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Revue de presse - Page 38

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 novembre

    CHRISTIAN PAUL

    Le JDD - Christian Paul : "Je souhaite qu'il y ait une candidature unique" de l'aile gauche à la primaire PS

    INTERVIEW - Dans son livre Les îles et l'archipel: pourquoi la gauche (re)vivra, le député de la Nièvre, Christian Paul, dresse un portrait au vitriol du président Hollande et de son quinquennat. Pourtant le chef de file des frondeurs socialistes est convaincu qu'une "alternance à gauche" est toujours possible en 2017. Ce proche d'Arnaud Montebourg œuvre, en coulisses, pour une candidature unique de l'aile gauche du parti lors du premier tour de la primaire.

    Fondation Jean Jaurès - Les îles et l’archipel : pourquoi la gauche (re)vivra

    En 2017, le pays décide de son avenir. Là se joue aussi le futur de la gauche française. Pour Christian Paul, rien n’est joué si elle a le courage de se réinventer. Ce n’est qu’en renouant avec leurs valeurs de manière ambitieuse que les « îles » de la gauche pourront faire « archipel ». Un archipel où les Français auront à nouveau le goût de se retrouver.

    EMMANUEL MAUREL

    L'Opinion - Figure libre, Enseignements primaires

    Plus encore que la primaire socialiste de 2011, celle de la droite est un succès. Quatre millions d’électeurs, c’est énorme. On disait que le principe même d’une présélection démocratique n’était pas franchement conforme à la tradition gaulliste : manifestement, le désir d’alternance a été plus fort que les réticences ataviques. On savait le « peuple de droite » capable de mobilisation dans l’adversité, comme il l’avait démontré entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Il l’est tout autant dans la revanche et la volonté de conquête.

    MONTEBOURG

    Le Parisien - Montebourg cible Macron, «candidat des magazines», et appelle Hollande à réfléchir

    En pleine primaire à droite, Arnaud Montebourg a la tête dans la primaire à gauche. Ce jeudi matin, sur RTL, l'ancien ministre a une fois de plus invité Emmanuel Macron «à venir dans la primaire à gauche». «C'est le candidat des unes de magazines», a-t-il taclé au passage. Cette semaine, Emmanuel Macron, qui s'est déclaré à la présidentielle la semaine dernière, est encore en une de «Paris Match» en compagnie de son épouse. Il le met en garde en expliquant que pour la primaire à droite, «les éditorialistes» avaient «fait un choix mais la base a fait autre chose c'est certainement ce qui va se passer dans la primaire de la gauche les 22 et 29 Janvier».

    La Vie - Patriotisme, nationalisations, Dieu : Arnaud Montebourg en six extraits

    Invité à La Vie lundi 21 novembre, Arnaud Montebourg a répondu aux questions de la rédaction, poursuivant notre série de rencontres avec des personnalités politiques qui entendent structurer le débat au niveau national. Au cœur des discussions : identité, économie, Europe et catholicisme. Extraits choisis.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    .... En France et en Europe, la mondialisation heureuse de l'OMC surtout depuis que la Chine y a été intégrée, fait des ravages depuis longtemps mais la droite et la gauche de gouvernement ici ou là en Europe font les sourdes et aveugles et font fi de la colère des peuples, on continue tranquillement comme avant, on gère les déficits, on gère la dette on tente de respecter des accords obsolètes comme celui de Maastricht et ses fameux 3% et advienne que pourra.

    HAMON

    Libé - Benoît Hamon, premier sur les tours

    Le député des Yvelines, candidat à la primaire socialiste, a nommé comme porte-parole et comme directeur de campagne deux députés de banlieue parisienne.

    Une équipe de banlieusards. Le candidat à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon a nommé ses porte-parole. Il s’agit du député de la Loire, Régis Juanico. Et celui des Hauts-de-Seine, Alexis Bachelay. «Dans la période difficile que traverse la gauche, où l’on observe une perte des valeurs et des repères, Benoît Hamon incarne une identité claire et affirmée, une gauche exigeante et moderne, sur tous les plans : la démocratie, l’écologie, l’économie et le social», explique ce dernier dans un entretien à l’Obs. Autre point commun entre les deux hommes : ils refusent de mettre les questions d’identité au cœur du débat. Une sorte de contre-pied à Manuel Valls.

    Le Lab - Hamon défie Macron de "rendre publique la liste des donateurs" de sa campagne présidentielle

    C’est l’une des principales critiques formulées contre Emmanuel Macron, qui se veut candidat hors système : l’ex-ministre de l’Economie serait pleinement issu du système. Ce jeudi 17 novembre, Benoît Hamon a remis une petite pièce dans le jukebox. Le candidat socialiste à la primaire de la Belle alliance populaire a lancé sur RMC et BFMTV un appel à Emmanuel Macron, qui s’est lancé dans la course à la présidentielle la veille

    HOLLANDE

    Le Parisien - Présidentielle. Boutih : «Nous sommes nombreux à faire en sorte que Hollande renonce»

    Arnaud Montebourg a expliqué ce jeudi matin que François Hollande s'honorerait à ne pas être candidat. Le député socialiste Malek Boutih va lui plus loin en expliquant qu'au PS «nous sommes nombreux à poursuivre le même objectif, avec détermination, avec sérieux: faire en sorte que François Hollande renonce». 

    TEFAL

    L'Humanité - Tefal. Condamnation scandaleuse en appel de l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer et du salarié lanceur d'alerte

    Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-SNU-FO-CNT, le 16 novembre 2016. Nous sommes consternés par ce jugement à l’encontre d’une inspectrice du travail qui est condamnée pour avoir fait son travail et dénoncé les pratiques de la multinationale visant à l’écarter de son poste avec le relais de sa hiérarchie. Nous nous insurgeons contre cette nouvelle condamnation d’un salarié lanceur d’alerte et ne pouvons que constater que la justice française, au-delà des discours convenus, ne protège pas ceux et celles qui risquent leur emploi pour dénoncer les pratiques délictueuses des entreprises. 

    LE FOLL

    Libé - Stéphane Le Foll : «Il y a un mois, Fillon c’était Droopy et maintenant il ferait président ?»

    Le porte-parole du gouvernement ne cache pas que la victoire de la ligne ultralibérale et conservatrice de François Fillon à la primaire est une bonne nouvelle pour le PS. Et s’accroche à la candidature de Hollande.

