallu lourdement insister pour que le Parti Socialiste daigne colmater une vulnérabilité de son site Web exposant rien moins que les données personnelles de ses adhérents. Le blog Zataz, spécialisé dans la sécurité, raconte comment les responsables du parti ont ignoré ses alertes à répétition. Voici environ 3 semaines, Zataz découvre une faille affectant « un sous-domaine du site Internet du Parti Socialiste ». Un lien vers le sous-dossier « Archives » du site permet d’ouvrir un espace d’administration sur le portail et d’accéder aux données de l’espace adhésion. Là, rangées dans des catégories (en attente de traitement, transmise, non finalisée, effective), figurent les données personnelles des adhérents (noms, prénoms, adresses, montants des cotisations…).

    RTL - Parti socialiste : "Nous ne sommes pas dans la cacophonie mais dans la polyphonie", estime Jean-Christophe Cambadélis

    Emmanuel Macron est-il trop éloigné de la ligne du Parti socialiste ? De nombreux électeurs socialistes dénoncent la position très à droite de l'actuel ministre de l'Économie. Ce dernier refuse de rentrer dans le moule et enchaîne les sorties quitte à créer de nouvelles polémiques. Alors que le trublion du gouvernement a officiellement lancé sa "Grande Marche" samedi 28 mai, ce dernier s'est une nouvelle fois fait remarquer la veille lors d'une visite à Lunel dans l'Hérault.

    Le Parti socialiste salue l’Initiative des autorités françaises pour la paix au Proche-Orient

    Le vendredi 3 juin 2016, s’ouvre à Paris et à l’instigation des autorités françaises « l’Initiative pour la paix au Proche-Orient ». Le Parti socialiste se félicite de cette initiative qui refuse que le processus de paix entre Israël et la Palestine demeure au point mort plus longtemps.

    La rémunération de tous les enseignants revalorisée dès 2017

    Le Parti socialiste se félicite de la hausse de la rémunération des enseignants annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. C’est une nouvelle étape dans la Refondation de l’école engagée depuis quatre ans par le président de la République.

    Elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social avec les organisations syndicales et fait suite aux annonces récentes du gouvernement relatives à l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle de leurs collègues du secondaire (1.200 euros par an) et au dégel du point d’indice des fonctionnaires.

  • L'actualité des socialistes du 20 au 26 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A la une
     

    Par Dominique Méda, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales de l’université Paris-Dauphine.

    Quel paradoxe ! Alors même que l’un des principaux objectifs de la loi El Khomri était, nous disait-on, d’améliorer le dialogue social, la France est à feu et à sang. Alors qu’il restait encore un an au président de la République et à l’équipe gouvernementale pour fabriquer un semblant d’unité de la gauche, cette dernière est en miettes, et la division syndicale plus profonde que jamais. Alors qu’il était encore possible, une année avant les échéances, d’organiser de façon raisonnable une primaire des gauches et des écologistes au cours de laquelle les candidats auraient pu, sinon rivaliser d’inventivité en dessinant les contours de la démocratie continue que le juriste Dominique Rousseau appelle de ses vœux, au moins présenter un programme ambitieux de sortie de crise voire simplement rendre des comptes, une partie de la gauche semble avoir adopté comme seule ligne de bataille qu’avec elle le détricotage de notre modèle social sera un peu moins radical.

    Le Monde - PS : Ce n’est pas à une instance éthique de régler un problème politique, Par un collectif de députés socialistes

    Nous étions cinquante-six députés de gauche et écologistes à signer ce mercredi 11 mai un projet de motion de censure afin d’exprimer notre opposition à la loi Travail, élaborée à contresens de nos engagements et qui produit une profonde fracture dans notre pays.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    Le Monde - Pour un nouveau « pacte productif écologique et social » Par Christophe Ramaux (Centre d’économie de la Sorbonne, université Paris-I) et Henri Sterdyniak (OFCE)

    La société française a besoin d’un sursaut. Au lieu de prendre appui sur ses valeurs fondatrices d’égalité et de solidarité pour proposer une alternative au modèle néolibéral, nos gouvernements ont pour seul horizon la soumission sans limite à ce modèle dont les ravages sont pourtant avérés.

    A l’instar des autres pays, mais plus qu’eux, la France avait construit une économie mixte, combinant initiative privée et intervention publique prenant en charge ce que le privé ne sait faire (plein-emploi, stabilité financière, éducation, santé, retraite…). Avec ses limites, ce modèle « fonctionnait » : progrès du niveau de vie, réduction des inégalités. Au lieu de l’adapter par le haut, c’est son détricotage, la « loi travail » en témoigne, que nos élites organisent.

    Le Monde - « Le futur doit gagner du poids politique » Par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l’université du Pays Basque (Espagne)

    Nous, êtres humains, devons avoir une relation avec notre futur si nous voulons réaliser des opérations qui aillent au-delà du moment présent. Cela vaut également pour les sociétés, qui doivent maintenir un rapport intelligent avec leur futur. Les difficultés actuelles de la société au moment de se penser en termes de finalité et de promesse collectives mettent précisément en évidence le fait que le futur n’est pas bien traité.

