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Revue de presse - Page 41

  • L'actualité de socialistes du 9 au 15 septembre

    A LA UNE

    Non Fiction - Le bien-être sans la croissance

    Dans Faut-il attendre la croissance ?, l’économiste Florence Jany-Catrice et la sociologue Dominique Méda posent successivement trois questions : Comment la croissance économique est-elle devenue l’une des préoccupations fondamentales de nos gouvernements ? A quelles limites la croissance est-elle désormais confrontée ? Et finalement, que disent les débats de ce que pourrait être un monde de progrès mais sans croissance ? Contraintes par le format de la collection Doc En Poche de passer rapidement sur certains points, elles parviennent à donner des réponses plutôt très satisfaisantes à ces trois questions, de sorte que le livre constitue une excellente introduction sur le sujet de l’avenir de la croissance, même si les pistes qu’il suggère pour finir peuvent laisser le lecteur sur sa faim.

    Altereco+ - L’étrange bilan de François Hollande

    La politique économique des gouvernements de François Hollande aura suivi un cap constant. Baisse conséquente des prélèvements sur les entreprises suite au rapport Gallois, financée par des hausses de prélèvements sur les ménages ainsi qu’une (relative) maîtrise de la dépense publique. Avec l'objectif de réduire le déficit public et de passer en dessous du seuil de 3 % (voir le bilan publié récemment par l’OFCE ou cette note de blog).

    Constance donc, mais un résultat désastreux puisqu’il ne débouchera que sur une maigre inversion de la courbe du chômage quatre années après avoir été mis en œuvre. La raison ? Un effet récessif de la hausse des prélèvements sur les ménages et de la réduction de la dépense publique alors que les effets de la politique de l’offre sont d’abord dans les comptes des entreprises et ne se traduiront que plus bien tard sur l’activité.

    Libé - Les citoyens absents de la campagne électorale Par Claude Alphandery, Président d'honneur du Labo de l’Economie sociale et solidaire (ESS) et de France Active

    Le gouvernement cherche à dégager du bilan législatif du quinquennat des idées fortes pour les élections. Opération difficile, en effet, les grandes lois de progrès sont rares ; j’en citerai néanmoins deux marquantes : celle sur le mariage pour tous. L’autre, la loi sur l’Economie sociale et solidaire (ESS) vise à définir, à conforter, à légitimer les initiatives ayant des finalités économiques, sociales, solidaires et écologiques et dont la source est l’engagement, le pouvoir d’agir des citoyens. Que peut-on dire aujourd’hui des effets de ce texte ? Comment l’ESS se situe-t-elle dans le débat électoral ?

    LES FRONDEURS A LA ROCHELLE

    Marianne - A La Rochelle, Montebourg parle de la France, Hamon des Français

    Au cours de plénières auxquelles ne manquait que Jean-Luc Mélenchon parmi les candidats de la gauche opposée à François Hollande, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont rappelé leur volonté d'une primaire élargie, sans masquer leurs désaccords de fond. Avec une salle acquise à l'un et des médias focalisés sur l'autre.

    France 3 - Nadia Pellefigue : « la majorité régionale est clairement de gauche »

    De La Rochelle à l’Hôtel de Région. Le week-end dernier, Nadia Pellefigue a participé à la rentrée politique des Frondeurs. Une rentrée organisée dans la préfecture de Charente-Maritime, en présence des deux ténors de la gauche anti-Hollande : Arnaud Montebourg et Benoit Hamon. Le lendemain du rendez-vous de La Rochelle, lundi 12 septembre, l’élue d’Occitanie a retrouvé son agenda de vice-présidente du Conseil Régional en charge du développement économique. Un pied à La Rochelle et parmi les Frondeurs. Un autre dans les dossiers économiques régionaux et la majorité d’une ancienne ministre de Manuel Valls, Carole Delga. Ce sont les deux facettes de Nadia Pellefigue.

    France Info - "Eviter cet effacement de la gauche" (Christian Paul, frondeur du PS)

    Les frondeurs continuent leur université d'été ce dimanche à La Rochelle. Ils appellent à une primaire de toute la gauche. Pour Christian Paul, député de la Nièvre et chef de file des frondeurs du PS, il s'agit d'éviter un effacement de la gauche à l'élection présidentielle.

    Libé - A la gauche du PS, vers des candidatures plurielles à la primaire

    A La Rochelle, les frondeurs socialistes ont lancé un nouvel appel «à une grande primaire de toute la gauche et des écologistes» tout en cherchant à préserver leur unité malgré la multiplication, dans leurs rangs, de candidats à la présidentielle.

     
    La direction du Parti socialiste a annulé son université de rentrée à Nantes, mais les frondeurs, eux, ont maintenu leurs « journées d’été » à La Rochelle. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, l’aile gauche du parti se réunit donc, avec un objectif qui tient à ce jour de la mission impossible : désigner, d’ici à la primaire du PS en janvier 2017, un candidat unique. Tous les prétendants vont donc venir se montrer et se compter sur le port rochelais.
     
    HOLLANDE
     
     
    François Hollande s'en cache de moins en moins : il veut se représenter en 2017 pour un second mandat. Entre les lignes, au fil de ses entretiens et discours, sa volonté transparaît clairement. Dernier exemple en date, son entretien au journal "le Débat" dans lequel il assume sa politique "social-libérale".
     
    TAUBIRA
     
     
    Louangeuse à l'égard de François Hollande, très dure contre la droite, inquiète vis-à-vis de l'extrême droite... Christiane Taubira accorde ce lundi une longue interview à Libé pour appeler la gauche à l'union dès le premier tour et laisser planer le mystère quant à ses propres intentions en vue de 2017.

    PRIMAIRE

    Le Point - Cambadélis envoie valser l'idée d'une primaire de toute la gauche

    Pour Camba, c'est trop tard pour une primaire de la gauche élargie aux communistes, au Front de gauche et aux écologistes. Tant pis pour les frondeurs.

    VAUCLUSE

    Marianne - Vaucluse : le PS passe son tour à une élection partielle

    Le Parti socialiste a décidé ne pas présenter de candidats pour une élection départementale partielle prévue début octobre à Orange, dans le Vaucluse. Un cas symptomatique de la marginalisation croissante de la gauche dans le Sud-Est, réduite à assister impuissante au duel droite/extrême droite.

    ALSTOM

    Francetvinfo - Pour Montebourg, le gouvernement "savait tout" de la fermeture d'Alstom Belfort

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, aujourd'hui candidat à la primaire à gauche, a rendu visite mercredi aux salariés de l'usine de production de trains menacée.

    Le Monde - Alstom : Hollande a pour « objectif » le maintien du site de Belfort

    Le président de la République, François Hollande, a fixé comme « objectif » le maintien des activités ferroviaires d’Alstom du site de Belfort, menacé de fermeture. Son ministre de l’économie, Michel Sapin, en a fait l’annonce lundi 12 septembre au matin, au sortir d’une réunion interministérielle sur ce dossier.

    CAMBA

    L'Obs - Fichier S: Cambadélis (PS) reproche à Sarkozy de vouloir "s'émanciper de l'Etat de droit"

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a reproché vendredi à Nicolas Sarkozy de vouloir "s'émanciper de l'Etat de droit" en proposant notamment l'internement des fichiers S soupçonnés de terrorisme.

    ECONOMISTES

    Altereco - Entretien avec Eric Heyer, Les 35 heures, le négationnisme et les économistes

    Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg soutiennent, dans leur dernier ouvrage, Le négationnisme économique et comment s'en débarrasser (Flammarion), que baisser la durée légale du travail n'a aucune incidence sur l'emploi. Seules les baisses de charges font baisser le chômage. Ceux qui pensent autrement sont-ils des négationnistes ? Entretien avec l'économiste Eric Heyer.

    OFCE - « Le négationnisme économique » de Cahuc et Zylberberg : l’économie au premier ordre

    par Xavier Ragot

    Le livre de Pierre Cahuc et André Zylberberg[1] est une injonction à tenir compte des vérités scientifiques de l’économie dans le débat public, face aux interventions cachant des intérêts privés ou idéologiques. Le livre contient des développements intéressants, décrivant les résultats de travaux empiriques utilisant des expériences naturelles pour évaluer des politiques économiques dans le domaine éducatif, de la politique fiscale, de la réduction du temps de travail, etc.

    Les Echos -« Négationnisme économique » : l'erreur et la faute de Cahuc et Zylberberg
     
    LE CERCLE/POINT DE VUE - Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg, dans leur nouvel essai au titre douteux, prétendent que l'économie est devenue une science infaillible. Ils se trompent.
     
    Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg viennent de publier un essai, « Le négationnisme économique» ( dont voici les meilleurs extraits ), dans lequel ils avancent que l'économie est devenue une science expérimentale, au même titre que la biologie ou la médecine. Les deux auteurs se trompent et ce pour plusieurs raisons. 

    PS (communiqué)
     

    Le Parlement européen a adopté hier à une large majorité le rapport d’initiative du député socialiste Guillaume Balas sur la lutte contre le dumping social dans l’Union européenne.

    Le Parti socialiste salue ce message fort envoyé à la Commission et aux Chefs d’État. Le rapport prévoit, entre autre, de créer une liste noire des sociétés responsables de graves violations à la législation sociale. Elles se verront refuser l’accès aux marchés publics, aux subventions publiques et aux subventions de l’Union européenne pendant une période légale. La mise en place d’un salaire minimum européen est une autre mesure forte.

     
     
  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 septembre

    ANALYSES

    OFCE - Le quinquennat de François Hollande : enlisement ou rétablissement ?

    Le quinquennat de François Hollande a été marqué par des difficultés économiques profondes mais également par un début d’embellie cette dernière année de mandat. La France aura donc connu une croissance faible de 2012 à 2014, du fait notamment de la politique de consolidation budgétaire, puis une croissance modérée au-delà.

    L’ampleur du choc fiscal en début de quinquennat, dont l’impact négatif sur la croissance avait été sous-estimé par le gouvernement, n’était pas compatible avec une baisse du chômage au cours de la première moitié du mandat.

    L’effort d’assainissement des finances publiques aura conduit à un ajustement budgétaire conséquent, en repoussant cependant l’objectif de 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Selon les calculs de la Commission européenne, le solde structurel français (c’est-à-dire le solde corrigé des effets de la conjoncture) se serait amélioré de 2,5 points sur la période 2012-2016. Malgré tout, cet effort n’a pas empêché la dette publique d’atteindre un point haut historique, et de diverger sensiblement par rapport à celle de l’Allemagne.

    FRONDEURS

     
    Ils font leur rentrée ce week-end à La Rochelle, sans parvenir à se mettre d’accord sur une candidature unique pour la primaire de la gauche.
    En savoir plus sur
     
    SONDAGE
     
     
    Une très nette désaffection. C'est la principale leçon de l'enquête réalisée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, pour le Cevipof et publiée cet été sur la relation entre les enseignants et le PS. Il observe « un affaissement important des intentions de vote en faveur de François Hollande entre janvier 2016 et mai 2016, passant de 30,7 % à 24,3 %. »
     
    HOLLANDE
     
     
    Le discours était très attendu. Et plus encore que le thème du colloque que François Hollande ouvre "la démocratie face au terrorisme", ce sont les petits cailloux semés par le chef de l'Etat en vue de 2017 qui étaient scrutés. Englué dans les bas-fonds des sondages, encadré par des candidatures dissidentes (Arnaud Montebourg sur sa gauche et Emmanuel Macron sur sa droite), le président de la République était pressé par une partie des siens d'envoyer un signal
     
     
    Il était temps. Même les plus fidèles partisans de François Hollande commençaient à douter de sa capacité à parler à la gauche et à incarner sa possible unité. Les voilà rassurés. Hollande sait encore y faire. Même si un discours, aussi bon soit-il, ne suffira pas pour corriger les manquements et les incohérences de son quinquennat.
     