    Eternel fidèle de François Hollande, Stéphane Le Foll n’a aucun doute sur une candidature du Président en 2017. Après le score surprise de Fillon, il met en garde contre les pronostics et demande à Manuel Valls du «respect» pour la «fonction présidentielle».

    FILLON

    Le Monde, Les décodeurs - François Fillon repeint en rose les années Thatcher

    François Fillon, héritier de Margaret Thatcher ? Le favori du deuxième tour de la primaire à droite lui-même ne rejette pas la comparaison avec la première ministre conservatrice, qui dirigea le gouvernement britannique de 1979 à 1990. « Je n’ai jamais de problème à être comparé à une personne qui a sauvé son pays », a-t-il répondu sur BFM-TV, mardi 22 novembre.

    Marianne - Contre toute logique, Hollande voit dans la réussite de Fillon "une divine surprise"

    La percée de François Fillon à la primaire de la droite inquiète-t-elle François Hollande ? A en croire son entourage, pas le moins du monde ! En privé, le Président qualifie même ce jeudi 24 novembre le succès du député de Paris de "divine surprise". Selon lui, une victoire du député de Paris le relancerait complètement pour 2017...

    Le JDD - A gauche, Fillon est le meilleur ennemi possible

    Ce ne sera pas Nicolas Sarkozy, et peut-être même pas Alain Juppé, pourtant longtemps favori. François Fillon a pris la pole position à droite. Une victoire du député de Paris pourrait ne pas être une mauvaise chose pour le Parti socialiste en vue de 2017.

    JUPPE

    Huffington Post - La campagne de gauche de Juppé et des socialistes va-t-elle surmobiliser le camp conservateur?

    En tirant à boulets rouges sur le programme "ultra-conservateur" de François Fillon, Alain Juppé et le PS font aussi le jeu du favori de la primaire.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Europe 1 - Primaire du PS : il y aura bien 8.000 bureaux de vote, assure Christophe Borgel

    Arnaud Montebourg s'inquiétait des conditions d'organisation de la primaire socialiste qui doit se tenir les 22 et 29 janvier.

    Le député Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire (Cnop) du Parti Socialiste, a assuré mardi qu'il y aurait bien au moins 8.000 bureaux de vote, en réponse aux inquiétudes du candidat Arnaud Montebourg. "L'engagement de 8.000 bureaux de vote (pris par le conseil national du PS le 2 octobre, ndlr) sera tenu", a-t-il déclaré.

    Le Figaro - Pendant ce temps, la primaire de la gauche est au point mort

    Arnaud Montebourg a adressé un courrier à la haute autorité éthique du PS pour souligner les retards pris dans l'organisation de la primaire de gauche.Le succès des uns attise l'inquiétude des autres. Au Parti socialiste, on regarde avec angoisse la barre placée très haut par le franc succès de la primaire de la droite dimanche 20 novembre, et ses 4 millions de votants. À tel point que l'un des principaux participants de la primaire du PS, Arnaud Montebourg, a saisi lundi la haute autorité éthique du PS. L'ancien locataire de Bercy entendait faire part de ses «inquiétudes» concernant l'organisation de cette dernière, et lister les «conditions» de sa «réussite».

    France 3 - Christian Paul déplore un "retard à l'allumage" pour la primaire du PS

    Le chef de file des frondeurs Christian Paul a déploré ce vendredi 19 novembre un "retard à l'allumage" dans l'organisation de la primaire initiée par le PS, qui doit se dérouler les 22 et 29 janvier.

    CAMBADELIS

    Cambadélis : « Le PS va mieux qu’on ne le croit » – Interview dans les quotidiens du groupe EBRA

    Ci-dessous, retrouvez l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, au groupe EBRA, publiée le samedi 19 novembre 2016.

    La droite a réussi sa campagne de la primaire, non ?

    La primaire de la droite ne réglera pas la question stratégique qui oppose ceux qui veulent rassembler la droite et le centre et ceux, qui d’un autre côté, cherchent les voix de l’extrême droite. On voit bien que personne ne s’impose réellement et on ne sent pas dans le pays un désir de droite. Au contraire, je note un début d’inquiétude sur le contenu des programmes qui s’attaquent tous au modèle social français. La France n’a pas besoin d’une purge libérale, mais d’une échelle mobile sociale qui réduise les inégalités.

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 novembre

    CHRISTIAN PAUL

    Le JDD - Christian Paul : "Je souhaite qu'il y ait une candidature unique" de l'aile gauche à la primaire PS

    INTERVIEW - Dans son livre Les îles et l'archipel: pourquoi la gauche (re)vivra, le député de la Nièvre, Christian Paul, dresse un portrait au vitriol du président Hollande et de son quinquennat. Pourtant le chef de file des frondeurs socialistes est convaincu qu'une "alternance à gauche" est toujours possible en 2017. Ce proche d'Arnaud Montebourg œuvre, en coulisses, pour une candidature unique de l'aile gauche du parti lors du premier tour de la primaire.

    Fondation Jean Jaurès - Les îles et l’archipel : pourquoi la gauche (re)vivra

    En 2017, le pays décide de son avenir. Là se joue aussi le futur de la gauche française. Pour Christian Paul, rien n’est joué si elle a le courage de se réinventer. Ce n’est qu’en renouant avec leurs valeurs de manière ambitieuse que les « îles » de la gauche pourront faire « archipel ». Un archipel où les Français auront à nouveau le goût de se retrouver.

    EMMANUEL MAUREL

    L'Opinion - Figure libre, Enseignements primaires

    Plus encore que la primaire socialiste de 2011, celle de la droite est un succès. Quatre millions d’électeurs, c’est énorme. On disait que le principe même d’une présélection démocratique n’était pas franchement conforme à la tradition gaulliste : manifestement, le désir d’alternance a été plus fort que les réticences ataviques. On savait le « peuple de droite » capable de mobilisation dans l’adversité, comme il l’avait démontré entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Il l’est tout autant dans la revanche et la volonté de conquête.