    LOI TRAVAIL

    « Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 » du projet de loi travail sur certains points, a déclaré le ministre des finances, Michel Sapin, jeudi 26 mai. Quelques minutes après, le premier ministre, Manuel Valls, assurait que le gouvernement « ne touchera [it] pas à l’article 2 ».

    La cacophonie perdure au sein de la majorité. Déjà, la veille, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, s’était montré favorable à cet article clé de la réforme du code du travail, avant de se faire recadrer par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, puis par M. Valls. Des fausses notes qui illustrent les voix discordantes au sein même du Parti socialiste.

     
    Alors que le conflit social se durcit autour de la « loi travail », opposant le gouvernement et les militants de la CGT, réflexions sur les raisons d’une contestation qui révèle les fractures de la société française.

    La sociologue du travail Danièle Linhart souligne que « ce qui semble le plus choquer dans cette loi, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes, qui prévoit que la négociation locale, où le rapport de force entre patrons et salariés est moins favorable peut prévaloir sur celle de branche et nationale ». Avec les risques de dégradation des conditions d’emploi, tirées vers le bas.

    PSU

    Les Inrocks - PSU : De la guerre d’Algérie aux luttes antinucléaires : histoire d’un parti avant-gardiste

    Fondé en 1960 pour lutter contre la guerre d’Algérie, dissous en 1989, le Parti socialiste unifié (PSU) a été précurseur à gauche sur de nombreuses thématiques écologiques et sociales. L’historien Bernard Ravenel, qui en a été membre du début à la fin, en retrace l’histoire dans un livre passionnant. Entretien.

    FRONDEURS

    Le Figaro, le 24 mai - Paul/Frondeurs PS: le pays s'enferme dans une un conflit «durable»

    Le chef de file des députés socialistes "frondeurs", Christian Paul, a estimé ce mardi que le pays était "en train de s'enfermer dans un conflit durable", appelant à un "dialogue loyal" sur le projet de loi travail pour "faire retomber la tension". "On est depuis des semaines dans un climat de tension sociale très grave, qui se prolonge aujourd'hui dans différents secteurs: l'approvisionnement en carburant, les transports, la RATP demain...", a déclaré M. Paul aux abords de l'Assemblée.

    Le JDD - Motion de censure : les frondeurs du PS disent "assumer leur démarche"

    Dans une tribune publiée sur le site du Monde, 22 députés socialistes signataires du récent projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement assurent lundi que "l'éthique" est de leur côté.

    Le Figaro - Reconnaissance de l'Etat palestinien : Hamon reproche à Valls d'avoir «cédé» à Israël

    Le premier ministre refuse d'évoquer par avance une reconnaissance de l'Etat palestinien malgré un vote en ce sens de l'Assemblée nationale.

    CHOMAGE

     
    Voilà une nouvelle fournée de chiffres qui va conforter François Hollande dans son idée que « ça va mieux ». En avril, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé de 19 900 (–0,6 %) en métropole, pour atteindre 3,511 millions, selon les statistiques publiées, mercredi 25 mai, par le ministère du travail et par Pôle emploi. C’est la première fois, depuis le début du mandat du chef de l’Etat, que cet indicateur recule deux mois d’affilée puisqu’en mars, déjà, une diminution, trois fois plus importante, avait été relevée (–60 000). Il faut remonter au premier trimestre 2011, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour retrouver la trace d’un reflux sur deux mois consécutifs. Plus loin même : les effectifs d’inscrits à Pôle emploi ont – très légèrement – fondu (–0,6 %) si l’on mesure la variation sur un an, ce qui ne s’était pas produit depuis 2008.

    INSTITUTIONS

    Public Sénat - Le PS propose « 50 recommandations » pour changer profondément les institutions de la Vème République

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a présenté ce mardi un rapport sur les institutions de la Ve République. Le document présente 50 recommandations du Parti qui entendent renforcer la démocratie  et équilibrer les pouvoirs entre le Parlement et l’exécutif.

    Huffington Post - Avant 2017, le Parti socialiste ressort l'idée du droit de vote des étrangers, mais en version ligh

    Serpent de mer historique de la gauche, le droit de vote des étrangers revient sur le tapis. Proposé dans les 60 engagements de campagne de François Hollande en 2012 puis enterré par Manuel Valls trois ans plus tard - faute de majorité des deux tiers du Parlement pour une réforme de la Constitution- le projet refait son apparition dans une version light.

    MONTEBOUG

    Le Parisien - Montebourg : «Candidat à la primaire socialiste ? C'est réaliste»

    Pas de doute, l’enfant terrible de la gauche est de retour. Primaire à gauche, loi El Khomri, mais aussi emploi et Europe… il donne ses recettes et n’épargne pas Hollande et Macron.

    Attention, Montebourg revient ! Il y a deux ans, le remuant ministre du Redressement productif avait été viré par Hollande et Valls, ulcérés par ses provocations. Il s'était reconverti dans le business (Habitat, notamment), se découvrant entrepreneur. Mais le voilà ressaisi par le démon de la politique, bien décidé à se mêler à la bataille présidentielle.

