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L'actualité des socialistes du 1er au 7 avril

A LA UNE

Paul Alliès - Ce qui reste des ruines

Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.
 
 
Dans le cadre des révélations de l’affaire des « Panama papers », nous avons reçu le magistrat et vice-président d’Anticor, Eric Alt, qui a répondu à vos questions dans notre live.
 
Le premier secrétaire du Parti socialiste défend l’équilibre trouvé sur la loi Travail. Il appelle François Hollande à faire la pédagogie du quinquennat
 
Libé - Se mettre du côté de celles qui n’ont pas le choix, Par Martine STORTI, Présidente de Féminisme et géopolitique
 
Le port du voile et la «mode islamique» doivent pouvoir être critiqués. Si pour certaines, c’est un acte volontaire, il peut aussi signifier pour d’autres enfermement et ségrégation entre les sexes.
 
REFLEXIONS
 
 
Apparu dans les années 2000 dans le monde anglo-saxon, le terme revient dans le débat pour obliger à repenser un système essoufflé. Philosophes et historiens en discutent la pertinence.
 
 
Le capitalisme est devenu un capitalisme de rentiers, nous explique dans ce livre Philippe Askenazy  en lien avec le développement de la propriété immobilière, d’une part, de la propriété intellectuelle, d’autre part, et d’une dévalorisation du travail des « moins qualifiés », qui constitue l’un des principaux mécanismes qui vient alimenter les rentes que les plus favorisés tirent des premières.
 
 
Chercheur en science politique au Cevipol et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Gaël Brustier a beaucoup travaillé sur les «indignados» espagnols et sur le débouché Podemos. Samedi, il était place de la République au milieu des «noctambules» parisiens.
 

Manuel Valls a donné le ton de la prochaine campagne présidentielle. « Bien sûr, a-t-il affirmé, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Je tiens, à l’opposé, que c’est cette conviction qui a fait le lit du Front national et qui voue la gauche française au désastre.

PANAMA PAPERS
 
 
Lors d’une réunion consacrée aux « Panama papers » à l’Elysée, mardi 5 avril, François Hollande a pris la décision de réintégrer le Panama dans la liste noire française des Etats et territoires non coopératifs. Quand ce retour sera-t-il effectif ?
 
"Les sociétés en Europe" dont les agissements frauduleux ont été révélés par les Panama Papers "seront poursuivies", a promis jeudi le président François Hollande, à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Metz.
 
 
En réaction au scandale planétaire des « Panama papers », Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie et à la fiscalité, a annoncé mercredi 6 avril, devant un petit groupe de journalistes, qu’il voulait mettre en chantier « une véritable liste noire, européenne, commune, des paradis fiscaux, et ce dans les six mois. Dans les six mois, nous devons être en mesure d’avoir établi les critères pour l’établissement d’une telle liste » a précisé l’ex-ministre français de l’économie du gouvernement Ayrault.
 
PRIMAIRE
 

Selon RTL, François Hollande a validé la date de l'éventuelle primaire de la gauche. Si le scrutin a lieu, il se déroulera les 4 et 11 décembre.

Le Roux (PS) : "Le Parti socialiste désignera un candidat pour aller à la primaire de la gauche"

Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale met la pression sur les partenaires du PS pour organiser une primaire ouverte à gauche, avec comme préalable, la désignation du candidat représentant les socialistes.

 
Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts doivent préciser samedi 9 avril leur position sur une participation à une primaire de la gauche. La question de la candidature de François Hollande mine toutefois le processus de désignation d’un candidat commun
 
 
Voilà qui ne va pas plaire aux quelques soutiens de François Hollande qui croient encore très fort aux chances de leur champion pour 2017. Bien sûr la présidentielle n'aura lieu que dans un an et prédire la fin de l'actuel chef de l'Etat est prématuré. Mais les Français, y compris les sympathisants de gauche, ont un avis tranché: le président de la République doit céder la place à l'issue de son mandat.
 

Le député PS Christian Paul a une nouvelle fois plaidé mercredi pour l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017, la jugeant "possible" et "indispensable", alors que le Conseil national du PS doit se prononcer sur le sujet samedi.