    MONTEBOURG

    Le Parisien - Montebourg cible Macron, «candidat des magazines», et appelle Hollande à réfléchir

    En pleine primaire à droite, Arnaud Montebourg a la tête dans la primaire à gauche. Ce jeudi matin, sur RTL, l'ancien ministre a une fois de plus invité Emmanuel Macron «à venir dans la primaire à gauche». «C'est le candidat des unes de magazines», a-t-il taclé au passage. Cette semaine, Emmanuel Macron, qui s'est déclaré à la présidentielle la semaine dernière, est encore en une de «Paris Match» en compagnie de son épouse. Il le met en garde en expliquant que pour la primaire à droite, «les éditorialistes» avaient «fait un choix mais la base a fait autre chose c'est certainement ce qui va se passer dans la primaire de la gauche les 22 et 29 Janvier».

    La Vie - Patriotisme, nationalisations, Dieu : Arnaud Montebourg en six extraits

    Invité à La Vie lundi 21 novembre, Arnaud Montebourg a répondu aux questions de la rédaction, poursuivant notre série de rencontres avec des personnalités politiques qui entendent structurer le débat au niveau national. Au cœur des discussions : identité, économie, Europe et catholicisme. Extraits choisis.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    .... En France et en Europe, la mondialisation heureuse de l'OMC surtout depuis que la Chine y a été intégrée, fait des ravages depuis longtemps mais la droite et la gauche de gouvernement ici ou là en Europe font les sourdes et aveugles et font fi de la colère des peuples, on continue tranquillement comme avant, on gère les déficits, on gère la dette on tente de respecter des accords obsolètes comme celui de Maastricht et ses fameux 3% et advienne que pourra.

    HAMON

    Libé - Benoît Hamon, premier sur les tours

    Le député des Yvelines, candidat à la primaire socialiste, a nommé comme porte-parole et comme directeur de campagne deux députés de banlieue parisienne.

    Une équipe de banlieusards. Le candidat à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon a nommé ses porte-parole. Il s’agit du député de la Loire, Régis Juanico. Et celui des Hauts-de-Seine, Alexis Bachelay. «Dans la période difficile que traverse la gauche, où l’on observe une perte des valeurs et des repères, Benoît Hamon incarne une identité claire et affirmée, une gauche exigeante et moderne, sur tous les plans : la démocratie, l’écologie, l’économie et le social», explique ce dernier dans un entretien à l’Obs. Autre point commun entre les deux hommes : ils refusent de mettre les questions d’identité au cœur du débat. Une sorte de contre-pied à Manuel Valls.

    Le Lab - Hamon défie Macron de "rendre publique la liste des donateurs" de sa campagne présidentielle

    C’est l’une des principales critiques formulées contre Emmanuel Macron, qui se veut candidat hors système : l’ex-ministre de l’Economie serait pleinement issu du système. Ce jeudi 17 novembre, Benoît Hamon a remis une petite pièce dans le jukebox. Le candidat socialiste à la primaire de la Belle alliance populaire a lancé sur RMC et BFMTV un appel à Emmanuel Macron, qui s’est lancé dans la course à la présidentielle la veille

    HOLLANDE

    Le Parisien - Présidentielle. Boutih : «Nous sommes nombreux à faire en sorte que Hollande renonce»

    Arnaud Montebourg a expliqué ce jeudi matin que François Hollande s'honorerait à ne pas être candidat. Le député socialiste Malek Boutih va lui plus loin en expliquant qu'au PS «nous sommes nombreux à poursuivre le même objectif, avec détermination, avec sérieux: faire en sorte que François Hollande renonce». 

    TEFAL

    L'Humanité - Tefal. Condamnation scandaleuse en appel de l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer et du salarié lanceur d'alerte

    Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-SNU-FO-CNT, le 16 novembre 2016. Nous sommes consternés par ce jugement à l’encontre d’une inspectrice du travail qui est condamnée pour avoir fait son travail et dénoncé les pratiques de la multinationale visant à l’écarter de son poste avec le relais de sa hiérarchie. Nous nous insurgeons contre cette nouvelle condamnation d’un salarié lanceur d’alerte et ne pouvons que constater que la justice française, au-delà des discours convenus, ne protège pas ceux et celles qui risquent leur emploi pour dénoncer les pratiques délictueuses des entreprises. 

    LE FOLL

    Libé - Stéphane Le Foll : «Il y a un mois, Fillon c’était Droopy et maintenant il ferait président ?»

    Le porte-parole du gouvernement ne cache pas que la victoire de la ligne ultralibérale et conservatrice de François Fillon à la primaire est une bonne nouvelle pour le PS. Et s’accroche à la candidature de Hollande.

    Eternel fidèle de François Hollande, Stéphane Le Foll n’a aucun doute sur une candidature du Président en 2017. Après le score surprise de Fillon, il met en garde contre les pronostics et demande à Manuel Valls du «respect» pour la «fonction présidentielle».

    FILLON

    Le Monde, Les décodeurs - François Fillon repeint en rose les années Thatcher

    François Fillon, héritier de Margaret Thatcher ? Le favori du deuxième tour de la primaire à droite lui-même ne rejette pas la comparaison avec la première ministre conservatrice, qui dirigea le gouvernement britannique de 1979 à 1990. « Je n’ai jamais de problème à être comparé à une personne qui a sauvé son pays », a-t-il répondu sur BFM-TV, mardi 22 novembre.

    Marianne - Contre toute logique, Hollande voit dans la réussite de Fillon "une divine surprise"

    La percée de François Fillon à la primaire de la droite inquiète-t-elle François Hollande ? A en croire son entourage, pas le moins du monde ! En privé, le Président qualifie même ce jeudi 24 novembre le succès du député de Paris de "divine surprise". Selon lui, une victoire du député de Paris le relancerait complètement pour 2017...

    Le JDD - A gauche, Fillon est le meilleur ennemi possible

    Ce ne sera pas Nicolas Sarkozy, et peut-être même pas Alain Juppé, pourtant longtemps favori. François Fillon a pris la pole position à droite. Une victoire du député de Paris pourrait ne pas être une mauvaise chose pour le Parti socialiste en vue de 2017.

    JUPPE

    Huffington Post - La campagne de gauche de Juppé et des socialistes va-t-elle surmobiliser le camp conservateur?

    En tirant à boulets rouges sur le programme "ultra-conservateur" de François Fillon, Alain Juppé et le PS font aussi le jeu du favori de la primaire.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Europe 1 - Primaire du PS : il y aura bien 8.000 bureaux de vote, assure Christophe Borgel

    Arnaud Montebourg s'inquiétait des conditions d'organisation de la primaire socialiste qui doit se tenir les 22 et 29 janvier.