    GRECE

    Libé (Guillaume balas, Emmanuel Maurel....)- Il faut lever le blocus économique de la Grèce

    Ce mardi se tient la réunion de l’Eurogroupe qui va examiner la situation grecque. Plusieurs députés européens appellent la France et l’Allemagne à desserrer l’étau.

    PS

    Le Lab - Le gros coup de pression de Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents PS

    La division, ça suffit. C'est, en résumé, le message adressé par Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents du Parti socialiste. Évidemment, dans sa lettre envoyée ce vendredi 27 mai, le premier secrétaire du PS le dit un peu plus longuement. Mais l'idée est là : ou le parti arrive à s'unir et à dépasser les clivages avant les échéances de 2017, ou bien il ne sera plus rien.

    Chiffres du chômage : des progrès qui se confirment

    Le Parti socialiste salue la nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi, annoncée ce soir pour le mois d’avril. Avec près de 20 000 inscrits de moins en catégorie A, cela porte à 70 000 le nombre de personnes qui ont retrouvé un emploi depuis le début de l’année, soit une baisse de 1,9%.

    Si cette tendance doit être consolidée et pérennisée, il faut noter, d’une part, qu’elle touche toutes les classes d’âge et, d’autre part, que le chômage des jeunes continue de diminuer à un rythme sensiblement plus élevé que celui du reste de la population (-1% contre -0,6% de baisse générale sur le mois).

    Ukraine : libération de Nadia Savtchenko

    Le Parti socialiste exprime sa satisfaction après la libération, mercredi 25 mai, de la pilote militaire ukrainienne, Nadia Savtchenko, injustement détenue par les autorités russes depuis presque deux ans et condamnée à 22 années de détention.

  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Benoît Hamon à C Politique le 22 mai

    Le Monde - Parti socialiste : que va-t-il advenir des « frondeurs » ?

    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
     
    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)

    Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.

    Les premiers mois tumultueux des primaires présidentielles reflètent un moment populiste de la politique américaine. Dans le camp démocrate, le seul sénateur autoproclamé socialiste, Bernie Sanders, a fait montre d’une force surprenante contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, que l’on s’attendait à voir remporter l’investiture démocrate pratiquement sans opposition. Dans le camp républicain, le milliardaire homme d’affaire et de télévision Donald Trump s’est imposé comme le favori parmi une myriade de politiciens, qui comprenait notamment Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride et frère du président George W. Bush. Bien qu’il ait récolté plus de 100 millions de dollars pour financer sa campagne, Jeb Bush n’a pas réussi à parler aux électeurs et s’est retiré de la course.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/michael-sandel-la-collusion-entre-les-partis-et-l-argent-fait-le-jeu-des-candidats-protestataires_4872389_3232.html#APOtw2r82VmSqJI3.99

    OFCE - Croître et durer par Hervé Péléraux

    Un environnement macroéconomique toujours favorable à une reprise

    La publication, le 29 avril dernier, d’une croissance de l’économie française de 0,5 % au premier trimestre 2016, en ligne avec nos dernières prévisions, est un signal conjoncturel encourageant. Elle confirme d’abord le changement du régime de croissance engagé à partir de la seconde moitié de 2014, passé de 0,1 % par trimestre en moyenne entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2014 à 0,3 % depuis (graphique). Elle semble ensuite indiquer que la capacité de croissance de l’économie française ne s’est pas éteinte après les crises à répétition survenues depuis 2008 et que l’appareil productif est à même de pouvoir répondre aux sollicitations de la demande intérieure à court terme, notamment en services. Enfin, en atteignant 2,2 % en rythme annualisé, la croissance du premier trimestre 2016 s’est élevée, comme aux deux trimestres précédents (respectivement 1,5 et 1,4 %), au-delà de la croissance potentielle évaluée à 1,3 % l’an selon nos estimations, ce qui pourrait signer une entrée de l’économie française dans une phase de reprise si le rythme d’expansion se maintenait durablement au-dessus de ce seuil.

    SONDAGES

    Qui seront les candidats alignés au premier tour de la présidentielle le 23 avril 2017 ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon à part, les représentants des principales forces politiques ne sont pas connus pour l’heure. Si bien que les instituts de sondage, qui tentent de prendre le pouls des électeurs à moins d’un an de l’échéance, doivent s’adapter aux différents scénarios possibles.
     
    MONTEBOUG
     

    L’ancien ministre (PS) de l’économie Arnaud Montebourg a lancé, lundi 16 mai, « un appel » aux Français pour leur « proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France ».

    Achevant l’ascension du mont Beuvray (Saône-et-Loire), qu’il fait traditionnellement chaque lundi de Pentecôte, il s’est adressé « aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, (…) aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre nation et de notre continent ».

