A LA UNE
Le Parisien - Débat : le Parti socialiste est-il fini ?
Le quinquennat de François Hollande sonnera-t-il le glas du Parti socialiste ? Un président sortant décrédibilisé qui renonce à se représenter, des législatives qui se profilent comme la chronique d'une déroute annoncée... Et, surtout, une ligne idéologique tellement distendue que la primaire, qui s'ouvre le 17 décembre, n'aura jamais été aussi riche ou encombrée (selon les points de vue) de projets et d'ambitions en marche. Du social-libéralisme de Manuel Valls au patriotisme économique d'Arnaud Montebourg, en passant par l'encore indéfinissable Vincent Peillon... sans compter ceux qui, aux deux extrêmes du spectre à gauche, briguent l'Elysée en sautant la case primaire, comme Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. Quelle famille ! A n'en pas douter, le Parti socialiste de Mitterrand et de Jospin, pôle fédérateur de toutes les gauches, a vécu. Peut-il donner naissance à un autre PS ?
PRIMAIRE
Le Monde - Sept candidats retenus pour la primaire de la gauche par la haute autorité
La candidature du militant socialiste Gérard Filoche et celle du conseiller municipal de Châteaudun (Eure-et-Loir) Fabien Verdier n’ont pas été validées par la haute autorité.
Le Monde - Primaire à gauche : qui sont les neuf candidats déclarés ?
Ils sont neuf, dont une femme, à avoir déposé, jeudi, les parrainages nécessaires pour participer au scrutin organisé par le Parti socialiste les 22 et 29 janvier 2017.
Ils sont donc neuf, dont une seule femme, sur la ligne de départ pour la primaire à gauche organisée par le Parti socialiste (PS) les 22 et 29 janvier 2017. Les prétendants socialistes avaient jusqu’à jeudi 15 décembre, 18 heures, pour déposer les parrainages nécessaires.
20 minutes - Le PS parviendra-t-il à diviser le coût de la primaire par deux?
FINANCEMENT Le PS mise sur un coût global de 3,5 millions d'euros pour la primaire, une opération qui avait coûté 6 millions d'euros en 2011...
Diviser le coût de la primaire par deux. C’est apparemment l’objectif affiché par le Parti socialiste. Christophe Borgel, le président du Comité d’organisation des primaires, a estimé mercredi que le coût de ce scrutin serait de 3,5 millions d’euros, bien moins que les 6 millions consacrés à la première opération en 2011. Mais comment comptent-ils faire pour réduire les coûts de près de moitié ?
L'Obs - Le suicide des baleines du PS
EDITO. Le renoncement de François Hollande a provoqué une forme de "burn out", comme un trou noir, chez les éléphants socialistes. Leurs divisions, dignes des Atrides, les conduisent tout droit dans le gouffre.
Le Point - Présidentielle : les désespérés du PS
VIDÉO. Des députés socialistes ne croient ni au rassemblement post-primaire ni à une victoire en mai. Un marasme où le seul espoir... s'appelle Macron !
Huffington Post - Vincent Peillon candidat: la primaire de la gauche éparpillée façon puzzle
Avec la candidature de l'ancien ministre, quatre candidats se disputent le leadership de deux camps antagonistes au Parti socialiste....
Avec la candidature de Vincent Peillon, confirmée ce dimanche 11 décembre sur le plateau de France2, pas moins de quatre anciens ministres de François Hollande se disputent désormais l'investiture à la prochaine élection présidentielle. Outre l'ancien titulaire à l'Education, grand promoteur de la réforme des rythmes scolaires, sont également en lice son éphémère successeur Benoît Hamon,
Le Figaro - Primaire PS: 3 débats prévus avant le 1er tour
La Parti socialiste a précisé aujourd'hui les modalités d'organisation de sa primaire pour l'élection présidentielle de 2017, à deux jours de la clôture des candidatures pour ce scrutin interne prévu les 22 et 29 janvier. Environ 7400 bureaux de vote, sur les 8000 prévus au final, étaient validés, selon les informations données lors d'une réunion du Comité national d'organisation de la primaire (Cnop) organisée ce soir au siège du parti, à Paris
CAZENEUVE
Libé - Oui, les frondeurs PS votent Bernard Cazeneuve
.... Pour les deux mois de débats qui restent à l’Assemblée nationale, ces parlementaires ont donc choisi, ce mardi, d’enterrer la hache de guerre parlementaire qui a usé la majorité jusqu’à contraindre l’exécutif à utiliser le 49.3 sur la loi travail. Preuve supplémentaire de ce «changement de période», comme le qualifie l’un de leurs chefs de file, le député de la Nièvre Christian Paul : ils ont accompagné leurs camarades dans la standing ovation qui a suivi son discours de quarante-cinq minutes. Tous les socialistes debout dans l’hémicycle : une première depuis bien longtemps.