    Le député Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire (Cnop) du Parti Socialiste, a assuré mardi qu'il y aurait bien au moins 8.000 bureaux de vote, en réponse aux inquiétudes du candidat Arnaud Montebourg. "L'engagement de 8.000 bureaux de vote (pris par le conseil national du PS le 2 octobre, ndlr) sera tenu", a-t-il déclaré.

    Le Figaro - Pendant ce temps, la primaire de la gauche est au point mort

    Arnaud Montebourg a adressé un courrier à la haute autorité éthique du PS pour souligner les retards pris dans l'organisation de la primaire de gauche.Le succès des uns attise l'inquiétude des autres. Au Parti socialiste, on regarde avec angoisse la barre placée très haut par le franc succès de la primaire de la droite dimanche 20 novembre, et ses 4 millions de votants. À tel point que l'un des principaux participants de la primaire du PS, Arnaud Montebourg, a saisi lundi la haute autorité éthique du PS. L'ancien locataire de Bercy entendait faire part de ses «inquiétudes» concernant l'organisation de cette dernière, et lister les «conditions» de sa «réussite».

    France 3 - Christian Paul déplore un "retard à l'allumage" pour la primaire du PS

    Le chef de file des frondeurs Christian Paul a déploré ce vendredi 19 novembre un "retard à l'allumage" dans l'organisation de la primaire initiée par le PS, qui doit se dérouler les 22 et 29 janvier.

    CAMBADELIS

    Cambadélis : « Le PS va mieux qu’on ne le croit » – Interview dans les quotidiens du groupe EBRA

    Ci-dessous, retrouvez l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, au groupe EBRA, publiée le samedi 19 novembre 2016.

    La droite a réussi sa campagne de la primaire, non ?

    La primaire de la droite ne réglera pas la question stratégique qui oppose ceux qui veulent rassembler la droite et le centre et ceux, qui d’un autre côté, cherchent les voix de l’extrême droite. On voit bien que personne ne s’impose réellement et on ne sent pas dans le pays un désir de droite. Au contraire, je note un début d’inquiétude sur le contenu des programmes qui s’attaquent tous au modèle social français. La France n’a pas besoin d’une purge libérale, mais d’une échelle mobile sociale qui réduise les inégalités.

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 novembre

    CHRISTIAN PAUL

    Le JDD - Christian Paul : "Je souhaite qu'il y ait une candidature unique" de l'aile gauche à la primaire PS

    INTERVIEW - Dans son livre Les îles et l'archipel: pourquoi la gauche (re)vivra, le député de la Nièvre, Christian Paul, dresse un portrait au vitriol du président Hollande et de son quinquennat. Pourtant le chef de file des frondeurs socialistes est convaincu qu'une "alternance à gauche" est toujours possible en 2017. Ce proche d'Arnaud Montebourg œuvre, en coulisses, pour une candidature unique de l'aile gauche du parti lors du premier tour de la primaire.

    Fondation Jean Jaurès - Les îles et l’archipel : pourquoi la gauche (re)vivra

    En 2017, le pays décide de son avenir. Là se joue aussi le futur de la gauche française. Pour Christian Paul, rien n’est joué si elle a le courage de se réinventer. Ce n’est qu’en renouant avec leurs valeurs de manière ambitieuse que les « îles » de la gauche pourront faire « archipel ». Un archipel où les Français auront à nouveau le goût de se retrouver.

    EMMANUEL MAUREL

    L'Opinion - Figure libre, Enseignements primaires

    Plus encore que la primaire socialiste de 2011, celle de la droite est un succès. Quatre millions d’électeurs, c’est énorme. On disait que le principe même d’une présélection démocratique n’était pas franchement conforme à la tradition gaulliste : manifestement, le désir d’alternance a été plus fort que les réticences ataviques. On savait le « peuple de droite » capable de mobilisation dans l’adversité, comme il l’avait démontré entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Il l’est tout autant dans la revanche et la volonté de conquête.

    MONTEBOURG

    Le Parisien - Montebourg cible Macron, «candidat des magazines», et appelle Hollande à réfléchir

    En pleine primaire à droite, Arnaud Montebourg a la tête dans la primaire à gauche. Ce jeudi matin, sur RTL, l'ancien ministre a une fois de plus invité Emmanuel Macron «à venir dans la primaire à gauche». «C'est le candidat des unes de magazines», a-t-il taclé au passage. Cette semaine, Emmanuel Macron, qui s'est déclaré à la présidentielle la semaine dernière, est encore en une de «Paris Match» en compagnie de son épouse. Il le met en garde en expliquant que pour la primaire à droite, «les éditorialistes» avaient «fait un choix mais la base a fait autre chose c'est certainement ce qui va se passer dans la primaire de la gauche les 22 et 29 Janvier».

    La Vie - Patriotisme, nationalisations, Dieu : Arnaud Montebourg en six extraits

    Invité à La Vie lundi 21 novembre, Arnaud Montebourg a répondu aux questions de la rédaction, poursuivant notre série de rencontres avec des personnalités politiques qui entendent structurer le débat au niveau national. Au cœur des discussions : identité, économie, Europe et catholicisme. Extraits choisis.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    .... En France et en Europe, la mondialisation heureuse de l'OMC surtout depuis que la Chine y a été intégrée, fait des ravages depuis longtemps mais la droite et la gauche de gouvernement ici ou là en Europe font les sourdes et aveugles et font fi de la colère des peuples, on continue tranquillement comme avant, on gère les déficits, on gère la dette on tente de respecter des accords obsolètes comme celui de Maastricht et ses fameux 3% et advienne que pourra.

    HAMON

    Libé - Benoît Hamon, premier sur les tours

    Le député des Yvelines, candidat à la primaire socialiste, a nommé comme porte-parole et comme directeur de campagne deux députés de banlieue parisienne.

    Une équipe de banlieusards. Le candidat à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon a nommé ses porte-parole. Il s’agit du député de la Loire, Régis Juanico. Et celui des Hauts-de-Seine, Alexis Bachelay. «Dans la période difficile que traverse la gauche, où l’on observe une perte des valeurs et des repères, Benoît Hamon incarne une identité claire et affirmée, une gauche exigeante et moderne, sur tous les plans : la démocratie, l’écologie, l’économie et le social», explique ce dernier dans un entretien à l’Obs. Autre point commun entre les deux hommes : ils refusent de mettre les questions d’identité au cœur du débat. Une sorte de contre-pied à Manuel Valls.