    RTL - Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg, la bouffée d'air frais des frondeurs socialistes au Mont-Beuvray

    L'ex-locataire de Bercy fait un pas vers son retour en politique ce lundi 16 mai au Mont Beuvray à l'occasion d'un événement organisé par les frondeurs Christian Paul et Laurent Baumel.

    Libé - Avec Montebourg au mont Beuvray : «C’est bien beau mais comment on fait maintenant ?»

    Lors de la traditionnelle ascension du mont Beuvray, Arnaud Montebourg a précisé son calendrier pour 2017, sans pour autant se déclarer officiellement candidat. Une démarche qui a laissé sceptique certains militants.


    Un pas de plus vers la candidature ? Lundi 16 mai, Arnaud Montebourg doit gravir le mont Beuvray, comme il le fait chaque année. Objectif de cette marche très politique dans le massif du Morvan : avancer un peu plus encore vers une candidature à la prochaine élection présidentielle. Le 8 mai, sur France 2, l’ancien ministre de l’économie était resté sibyllin au sujet de ses intentions réelles pour 2017. « S’il y avait des responsabilités à prendre, je les prendrais », a-t-il déclaré, sans plus de précision. Lundi, au mont Beuvray, il devrait « se mouiller davantage », selon Mathias Nirman, autoentrepreneur de 26 ans et membre du Parti socialiste (PS), à la tête du collectif Les Jeunes avec Arnaud.
     
    CHOMAGE
     
     
    En France métropolitaine, le taux de chômage s'est maintenu de justesse sous les 10% au premier trimestre 2016. Le chômage des seniors a reculé, mais celui des jeunes a grimpé.
     
     
    Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement
     
    ISLAMISME

    Télérama - Femme et islam : Fawzia Zouari, une guerrière sur le front de la laïcité

    “Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. Fawzia Zouari, docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne et romancière, sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui a débuté le 14 mai 2016 à Saint-Malo.

    Huffington Post - Djihadisme et islamisme, un lien organique, Jean-Louis Margolin Maître de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, chercheur à l'Institut de Recherches Asiatiques (IrAsia/CNRS)

    Les choses bougent vite à propos de notre connaissance du phénomène djihadiste. Une série de livres, d'articles académiques, de reportages et de films convergent, au-delà de leur diversité, dans une remise en cause des discours de banalisation et de minimisation qui longtemps ont dominé la scène intellectuelle et politique française.

    On tend ainsi à abandonner la présentation des djihadistes comme des brutes incultes droguées au captagon, totalement ignorantes du Coran, qui joueraient à la Guerre Sainte comme d'autres aux jeux vidéo.

    Télérama - De l'islamisme au surmusulman : quand la psychanalyse se penche sur les parcours sacrificiels

    Six mois après les attentats de Paris, on peine encore à expliquer le comportement de leurs auteurs. Faut-il aller chercher dans leur inconscient les motifs réels de leur violence et et de ce délirant désir de sacrifice ? Entretien avec le psychanalyste Fathi Benslama, auteur d'“Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman”.

     
    Le takfirisme est une sous-branche du salafisme. Cette famille religieuse issue du sunnisme (la principale branche de l’islam) prône une pratique rigoriste de la religion musulmane, proche de ses premiers fidèles (le terme salaf désigne, en arabe, les « ancêtres », en l’occurrence les premiers compagnons du Prophète).
     
    JUSTICE
     
    Divorcer sans passer devant le juge, simplifier le changement d’état civil des personnes transgenres et transsexuelles ou supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs : le projet de loi sur la « justice du XXIe siècle » est aussi vaste qu’hétéroclite. Les députés se saisissent mardi 17 mai de la dernière réforme judiciaire du quinquennat, portée par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.
     
    HARCELEMENT SEXUEL
     
     
    Les accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin l’ont une nouvelle fois prouvé : le sexisme n’épargne aucune sphère de la société, encore moins la très masculine sphère politique. « Dans tous les partis, il y a du sexisme », « les remarques déplacées, les gestes équivoques, ça arrive, comme partout », « il y a du sexisme dans tous les lieux de pouvoir », lâchent pêle-mêle des élus Les Républicains, socialistes ou communistes, encore marqués par l’affaire DSK, qui avait mis au jour le sentiment de toute-puissance de certains hommes politiques.
     
    TAFTA
     
     
    Conclure l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta, Trans Atlantic Free Trade Agreement, ou TTIP) si possible, avant la fin du mandat de Barack Obama, en janvier 2017. Ne pas abaisser les normes européennes, protéger les indications géographiques — en clair, le savoir-faire européen et les spécificités des produits locaux —, obtenir un engagement clair des Etats-Unis sur le développement durable : les objectifs de la commissaire européenne au commerce, la libérale suédoise Cecilia Malmström, restent les mêmes, comme elle l’a répété vendredi 13 mai, à Bruxelles, lors d’un conseil des ministres du commerce.
     
    NUIT DEBOUT
     
    Le Monde - Nuit debout est un rassemblement plus diversifié qu’on ne le dit Par un collectif de chercheurs en sciences sociales

    Sur Nuit debout, on a tout entendu : « La moyenne d’âge est de 25 ans », « un entre-soi de bobos parisiens », « aucun vrai prolétaire », mais « une bourgeoisie blanche urbaine », « des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière », « un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agit-prop »… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement.