     
    Tir nourri sur ses adversaires tous bords confondus, anaphores, intentions… Dans le discours le plus percutant de son quinquennat, jeudi à Paris, le chef de l’Etat a posé les premiers jalons de sa future campagne, sans pour autant se déclarer.
     
     
    François Hollande n’a pas fait de déclaration de candidature ou d’annonce surprise dans son discours, jeudi 8 septembre, à la Salle Wagram, à Paris. Il a en revanche défendu son action en allant au-delà du seul thème annoncé de la « démocratie face au terrorisme ». Constitution, cumul des mandats, créations de postes… Retour sur ses principales affirmations.
     
    MACRON
     
     
    En décidant finalement de quitter le gouvernement, Emmanuel Macron a pris un risque calculé. Son pari est que François Hollande ne se représentera pas à l’élection présidentielle et que dans ces conditions il ne doit plus tarder à montrer clairement ses ambitions et à se préparer pour 2017. Ce pari est risqué dans la mesure où, s’il se trompe, il se trouvera dans une situation particulièrement inconfortable. En effet, son départ du gouvernement à lui seul ne lui permettra pas de se présenter contre le président sortant si, déjouant ses calculs, celui-ci se représente. L’image de Brutus serait alors trop prégnante. Il aurait fallu que Macron quitte beaucoup plus tôt le gouvernement et sur une rupture radicale pour pouvoir légitimement se présenter contre François Hollande. Ce ne fut pas le cas. Si le président se représente, il devra donc faire exploser sa fusée porteuse à peine lancée. Fâcheux. Tout repose donc sur le calcul du retrait probable de ce dernier. Ce calcul est-il juste ?

    Challenges -Pourquoi Macron est obligé d’être candidat socialiste, malgré lui

    Un sondage TNS SOFRES pour Le Figaro montre que Macron est surtout perçu par les électeurs de gauche comme un candidat socialiste avant tout tandis que son succès dans l’électorat de droite est faible. A lui d’en tirer les leçons en renonçant à son credo ni gauche, ni droite

    MONTEBOURG

    Le JDD - SONDAGE. Primaire du PS : le match Hollande-Montebourg

    Selon notre sondage Ifop-JDD, la primaire organisée par le PS s'annonce serrée. S'il devance un peu Arnaud Montebourg au premier tour, François Hollande pourrait être confronté à un second tour très compliqué.

    HAMON

    L'Express - Primaire à gauche: Benoît Hamon crée son micro-parti, baptisé "Elpis"

    Le candidat de l'aile gauche du PS vient de créer son parti de poche pour recevoir des dons en vue de financer sa campagne pour la primaire à gauche.

    KIMELFELD

    Lyon Première - "J'ai très envie d'être maire de Lyon" David Kimelfeld (PS)

    David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement et premier fédéral du PS du Rhône, a été désigné par Gérard Collomb comme son dauphin pour les élections de 2020.

    JACQUEMAIN

    L'Humanité - Dans les entrailles du hollandisme

    Un ex-conseiller de Myriam El Khomri lève le voile sur la genèse de la loi travail. Un voyage hallucinant où l’on découvre qui détient le vrai pouvoir.

    On ne ressort pas indemne du « petit bout de chemin » dans les entrailles du pouvoir de la présidence Hollande que ­raconte Pierre Jacquemain. Ex-conseiller « stratégie » de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, il a démissionné en février de ses fonctions, précisément en raison de son opposition à la loi qui porte désormais le nom de son ancienne patronne. L’auteur d’Ils ont tué la gauche (Fayard, 198 pages, 16 euros) lève aujourd’hui « le voile sur la fabrique de la politique » du quinquennat finissant, depuis cet observatoire ô combien privilégié.

    CAROLINE FOUREST

    Menteuse, vous avez dit menteuse ?

    La Cour d’appel de Paris vient de confirmer ce que je disais sur le plateau d’On n’est pas couché en mai 2015. Elle a constaté que depuis janvier 2015, soit plusieurs mois avant l’enregistrement de cette émission, la plainte que me reprochait Aymeric Caron était bien prescrite. J’ai donc bien gagné le procès intenté par Madame Rabia Bentot, condamnée à me verser 4000 euros pour frais de procédure.

    IDEES

    Le Monde - Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert, Par Daniel Lindenberg

    « Déchéance de nationalité », « constitutionnalisation de l’état d’urgence », « expliquer le terrorisme, c’est déjà l’excuser », « tous pouvoirs à la police »… Que ces mots et ces déclarations d’intention soient à présent ceux d’un gouvernement de gauche devrait stupéfier. C’est tout de même le cas pour certains. Mais même ceux-là savent-ils vraiment comment « en un plomb vil l’or pur s’est-il changé » ? Que Jean Racine nous pardonne, mais l’Olympe n’a rien à voir dans cet affaissement des principes républicains les plus basiques.

    ISLAM

    Slate - Il faut accepter le lien de la majorité des musulmans de France avec l'islam de l'Algérie ou du Maroc

    Quelle instance représentative pour les musulmans de France? Comment financer les lieux de culte? Comment former les imams? Alors que les interrogations se multiplient dans un pays en proie à la violence djihadiste, notre spécialiste religion Henri Tincq et l'islamologue Rachid Benzine font le point.

  • L'actualité des socialistes du 26 août au 1er septembre

    A LA UNE

    OFCE - La baisse du chômage annoncée par l’Insee confirmée en juillet par Pôle emploi

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de juillet 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après les deux hausses consécutives de mai (+ 9 200) et juin (+ 5 400), une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 100 personnes en France métropolitaine. Sur les trois derniers mois la baisse est de 4 500 personnes et sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité s’est réduit de 44 100 individus. Ces évolutions viennent confirmer l’amélioration du marché du travail en France depuis le début de l’année et confirmée à la mi-août par la publication de l’INSEE du chômage au sens du BIT (cf. ci-dessous). Le chômage de longue durée a amorcé sa décrue (-2,2 % sur les trois derniers mois) alors même qu’il n’avait cessé de croître depuis la fin de l’année 2008 et le chômage des seniors continue de s’infléchir légèrement (-0,2 % sur 3 mois). Notons toutefois que la montée en charge du plan de formation instauré par François Hollande au début de l’année explique en partie ces évolutions encourageantes. Ainsi, au cours des 3 derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie D a crû de 10,1 %, soit près de 30 000 personnes supplémentaires, sous l’effet principalement des entrées dans les dispositifs de formation comptabilisées dans cette catégorie[1].

    Le Parisien - Hamon, Montebourg : à qui le label anti-Hollande ?

    PS. Autrefois alliés, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont aujourd'hui rivaux pour incarner l'alternative à gauche à la présidentielle. Mais jusqu'à quand ?

    La Tribune - "Sans parti politique, Macron n'a aucune chance d'être président"

    Pour le politologue Stéphane Rozès, Emmanuel Macron doit son actuelle popularité à son positionnement original, pro-réforme, dans un gouvernement de gauche. Mais mener campagne pour la présidentielle en se posant au centre et surtout sans le soutien d'un parti politique, c'est courir droit à l'échec

    HAMON

    L'Obs - Benoît Hamon, à gauche mais pas trop

    Pour son premier meeting de campagne, le chef de file de l’aile gauche du PS a tenu un discours rassembleur, s’efforçant de se placer au centre de gravité des différentes sensibilités de la gauche et des écologistes.

    L'Express - Primaire PS: comment Benoît Hamon tente de se démarquer d'Arnaud Montebourg

    Une semaine après son ancien collègue du gouvernement, le député socialiste des Yvelines a tenu ce dimanche à Saint-Denis son premier meeting de campagne. L'occasion de faire entendre quelques divergences avec son principal rival de l'aile gauche du PS.

    Libé - Hamon : «Je ne vais pas jouer le bonobo de la Ve République»

    À Saint-Denis, le député des Yvelines lance sa campagne pour la primaire à gauche. Avec un premier objectif : démontrer que sa candidature est différente de celles de Montebourg ou Mélenchon.

    Libé - «Ce serait bien qu’on ait une doublette Hamon-Montebourg»

    A Saint-Denis, le député des Yvelines, Benoît Hamon, a débuté son «rassemblement pour gagner en 2017», point de départ de sa campagne pour la primaire à gauche. Rencontre avec des militants qui espèrent voir Hamon et Montebourg s’entendre vite.

    Le Point - Benoît Hamon lance sa campagne à Saint-Denis

    Il avait pris de vitesse la semaine dernière son ancien comparse Arnaud Montebourg, en annonçant quelques jours avant lui sa candidature à la présidentielle.

    Le Parisien - La lettre aux Français de Benoît Hamon

    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    Le Monde - Benoît Hamon cherche son élan

    L’encéphalogramme reste plat. Révélée en pleine torpeur estivale, le 16 août, sur le plateau du 20 heures de France 2, afin d’éviter l’embouteillage de la rentrée politique, la candidature de Benoît Hamon à la primaire organisée par le Parti socialiste (PS), prévue les 22 et 29 janvier 2017, peine à mobiliser.
     
     
    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Marchés publics : Montebourg 2014 répond à Montebourg 2016

    Le candidat Arnaud Montebourg propose de réserver transitoirement 80% des marchés publics à des PME nationales. Impossible dans le cadre des traités européens, disait le ministre Arnaud Montebourg il y a deux ans.

    Le Lab - La sentence de Hollande sur l’entrée en campagne de Montebourg : "Trop tard, trop violent, trop flou"

    "Outrance" et "caricature". Tels sont les éléments de langage distillés par les soutiens de François Hollande pour commenter l’entrée officielle en campagne d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse, qui au passage conjure le chef de l’Etat de ne pas se représenter.

    L'Humanité - Montebourg déroule ses alternatives

    Le nouveau candidat à la présidence de la République, qui devait être invité sur France 2 hier soir, a présenté un projet social-démocrate qui entre en rupture avec le libéralisme et l’austérité de François Hollande, tout en prônant l’alliance du public et du privé, du capital et du travail.

    Capital - Le (coûteux) plan d'Arnaud Montebourg pour faire redécoller la France

    Après Benoît Hamon, Arnaud Montebourg vient d'officialiser sa candidature à l'élection présidentielle 2017. Si on ne sait pas encore si celle-ci passera ou non par la primaire socialiste, on peut déjà se forger une idée du programme de l'ex-ministre de l'Economie, qui avait claqué la porte du gouvernement en 2014 pour signifier son opposition à la politique menée par François Hollande.

    Slate - Les aimables fantaisies du projet patriotique d'Arnaud Montebourg

    Convaincant dans sa critique de François Hollande, Arnaud Montebourg l'est nettement moins dans son projet. Au stade actuel, il juxtapose un ensemble de généralités et de slogans et une série de mesures à la fois peu crédibles et guère cohérentes.

    MACRON

    France 3 - Par sms, le PS menace d’exclusion les soutiens d’Emmanuel Macron

    Un coup de sang, c’est simple comme un SMS. Le Lab d’Europe 1 a récupéré, dans ses filets, des textos furibards de Jean-Christophe Cambadelis au sujet de la démission d’Emmanuel Macron.

    Le 1er secrétaire du PS fustige violemment le départ du gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie. Mais il joint les actes à la parole en lançant un avertissement aux « macroniens » en puissance. Attention. La jurisprudence Iborra existe et elle s’applique.