HOLLANDE
L'Obs - François Hollande renonce : 4 économistes liquident son bilan
Chômage, impôts, croissance... Thomas Piketty, Philippe Aghion, Thomas Porcher et Daniel Cohen dressent le bilan du quinquennat de François Hollande. C'est sévère.
Au lendemain du renoncement de François Hollande à se représenter à l'élection présidentielle, "l'Obs" a interrogé les économistes Philippe Aghion et Thomas Porcher sur le bilan économique du quinquennat. Verdict : "un échec", "il a raté l'occasion de réformer le pays". Nous republions également des extraits des entretiens avec Thomas Piketty et Daniel Cohen, déjà parus dans "l'Obs", dans lesquels eux aussi jugeaient sévèrement l'action du président.
SONDAGE
Paris Match - Baromètre Ifop : Cazeneuve en tête, Fillon s'effrite
Le nouveau Premier ministre Bernard Cazeneuve détrône Alain Juppé dans le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. Derrière, les cartes sont redistribuées. Arnaud Montebourg monte sur le podium devant Emmanuel Macron tandis que François Fillon recule de 6 points.
OLIVIER FAURE
Libé - Cinq choses à savoir sur Olivier Faure, nouveau patron des députés PS
Olivier Faure, 48 ans, député de Seine-et-Marne, a été élu mardi à la tête du groupe socialiste, écologiste et républicain à l’Assemblée. Il succède à Bruno Le Roux, nommé au ministère de l’Intérieur. Portrait en cinq points.
MONTEBOURG
L'Express - Montebourg propose une "relance keynésienne de nature écologique"
Arnaud Montebourg a proposé jeudi une "relance keynésienne de nature écologique", estimant que la transition écologique était porteuse d'"activité vertueuse" donc de croissance, et a fait de la lutte contre le carbone une priorité sur la sortie du nucléaire qu'il a décrite comme "une décroissance naturelle de long terme".
Le Monde - Arnaud Montebourg conteste « formellement » devoir 80 000 euros au PS
D’après deux sites d’information, le candidat à la primaire de la gauche aurait une dette envers le Parti socialiste, à qui il n’aurait pas versé les cotisations dues quand il était député entre 2007 et 2012.
Libé - La primaire du Hollande bashing (1/5) : Montebourg et le pouvoir d'achat
La candidat socialiste impute à la politique de François Hollande une baisse de 1 650 euros du pouvoir d'achat des Français. Un peu vite.
Haro sur le quinquennat Hollande. Sans surprise, la primaire de la gauche a tendance à virer en jeu de massacre à l’évocation de la politique menée depuis cinq ans. C’est un exercice qui se prête rarement à la nuance. Pendant une semaine, Désintox vient corriger les affirmations un peu trop sévères et les tableaux un peu trop noirs. Premier épisode avec Arnaud Montebourg et le pouvoir d’achat des ménages
HAMON
La Croix - Benoît Hamon, l’anti-homme providentiel
Candidat à la primaire organisée par le parti socialiste, le député des Yvelines a tenu son premier grand meeting, mercredi 14 novembre au soir à Paris.
Dans un discours fleuve, il a balayé les différents thèmes de son programme tout en attaquant à plusieurs reprises l’action de l’exécutif.
L'Obs - Ce que contient le programme (vert fluo) de Benoît Hamon
Il récuse "l'option sociale-libérale, sociale-démocrate, présentée par Manuel Valls et Vincent Peillon". Il reconnaît "incontestablement des valeurs communes" avec Arnaud Montebourg, mais se veut "moins productiviste, moins souverainiste, plus européen, attaché à un modèle de développement plus tempérant" que son ancien collègue du gouvernement. Benoît Hamon, député socialiste des Yvelines, est l'un des
Les Inrocks - Benoît Hamon ou l’homme qui commençait à y croire
Une semaine après sa prestation remarquée dans “L’Emission politique” sur France 2, l’outsider à la primaire de gauche Benoît Hamon tenait hier soir son premier grand meeting de campagne à Paris. Un rassemblement où le député des Yvelines a voulu affirmer sa stature de présidentiable et se faire le porte-parole d’une gauche résolument décomplexée.
Huffington Post - Comment Benoît Hamon espère vous surprendre
Donné loin derrière les favoris, le candidat à la primaire de la gauche cultive ses réseaux et une candidature atypique en phase avec l'époque.