    ACTUALITES PS
     
     
    En proie à la division, le PS est au bord de l'explosion selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Pour lequel seul François Hollande maintient l'unité du parti.
     
     
    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
    Lorsque, début 2015, Emmanuel Macron était venu présenter devant les députés son projet de loi pour la croissance et l’activité, il bénéficiait encore de l’avantage de la nouveauté et de la curiosité. La majorité du groupe socialiste de l’Assemblée nationale s’efforça, tout au long des travaux en commission et de l’examen en séance, d’épauler le novice qui effectuait ses premiers pas dans l’arène politique et de l’aider à déjouer les embûches. Même si, à l’arrivée, ce fut un 49.3 qui ponctua les débats.
     
     
    Les loyalistes appellent à la condamnation des frondeurs, les frondeurs refusent de quitter le PS, et les aubrystes sont prêts à arbitrer le match.

    Recoller les morceaux. C'est ce qui attend un Parti socialiste plus divisé que jamais, à un an de l'élection présidentielle. L'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail, puis la signature, par 25 députés encartés, d'une motion de censure, ont fracturé le parti. Alors que certains, parmi les "loyalistes", appellent à sanctionner les frondeurs, ces derniers ne sont pas décidés à partir. Au milieu de cette guerre fratricide, les proches de Martine Aubry comptent jouer les casques bleus.

     
    A un an de la présidentielle, la formation de la rue de Solférino semble plus fragile que jamais.
     
    Le parti socialiste semble au bord de l'implosion après l'épisode du 49.3 et de la tentative de motion de censure de gauche sur la loi Travail. Alors que Manuel Valls a réclamé, jeudi 12 mai, une "clarification" aux frondeurs, que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a saisi la Haute autorité éthique du parti, les trublions socialistes assurent - par la voix de Pascal Cherki - qu'ils ont une "tactique". Francetv info revient sur les clans qui s'affrontent rue de Solférino
     
    PS (communiqués)
     
     
    Ce vendredi 13 mai, Jean-Christophe Cambadélis a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Lagarde, Pierre Laurent et tous les dirigeants de partis politiques républicains et d’organisations syndicales, à propos des violences en général et des attaques de permanences de parlementaires perpétrées depuis plusieurs semaines.
  • L'actualité des socialistes du 6 au 12 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE


    Martine Aubry reprend la plume contre l’exécutif. Dans une lettre adressée aux militants socialistes du Nord vendredi 13 mai, la maire de Lille écrit qu’il était possible de parvenir à un « accord collectif pendant le débat à l’Assemblée » nationale, au lieu de recourir à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui a permis au gouvernement de faire adopter en première lecture la réforme du code du travail sans vote.
     

    En ce lundi de Pentecôte, Arnaud Montebourg fera sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, dans son fief de Saône-et-Loire. L'occasion de poser un nouveau petit caillou sur le chemin de la présidentielle. 

    L'Obs (abonnés) - Arnaud Montebourg : comment il prépare son "entrée dans l'atmosphère"

    REVELATIONS. Deux nouvelles associations chargées de promouvoir ses idées, un livre qui paraîtra en septembre... L'ancien ministre de l'Economie, qui consulte toute la gauche anti-Hollande, prépare son come-back dans le plus grand secret.

    BFMTV- Benoît Hamon sur le 49.3 : "C'est un échec démocratique inimaginable"

    Le député socialiste frondeur a fustigé le choix du Premier ministre, réclamant le passage à une VIe République. 

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Libé, Paul Alliès - De l’utilité des «principes de la République»

    Marion Maréchal-Le Pen peut railler les «valeurs de la République», il existe en France un socle de valeurs dont le Conseil constitutionnel a la garde, et qui pourrait se révéler utile si l’extrême droite arrivait au pouvoir.

    Observatoire des inégalités - Inégalités : pourquoi autant d’écart entre les discours et les actes ?

    11 mai 2016 - Les inégalités sont à la mode dans le débat politique et médiatique, mais les politiques ne suivent pas. Comment expliquer l’hypocrisie actuelle ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité ? », promettait François Hollande le 6 mai 2012, au soir de son élection. « Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent, ils ne pourront pas s’en sortir, doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres », s’enflammait Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, quelques instants avant de fêter son élection au Fouquet’s. À gauche comme à droite, l’hypocrisie est grande en matière de réduction des inégalités. Cela ne date pas d’hier : déjà en 1995, Jacques Chirac s’indignait contre la « fracture sociale » … On aurait tort d’en sourire : ces mensonges électoraux ruinent la démocratie et contribuent à la montée de l’extrême-droite.

    Libé - Dans le monde du travail, le spectre de Taylor rôde encore Par Roland Gori, Psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie à l'huniversité Aix-Marseille

    Alors que les débats sur la loi El Khomri à l’Assemblée nationale divisent la gauche, les principes du taylorisme régentent encore le monde du travail, malgré les promesses d’autonomie. Une organisation «scientifique» du travail qui veut en finir avec le collectif.