    Le Lab - Les socialistes réagissent avec virulence à la démission d’Emmanuel Macron : "Brutus", "Kinder surprise", "espionnage"

    C’est entendu, dit et redit : non, Emmanuel Macron n’est pas socialiste. Mais il a été pendant deux ans, jusqu’à sa démission annoncée du ministère de l’Economie ce mardi 30 août, membre d’un gouvernement dirigé par un socialiste Manuel Valls sous la houlette du Président François Hollande.

    Longtemps critiques, pour une partie, à son égard, les socialistes ont réagi avec virulence à l’annonce de démission imminente du ministre de l’Economie, 2017 dans le viseur. Et en premier lieu, c’est leur patron, le Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a donné le ton. Florilège des réactions d'élus socialistes bien remontés contre Emmanuel Macron. .

     
    Une carrière fulgurante, des résultats mitigés. Maintenant, Emmanuel Macron va devoir convaincre qu’il peut être un leader politique autrement qu’avec des petites phrases douces et assassines.
     
     
    Après la démission d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat apparaît sonné, mais ne veut rien changer à sa stratégie.
     
    MICHEL SAPIN
     
     
    Michel Sapin a toujours eu le sens de la formule, parfois un peu moins celui de la mesure. Invité de RMC et BFM-TV jeudi 1er septembre, le nouveau ministre de l’économie et des finances a dressé un tableau très optimiste de la situation économique et sociale du pays, vantant les baisses d’impôts de 2015 et promettant de nouvelles l’an prochain.

    NAJAT VALLAUD-BELKACEM
     
     
    Emmanuel Macron a quitté le gouvernement mardi 30 août, afin de se consacrer à son mouvement politique "En Marche !", avec la présidentielle dans le viseur. L’ex-ministre de l’Économie devrait déclarer sa candidature d’ici deux mois, quand le chef de l’État devrait lui annoncer qu’il se présente à sa succession début décembre. Soit : après son ancien ministre.
     
    SIRUGUE
     
     
    L’Elysée a annoncé, jeudi 1er septembre, la nomination de Christophe Sirugue, député socialiste de Saône-et-Loire, au poste de secrétaire d’Etat à l’industrie. « Cet honneur est aussi une lourde charge à laquelle je ne me déroberai pas, en raison de l’intérêt que je porte à ce sujet essentiel tant au niveau national que local », a-t-il déclaré sur Facebook quelques minutes après l’annonce de sa nomination.
     
    LAICITE

    Paul Allies - Un rappel à l’ordre républicain par le droit contre la confusion politique

    Par sa décision du 26 août le Conseil d’Etat ne fait que rappeler le droit de la République, spécialement pour ce qui concerne l’application de la loi du 9 décembre 1905, fondement de la laïcité dans notre pays. Elle le fait dans un contexte de confusion politique problématique.

    Marianne - "En 2016, la fraternité c'est savoir dire non à l'islam radical"

    Après une première tribune dans laquelle il alertait sur la signification du burkini ("Ne soyons pas naïfs sur le symbole de cette étoffe"), Aalam Wassef réagit aux différentes photos de femmes simplement voilées se faisant verbaliser sur les plages. S'il comprend que ces images fassent "mal" et interrogent sur notre sens de la fraternité, il souligne qu'il faut malgré tout savoir "dire non avec fermeté, sagesse, mesure et pédagogie à l'obscurantisme".

    Marianne - Luc Carvounas, très proche de Valls, s'oppose à son tour aux arrêtés anti-burkini

    Invité ce midi sur RMC, le socialiste Luc Carvounas, pourtant proche parmi les proches de Manuel Valls, a ouvertement contredit le Premier ministre sur les arrêtés anti-burkini. Lui ne voit "pas pourquoi on les empêcherait de porter le burkini dans l'espace public".

    SACCAGE

    Le Monde - Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste « saccagés »

    Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste (PS) ont été « saccagés » jeudi 1er septembre, a dénoncé le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
    « Il s’agit d’un rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation (11e arrondissement). Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations au local du PS », a fait savoir la police à l’AFP, sans donner plus de détails.

    CAMBA

    Cambadélis : "Parler de l'islam permet d'éviter d'évoquer la réussite gouvernementale"

    Si la polémique de l'été concerne le burkini, ce serait tout simplement pour ne pas parler... des succès du gouvernement ! Cette brillante analyse nous vient de Jean-Christophe Cambadélis ce 26 août.

    COLLOMB

    Marianne - "A Lyon, l’humanisme prend l’eau avec Gérard Collomb ! Nathalie Perrin Gilbert, Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale

    Gérard Collomb n’est pas humaniste. En décidant, au beau milieu de l’été, de couper l’eau des fontaines du Jardin des Chartreux pour tenter de faire partir les familles sans abri qui se sont réfugiées là, il a liquidé d’un seul coup le compte épargne déjà chichement pourvu de sa crédibilité politique en matière sociale.

     

  • L'actualité des socialistes du 12 au 25 août (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE

    Le Point - Sondage secret du PS : Hollande battu par Montebourg à la primaire

    Début juillet, le PS a commandé un sondage confidentiel à Ipsos sur la primaire de la gauche. Arnaud Montebourg devancerait François Hollande...

    Libé - Tribune, Une offensive à gauche est possible, Par Christian Paul, Député PS de la Nièvre
     
    Il faut s’ouvrir à la société civile, au peuple de gauche déçu par le quinquennat de François Hollande pour imaginer une véritable alternance.

    Les Echos - «Ça n’a aucun sens» : les bonnes feuilles du nouveau livre sur Hollande

    Elsa Freyssenet, journaliste au service Enquêtes des « Echos », publie « Ça n’a aucun sens » où François Hollande s’explique sur ses choix et ses erreurs. En voici quelques extraits.
     
     
    Le positionnement de Nicolas Sarkozy constitue « une menace considérable pour le pays », estime dans un entretien accordé au Monde, Jean Christophe Cambadélis. « Il a pris une responsabilité terrible devant la France. Il avait abaissé les frontières avec son discours de Grenoble en 2010, il propose une nouvelle frontière aujourd’hui à la droite et à l’extrême droite », attaque le premier secrétaire du PS.

    PRIMAIRE

    RTL - Primaire de la gauche : Arnaud Montebourg devance François Hollande au 2ème tour dans un sondage jamais publié

    Le chef de l'État perdrait la primaire de la gauche face à son ancien ministre de l'Économie, selon un sondage Ipsos qui n'a jamais été révélé.

    RTL - Présidentielle 2017 : Benoît Hamon, l'ancien ministre devenu frondeur

    DU GOUVERNEMENT À LA CAMPAGNE (3/4) - D'abord soutiens du Président au sein du gouvernement, certains anciens ministres de François Hollande ont désormais leur carte à jouer en vue de la présidentielle de 2017.

    FranceTVinfo - Primaire à gauche : François Hollande donné favori par les sympathisants de gauche, selon un sondage

    En l'absence de Manuel Valls, François Hollande récolte 32% des intentions de vote devant Emmanuel Macron (26%) et Arnaud Montebourg (17%).

    Le Lab - Primaires : Christian Paul demande à Cambadélis de prendre exemple sur Wauquiez dans la gestion du parti

    Christian Paul, chef de file des députés frondeurs, a été sur le devant de la scène médiatique lorsque certains députés de gauche se sont opposés à la loi Macron en 2015 puis à la loi Travail en 2016. Jusqu’au mois d’octobre, ce sont les vacances parlementaires. Mais en attendant la reprise des sessions à l’Assemblée nationale, le député de la Nièvre a trouvé un autre combat/moyen de titiller la branche légitimiste : la gestion de son parti.

    Francetvinfo - Montebourg, le PS, les frondeurs... Comment ils ont (déjà) saboté la primaire socialiste

    Arnaud Montebourg est candidat à la présidentielle mais il n'a pas précisé s'il souhaitait participer à la primaire organisé par son parti. Le scrutin semble déjà avoir du plomb dans l'aile, alors qu'il est censé permettre un rassemblement de la gauche. 

    Challenges - Primaire du PS: Manuel Valls dénonce "la violence" d'Arnaud Montebourg

    Manuel Valls a dénoncé mardi la "violence" des déclarations d'Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Cécile Duflot, trois ex-ministres candidats à l'Elysée et très critiques contre François Hollande.

    Marianne - A Frangy, Arnaud Montebourg se pose en premier opposant de gauche à François Hollande

    Lors de sa rencontre annuelle de Frangy-en-Bresse ce 21 août, Arnaud Montebourg a non seulement officialisé sa candidature à la présidentielle de 2017 - il passera par une primaire si elle est "loyale" - mais il s'est également placé en premier opposant à François Hollande, dégommant ses choix politiques tout au long de son discours. Il a demandé à l'actuel président de la République de bien réfléchir à l'opportunité d'une nouvelle candidature..

    Le Figaro - Hollande contre Montebourg : un choc idéologique frontal

    Le principal concurrent du président semble être son ancien ministre du Redressement productif. Pour Thomas Guénolé, ce sera l'affrontement entre le chef de file du social-libéralisme et le partisan d'un néo-gaullisme.

    Libé - 2017 : la gauche du chacun pour soi

    A huit mois de la présidentielle, chacun joue désormais sa propre carte. Tel Arnaud Montebourg, qui a sonné dimanche le coup d’envoi d’une campagne éparpillée.

    FranceTVinfo - L'ancien ministre Arnaud Montebourg officialise sa candidature à l'élection présidentielle

    "Si je suis candidat (...), c'est d'abord qu'il m'est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l'acuel président de la République", peut-on lire dans un discours publié sur le site de campagne d'Arnaud Montebourg.

    Le Monde - A la primaire du PS, un couloir gauche déjà très embouteillé

    Si d’aventure Arnaud Montebourg décidait malgré tout de se présenter à la primaire du PS, le risque serait grand d’avoir un fameux embouteillage sur le couloir gauche du parti en janvier prochain. Organisé les 22 et 29 janvier 2017, le scrutin des gauches de gouvernement a déjà vu en effet fleurir de nombreuses candidatures dans le camp des mécontents socialistes.
     
     
    En se déclarant candidat à l'Elysée, le député des Yvelines a pris de vitesse l'ex-ministre de l'Economie, qui devrait se lancer ce dimanche à Frangy-en-Bresse. Les deux hommes rêvent d'incarner une alternative de gauche à François Hollande. Mais leurs différences ne sont pas seulement cosmétiques.
     
    HOLLANDE

    Marianne - Confidences en série de François Hollande : merci pour cette "conversation", Bruno Cautrès, Chercheur en sciences politiques, Sciences Po – USPC.     

    La lecture de "Conversations privées" provoque un sentiment contradictoire : à la fois document rare où François Hollande commente sa propre action avec une relative liberté, et genre jamais adopté par ses prédécesseurs comprenant de nombreuses limites.
     
     
    Si Manuel Valls a mis le feu aux poudres en s’attaquant à la gauche du PS, communistes et écologistes inclus, en parlant de "deux gauches irréconciliables", François Hollande n’est pas tout à fait du même avis que son Premier ministre dont "le passage en force" est "la méthode".
     
     
    60 entretiens par-ci, 30 par-là, deux ou trois en passant et encore deux livres à venir pour dévoiler les pensées intimes du Président, cela commence à faire beaucoup d’exégèses du bilan de François Hollande.
     
    LEGISLATIVES
     
     
    .... Il est enfin précisé que «la commission électorale sera par ailleurs vigilante sur la qualité électorale des circonscriptions réservées à des candidatures féminines». Au Scan, un membre de la direction du parti détaille: «Non seulement nous voulons présenter plus de femmes, mais nous voulons en avoir plus en situation éligible. Jusqu'à présent, nous présentions le même nombre d'hommes et de femmes, mais nous savions qu'elles avaient plus ou moins de chances d'être élues selon la circonscription...», admet-on.
     