Le Figaro - Primaire à gauche : Cambadélis ne veut qu'un seul candidat socialiste

Dans l'hypothèse d'une primaire à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite éviter la multiplication des candidatures au sein de son parti, au bénéfice de François Hollande.

Le Monde - Daniel Cohn-Bendit : « Le fossé entre la gauche et les écologistes ne cesse de grandir »

Dans un entretien au Monde, l’ancien député écologiste Daniel Cohn-Bendit exprime son « pessimisme » quant à la tenue d’une primaire réunissant la gauche et les écologistes.

NUIT DEBOUT

La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.
 
Il est 21 heures, place de la République, mardi 5 avril – pardon, « mardi 36 mars », comme on dit ici. Le soir a commencé à envelopper la petite foule de Nuit debout. L’assemblée générale, commencée trois heures plus tôt, se poursuit. François Ruffin, le réalisateur de Merci patron !, le documentaire à l’origine du mouvement, doit intervenir dans le cadre d’un débat mais patiente depuis un moment.
 
 
Mercredi #37 mars, ils étaient encore des centaines à défendre la convergence des luttes sur une place de la République trempée par la pluie. Création d’une webradio, chants en l’honneur des pompiers venus sauver un lampadaire mais aussi propositions concrètes d’actions : chacun veut, à sa manière, prolonger le mouvement.
 
 
Son nom a émergé sur les réseaux sociaux le soir du dimanche 3 avril, à la faveur d’une retransmission en direct de #NuitDebout : Rémy Buisine, 25 ans, a réuni jusqu’à 80 000 internautes simultanément pour suivre le flux vidéo de son téléphone portable, alors qu’il déambulait place de la République, à Paris, occupée depuis quelques jours par des militants indignés. Lundi soir, ils étaient encore près de 60 000 à suivre ses images du rassemblement nocture sur l’application Periscope.
 
La flamme est intacte, l’espoir immense, et tout parait possible cette nuit aux 200 à 300 jeunes gens encore regroupés place de la République, après trois jours de débats et d’occupation. Il a beau être une heure du matin et une pluie fine a beau jouer les trouble-fête, ils n’ont pas envie de déserter un lieu symbolique qu’ils considèrent désormais comme le leur
 
PS
 
 
L'opération de rajeunissement à la tête du Parti socialiste voulue par Jean-Christophe Cambadélis est marquée par une sortie des proches de Martine Aubry.

Le Point - PS : les militants quittent peu à peu le navire

De nombreuses fédérations socialistes font face à une hémorragie de militants. La politique du gouvernement, jugée par certains trop libérale, est en cause.

Libé - Deux ans après son élection à Paris, Hidalgo, une voix qui compte plus à gauche?

Anne Hidalgo tire à vue, contre le diesel, la loi travail, après la déchéance de nationalité, le travail dominical. Au nom des Parisiens qui l’ont élue il y a deux ans, la maire PS cultive une petite musique pouvant en faire une voix comptant davantage à gauche.

Dans le livre L'homme qui ne voulait pas être roi, à paraître mercredi et écrit par la journaliste du JDD Cécile Amar, Jacques Delors revient, à 90 ans, sur ses années passées au gouvernement et à la tête de la Commission européenne. Avec quelques "résonances" entre hier et aujourd'hui.

Le député socialiste René Dosière redoute "une véritable bérézina aux législatives" et "le plus mauvais résultat de la Ve République" pour le PS, si la gauche perd la présidentielle, "hypothèse qui paraît la plus probable", dans une interview au Figaro de samedi.

A la veille du lancement de l’Alliance populaire, censée fédérer la gauche, le Parti socialiste n’arrive plus à s’accorder sur des positions communes. Malgré l’habileté de son patron, redoutable manoeuvrier.

Le Lab - Jean-Christophe Cambadélis ne veut pas adhérer au mouvement d'Emmanuel Macron car il est "résolument de gauche"

Il le répète pour ceux qui n'auraient pas forcément compris : Jean-Christophe Cambadélis n'est pas particulièrement fan d'Emmanuel Macron. Ni de ses idées, ni de sa démarche, la création de son mouvement En marche, annoncée mercredi 6 avril, à Amiens.