    OFCE - Plan de formation : un effet transitoire sur le chômage en 2016-2017

    Lors des vœux présidentiels, François Hollande a annoncé un plan massif de 500 000 formations supplémentaires en 2016 pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (DEFM). Ce sont en fait 350 000 formations supplémentaires qui s’ajoutent au 150 000 déjà annoncées en octobre 2015 lors de la Conférence sociale. Ce Plan s’inscrit dans le Plan d’urgence pour l’emploi, qui comprend notamment une prime à l’embauche pour les entreprises de moins de 250 salariés et des mesures pour l’apprentissage. Dans ce billet, on s’intéresse à l’effet de ce plan de formation sur le chômage au sens du BIT à l’horizon 2017, et non sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à Pôle emploi[1].

    LOI TRAVAIL

    Francetvinfo - Motion de censure : Cambadélis saisit la Haute Autorité éthique du PS sur les députés signataires

    Le premier secrétaire du PS a décidé de saisir cet organe indépendant de la direction du parti au sujet des 24 députés PS signataires de la motion de censure de gauche avortée contre le gouvernement.

    Le Monde - Loi travail : échec de la motion de censure voulue par les frondeurs de gauche

    Les députés socialistes « frondeurs » n’ont pas réussi, mercredi 11 mai, à rassembler assez de signatures pour déposer une motion de censure de gauche contre le gouvernement : seuls 56 députés, sur les 58 nécessaires, se sont ralliés à ce projet.

    Après l'échec de sa motion de censure, la gauche antigouvernementale est face à un dilemme: voter ou non la motion de censure déposée par la droite. Une idée que Christian Paul rejette en bloc.

    Le JDD - Motion de censure : les frondeurs échouent à deux députés près

    Les frondeurs de gauche ont échoué mercredi à déposer une motion de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, après le recours au 49.3 sur la loi Travail, ont indiqué des élus socialistes.

    Le JDD - Après le 49.3, comment les frondeurs cherchent à piéger le gouvernement

    L'usage, mardi par le gouvernement, de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Travail a provoqué le dépôt d'une motion de censure par Les Républicains. A l'Assemblée, les frondeurs tentent de monter leur propre motion avec le Front de gauche et des écolos.

    RTL - Loi Travail : "On assiste à la fracture du Parti socialiste" constate Karine Berger, députée PS

    REPLAY / INVITÉE RTL - Alors que le recours au 49.3 semble inévitable, la parlementaire déplore ce passage en force du gouvernement.

    MONTEBOURG

    Le Figaro - Le fait politique du jour - L'embuscade du mont Beuvray

    L'échec de la motion de censure de gauche contre la loi travail a fait beaucoup de perdants. Mais un vainqueur, Arnaud Montebourg qui prépare son grand retour.

    HOLLANDE

    Le Figaro - François Hollande est-il le grand diviseur de la gauche ?

    A deux voix près, les opposants de gauche à la loi travail n'ont pas réussi à réunir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une motion de censure contre le gouvernement. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a perdu toute autorité sur son camp.

    Francetvinfo - On a relu ce qu'écrivait François Hollande avant son élection (et on a bien ri)

    Avant d'accéder à l'Elysée, le candidat socialiste avait publié deux livres : "Le Rêve français" en 2011 et "Changer de destin" en 2012. Francetv info les a relus, quatre ans après l'arrivée au pouvoir de François Hollande.

    Libé - Le procès surréaliste de l’hollando-libéralisme, Par Henri Weber, Directeur des études auprès du premier secrétaire du PS, chargé des questions européennes

    Qualifier de libéral le Président, c’est refuser de voir toutes les mesures qu’il a prises afin de réduire la pauvreté, soutenir la demande et atténuer les inégalités.

    François Hollande aahi la ga-t-il truche ?

    C’est une véritable opération séduction. A un an de l’élection présidentielle, François Hollande, élu il y a juste quatre ans, cherche (enfin) à parler aux électeurs de gauche. Après le meeting Hé ho la gauche ! les socialistes ont édité un kit de communication fait de cartes postales mettant en avant les mesures phares du quinquennat. Rappel des valeurs de la famille progressiste et défense du bilan étaient aussi au centre de l’intervention présidentielle, le 4 mai, sur la scène du Théâtre du Rond-Point. «Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant d’avancées sociales ?» a lancé un président manifestement en campagne.

    Le Monde - François Hollande lance l’opération réhabilitation

    Invité, mardi 3 mai à Paris, en clôture d’un colloque sur « La gauche et le pouvoir », organisé par trois think tanks proches du Parti socialiste (Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova, Fondation européenne d’études progressistes), François Hollande a livré une solide et vibrante plaidoirie d’une heure en faveur de l’exercice du pouvoir par les socialistes, y incluant son propre mandat. « Il n’y a pas de calice, pas de délice. Il y a simplement une exigence qui s’appelle le progrès », a indiqué le président de la République, présentant cette notion de progrès comme le « fil rouge » des politiques publiques conduites par la gauche

    PRIMAIRE

    France Info - Une primaire 100% PS sinon rien

    Les responsables du parti socialistes se donnent jusqu’à fin juin pour décider de faire ou non une primaire interne au parti.