    LAICITE

    Les Echos - « Nous allons devoir revenir à une laïcité de combat »

    La vague terroriste qui a submergé la France a remis au centre du débat la place de l’Islam et des musulmans dans notre pays. Le philosophe Marcel Gauchet analyse ce phénomène complexe d’affirmation religieuse dans un pays où le principe de laïcité était présumé avoir réglé une fois pour toute le sujet.
     
     
    Le Printemps Républicain, qui avait déjà lancé un appel en mars face aux attaques contre la République, dévoile sa position sur le burkini. Dans "ce combat politique" à mener car il s'agit "d'une lutte entre la civilisation et la barbarie", le Printemps Républicain estime que l'on peut en arriver à des "mesures juridiques". "L'arme du droit doit toutefois être employée avec circonspection et prudence", estime le mouvement citoyen.
     
    Libé - Financer les mosquées pour les contrôler est un leurre Par Henri Pena-Ruiz, philosophe et écrivain
    Les lieux de cultes ne sont pas des salles de spectacle, il ne suffit pas de payer l’endroit et l’orchestre pour en dicter la musique. Car, dans un Etat de droit, c’est par les lois que l’on doit empêcher les dérives intégristes.
     
    Huffington Post - Non Monsieur Plenel, le burkini n'est pas un vêtement comme un autre!
     
    A vous entendre pérorer sur la liberté vestimentaire des femmes musulmanes, confortablement installé dans une démocratie centenaire dont les institutions sont solidement ancrées et où les libertés individuelles sont sacralisées, je sens mes cheveux se dresser sur ma tête non voilée et la colère m'envahir.
     
    Marianne - "Monsieur Valls, légiférez contre le burkini
     
    André Gerin, député-maire communiste, adresse ce 22 août un courrier à Manuel Valls pour lui demander de "compléter la loi sur l'interdiction du voile intégral" et de faire prendre "des arrêtés préfectoraux" afin d'interdire le burkini. Il estime que les Français ne veulent pas "voir la France devenir charia-compatible". Voici son courrier.

    Vu du droit - Burkini: le bal des hypocrites…masqués

    Je n’avais pas envie d’intervenir sur cette histoire de « privatisation » d’un parc aquatique par une organisation musulmane intégriste pour y organiser une journée réservée aux femmes et aux enfants est interdit aux hommes et aux garçons de plus de 10 ans ! La situation est suffisamment tendue et je voudrais vraiment que les Français conservent le calme que j’ai récemment salué.

    Est-il nécessaire de souligner qu’en ces moments très difficiles, dans une situation très tendue, l’organisation de cet « événement » est une véritable provocation. On a interdit un spectacle de Dieudonné pour bien moins que ça. Malheureusement force est de constater que nombreux sont ceux qui aimeraient que ça dégénère. Alors le festival de contorsions hypocrites et d’âneries de ceux qui soutiennent cette initiative obligent quand même à quelques observations.

    BFMTV - "S’il y a une lutte contre l’islamisme pourquoi les mosquées salafistes ne sont-elles pas fermées ? " Céline Pina

    L'auteure de "Silence coupable- Les islamistes ne sont grands que parce que nos politiques sont à genoux" Céline Pina passait Le Grand Oral des GG aujourd'hui. "S’il y a une lutte contre l’islamisme pourquoi les mosquées salafistes ne sont-elles pas fermées ?" s'interroge-t-elle, avant de rajouter: "Il y a deux façons de détruire un pays: avec les attentats et en apprenant la haine des principes et des valeurs de ce pays"

    ECONOMIE
     
     
    Un rapport sénatorial publié ce mardi dénonce les incohérences et les défaillances du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) dont le coût annuel est estimé à environ 20 milliards d'euros. Un dispositif dont l'avenir est incertain.

    La Tribune - La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l'ignore

    Qui l'eût cru ? Voici que, désormais, l'idée d'une action budgétaire pour en finir avec la croissance molle et le risque déflationniste refait surface avec vigueur dans le débat économique. Certains signes ne trompent pas. L'agence Bloomberg y a consacré mardi 2 août une dépêche, et la banque d'affaires étasunienne Bank of America-Merrill Lynch affirme dans une note parue le même jour - pour le regretter certes - que « le relais de la politique économique est en train de passer de la politique monétaire à la politique budgétaire ».

    BIO

    Reporterre - Tempête à l’INRA autour d’un rapport sur l’agriculture biologique

    Plus de cent chercheurs en agronomie ont envoyé une lettre à la direction de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Dans cette lettre, révélée par Reporterre, les chercheurs vilipendent le parti pris non scientifique d’une étude critiquant l’agriculture biologique. Face à cette bronca exceptionnelle, la direction de l’Institut agronomique se réfugie dans le silence.

    Reporterre - Le rapport partial de l’INRA sur l’agriculture bio : les politiques s’en mêlent

    Suite à la révélation de la bronca des scientifiques contre un rapport jugé partial sur l’agriculture biologique, la direction de l’INRA sort de son silence. Reporterre publie sa réponse. Des responsables politiques interpellent de leur côté le ministre de l’Agriculture.

     

  • L'actualité des socialistes du 29 juillet au 11 août (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    Dirigeante syndicale de la Disk, Arzu Çerkezoglu dénonce les coups d’État dans son pays. Exprimant de vives craintes pour les libertés publiques et les droits des salariés, elle appelle à l’unité des forces progressistes, politiques, syndicales et associatives, face à Erdogan.
     

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - C'est une foule gigantesque qui s'est rassemblée ce dimanche autour d'Erdogan. Pour Caroline Galactéros, l'Occident n'a pas voulu voir l'implantation d'un «national-islamisme» conquérant aux portes de l'Europe, qui montre aujourd'hui son vrai visage.


    Docteur en science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet d'intelligence stratégique «Planeting». Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a publié Manières du monde. Manières de guerre(Nuvis, 2013) et Guerre, Technologie et société (Nuvis, 2014).

    MOLEX

    Le Monde - Molex : le licenciement de 191 salariés jugé « sans cause réelle ni sérieuse »

    Après des années de combat, les « Molex » obtiennent une victoire de taille. Mardi 9 août, la cour d’appel de Toulouse a jugé « sans cause réelle ni sérieuse » le licenciement de 191 salariés du groupe de connectique automobile Molex, dont l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) a fermé en 2009. La justice a estimé que l’employeur avait agi « avec légèreté » dans ces licenciements et a accordé au total environ 7 millions d’euros d’indemnités.

    PRIMAIRE A GAUCHE
     
     
    Plus encore que les années précédentes, socialistes, communistes et écologistes s'apprêtent à sortir de l'été en ordre dispersé. Y compris pour la majorité.
     
     
    C'est le dernier été avant la présidentielle de 2017. Et à gauche, la liste de départ est loin d'être connue. Pour la plupart des candidats éventuels, qui ne sont pas encore dans les starting-blocks, les prochaines semaines seront décisives.
     
     
    Un duo inattendu à la conquête des territoires perdus de la gauche?

    C’est désormais avéré : Pierre Laurent, le leader du PCF a pris langue avec Arnaud Montebourg. Et les points de convergence seraient nombreux et réels en vue de 2017.

    C’est le communiste qui a fait le premier pas, publiquement, sur LCP, souhaitant une candidature entre « socialistes critiques, communistes, écologistes… » mais aussi « le parti de Jean-Luc Mélenchon ». Et, relancé par les journalistes, il n’a pas fallu le pousser de beaucoup pour qu’il reconnaisse ses convergences avec l’homme à la marinière.

    Le Lab - Benoît Hamon favorable à "un accord" entre "la République et l'islam de France"

    Faut-il une sorte de "concordat" entre l'État et le culte musulman ? Alors que la loi de 1905 établit la séparation des Églises et de l'autorité publique, et donc le principe de laïcité de la République et de la société françaises, les questions liées aux difficultés organisationnelles de l'islam en France font resurgir ce débat. Voilà quelques temps que Benoît Hamon, par exemple, y réfléchit. Sans pour autant prononcer le terme de "concordat" et en défendant l'application de la loi de 1905.

    Le JDD - Lienemann veut "une sixième semaine" de congés payés

    L'ancienne ministre de Mitterrand, candidate à la primaire de la gauche, Marie-Noëlle Lienemann, dévoile au JDD ses principales propositions.

    Candidate à la primaire qu'organisera le Parti socialiste fin janvier, Marie-Noëlle Lienemann veut mettre en débat des thèmes de "gauche". Pour le JDD, elle dévoile ses principales propositions. Parmi elles, une sixième semaine de congés payés et un référendum pour "dé-monarchiser" les institutions et supprimer le 49-3. 

    ISLAMISME

    La République des Pyrenées - Le burkini de la discorde

    Alors que l'on nous saoule avec le « vivre ensemble », nous sommes impuissants face à des pratiques qui relèvent d’une sorte d’apartheid volontaire, comme cette initiative qui fait grand bruit : l’organisation d’une journée dans un parc aquatique des Bouches-du-Rhône, réservée aux femmes membres de l’association "Smile 13".

    Le Figaro - Ce que révèle l'affaire du Burkini

    Le projet de privatisation d'un parc aquatique le temps d'une journée a finalement été annulé après une vive polémique. Pour Mathieu Bock-Côté, l'exhibitionnisme identitaire est le vecteur privilégié de l'impérialisme culturel qui anime l'islamisme.


    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d' Exercices politiques(VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois(Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

    Le Monde Diplomatique - Réflexion sur « l’islam des Lumières »

    Au fil des siècles, l’islam en tant que religion n’a jamais cessé d’être questionné par des penseurs et théologiens musulmans. L’« ijtihad », ou exégèse novatrice des textes coraniques, est un processus déjà entamé mais qui s’inscrit dans le temps long.

     
    Il avait rêvé d’un autre été, qui devait débuter par une victoire des Bleus à l’Euro de football, se poursuivre par la fin de l’état d’urgence annoncée le 14 juillet, et s’étirer doucement jusqu’en septembre sur fond de baisse du chômage et de cadeaux fiscaux. Mais la succession des actes terroristes a eu raison des espoirs de François Hollande, qui voit la fin de son quinquennat se teinter bien malgré lui d’une coloration sécuritaire. « On sait que dans dix ans, quand on repensera aux éléments structurants de ce quinquennat, tout le monde parlera du terrorisme. On ne l’avait pas prévu mais c’est comme ça », explique, fataliste, l’un de ses conseillers.
     
     
    La FOIF végétait depuis sa création en 2005, une nouvelle version verra le jour en octobre. Elle devra trouver une solution pour le financement des mosquées et la formation des imams. Décryptage.
     
     
    Le Royaume-Uni ne sera pas puni. En tout cas, c'est ce que souhaite Jean-Claude Juncker qui a proposé Julian King pour le poste de commissaire à l'union de la sécurité, et qui entend bien impliquer le pays sécessionniste dans la stratégie de l'Union européenne jusqu'au bout. Un article de notre partenaire Euractiv.
     
     
    Après chaque nouvel attentat, le rôle d’Internet revient au cœur des débats. Daech s’en sert avant tout comme outil de communication et de recrutement. Mais dès 2013, la secte s’est dotée d’un « cyber-califat » pour porter la guerre sur le terrain informatique. Un groupe de hackers dont il faut mesurer la menace.
     