Il n'est pas aussi connu que Valls, moins central que Peillon, son créneau est parasité par Montebourg, les petits candidats refusent de le rallier, les sondages le donnent loin derrière. Et pourtant... A quarante jours du premier tour, Benoît Hamon sent qu'il a les cartes en main pour renverser la table de la primaire de la gauche.
FILOCHE
L'Obs - Filoche, le troll de la primaire : "Les dirigeants du PS ne veulent pas de moi"
Une primaire "open bar". C’était la grande crainte des dirigeants socialistes. Devant le trop-plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a sifflé la fin de la récréation, le 8 décembre dernier. Exit les Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Sébastien Nadot (Mouvement des progressistes) et Bastien Faudot (Mouvement républicain et citoyen).
Libé - La primaire du Hollande bashing (2/5) : le CICE n'a pas profité qu'au grand patronat
Haro sur le quinquennat Hollande. Sans surprise, la primaire de la gauche a tendance à virer en jeu de massacre à l’évocation de la politique menée depuis cinq ans. C’est un exercice qui se prête rarement à la nuance. Pendant une semaine, Désintox vient corriger les affirmations un peu trop sévères et les tableaux un peu trop noirs. Deuxième épisode avec Gérard Filoche et le CICE.
PEILLON
Slate - Vincent Peillon est le seul personnage intéressant de la primaire socialiste
De tous les personnages du theâtre socialiste, Vincent Peillon est le seul susceptible de nous faire réfléchir. L’agacement que lui inspire le jeu politique ne doit pas le masquer: cela fait partie de l’attrait de cet homme qu’une colère habite, dont on ne sait si elle est dirigée contre la médiocrité du temps, ou contre la part qu’il prend à cette médiocrité. Il a lâché un mot, hier soir sur France 2, «éthique», dans une interview qui lui déplaisait par ailleurs, où il n’était guère; il ne prise plus la lumière, ni la gymnastique soyeuse des plateaux. Il s’était retiré de ce monde sans regret et ses yeux clignaient: il faisait violence à son corps d’en être à nouveau. Il a dit «éthique», donc, il sera «le candidat de l’éthique politique», et le mot est piégeux, qui fait aussitôt sourire. Le sourire et la moquerie sont la plaie de ce monde, pour ceux qui prennent les mots au sérieux.
Le Figaro - Vincent Peillon a réglé ses dettes auprès du PS
Contactée par Le Figaro, l'équipe de campagne du candidat confirme l'information de BFMTV selon laquelle il a bien remboursé ses arriérés ce mercredi. On refuse toutefois d'en préciser le montant exact. «L'affaire est close, c'est fini. Tout est calé, il n'y a pas de sujet», balaie-t-on, avant de regretter que «certains jouent un mauvais jeu». «Nous nous sommes là pour faire gagner la gauche, pas pour nous faire perdre entre nous. Mais cela prouve que notre candidature fait peur...», sourit-on.
INEGALITES
L'Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie continuent à augmenter
15 décembre 2016 - Depuis une vingtaine d’années, les inégalités de revenus augmentent. Un changement profond.
Si l’on prend comme point de comparaison le début des années 1970, les inégalités de revenus ont baissé. Depuis une vingtaine d’années, changement de cap : les inégalités repartent à la hausse. D’abord, les niveaux de vie des très riches se sont envolés. Depuis une dizaine d’années, ceux des plus pauvres diminuent. Le jugement que l’on peut porter sur les inégalités de revenus dépend de l’échelle de temps et de l’instrument de mesure que l’on utilise.
ECONOMIE
OFCE - Renouveler le mix : réaliser la transition énergétique, enfin !
Le quinquennat qui s’achève aura été marqué par le succès de la COP21, qui a conduit à la signature en décembre 2015 de l’Accord de Paris visant à limiter la hausse des températures mondiales à 2°C d’ici la fin du siècle. Pourtant, les questions climatiques et de politique énergétique ne semblent pas figurer parmi les priorités du débat présidentiel qui s’ouvre.
Cette question mériterait pourtant d’être traitée en profondeur tant les décisions nécessaires engagent la France à long terme. Afin d’atteindre les objectifs que la France s’est fixée dans la loi relative à la Transition Energétique et pour la Croissance Verte (LTECV), il est nécessaire d’engager au plus vite les transformations nécessaires de notre mix énergétique, et d’en améliorer l’efficacité afin de modérer la demande des principaux secteurs consommateurs d’énergie, résidentiel, tertiaire, des transports et de l’industrie.