    La ‘primaire des gauches et de l’écologie’ réclamée par EELV, les communistes et même les socialistes en rupture de ban avec François Hollande est quasiment morte et enterrée. "Il est probable que ça ne se fasse pas" confie un haut responsable du PS.

    LONDRES
     
     
    Le Labour a revendiqué vendredi soir la victoire de son candidat Sadiq Khan à la mairie de Londres avant que ne soient annoncés les résultats officiels. Plusieurs maires de grandes villes à l'étranger l'ont déjà félicité pour son élection.
     
    MADRID
     
     
    Le parti antiaustérité Podemos a annoncé, lundi 9 mai dans la soirée, avoir conclu un accord avec son rival d’extrême gauche Izquierda Unida (IU) pour les élections législatives du 26 juin. Cette alliance, qui doit être approuvée par les bases des deux partis, a pour but de dépasser le Parti socialiste (PSOE), seconde force politique en Espagne.
     
    ACTUALITES
     
     
    Depuis les révélations, lundi 9 mai, de Mediapart et France Inter, les politiques veulent mettre fin à l'omerta, à cette "loi du silence", pour reprendre les mots de Marisol Touraine sur RTL, qui permet aux agressions de rester ignorées.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste renouvelle son attachement à la lutte contre le harcèlement et les violences faites aux femmes

    Après les accusations dont Denis Baupin a fait l’objet et sa démission de la Vice-présidence de l’Assemblée nationale à la demande de Claude Bartolone, le Parti socialiste rappelle qu’il a toujours fait de la lutte contre les violences faites aux femmes, un axe majeur de son action politique.

    Fiche de la réussite n°5 : Plan d’aide TPE/PME

    Depuis 2012, les socialistes et la gauche agissent pour redresser notre pays, renforcer les protections et ouvrir de nouveaux droits.
    Les réformes engagées portent aujourd’hui leurs fruits.

    Suivez #1jour1reussite sur twitter.

  • L'actualité des socialistes du 29 avril au 5 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : MONTEBOURG

    Francetvinfo - 13h15 le dimanche. Que cherche Arnaud Montebourg ?

    Ancien député de Saône-et-Loire (1997-2012), ex-ministre du Redressement productif (2012-2014) et de l'Economie (avril-août 2014), Arnaud Montebourg, 53 ans, est en retrait de la vie politique depuis son départ du gouvernement. Cet avocat de profession était arrivé en troisième position du premier tour de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, derrière François Hollande et Martine Aubry.

    L'intégrale de l'émission

    Libé - Montebourg prépare le terrain pour 2017

    S’agit-il des premiers jalons d’un come-back ? L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a assuré ce dimanche sur France 2 que «s’il y a des responsabilités à prendre» en vue des échéances électorales de 2017, il les prendra, même si « le moment n’est pas venu ». Cette déclaration intervient à huit jours de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, en Bourgogne, pour le lundi de Pentecôte. Un rendez-vous pris en 2014 et qui lui permet de rassembler ses soutiens militants.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    OFCE - La question des minima sociaux , 28 avril 2016, par Henri Sterdyniak

    Fin 2014, 4,1 millions de personnes recevaient en France un minimum social, ce qui représentait au total 7,1 millions de bénéficiaires en tenant compte des personnes à charge (enfants ou conjoints), soit près de 11 % de la population. En même temps, le taux de pauvreté reste élevé (13,3 % en 2014 selon Eurostat) et ne montre pas de tendance à la baisse. Pourtant, certains dénoncent le « cancer de l’assistanat », d’autres proposent de diminuer de façon importante le montant des prestations pour creuser l’écart avec les revenus d’activité. Le débat sur les minimas sociaux est donc important et on ne peut que se réjouir de la parution du rapport  de Christophe Sirugue : « Repenser les minima sociaux, vers une couverture socle commune ». Celui-ci préconise la fusion à terme des minimas sociaux en une couverture socle commune, ouverte aux 18-25 ans. Nous voudrions ici discuter de cette proposition[1]. Par ailleurs, le rapport ne traite pas de la situation des enfants (qui connaissent pourtant des taux de pauvreté élevés) ; il ne discute ni le montant, ni les modalités d’indexation des prestations.

    TAFTA
     
     
     
    Greenpeace Pays-Bas dévoile aujourd’hui environ les deux tiers du texte confidentiel [EN] des négociations du traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, confirmant les pires craintes sur ce qu’il recèle en termes de menace pour l’environnement et la santé et révélant la pression exercée par les négociateurs américains.
     