    ECONOMIE
     
     
    A ceux qui en doutaient, Michel Sapin, le ministre des finances, et Christian Eckert, son secrétaire d’Etat au budget, ont tenu en ce dernier week-end de juillet à faire passer un message fort : le prélèvement des impôts sur le revenu à la source sera bien mis en place dès le 1er janvier 2018. Et ce, quelle que soit la majorité au pouvoir. « Je ne vois pas qui remettrait en cause une disposition de cette nature, qui sera votée en fin d’année et entrera en vigueur au 1er janvier 2018 », a déclaré dimanche 31 juillet M. Sapin dans une interview au Journal du dimanche.
     
     
    Beaucoup de locataires ont vu leur loyer baisser à Paris depuis l'instauration de l'encadrement des loyers. La capitale reste, qui plus est, attractive pour les investisseurs. Jusqu'ici cette mesure semble donc être une réussite.
    Un an après l'entrée en application de l'encadrement des loyers, dont le périmètre a jusqu'ici été restreint à Paris intramuros, l'heure est au premier bilan. Et force est de constater que celui-ci est bon pour les locataires parisiens. En effet selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), 30 % des nouveaux emménagés à Paris en 2015 ont bénéficié d'une baisse de loyer, une proportion inédite qui n'atteignait que 20 % en 2014 et seulement 7 % en 2013.

    Challenges - Tensions entre Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron sur la vente d'Altis

    Arnaud Montebourg accuse son successeur de forcer le groupe français de semi-conducteurs à se vendre au rabais à son concurrent allemand X-Fab. Un millier d’emplois dans l’Essonne sont en jeu.
     
  • L'actualité des socialistes du 15 au 28 juillet (revue de presse bi-mensuelle pendant l'été)

    En août un peu d'histoire avec des reportages de Cinq colonnes à la Une, l'émission historique de l'ORTF.....

    A LA UNE

    Le Figaro - El Khatmi (PS): «L'islamophobie, un concept créé pour étouffer toute critique de la religion»

    L'élu socialiste d'Avignon défend ardemment la laïcité et n'hésite pas à dénoncer ceux, qui dans sa famille politique, «restent perchés dans des idéaux soixante-huitards».

    Amine El Khatmi a une voix singulière à gauche. Musulman, l'adjoint socialiste au maire d'Avignon défend haut et fort une laïcité intransigeante, quitte à agacer dans son propre camp. Les derniers attentats ne font qu'accentuer sa colère. «J'ai confiance en ce que font Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Mais on peut aller plus loin», explique-t-il mercredi à La Provence. «Il faut expulser les imams étrangers qui tiennent des propos anti-républicains», insiste l'élu, qui invite les musulmans «à se prendre en main» et à «faire le ménage chez eux».

    Au Féminin - 3 choses à faire face au terrorisme selon ​Abdennour Bidar

    En réponse aux derniers attentats qui ont frappé la France, Abdennour Bidar, philosophe connu pour sa théorie de la modernité en Islam, a partagé un très beau texte rempli de sagesse. Un message fort qui désigne des coupables et met chacun face à ses responsabilités pour lutter contre le terrorisme.

    Depuis janvier 2015, une série d'actes barbares frappe notre France et nous meurtrit profondément. Perpétrés au nom de l'islam, ils sont aussi bien le fait d'esprits malades que l'une des expressions les plus aiguës de la crise radicale dans laquelle sombre aujourd'hui la civilisation arabomusulmane. De là, une très grande difficulté d'analyse : quel lien entre ces cas psychiatriques isolés et l'état général d'une civilisation ?

    MONTEBOURG
     
     
    Avec la création d’un micro-parti politique et d’une association, "les Amis d’Arnaud Montebourg", l’ex-ministre prend le chemin de la présidentielle de 2017.
     
    HAMON
     
     
    Le PS a pris la décision d'annuler son université d'été en raison de "menaces". De toute façon, on pouvait légitimement douter que les frondeurs y participeraient, la loi Travail et les trois 49.3 ayant accentué les divisions au sein du parti.

    Du coup, Benoît Hamon a annoncé qu'il organiserait un grand rassemblement politique les 27 et 28 août, à Saint-Denis.

    Libé - Benoît Hamon et Gérald Darmanin : «Sur l’islam, une hystérie politique très dangereuse»

    Financement des mosquées, formation des imams, voile : le député PS des Yvelines débat de la place de la religion musulmane avec le maire LR de Tourcoing. Lequel a adressé des préconisations à son parti en vue de 2017.

    MAUREL

    LCI - Emmanuel Maurel : « Le dumping fiscal touche toute l’Europe. »

    « Il faut réfléchir plus largement aux conflits d’intérêts en Europe. Il y a des choses à dire sur les pratiques de l’Union Européenne par rapport à Goldman Sachs. En Europe aussi notre adversaire c’est la finance ».

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Il y a urgence à aider l'Islam de France à se débarrasser de ceux qui le minent de l'intérieur"

    Le Premier ministre, Manuel Valls, s'exprime dans une longue tribune dans le JDD sur les réformes à entreprendre pour consolider l'islam de France. Extraits.

     
    Dans un entretien au Monde, vendredi 29 juillet, Manuel Valls répond aux attaques de l’opposition après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), estimant qu’il y a « une ligne infranchissable : l’Etat de droit ». « Mon gouvernement ne sera pas celui qui créera des Guantanamo à la française», assène le premier ministre.

    URVOAS

     
    Dans une tribune publiée jeudi 28 juillet dans Le Monde et sur Le Monde.fr, le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, répond aux propositions du président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). L’ancien chef de l’Etat a proposé, mercredi, dans un entretien au Monde, une série de mesures, appelant à sortir du « cadre » juridique actuel. Mais pour le garde des sceaux, « la France ne peut pas concevoir le combat contre le terrorisme, contre la radicalisation, autrement qu’avec les armes du droit (…) : l’arbitraire n’est pas acceptable et au nom de l’efficacité, je refuse cette volonté de “Guantanamoïsation” de notre droit. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est notre boussole. »
     
    MACRON
     
     
    Dans une vidéo, le ministre de l'Economie promet de « venir » voir les Français à la rentrée. Une nouvelle provocation qui entretient les doutes sur son avenir : rester au gouvernement ou jouer sa carte pour 2017.

    FMI

    La Tribune - Grèce : la responsabilité du FMI mise au jour, mais tout continue comme avant

    L'instance de surveillance indépendante du FMI a mis en cause la gestion de la crise grecque par cette institution. Des critiques qui détruisent la narration officielle, mais ne la change pas...

    La Tribune - Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique

    En raison des menaces grandissantes d'un ralentissement sévère de  l'économie mondiale - du Brexit au terrorisme -, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé samedi certains pays du G20 à muscler leurs dépenses publiques pour soutenir la croissance. Cette position est appuyée par Paris et Washington, mais pas par l'Allemagne. Pragmatique, le FMI s'adapte et souhaite faire revivre la politique de "stop and go" consistant à alterner rigueur et relance keynésienne selon les circonstances économiques.

    LOI TRAVAIL
     

    Après plusieurs mois de tensions sociales sans précédent pour un gouvernement issu de la gauche, la « loi travail » a été définitivement « adoptée » par un nouveau recours au 49.3. Avec 60 autres députés de gauche, j'ai signé la saisine du conseil constitutionnel qui conteste une loi dont la confection « a révélé de graves négligences en matière de dialogue social et de respect du rôle du parlement ».

     
     
    Incapables, par deux fois, de déposer une motion de censure contre Manuel Valls, les frondeurs du PS ont néanmoins trouvé une nouvelle manière de s’opposer à la loi Travail. Après avoir publié une tribune dans Le JDD au moment du vote définitif le 21 juillet, ils sont parvenus à déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.
     

    TRIBUNE - Cinquante-huit députés, très majoritairement de gauche, réagissent à l'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail en force en dernière lecture à l'Assemblée. "On aurait tort de croire le débat clos avec l’adoption de la loi Travail. Il ne fait au contraire que commencer. Nous y prendrons toute notre part", avertissent-ils.

    Voici la tribune des 58 députés : "Ce mercredi 20 juillet, la loi Travail a donc été définitivement adoptée. Au cœur de l’été, il ne faut pas lâcher,mais continuer à dire pourquoi ce fut le moment le plus insupportable de ce quinquennat pour qui ne se résigne pas à la dégradation des droits des salariés français et au déni de démocratie.

    Challenges - Loi travail: les frondeurs contre-attaquent

    La bataille sur la loi travail "ne fait que commencer", ont dit mercredi dans une tribune 58 députés PS "frondeurs", écologistes ou du Front de gauche, après le déclenchement du 49-3 pour forcer l'adoption définitive du projet de loi.

    TURQUIE
     
    La Turquie a frôlé une très grande catastrophe. La tentative de coup d’Etat, qui a fort heureusement échoué, aurait entraîné le pays dans une guerre civile dévastatrice. À une échelle beaucoup plus réduite, c’est ce que nous avons vécu durant environ une demi-journée, dans la nuit de vendredi à samedi : les policiers affrontant les rebelles militaires avec des armes lourdes, des militaires loyalistes se battant contre les putschistes, des soldats tirant sur la foule, des scènes de lynchages de soldats putschistes désarmés, des avions bombardant des bâtiments publics, notamment le parlement… Le bilan humain de cette folle nuit est lourd. Il nous donne un aperçu terrifiant de ce qu’auraient été, dans toute la Turquie, les conséquences de ce coup d’Etat s’il avait un tant soit peu triomphé.
     
     
    Tribune écrite par Nedim Gürsel, écrivain turc, directeur de recherche au CNRS. Dans son dernier livre Le Fils du capitaine, (Seuil, 2016) il décrit le premier coup d’Etat militaire en Turquie.

    « À minuit, sur des tanks, ils pénètrent dans la ville. Qui sont-ils ? Ils ont abaissé leurs casques sur leurs fronts, on ne voit pas leurs visages (…) Ils marchent et la ville bouge. Les Mongols sont revenus sur des tanks, reprenez-vous ! À minuit, les grondements arrivent des places aveugles ». J’avais vingt ans quand j’ai écrit ces lignes que l’on peut lire dans mon premier roman Un long été à Istanbul, qui décrit une période de répression ouverte après le coup d‘Etat militaire du 12 mars 1971. En 1980, mon livre fut saisi après le coup d’Etat du général Evren pour « offense aux forces de sécurité nationales » et j’ai été jugé dans un tribunal militaire. Dans mon dernier roman Le fils du capitaine, qui est un règlement de compte avec l’autorité, je reviens sur le premier coup d’Etat militaire de notre histoire récente, celui du 27 mai 1960 qui renversa le gouvernement de Menderes. Ce dernier fut pendu par les putschistes avec deux de ses ministres. J’avais neuf ans à l’époque. C’est dire que mon itinéraire d’écrivain, ma vie même, furent marqués par le rythme de ces coups d’Etat permanents.

    CICE

     
    Les moyens consacrés au crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en valaient-ils la peine, au regard des résultats atteints ? Rien n’est moins sûr, répond un rapport de la commission des finances du Sénat présenté, mardi 19 juillet, par Marie-France Beaufils, sénatrice CRC d’Indre-et-Loire. Intitulé « CICE : le rendez-vous manqué de la compétitivité ? », ce rapport analyse d’un point de vue fiscal les effets de ce dispositif phare du quinquennat Hollande, qui consiste en un crédit d’impôt sur la masse salariale, jusqu’à 2,5 smic. Mme Beaufils y conclut que le CICE nécessite d’être revu « profondément, dans sa forme comme dans son montant » –l’enveloppe budgétaire devrait atteindre quelque 20 milliards d’euros d’ici 2017, soit « près de 1 % du PIB de notre pays », pointe-t-elle.
     