    Le Lab - Hamon défie Macron de "rendre publique la liste des donateurs" de sa campagne présidentielle

    C’est l’une des principales critiques formulées contre Emmanuel Macron, qui se veut candidat hors système : l’ex-ministre de l’Economie serait pleinement issu du système. Ce jeudi 17 novembre, Benoît Hamon a remis une petite pièce dans le jukebox. Le candidat socialiste à la primaire de la Belle alliance populaire a lancé sur RMC et BFMTV un appel à Emmanuel Macron, qui s’est lancé dans la course à la présidentielle la veille

    HOLLANDE

    Le Parisien - Présidentielle. Boutih : «Nous sommes nombreux à faire en sorte que Hollande renonce»

    Arnaud Montebourg a expliqué ce jeudi matin que François Hollande s'honorerait à ne pas être candidat. Le député socialiste Malek Boutih va lui plus loin en expliquant qu'au PS «nous sommes nombreux à poursuivre le même objectif, avec détermination, avec sérieux: faire en sorte que François Hollande renonce». 

    TEFAL

    L'Humanité - Tefal. Condamnation scandaleuse en appel de l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer et du salarié lanceur d'alerte

    Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-SNU-FO-CNT, le 16 novembre 2016. Nous sommes consternés par ce jugement à l’encontre d’une inspectrice du travail qui est condamnée pour avoir fait son travail et dénoncé les pratiques de la multinationale visant à l’écarter de son poste avec le relais de sa hiérarchie. Nous nous insurgeons contre cette nouvelle condamnation d’un salarié lanceur d’alerte et ne pouvons que constater que la justice française, au-delà des discours convenus, ne protège pas ceux et celles qui risquent leur emploi pour dénoncer les pratiques délictueuses des entreprises. 

    LE FOLL

    Libé - Stéphane Le Foll : «Il y a un mois, Fillon c’était Droopy et maintenant il ferait président ?»

    Le porte-parole du gouvernement ne cache pas que la victoire de la ligne ultralibérale et conservatrice de François Fillon à la primaire est une bonne nouvelle pour le PS. Et s’accroche à la candidature de Hollande.

    Eternel fidèle de François Hollande, Stéphane Le Foll n’a aucun doute sur une candidature du Président en 2017. Après le score surprise de Fillon, il met en garde contre les pronostics et demande à Manuel Valls du «respect» pour la «fonction présidentielle».

    FILLON

    Le Monde, Les décodeurs - François Fillon repeint en rose les années Thatcher

    François Fillon, héritier de Margaret Thatcher ? Le favori du deuxième tour de la primaire à droite lui-même ne rejette pas la comparaison avec la première ministre conservatrice, qui dirigea le gouvernement britannique de 1979 à 1990. « Je n’ai jamais de problème à être comparé à une personne qui a sauvé son pays », a-t-il répondu sur BFM-TV, mardi 22 novembre.

    Marianne - Contre toute logique, Hollande voit dans la réussite de Fillon "une divine surprise"

    La percée de François Fillon à la primaire de la droite inquiète-t-elle François Hollande ? A en croire son entourage, pas le moins du monde ! En privé, le Président qualifie même ce jeudi 24 novembre le succès du député de Paris de "divine surprise". Selon lui, une victoire du député de Paris le relancerait complètement pour 2017...

    Le JDD - A gauche, Fillon est le meilleur ennemi possible

    Ce ne sera pas Nicolas Sarkozy, et peut-être même pas Alain Juppé, pourtant longtemps favori. François Fillon a pris la pole position à droite. Une victoire du député de Paris pourrait ne pas être une mauvaise chose pour le Parti socialiste en vue de 2017.

    JUPPE

    Huffington Post - La campagne de gauche de Juppé et des socialistes va-t-elle surmobiliser le camp conservateur?

    En tirant à boulets rouges sur le programme "ultra-conservateur" de François Fillon, Alain Juppé et le PS font aussi le jeu du favori de la primaire.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Europe 1 - Primaire du PS : il y aura bien 8.000 bureaux de vote, assure Christophe Borgel

    Arnaud Montebourg s'inquiétait des conditions d'organisation de la primaire socialiste qui doit se tenir les 22 et 29 janvier.

    Le député Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire (Cnop) du Parti Socialiste, a assuré mardi qu'il y aurait bien au moins 8.000 bureaux de vote, en réponse aux inquiétudes du candidat Arnaud Montebourg. "L'engagement de 8.000 bureaux de vote (pris par le conseil national du PS le 2 octobre, ndlr) sera tenu", a-t-il déclaré.

    Le Figaro - Pendant ce temps, la primaire de la gauche est au point mort

    Arnaud Montebourg a adressé un courrier à la haute autorité éthique du PS pour souligner les retards pris dans l'organisation de la primaire de gauche.Le succès des uns attise l'inquiétude des autres. Au Parti socialiste, on regarde avec angoisse la barre placée très haut par le franc succès de la primaire de la droite dimanche 20 novembre, et ses 4 millions de votants. À tel point que l'un des principaux participants de la primaire du PS, Arnaud Montebourg, a saisi lundi la haute autorité éthique du PS. L'ancien locataire de Bercy entendait faire part de ses «inquiétudes» concernant l'organisation de cette dernière, et lister les «conditions» de sa «réussite».

    France 3 - Christian Paul déplore un "retard à l'allumage" pour la primaire du PS

    Le chef de file des frondeurs Christian Paul a déploré ce vendredi 19 novembre un "retard à l'allumage" dans l'organisation de la primaire initiée par le PS, qui doit se dérouler les 22 et 29 janvier.

    CAMBADELIS

    Cambadélis : « Le PS va mieux qu’on ne le croit » – Interview dans les quotidiens du groupe EBRA

    Ci-dessous, retrouvez l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, au groupe EBRA, publiée le samedi 19 novembre 2016.

    La droite a réussi sa campagne de la primaire, non ?