     
    Les 248 pages de documents de négociations du Tafta révélés lundi 2 mai par l'ONG Greenpeace donnent un accès inédit à l'état véritable des négociations entre Europe et Etats-Unis. La plupart des 16 documents de la fuite datent en effet de février ou de mars 2016, entre le douzième et le treizième cycle de négociations. Voici, pêle-mêle, ce qu'ils nous apprennent (attention, c'est parfois technique !).
     
     
    Au lendemain de la divulgation de documents révélant l’avancée des discussions sur le Tafta, le président, François Hollande, a déclaré, mardi 3 mai, que « la France, à ce stade » des négociations disait « non » au traité de libre-échange atlantique. « Nous ne sommes pas pour le libre-échange sans règle », a-t-il assuré
     
     
    Les Etats-Unis ont dénoncé lundi des interprétations "trompeuses" après la fuite de documents sur le traité de libre-échange négocié avec l'Union européenne (TTIP), assurant que cet accord "n'affaiblirait pas" les règles de protection sanitaires et environnementales. Côté français, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl pour sa part laissé plané le doute, mardi matin, sur l'avenir du TTIP, affirmant que l'arrêt des négociations semble désormais "l'option la plus probable".
     
     
    Le projet d’accord de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, désigné par les acronymes Tafta et TTIP, est à un tournant de son histoire. Les discussions, entamées il y a près de trois ans, sont enkystées par la conjonction d’une opposition grandissante de l’opinion publique européenne et de désaccords patents entre Bruxelles et Washington sur quelques-uns des chapitres de négociation les plus fondamentaux. Un treizième « round » de négociations s’ouvre lundi 25 avril à New York.
     
    La quatrième conférence environnementale, qui s’est tenue lundi 25 et mardi 26 avril, devait être l’occasion pour le gouvernement de « rendre des comptes » sur son bilan en matière d’écologie. Depuis le début de son mandat, en 2012, la politique environnementale de François Hollande a été émaillée de grands rendez-vous, tout en suscitant une déception croissante. Tour d’horizon des principales avancées… et des promesses non tenues.

    EUROPE

     
    Il y a quelque chose de pourri en Europe. Un vent fétide. Un souffle de mauvais augure. Dimanche 24 avril, l’extrême droite du FPÖ est arrivée en tête au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, avec 36,4 % des suffrages. Le mouvement n’avait pas enregistré un tel score depuis la seconde guerre mondiale. L’humiliation des partis traditionnels est totale. Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, offre le visage amical d’une extrême droite décomplexée sur la forme. Sur le fond, elle reste âprement xénophobe, islamophobe, eurosceptique.
     
    HOLLANDE
     
     
    Alors que la droite l'accuse de faire des "cadeaux" à ses potentiels électeurs, le Parti socialiste a lancé ce lundi une campagne "Du progrès en plus".

    François Hollande l’annonçait lors de son intervention télévisée sur France 2 le jeudi 14 avril lors de l’émission Dialogues Citoyens : "Ça va mieux". Le chef de l’État expliquait que la reprise était là et que les réformes du quinquennat commençaient enfin à porter leurs fruits.

    MACRON

    La Tribune - Comment Macron se prépare pour 2017

    Une note sénatoriale confidentielle que La Tribune a pu consulter dresse la liste des soutiens probables au ministre de l'Economie au cas où celui-ci se présenterait à l'élection présidentielle.

    LCP - Pour Carvounas (PS), "Macron veut être candidat à l'élection présidentielle"

    Chez les soutiens de Manuel Valls, les intentions d'Emmanuel Macron ne font plus aucun doute. Invité vendredi dans Parlement hebdo, le sénateur du Val-de-Marne Luc Carvounas a jugé qu'une future candidature à l'élection présidentielle d'Emmanuel Macron ne faisait plus l'ombre d'un doute. Une histoire de "quelques semaines", selon lui.

    GRECE

    La Tribune - Grèce : l'impossible résistance d'Alexis Tsipras

    La discussion entre la Grèce et ses créanciers n'en finit pas de s'étirer. La fin de la « première revue » du troisième mémorandum semble encore loin. Ce mardi 3 mai, les responsables des deux camps ont repris contact, après la pause de la pâque orthodoxe, pour tenter d'avancer. Mais, selon le quotidien grec Kathimerini, un accord est peu probable lors de la réunion de l'Eurogroupe du lundi 9 mai prochain. Il faudra donc encore attendre.

    L'APPEL DES 100

    Le JDD - "1er Mai, l’appel des 100" : à gauche du PS, on bouge encore

    Encore une nouvelle initiative à gauche du PS. "1er mai, l'appel des 100" sortira dans les jours à venir et se veut le début d’une alternative au PS en vue de la présidentielle et des législatives de 2017. Il est signé par des syndicalistes, des associatifs et des politiques d'EELV, du PCF et du PS. "Sans le dire, cela signe aussi la fin de la primaire" et le non-adoubement de Mélenchon, confie l’un des signataires.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste se félicite que le président de la République ait dit non en l’état au Tafta

    Lors du colloque organisé par la Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova et la Fondation européenne d’études progressistes, le président de la République a tenu à inscrire son action dans la conquête progressiste toujours portée par la gauche.