    DEPROFESSIONNALISER LA POLITIQUE
     
     
    Lorsqu’on parle de réforme de la vie politique, on part souvent des institutions dont il faudrait repenser les contours, moins souvent des hommes et des femmes qui font la politique de la France, dont il faut réfléchir au moyen d’assurer le renouvellement. Le renouvellement de la classe politique sera pourtant un sujet majeur de la campagne présidentielle de 2017, porté avec mauvaise foi et sans proposition nouvelle par le Front national. C’est un enjeu central dans la lutte contre la montée des populismes en Europe, que seule l’incarnation d’une forme de rupture citoyenne avec les partis traditionnels paraît aujourd’hui susceptible d’endiguer.

    PS (communiqués)
     

    Ce matin, le Président de la République a annoncé la constitution d’une garde nationale lors d’une rencontre avec des parlementaires engagés sur cette question.

    Cette garde sera constituée à partir des réserves opérationnelles existantes et ses modalités de mise en place seront définies dès le mois de septembre, en concertation avec l’ensemble des acteurs.

    Le Parti socialiste a été profondément touché par la mort du jeune Adama Traoré après son interpellation à Beaumont-Sur-Oise, le 19 juillet.

    Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches. Nous respectons leur volonté que cessent les violences, ainsi que leur demande de transparence sur les circonstances de ce drame.

    Adoption définitive de la Loi « travail » : de nouvelles avancées pour le dialogue social, de nouvelles protections pour les salariés

    Après plusieurs mois de débat, le projet de loi relatif au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels a été définitivement adopté au Parlement.

    Le Parti socialiste tient à souligner l’implication et l’écoute constantes de la Ministre du travail Myriam El Khomri et du rapporteur du texte à l’Assemblée nationale Christophe Sirugue, tout au long du travail parlementaire.

  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE
     
    Promenade des anglais, Nice, Marc Chagallpierre-emmanuel guigo,rocard,macron,valls,hollande,cambadelis,benoit hamon,christian paul,laurent baumel,ps,parti socialiste,politique,actualite
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    C’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...
     
    La France gangrenée par l’islamisme, Par André GERIN, Député-maire honoraire de Vénissieux,Septembre 2015
     
    En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.

    ANALYSES

    David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…

    Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.
     
     
    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Télérama - Yves Sintomer : “La démocratie devient un spectacle, pendant que l'essentiel se déroule en coulisses”

    Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.

    FRONDEURS

     
    Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.

    Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?

    Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.

     
    Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

    L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.

    Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?

    Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.

    Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?

    Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.

    Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.

    BUDGET

     
    Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.
     
    FRANCE
     
     
    Les dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au ­premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.
     
    BAP
     
     
    INTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".
     
    PS
     
    11 juillet 2016

    Ce week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.

    MACRON

    Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
    Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».

    M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.

    Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".

    Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017

    Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».

    Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.

    La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !

    A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.

    ROCARD
     
    Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Bordeaux

    Dans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».

    Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.

    Libé - Rocard l’intellectuel, Par Pierre-Emmanuel Guigo, enseignant à Sciences-Po Paris, responsable de l'Association Michel-Rocard et auteur d’une thèse sur la communication de Michel Rocard

    Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui

    L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste

    LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".

  • L'actualité des socialistes du 24 juin au 30 juin (revue de presse bi-mensuelle...en été)

    ANALYSES

    Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois

    Libé - Dominique Méda et Pierre Larrouturou: «Une véritable machinerie idéologique a été mise en place autour des 35 heures»

    A rebours de la philosophie de la loi travail, la sociologue et l’économiste appellent à passer à la semaine de 32 heures afin de créer de l’emploi. Etats-Unis, Allemagne, Belgique… le débat est de nouveau sur la table.

    Le Figaro, Laurent Bouvet - Fracture des gauches : le pari à haut risque de Manuel Valls

    La loi Travail et le maintien des mouvements sociaux mettent en lumière des divergences au sommet de l'Etat. Pour Laurent Bouvet, si Hollande conserve la croyance d'une unité de la gauche, son Premier ministre est prêt à la rupture. Un pari à haut risque ...

    MICHEL ROCARD

    Le Monde - L’ancien premier ministre Michel Rocard est mort

    Michel Rocard, mort le samedi 2 juillet à l’âge de 85 ans, avait rêvé d’un destin présidentiel. Il n’y sera jamais parvenu. Mais il y a aujourd’hui, au sein du Parti socialiste, dans les ministères, dans les think tank de la gauche qui rêvent de la refonder, quantité de ses disciples, nourris par cette « deuxième gauche » sociale-démocrate, réaliste et redistributrice qu’il avait fini par incarner.....
     
    YLP : J'ai connu Rocard quand il se faisait appeler Georges Servet et je me souviens d'un café bu avec lui lors de ce meeting de Grenoble dont parle Le Monde :

    Le Monde : "C’est là qu’il participe à l’organisation d’un parti de gauche, le Parti socialiste autonome (PSA), dont le titre de gloire principal est d’avoir refusé d’accueillir dans ses rangs… François Mitterrand. Le petit parti deviendra le PSU en 1960. L’histoire de Michel Rocard se confond alors avec celle de toute une génération qui, transitant au PSU, à l’UNEF ou ailleurs, lutte contre la guerre d’Algérie. Après la fin du conflit, Michel Rocard, qui a pris un pseudonyme, Georges Servet, pour que ses activités militantes soient compatibles avec son statut de haut fonctionnaire, commence, déjà, à se ranger dans une gauche « moderniste ».

    Dès 1966 lors d’un meeting à Grenoble, « Georges Servet » affirme à la tribune, que « la visée à long terme du socialisme n’est pas nécessairement la nationalisation ». La déclaration rompt avec la culture dominante dans la gauche de l’époque. Pour la première fois, le « pseudo » de Michel Rocard apparaît dans un titre du Monde…"

    Libé - Michel Rocard, le président empêché

    On ne l’entendra plus bougonner de son phrasé saccadé contre le court-termisme et l’inconséquence de ses contemporains. Hospitalisé à la Pitié-Salpétrière, Michel Rocard, qui restera notamment comme le père du RMI et des accords de Nouméa, est mort ce samedi à l’âge de 85 ans, des suites d’un cancer qu’il combattait depuis plusieurs années. Marié trois fois, il était le père de quatre enfants. Depuis juin 2007 et une hémorragie cérébrale lors d’un voyage en Inde, puis un malaise au printemps 2012 lors d’un congrès à Stockholm, il était apparu de plus en plus éprouvé physiquement, mais nullement émoussé intellectuellement. Sa récente interview fleuve à la une du Point l’a encore démontré, lui que François Hollande a fait il y a peu Grand croix dans l’ordre de la légion d’honneur.

    Le Lab - La grosse avoinée "socialiste" de Michel Rocard à Manuel Valls et Emmanuel Macron

    Les relations père-fils, c'est compliqué. Il y a des hauts et des bas. En ce moment, entre Michel Rocard et Manuel Valls par exemple, on est plutôt dans le bas. Alors que l'ancien Premier ministre de François Mitterrand reconnaît volontiers en celui de François Hollande "l'un de ses enfants", tout n'est pas si facile quand même.

    Car la figure tutélaire de l'aile "social-démocrate" et "réformatrice" du PS adresse de temps en temps ses critiques à l'encontre de son ancien collaborateur, aujourd'hui tenant de ce même courant solférinien. Il lui est ainsi arrivé de conseiller, à mots à peine voilés, une "cure de gauchisme" à son poulain, coupable selon lui de vouloir "déclarer la désuétude [du PS] et programmer sa disparition". Nouvel exemple dans une interview du même Rocard, dans Le Point en kiosque jeudi 23 juin.

    PRIMAIRE

    Le Point - Primaire PS : Christophe Borgel annonce un comité avant le 14 juillet

    Le député devrait présider ce conseil qui rassemblera une partie des tendances socialistes regroupées sous le terme de "Belle Alliance populaire".

    FRONDEURS

    France Info - Les Français priés de donner leur avis sur l’Europe

    Pendant que les chefs de partis et le gouvernement proposent des traités et des référendums pour refonder l’Union Européenne, Emmanuel Maurel veut faire du concret. "Je crains les débats théoriques sans fond, explique l’euro député socialiste, je veux montrer que l’Europe peut être utile aux gens".

    LCP - Primaire: la gauche du PS défendra la candidature d'une "autre gauche de gouvernement"

    La gauche du PS entend défendre "à l'occasion de la primaire, la candidature d'une autre gauche de gouvernement", affirme-t-elle mardi dans une "déclaration" à la presse.

    Le Point - Primaire à gauche : "À la fin, l'idée, c'est de battre Hollande"

    Les frondeurs se sont réunis lundi pour acter leur stratégie en vue de la primaire, avec un seul objectif : se débarrasser du chef de l'État

    France Info - Brexit : "On a continué à laisser l'Europe se déliter" (B. Hamon, député PS des Yvelines)

    Après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, François Hollande a déclaré que l'Europe ne pouvait "plus faire comme avant". Cette déclaration n'émeut pas Benoît Hamon, député socialiste des Yvelines. "C'est exactement ce qu'on avait entendu au moment du référendum français en 2005 [Le référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, Ndlr], on ne pouvait plus faire comme avant. Non seulement on a fait comme avant, mais on a fait pire qu'avant. On a continué à laisser l'Europe se déliter.

    Europe 1 - PS : Montebourg veut une primaire "loyale" avec 10.000 bureaux de vote

    Dans une interview au Monde, M. Montebourg se dit satisfait de cette primaire "à la condition qu'elle soit loyale. Qu'elle soit une primaire citoyenne et ouverte à tous les Français qui voudront y participer. Qu'elle soit l'occasion d'un vrai débat. Bref, qu'elle ait lieu dans les conditions de 2011: avec 10.000 bureaux de vote, le même système de parrainage et les listes électorales de la République".

    Public Sénat - Pour Montebourg, l'Europe s'est "construite contre les peuples"

    L'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg estime mardi que l'Europe s'est "construite contre les peuples", qu'on "fait voter" et qu'"on piétine quand ils votent mal", appelant à "redéfinir le projet européen" y compris en "redistribuant" une partie des pouvoirs aux Etats.

    Emmanuel Maurel - L’objectif d’#EdP : l’Europe qui passe à l’action

    En ce mois de juin, qui plus est après le référendum sur le Brexit, l’Union Européenne n’est pas vraiment à la fête : à tort (parfois) ou à raison (souvent), les citoyens ont le sentiment que l’Europe se construit à côté des peuples, quand ce n’est pas carrément  contre eux.

    « La réponse c’est l’Europe », « la solution c’est l’Europe », « notre choix c’est l’Europe », notre avenir c’est l’Europe ». On peut le déplorer, mais aujourd’hui ces formules sonnent creux, désespérément creux. Pour convaincre celles et ceux qui se détournent progressivement de l’idée européenne, il faut passer de la parole aux actes.

     
    Trappy Blog - Benoit Hamon : Portrait de jeunesse
     
    Benoît Hamon, aux origines d'un frondeur...
     
    Ancien Ministre de l'Education Nationale, premier président du mouvement des jeunes socialistes, actuellement député de la 11ème circonscription des Yvelines. Mais qui était-il et d'où vient-il ? Portrait d'une jeunesse active et ambitieuse Bébé Benoit Hamon est né en 1967 (le 26 juin précisément. C'est bientôt son anniversaire, préparez vos roses), à Saint-Renan, en Bretagne, à deux pas de la pointe extrême de la gauche de la France, et de l'Europe. Tout un programme.