    La primaire de la droite ne réglera pas la question stratégique qui oppose ceux qui veulent rassembler la droite et le centre et ceux, qui d’un autre côté, cherchent les voix de l’extrême droite. On voit bien que personne ne s’impose réellement et on ne sent pas dans le pays un désir de droite. Au contraire, je note un début d’inquiétude sur le contenu des programmes qui s’attaquent tous au modèle social français. La France n’a pas besoin d’une purge libérale, mais d’une échelle mobile sociale qui réduise les inégalités.

  • L'actualité des socialistes du 18 au 24 novembre

    CHRISTIAN PAUL

    Le JDD - Christian Paul : "Je souhaite qu'il y ait une candidature unique" de l'aile gauche à la primaire PS

    INTERVIEW - Dans son livre Les îles et l'archipel: pourquoi la gauche (re)vivra, le député de la Nièvre, Christian Paul, dresse un portrait au vitriol du président Hollande et de son quinquennat. Pourtant le chef de file des frondeurs socialistes est convaincu qu'une "alternance à gauche" est toujours possible en 2017. Ce proche d'Arnaud Montebourg œuvre, en coulisses, pour une candidature unique de l'aile gauche du parti lors du premier tour de la primaire.

    Fondation Jean Jaurès - Les îles et l’archipel : pourquoi la gauche (re)vivra

    En 2017, le pays décide de son avenir. Là se joue aussi le futur de la gauche française. Pour Christian Paul, rien n’est joué si elle a le courage de se réinventer. Ce n’est qu’en renouant avec leurs valeurs de manière ambitieuse que les « îles » de la gauche pourront faire « archipel ». Un archipel où les Français auront à nouveau le goût de se retrouver.

    EMMANUEL MAUREL

    L'Opinion - Figure libre, Enseignements primaires

    Plus encore que la primaire socialiste de 2011, celle de la droite est un succès. Quatre millions d’électeurs, c’est énorme. On disait que le principe même d’une présélection démocratique n’était pas franchement conforme à la tradition gaulliste : manifestement, le désir d’alternance a été plus fort que les réticences ataviques. On savait le « peuple de droite » capable de mobilisation dans l’adversité, comme il l’avait démontré entre les deux tours de la présidentielle de 2012. Il l’est tout autant dans la revanche et la volonté de conquête.

    MONTEBOURG

    Le Parisien - Montebourg cible Macron, «candidat des magazines», et appelle Hollande à réfléchir

    En pleine primaire à droite, Arnaud Montebourg a la tête dans la primaire à gauche. Ce jeudi matin, sur RTL, l'ancien ministre a une fois de plus invité Emmanuel Macron «à venir dans la primaire à gauche». «C'est le candidat des unes de magazines», a-t-il taclé au passage. Cette semaine, Emmanuel Macron, qui s'est déclaré à la présidentielle la semaine dernière, est encore en une de «Paris Match» en compagnie de son épouse. Il le met en garde en expliquant que pour la primaire à droite, «les éditorialistes» avaient «fait un choix mais la base a fait autre chose c'est certainement ce qui va se passer dans la primaire de la gauche les 22 et 29 Janvier».

    La Vie - Patriotisme, nationalisations, Dieu : Arnaud Montebourg en six extraits

    Invité à La Vie lundi 21 novembre, Arnaud Montebourg a répondu aux questions de la rédaction, poursuivant notre série de rencontres avec des personnalités politiques qui entendent structurer le débat au niveau national. Au cœur des discussions : identité, économie, Europe et catholicisme. Extraits choisis.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    .... En France et en Europe, la mondialisation heureuse de l'OMC surtout depuis que la Chine y a été intégrée, fait des ravages depuis longtemps mais la droite et la gauche de gouvernement ici ou là en Europe font les sourdes et aveugles et font fi de la colère des peuples, on continue tranquillement comme avant, on gère les déficits, on gère la dette on tente de respecter des accords obsolètes comme celui de Maastricht et ses fameux 3% et advienne que pourra.

    HAMON

    Libé - Benoît Hamon, premier sur les tours

    Le député des Yvelines, candidat à la primaire socialiste, a nommé comme porte-parole et comme directeur de campagne deux députés de banlieue parisienne.

    Une équipe de banlieusards. Le candidat à la primaire de la Belle Alliance populaire, Benoît Hamon a nommé ses porte-parole. Il s’agit du député de la Loire, Régis Juanico. Et celui des Hauts-de-Seine, Alexis Bachelay. «Dans la période difficile que traverse la gauche, où l’on observe une perte des valeurs et des repères, Benoît Hamon incarne une identité claire et affirmée, une gauche exigeante et moderne, sur tous les plans : la démocratie, l’écologie, l’économie et le social», explique ce dernier dans un entretien à l’Obs. Autre point commun entre les deux hommes : ils refusent de mettre les questions d’identité au cœur du débat. Une sorte de contre-pied à Manuel Valls.

    Le Lab - Hamon défie Macron de "rendre publique la liste des donateurs" de sa campagne présidentielle

    C’est l’une des principales critiques formulées contre Emmanuel Macron, qui se veut candidat hors système : l’ex-ministre de l’Economie serait pleinement issu du système. Ce jeudi 17 novembre, Benoît Hamon a remis une petite pièce dans le jukebox. Le candidat socialiste à la primaire de la Belle alliance populaire a lancé sur RMC et BFMTV un appel à Emmanuel Macron, qui s’est lancé dans la course à la présidentielle la veille

    HOLLANDE

    Le Parisien - Présidentielle. Boutih : «Nous sommes nombreux à faire en sorte que Hollande renonce»

    Arnaud Montebourg a expliqué ce jeudi matin que François Hollande s'honorerait à ne pas être candidat. Le député socialiste Malek Boutih va lui plus loin en expliquant qu'au PS «nous sommes nombreux à poursuivre le même objectif, avec détermination, avec sérieux: faire en sorte que François Hollande renonce». 

    TEFAL

    L'Humanité - Tefal. Condamnation scandaleuse en appel de l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer et du salarié lanceur d'alerte

    Communiqué de l'intersyndicale CGT-SUD-SNU-FO-CNT, le 16 novembre 2016. Nous sommes consternés par ce jugement à l’encontre d’une inspectrice du travail qui est condamnée pour avoir fait son travail et dénoncé les pratiques de la multinationale visant à l’écarter de son poste avec le relais de sa hiérarchie. Nous nous insurgeons contre cette nouvelle condamnation d’un salarié lanceur d’alerte et ne pouvons que constater que la justice française, au-delà des discours convenus, ne protège pas ceux et celles qui risquent leur emploi pour dénoncer les pratiques délictueuses des entreprises. 