    BREXIT

    OFCE - Brexit : quelles leçons pour l’Europe ?  Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Le vote britannique pour une sortie de l’UE accentue la crise politique tant en Europe que dans beaucoup de pays européens. La sortie de l’Europe devient une alternative possible pour les peuples européens, ce qui peut encourager les partis souverainistes. Mécaniquement, le départ du Royaume-Uni augmente le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. Si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions (Catalogne, Corse, ..) pourraient demander une évolution similaire. Mais la fragilité de l’Europe provient aussi de l’échec de la stratégie « discipline budgétaire/réformes structurelles ».

    Europe 1 - Brexit : "la Grande-Bretagne ne peut plus fixer l'agenda de l'Europe", estime Jean-Christophe Cambadélis

    Reçu par François Hollande samedi, le Premier secrétaire du PS veut reconstruire l'Europe.

    Le chef de file du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, estime samedi qu'après le Brexit, "la Grande-Bretagne n'était plus en position de fixer l'agenda de l'Europe". Il appelle "à faire des propositions pour reconstruire l'Union européenne, après une entrevue avec François Hollande.

    Slate, Eric Dupin - Brexit: la réaction identitaire percutera aussi la France

    Le vote britannique n'exprime pas seulement la réaction souverainiste d'un vieux pays insulaire, mais aussi une affirmation identitaire qui se diffuse dans tout le Vieux Continent.

    HOLLANDE

     
    Maintien du projet de loi Travail, baisse d’impôts, Europe... Retrouvez les temps forts de la longue interview accordée par le chef de l’Etat aux « Echos ».

    Situation internationale, politique économique et sociale, présidentielle 2017... François Hollande a accordé une longue interview aux « Echos ». Retrouvez ci-dessous ses principales déclarations.

    BAP

    Elle est supposée devenir une machine à transcender les partis et rassembler autour de François Hollande en vue de 2017. Pour l'instant, le résultat est mitigé. Lancée en avril dernier par Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, la Belle Alliance Populaire (BAP) vient de prendre une claque. Le Parti radical de gauche (PRG) a annoncé sa suspension de sa participation, à l'issue de son dernier conseil national. « Cela fait un moment qu'on disait au PS notre désaccord sur un fonctionnement qui ne nous satisfait pas », déclare aux « Echos » Sylvia Pinel, présidente du PRG.
     
    LANCEURS D'ALERTE
     

    Sale temps pour les lanceurs d’alerte. Antoine Deltour, héros malheureux de l’affaire LuxLeaks a été condamné le 29 juin par le tribunal d’arrondissement de Luxembourg à douze mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour violation du secret professionnel et du secret des affaires. Dans le match liberté d’expression contre les secrets pénalement protégés, ces derniers sont le plus souvent vainqueurs, au risque de décourager ceux qui dénoncent la délinquance financière, des atteintes au droit de l’environnement, à la santé publique...

    Enfin une bonne nouvelle

    Mais la surprise vient de la chambre sociale de la Cour de cassation qui, sans prévenir, surgit dans le débat. Le 30 juin, à 14 heures, elle a dévoilé sur son site internet un arrêt qu’elle destine à son prochain rapport, ce qui signifie que c’est une décision très importante, qui plus est, la première sur cette thématique.

    TAFTA

    Le Monde - Tafta : « Il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », déclare Manuel Valls
     
    Manuel Valls a estimé dimanche 26 juin à Belleville-sur-Mer (Seine-Maritime) qu’« il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique » de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis. Cet accord, appelé Tafta, « ne va pas dans le bon sens », a annoncé le premier ministre devant des militants PS
     
    CONTROLES D'IDENTITES
     
     
    Par 55 voix contre 18, et six abstentions, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi soir une expérimentation sur l'instauration de récépissés de contrôles d'identité dans le projet de loi «égalité et citoyenneté». Pendant deux heures, le débat tendu qui a précédé le vote a été le point d'orgue d'une discussion qui fracture la gauche depuis le début du quinquennat. Une nouvelle fois, la gauche du Parti socialiste, menée sur cet amendement par Benoît Hamon, s'est opposée au gouvernement.
     
    HUILE DE PALME
     
     
    La surtaxation de l'huile de palme a finalement été abandonnée par l'Assemblée nationale. Pour des raisons diplomatiques délicates...
     
    PS (communiqués)
     
     

    Antoine Deltour et Raphaël Halet, les deux lanceurs d’alerte qui ont révélé l’affaire « LuxLeaks » ont été condamnés, hier, au Luxembourg à des peines de prison avec sursis.

    Le Parti socialiste regrette profondément ce jugement scandaleux qui condamne ceux qui mettent au jour une évasion fiscale de grande ampleur, alors même que les multinationales en cause ne sont pas inquiétées. Les informations révélées par Antoine Deltour et Raphaël Halet sur des activités illégales de la part de gouvernements ou d’entreprises relèvent de l’intérêt général.

    Accueil des réfugiés : le Parti socialiste condamne le blocage d’un gymnase à Paris XVème

    Ce jour, le maire du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon, et le député de Paris, Jean-François Lamour, ont bloqué un gymnase prévu pour accueillir des réfugiés, allant ainsi à l’encontre d’une décision préfectorale.

    Le Parti socialiste condamne fermement ce comportement irresponsable et inacceptable car contraire aux valeurs républicaines et aux principes de l’État de droit. A l’impératif de dignité que notre devoir d’un accueil solidaire doit remplir, ces élus ont répondu par l’indignité de leur comportement. Il semble même que des violences soient à déplorer.

  • Altereco et Michel Rocard

    Cinq jours après le décès de l'ancien Premier ministre socialiste, François Hollande rend aujourd'hui un hommage national à Michel Rocard. Retrouvez à cette occasion les articles publiés sur AlterEcoPlus qui retracent le parcours et l'héritage de Michel Rocard.
     
    Aux origines de la pensée économique de Michel Rocard Par Christian Chavagneux, publié le 05/07/2016Dès la fin des années 1960, Michel Rocard pose les fondations de sa réflexion économique. Une pensée marquée par la lutte contre les inégalités salariales, les dérèglements de la nature et la fuite en avant du capitalisme.Lire la suite.
     
    Rocard à Matignon : 1101 jours de réformes Par Christian Chavagneux, publié le 05/07/2016Création du RMI, de la CSG, rétablissement de l'ISF, appel à lutter contre le réchauffement climatique, paix en Nouvelle-Calédonie... En trois petites années à Matignon, Michel Rocard a porté un nombre impressionnant de changements dans la société française.Lire la suite.
     
    De Georges Servet à Michel Rocard Par Denis Clerc, publié le 05/07/2016Michel Rocard n'était pas seulement un homme politique. C'était aussi un économiste, qui croyait que l'économie pouvait être un moteur de transformation sociale et de réduction des inégalités.Lire la suite.
     
    Michel Rocard, le choix du possible Par Joël Roman, publié le 06/07/2016Philosophe, essayiste, Joël Roman a été très proche de Michel Rocard. Il trace un portrait de ce que représente à ses yeux le « rocardisme » et ce qu'il nous laisse en héritage.Lire la suite.
     
    Michel Rocard : rebelle et réformateur Par Patrick Viveret, publié le 06/07/2016Patrick Viveret est un proche de Michel Rocard depuis la fin des années 1960. Tête chercheuse, intellectuel, homme de réseaux, il organisera inlassablement de nombreuses réunions de travail pour un Michel Rocard toujours en quête d'idées et de débats de fond. Témoignage.Lire la suite.

  • L'actualité des socialistes du 17 au 23 juin

    ANALYSES

    La Vie des idées - Banques centrales et inégalités économiques par Clément Fontan

    En répondant à la crise, les politiques monétaires des banques centrales ont eu pour effet d’augmenter les inégalités économiques. Cet article expose et critique la manière dont les banquiers centraux essaient de justifier les effets inégalitaires de leurs politiques tout en proposant des alternatives possibles à celles-ci.

    Jean Gadrey - Le coût public du chômage : plus de 100 milliards d’euros par an ?

    Dans une interview donnée à La Voix du Nord en janvier dernier j’avais estimé « à la louche », en m’appuyant notamment sur une remarquable étude d’ATD Quart Monde, que le coût public du chômage était de 70 à 80 milliards par an. J’étais en dessous de ce qui ressort d’autres études, rappelées fort opportunément dans le livre de Pierre Larrouturou et Dominique Méda dont j’ai rendu compte dans mon dernier billet. On est plutôt autour de 100 milliards annuels et de 20.000 euros par chômeur. L’estimation basse d’ATD (15.000 euros de coûts publics par chômeur) ne portait que sur les chômeurs non indemnisables, ce qui explique une partie de la différence, l’autre partie venant de la méthode de calcul du « manque à gagner » dont je parlerai.

    PRIMAIRE

    Slate - Avec la primaire, Hollande double ses chances de désaveu électoral

    Il est tentant de voir la décision du PS d'organiser une primaire en janvier comme une manifestation de génie tactique. Et trompeur.

    Si l'art de la politique consiste à déguiser la soumission à l'adversité en génie tactique, saluons comme un redoutable «piège de Hollande» la «primaire» décidée ce week-end par le Parti socialiste. Cet exercice démocratique était, jusqu'à présent, écarté avec mépris par les partisans de François Hollande. Soumettre le président sortant au vote des électeurs de gauche était presque considéré comme un crime de lèse-majesté.

    Le Dauphiné Libéré - Cambadélis : « La primaire remettra les compteurs à zéro »

    Le premier secrétaire du Parti socialiste répète, après François Hollande, que « ça va mieux ». Il assure que la primaire qui se tiendra fin janvier permettra de « tenir uni » le Parti socialiste et de repartir sur « des bases claires »

    Le Point - Primaire PS : "Le seul moyen de tenir uni le PS", juge Cambadélis

    Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le premier secrétaire du parti estime qu'une primaire va permettre de "repartir sur des bases claires".

    Metro - Primaire de la gauche : qui sont les potentiels candidats ?

    Samedi 18 juin, le Conseil national du Parti socialiste a voté à l'unanimité l'organisation d'une primaire ouverte à la gauche en vue de l'élection présidentielle 2017. François Hollande s'y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.

    Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant prudent

    Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte

    HOLLANDE

    Libé - Hollande empêtré dans ses hésitations

    Mais à quoi joue François Hollande ? Que veut-il ? Finir de déchirer la gauche ou espérer encore gagner en 2017 ? Mardi en début de soirée, il avait donné son accord de principe à ce que la préfecture de police interdise la manifestation de jeudi contre la loi travail. Quitte à entrer dans l’histoire comme le premier président depuis 1948 à décréter illégal un défilé syndical. Et à soulever une bronca à la gauche de la gauche et un profond malaise au sein même du gouvernement. Le mercredi en fin de matinée, il rétropédale et donne finalement son feu vert à la solution de compromis arrachée par son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «Hollande doit dissoudre l'Assemblée ou organiser un référendum»

    François Hollande joue dans la crise actuelle non seulement le bilan de son quinquennat mais aussi la trace qu'il laissera dans l'histoire de la gauche et, du pays, estime Laurent Bouvet.

    LA MANIF

    C’est une journée particulière sur le front syndical et pour le gouvernement. En l’espace de quelques heures, ce dernier a autorisé une manifestation contre la loi travail, qui venait d’être interdite par la préfecture de Paris. Les leaders syndicaux ont salué leur dialogue avec le ministère de l’intérieur et, ironie du sort, Marine Le Pen, parmi d’autres, s’est posée en gardienne des manifestations

    Après l’interdiction puis l’autorisation donnée, mercredi, par le gouvernement à la manifestation contre le projet de loi travail jeudi 23 juin à Paris, Michel Noblecourt, journaliste du Monde qui suit les organisations syndicales, a répondu, lors d’un chat, aux questions des internautes.

    Dans un chat, mercredi 22 juin, Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde, a répondu aux interrogations des internautes sur la stratégie du gouvernement, qui, après l’annonce de l’interdiction par la préfecture de Paris de la manifestation de jeudi à Paris contre le projet de loi travail, a finalement décidé de l’autoriser, autour du bassin de l’Arsenal, près de la place de la Bastille.

    PROJET FRANCE
     
     
    Cela fait trois semaines que Le Projet France existe et qu’il prend forme grâce à vos contributions.

    Depuis le 22 mai, une vingtaine de consultations ont été lancées autour des deux premières thématiques, « Changer la politique » et « Redémarrer l’économie ». Vous avez aussi été très nombreux à soumettre un thème au débat collectif pour en faire la prochaine thématique. Nous avons d’ailleurs de nouveau proposé au vote les 10 thèmes les plus populaires, parmi les plus de 1.000 propositions, afin que vous puissiez sélectionner les prochaines thématiques du Projet France.

     
    RYTHMES SCOLAIRES
     
     
    Les écoliers sont-ils plus fatigués à cause des nouveaux rythmes scolaires ? C’est l’une des critiques récurrentes faites à la réforme depuis sa mise en place sur tout le territoire à la rentrée 2014. Interrogée à ce sujet vendredi 17 juin sur i-Télé, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que non, les élèves de primaire et de maternelle ne sont pas plus épuisés qu’avant. A tort ou à raison ?
     
    PISANI
     
     
    Avec la disparition d’Edgard Pisani, mort lundi 20 juin, à l’âge de 97 ans, c’est une page d’histoire de la République qui se tourne, un demi-siècle d’action au cœur de l’appareil d’Etat et des institutions. C’est aussi une haute silhouette, un légendaire collier de barbe, une voix puissante, un regard passionné pour l’Europe, l’agriculture, l’Afrique et son développement, et un homme resté libre de sa parole, un brin utopiste. Mais son caractère hautain, ses manières tranchées, ses jugements catégoriques et une carrière dans les marges lui attirèrent de nombreuses inimitiés.
    En savoir plus sur

     

  • L'actualité des socialistes du 10 au 16 juin (revue de presse hebdomadaire)

    PRIMAIRE
     
     
    Souvent raillé jusque dans son propre camp, présenté comme un pur produit de l'appareil socialiste, le premier secrétaire est en passe de se sortir du bourbier de la primaire.
     
     
    Le conseil national du parti socialiste a approuvé samedi 18 juin, à l’unanimité, l’organisation en janvier 2017 d’une primaire ouverte à « la gauche de gouvernement », après une proposition de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier souhaite donner une suite à la « Belle Alliance populaire » créée en juin 2015 après le congrès socialiste de Poitiers. Celle-ci rassemble le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et les écologistes pro-gouvernement.
     
     
    A l'heure actuelle, la seule socialiste candidate  est Marie Noelle Lienemann. Une frondeuse, pas vraiment pro-gouvernement donc. 

    "C'est une bonne avancée (...) On vit une crise politique majeure qui exige d'avoir un candidat de la gauche capable de rassembler"

    Marie Noelle Lienemann

    Un coup de pression sur les autres formations de gauche, pour qu'elles participent à cette primaire, espère le député frondeur Jérôme Guedj, membre du Bureau national du PS. 

    Le député socialiste frondeur Jérôme Guedj

    Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant pruden

    Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte.
     

    Libération publie ce jour une interview de Jean-Christophe Cambadélis que vous pouvez retrouver en cliquant ici ou lire dans son intégralité ci-dessous.

    Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, défendra ce samedi lors du conseil national du Parti socialiste un vote de désignation du candidat à la présidentielle, François Hollande compris.

     
    Libé - La primaire citoyenne que la gauche attend Par le collectif «les Jeunes avec Arnaud Montebourg»
     
    Pour «les Jeunes avec Arnaud Montebourg», la primaire est la condition sine qua non pour que les valeurs de gauche soient présentes au second tour de l'élection présidentielle.
     
     
    Tour à tour réclamée, promise, puis déclinée, la primaire à gauche n'aura vraisemblablement pas lieu. Retour sur un enterrement programmé.

    Le programme paraît bien vague. Le conseil national du PS, qui se réunit samedi 18 juin, doit plancher sur le "suivi de l'organisation et du calendrier des primaires de la gauche et des écologistes". Mais comment suivre l'organisation et le calendrier d'un scrutin dont la tenue est plus qu'incertaine ?

     
    Le premier secrétaire du PS annonce à «Libération» que son parti organisera une primaire en vue de la présidentielle de 2017 avec (ou sans) l'ensemble de la gauche. Il dit souhaiter que François Hollande y participe.
     
     
    Le premier secrétaire du Parti socialiste a pris position. Après plusieurs mois de suspense, Jean-Christophe Cambadélis va proposer samedi 18 juin aux socialistes, en plein accord avec le président François Hollande, l'organisation, fin janvier, d'une primaire de la gauche de gouvernement en vue de 2017.
     
     
    Des militants socialistes assignent leur parti en justice pour l’obliger à organiser une primaire, avant la présidentielle. Les Verts et le PC ne veulent plus s’allier avec le PS. C’est le début de la fin ?

    BFMTV - Cambadélis préférerait "des primaires de toute la gauche à des primaires rabougries"

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a appelé dimanche le Parti communiste français et Europe Écologie-Les Verts à la raison, plaidant pour des primaires à gauche.

    ANALYSES
     

    17 juin 2016 - Pour réduire les inégalités face à l’emploi, il faut mieux former les jeunes et sanctionner l’abus de recours aux contrats précaires. Rendre l’emploi encore plus flexible n’est pas la bonne solution. Par Denis Clerc, économiste, fondateur du magazine Alternatives économiques. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent ».

    EUROPE
     
    Pour neuf responsables socialistes européens, c'est le moment ou jamais de donner un coup d'accélérateur au projet, exhortant les gouvernements à placer l'intérêt des citoyens au-dessus de celui de la finance.
     
    FRONDEURS

    Libé - Les frondeurs lancent la consultation «marathon»

    Avant le retour du projet de loi travail à l'Assemblée, députés socialistes, écologistes et communistes opposés au texte veulent démontrer qu'un «compromis est possible»

    Le Figaro - La Haute autorité éthique du PS ouvre la voie à des sanctions contre les frondeurs

    Le 12 mai dernier, la direction du PS avait promis des suites à la tentative ratée des députés frondeurs de déposer une motion de censure contre le gouvernement, deux jours plus tôt. Jean-Christophe Cambadélis a donc saisi la Haute autorité éthique (HAE) du PS pour statuer quant à de possibles sanctions, qui viseraient les 26 députés de la majorité qui avaient signé la motion, aux côtés de trente autres parlementaires de gauche. L'instance éthique a rendu ce lundi matin son avis et ouvre la voie à des «conséquences».

    Le Figaro - Loi travail : la diplomatie parallèle des frondeurs auprès des syndicats

    L'examen du projet de loi travail se poursuit ce mardi, alors que la France connaît une nouvelle journée de mobilisation syndicale. Si le gouvernement a fermé la porte à tout nouvel ajustement sur le texte, les négociations en coulisses continuent. Soucieux de ne pas apparaître comme des éléments bloquants sans proposition constructive, les frondeurs du PS, associés à plusieurs signataires de la motion de censure de gauche avortée en mai dernier, entendent bien démontrer que des évolutions restent possibles sur le texte. Objectif: renvoyer dans le camp du gouvernement l'accusation de «jusqu'auboutisme» régulièrement portée à l'encontre des opposants à la loi travail.

    Le Figaro - Règlements de comptes au PS après le coup de pression des frondeurs

    «Je ne souhaite pas m'associer à ceux qui défendent un tel programme. (…) Je m'oppose, aussi, et même encore plus, au risque de retour de la gauche au pouvoir». Ce lapsus, lâché ce jeudi matin par Christian Paul sur BFM-TV, traduit un état de tension persistant au sein de la majorité. L'échec de la motion de censure de gauche à deux signatures près ce mercredi à l'Assemblée, ne semble pas avoir calmé les esprits au Parti socialiste, toujours déchiré par les débats sur la loi Travail. Les frondeurs ne désarment pas et se préparent déjà à la suite des hostilités, alors que les soutiens de l'exécutif dénoncent le franchissement d'une «ligne rouge».

    LOI TRAVAIL

    Marianne - Loi Travail : le dalaï-Macron joue le contraste avec le caporal Valls

    Invité ce vendredi 17 juin sur la matinale de RTL, le ministre de l'Economie a prononcé des paroles apaisantes envers la CGT, qui contrastent avec le ton martial adopté cette semaine par Manuel Valls. Macron métamorphosé ? Ou pas…

    Le Lab - Manuel Valls ne fait pas de différence entre des manifestants anti-Loi Travail et les casseurs

    Le Parti socialiste se divise en deux catégories : ceux qui font une différence entre casseurs et manifestants contre la Loi Travail et ceux qui n'en font pas. Sans trop s'avancer, on peut considérer que Manuel Valls appartient vraisemblablement à la deuxième catégorie.

    En cette journée de mobilisation contre la loi El Khomri, Romain Colas se dit favorable à une négociation sur l'article 2, autour duquel se focalise désormais le conflit. Alors que la loi travail fera l'objet d'un vote au sénat le 28 juin, c'est un autre texte qui mobilise le député PS. Rapporteur de la loi Sapin II, il défend la convention judiciaire d'interêt public pour les faits de corruption et le dispositif rendant public les données financières et commerciales des multinationales. Membre d'une gauche fracturée, il estime que ce texte peut réunir sa famille politique.
     
    HULOT
     
     
    Son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, se dit "prêt à discuter" avec Nicolas Hulot. Il rend Cécile Duflot responsable de la "décomposition" d'Europe Ecologie-Les Verts .
     
    MACRON
     
     
    Déjà fini, la stratosphère sondagière pour Emmanuel Macron ! Selon le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour "Paris Match" et Sud-Radio, les Français commencent à se lasser sérieusement du ministre de l'Economie. Et du côté de son tout jeune mouvement "En marche", les donateurs se font de plus en plus rares. Macron ne fait plus rêver, de quoi ravir chez Manuel Valls.
     
     
    PARTIELLE

    Le Figaro - Départementale partielle au Mans : le PS battu par un tandem EELV-PCF

    L'écart est infime mais le symbole est là. Avec 17 voix d'avance, un tandem EELV-PCF a remporté dimanche, au second tour, une élection départementale partielle dans la Sarthe, face à un autre binôme de gauche formé de socialistes. Elen Debost (EELV) et Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, (1.664 voix, soit 50,26%) ont gagné cette partielle, dans le canton du Mans 7, organisé après l'annulation par le Conseil d'Etat, en mars 2016, du précédent scrutin qui avait vu la victoire des deux socialistes qui se représentaient.

    PS (communiqués)

    Loi Sapin 2 : hisser la France aux meilleurs standards internationaux de transparence et de lutte contre la corruption

    Le Parti socialiste se félicite du vote de la loi portant sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. Sous l’impulsion de Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, il s’agit d’une grande avancée pour la justice et la démocratie, une loi au service de valeurs que la gauche a toujours défendues.

    Les électorats du FN

    Que signifie voter Marine le Pen aujourd’hui ? Quels électorats attire-t-elle et pourquoi ? La dédiabolisation tant mise en avant par les journalistes et les membres du Front national lui-même a-t-elle eu l’effet escompté ? Son nouveau discours a-t-il convaincu ?