    LE FOLL

    Libé - Stéphane Le Foll : «Il y a un mois, Fillon c’était Droopy et maintenant il ferait président ?»

    Le porte-parole du gouvernement ne cache pas que la victoire de la ligne ultralibérale et conservatrice de François Fillon à la primaire est une bonne nouvelle pour le PS. Et s’accroche à la candidature de Hollande.

    Eternel fidèle de François Hollande, Stéphane Le Foll n’a aucun doute sur une candidature du Président en 2017. Après le score surprise de Fillon, il met en garde contre les pronostics et demande à Manuel Valls du «respect» pour la «fonction présidentielle».

    FILLON

    Le Monde, Les décodeurs - François Fillon repeint en rose les années Thatcher

    François Fillon, héritier de Margaret Thatcher ? Le favori du deuxième tour de la primaire à droite lui-même ne rejette pas la comparaison avec la première ministre conservatrice, qui dirigea le gouvernement britannique de 1979 à 1990. « Je n’ai jamais de problème à être comparé à une personne qui a sauvé son pays », a-t-il répondu sur BFM-TV, mardi 22 novembre.

    Marianne - Contre toute logique, Hollande voit dans la réussite de Fillon "une divine surprise"

    La percée de François Fillon à la primaire de la droite inquiète-t-elle François Hollande ? A en croire son entourage, pas le moins du monde ! En privé, le Président qualifie même ce jeudi 24 novembre le succès du député de Paris de "divine surprise". Selon lui, une victoire du député de Paris le relancerait complètement pour 2017...

    Le JDD - A gauche, Fillon est le meilleur ennemi possible

    Ce ne sera pas Nicolas Sarkozy, et peut-être même pas Alain Juppé, pourtant longtemps favori. François Fillon a pris la pole position à droite. Une victoire du député de Paris pourrait ne pas être une mauvaise chose pour le Parti socialiste en vue de 2017.

    JUPPE

    Huffington Post - La campagne de gauche de Juppé et des socialistes va-t-elle surmobiliser le camp conservateur?

    En tirant à boulets rouges sur le programme "ultra-conservateur" de François Fillon, Alain Juppé et le PS font aussi le jeu du favori de la primaire.

    PRIMAIRE DE LA GAUCHE

    Europe 1 - Primaire du PS : il y aura bien 8.000 bureaux de vote, assure Christophe Borgel

    Arnaud Montebourg s'inquiétait des conditions d'organisation de la primaire socialiste qui doit se tenir les 22 et 29 janvier.

    Le député Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire (Cnop) du Parti Socialiste, a assuré mardi qu'il y aurait bien au moins 8.000 bureaux de vote, en réponse aux inquiétudes du candidat Arnaud Montebourg. "L'engagement de 8.000 bureaux de vote (pris par le conseil national du PS le 2 octobre, ndlr) sera tenu", a-t-il déclaré.

    Le Figaro - Pendant ce temps, la primaire de la gauche est au point mort

    Arnaud Montebourg a adressé un courrier à la haute autorité éthique du PS pour souligner les retards pris dans l'organisation de la primaire de gauche.Le succès des uns attise l'inquiétude des autres. Au Parti socialiste, on regarde avec angoisse la barre placée très haut par le franc succès de la primaire de la droite dimanche 20 novembre, et ses 4 millions de votants. À tel point que l'un des principaux participants de la primaire du PS, Arnaud Montebourg, a saisi lundi la haute autorité éthique du PS. L'ancien locataire de Bercy entendait faire part de ses «inquiétudes» concernant l'organisation de cette dernière, et lister les «conditions» de sa «réussite».

    France 3 - Christian Paul déplore un "retard à l'allumage" pour la primaire du PS

    Le chef de file des frondeurs Christian Paul a déploré ce vendredi 19 novembre un "retard à l'allumage" dans l'organisation de la primaire initiée par le PS, qui doit se dérouler les 22 et 29 janvier.

    CAMBADELIS

    Cambadélis : « Le PS va mieux qu’on ne le croit » – Interview dans les quotidiens du groupe EBRA

    Ci-dessous, retrouvez l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, au groupe EBRA, publiée le samedi 19 novembre 2016.

    La droite a réussi sa campagne de la primaire, non ?

    La primaire de la droite ne réglera pas la question stratégique qui oppose ceux qui veulent rassembler la droite et le centre et ceux, qui d’un autre côté, cherchent les voix de l’extrême droite. On voit bien que personne ne s’impose réellement et on ne sent pas dans le pays un désir de droite. Au contraire, je note un début d’inquiétude sur le contenu des programmes qui s’attaquent tous au modèle social français. La France n’a pas besoin d’une purge libérale, mais d’une échelle mobile sociale qui réduise les inégalités.

  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 11 au 18 novembre

    A LA UNE : POPULISME

    Laurent Bouvet - Qu’est-ce que le populisme ?

    Le spectre du populisme hante à nouveau l'Europe. Partout ou presque, des partis qui s’en réclament plus ou moins ouvertement gagnent des voix et du terrain. Une telle résurgence, dont les causes sont multiples et difficiles à cerner à coup sûr, met en relief les défauts de la démocratie, tout particulièrement si on s’en tient à son versant « représentatif ». Dès lors qu'on fonde la légitimité politique sur l'assentiment du peuple, celui-ci, en raison même des ambiguïtés de sa définition, peut se révéler tout aussi indispensable que dangereux pour la liberté, a fortiori lorsqu’il ne s’estime plus représenté par « ses » élites. Le populisme est ainsi et indissociablement à la fois le mal (comme contraire du bien) de la démocratie et le mal comme symptôme que quelque chose ne va pas dans la démocratie. En effet, si le peuple n'a pas toujours raison, il a en revanche toujours ses raisons dans une démocratie[1]. Des raisons qui doivent être écoutées, comprises voire entendues sous peine de dérive… populiste précisément.

    TRUMP

    Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «La défaite d'Hillary Clinton, dernier avertissement pour la gauche française»

    Hillary Clinton a perdu dans plusieurs États traditionnellement démocrates. Pour Laurent Bouvet, c'est l'ensemble des partis sociaux-démocrates qui ont perdu la confiance des catégories populaires en plébiscitant un multiculturalisme normatif.

    Christophe Bouillaud - 9 novembre 2016

    Je ne sais pas ce que le destin trouve de si passionnant aux 9 novembre, mais je soupçonne qu’il commence à se moquer sérieusement de nous. Le 9 novembre 1918, l’Empire allemand s’écroule. Le 9 novembre 1938, c’est la « Nuit de Cristal ». Le 9 novembre 1989 tombe le Mur de Berlin. Et, le 9 novembre 2016, on annonce l’élection à la surprise et stupeur générales comme Président des États-Unis d’un lointain descendant d’immigrant allemand, d’un outsider absolu de la politique. C’est vraiment, semble-t-il, le « Schicksaltag der Deutschen » , le jour du destin des Allemands, et, par là-même, de nous-mêmes.

    Tribune de Lyon - “La machine à perdre à droite et à gauche est enclenchée” Renaud Payre

    Le directeur de Sciences Po Lyon évoque le “brouillard” qui règne après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis et confie ce matin son “pessimisme” sur l’élection présidentielle qui arrive en France. Entretien.

    CIVIC TECH

    Orange - Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique

    À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ?

    MONTEBOURG

    Direct Matin - Arnaud Montebourg président de la République : quelles conséquences ?

    Arnaud Montebourg, chantre du «Made in France», est l'un des favoris de la gauche pour 2017. Mais à quoi ressemblerait la France présidée par celui qui souhaite notamment une refondation des institutions ?

    Prendre le pouvoir pour redresser la France. L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en ballotage favorable dans les sondages de la Primaire de la gauche face à François Hollande et Benoît Hamon, veut tout changer. Démocratie, Economie, Europe... tout y passe, ou presque. Revue de détails de ce que serait la France gouvernée par l'homme de Saône-et-Loire.

    A perdre la raison - Montebourg seul recours pour la gauche face aux Trump français ?

    Depuis hier les commentateurs sont consternés par la victoire de Trump et chacun de donner son appréciation de la situation et critiquant "le populisme" qui nous dit-on serait responsable de l'élection de Trump

    Ces mêmes commentateurs, journalistes, éditocrates, blogueurs, découvrent soudainement comme par miracle, que la mondialisation galopante serait après tout l'une des responsables de la victoire de Trump.

    Marianne - Yann Galut, ex-soutien de Hollande : "Pourquoi je vais rallier Montebourg"

    En 2011, il faisait partie de l'équipe de campagne de François Hollande. Aujourd'hui, le député du Cher Yann Galut a pris ses distances, dégoûté par l'orientation "social-libérale" du quinquennat. Ce mardi 15 novembre, l'animateur du courant socialiste "la Fabrique" explique à "Marianne" pourquoi il rejoint Arnaud Montebourg.

    HAMON

    Libération - Vote blanc, 49.3 citoyen… les propositions de Benoît Hamon pour rénover la démocratie

    Après avoir mis en valeur le revenu universel et le bien-être au travail, le candidat à la présidentielle via la primaire du PS a décliné ce lundi ses propositions institutionnelles.

     
    L'ancien ministre et candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 propose aussi des solutions drastiques pour mettre fin à ce qu'il appelle la « défaillance de la démocratie ». Benoît Hamon, dont les chances de gagner la primaire de la gauche restent minimes, a déjà tout prévu. D'abord un référendum, qui aurait lieu le jour du second tour des législatives (dimanche 18 juin 2017) pour statuer sur trois questions : droit d'initiative citoyenne (pour soumettre ou suspendre un projet de loi), reconnaissance du vote blanc et droit de vote des étrangers aux élections locales.
     
    CHRISTOPHE GUILLUY
     
     
    De l'Amérique de Trump à la France périphérique, il n'y a qu'un pas. Le géographe Christophe Guilluy nous explique pourquoi. Interview
     
    « Trumpisation » de la société, « lepénisation des esprits », « jeanpierrepernaultisation de l'information », les éditorialistes ne savent plus qui accabler pour expliquer la montée des populismes. Il existe pourtant une autre lecture du phénomène. Christophe Guilluy est le géographe maudit de la gauche française. Ses torts ? Une analyse qui prend les réformistes à rebrousse-poil et des livres qui décortiquent les rouages inconscients de notre ordre social. Si Manuel Valls considère qu'expliquer, c'est déjà vouloir excuser, Christophe Guilluy préfère comprendre plutôt que condamner.
     
    MACRON
     
     
    Les candidats à l’investiture du Parti socialiste ont jusqu’à ce vendredi soir pour se déclarer. Plusieurs députés soutenant Emmanuel Macron revendiquent une « double appartenance ».
     
     
    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    LEGISLATIVES 2017
     
     
    Rue de Solférino, le grand jeu des chaises musicales pour se recaser après la présidentielle a commencé. Une foire d'empoigne qui fait déjà pas mal de dégâts.
     
     
    À un mois de la convention nationale d'investiture du Parti socialiste, bon nombre de députés de la majorité ont annoncé qu'ils ne se représenteraient pas aux prochaines élections législatives. Certains ministres ont rejoint leurs rangs.

    Assiste-t-on, à 7 mois des élections législatives de 2017, à un renoncement général au sein de la majorité socialiste? Alors que plusieurs députés ont récemment annoncé qu'ils n'appartiendraient pas à la prochaine législature, certains membres du gouvernement sont désormais dans le même cas.

    ECOLOGIE
     

    Notre-Dame-des-Landes, boues rouges, Fessenheim… à plusieurs reprises, l’écologie a fait figure de caillou dans la chaussure du gouvernement ces quatre dernières années.

    Taxe carbone, loi sur la biodiversité, COP21… si le quinquennat de François Hollande a été marqué par plusieurs avancées en matière de protection de l’environnement, l’écologie a aussi semé le trouble au sein du gouvernement ces quatre dernières années. Retour sur cinq dossiers qui ont divisé les ministres et handicapé l’action de François Hollande.
     
    ECONOMIE
     
    Le Monde - Compétitivité : le décrochage français est-il irréversible ?

    Une étude de l’OFCE sur « L’état du tissu productif français » relance le débat sur la capacité de l’économie du pays à rester dans la course de la concurrence mondiale. Le coût du travail n’est pas le seul en cause.

    Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre.
  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.