LAICITE

Le Figaro - Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France

Invité à clôturer une journée de conférences organisée par «Le Sursaut», le premier ministre a également jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme».

Le Point - Voile islamique : attention à ne pas fracturer la société, prévient Cambadélis

"Il n'y a pas d'interdiction et chacun a le droit de vivre comme il l'entend. Il faut être respectueux de la diversité", estime le premier secrétaire du PS.

 
Les députés ont commencé, mardi 5 avril, à retoucher le projet de loi El Khomri sur la réforme du code du travail. Un millier d’amendements ont été déposés, et les discussions en commission des affaires sociales doivent se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Le texte, déjà remanié par le gouvernement à la suite des importantes critiques à l’égard de la première mouture, doit ensuite être examiné en séance à l’Assemblée nationale, à partir du 3 mai.

L'Obs - Laïcité : je suis contre les cours de religion en Alsace-Moselle. Ce système est archaïque

En Alsace-Moselle, l'enseignement religieux est toujours au programme. Pour mettre fin à ce système, un collectif composé d'organisations laïques et d'instances éducatives a lancé un appel. Philippe Derrien, parent d'élève et administrateur de la FCPE du Bas-Rhin explique cette démarche.

Le Figaro - Pour des assises nationales de la laïcité

Alors que l'islamisme prospère dans certains quartiers avec la complicité clientéliste de certains hommes politiques, Laurence Marchand-Taillade estime qu'il est urgent de rétablir la laïcité.

Le Parisien - «Le voile est insupportable» pour la romancière iranienne Chahdortt Djavann

La romancière iranienne emprisonnée à 13 ans en Iran pour avoir refusé de porter le voile, a réagi à la polémique sur la mode islamique. «Le voile est insupportable», estime Chahdortt Djavann, qui a fui l'Iran pour se réfugier en France. Invitée d'Europe 1 mercredi matin, l'essayiste a dénoncé le piège des islamistes.

ACTUALITES

Le Monde - Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron

« C’est rafraîchissant. » Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a salué jeudi 6 avril l’annonce par Emmanuel Macron du lancement d’un nouveau mouvement politique, baptisé En marche !. « J’aime bien l’initiative d’Emmanuel Macron. Je trouve que c’est rafraîchissant, que ça permet de sortir de la politique politicienne », a dit le patron des patrons sur France Inter.
 
 
Moins d’une semaine après l’abandon des projets d’introduction dans la Constitution de la déchéance de nationalité et de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale a expédié mardi 5 avril dans la soirée l’examen d’une autre réforme constitutionnelle. Deux heures et demie auront suffi à la petite vingtaine de députés présents dans l’Hémicycle pour débattre du projet renforçant l’indépendance du parquet. Le texte prévoit d’inscrire dans la Constitution une pratique que les gardes des sceaux successifs respectent depuis 2009, à savoir nommer les magistrats du parquet « sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature ».
 
 
Le président François Hollande a procédé, mercredi 6 avril, à de premiers arbitrages financiers en vue d’honorer la promesse, faite après les attentats terroristes de novembre 2015, de relever l’effort de défense du pays.

L'Obs - Temps de parole des candidats, parrainages : quand le PS verrouille la présidentielle Par Thomas Guénolé, Politologue

Les règles de l'élection présidentielle pourraient bientôt changer. Jeudi 24 mars, deux propositions de loi ont été adoptées par l'Assemblée nationale pour "moderniser le scrutin". Elles prévoient une modification de la collecte des 500 parrainages et la fin de la règle d'égalité des temps de parole dans les médias audiovisuels. Un bond en arrière, pour notre chroniqueur Thomas Guénolé.

 
Najat Vallaud-Belkacem a affirmé, mercredi 6 avril sur France 2, que le ministère de l’éducation nationale envisageait de changer le système d’ouverture des établissements scolaires « hors contrat », pour passer d’une simple déclaration à une autorisation.

Le Monde - Quand Hollande passe pour un opposant à la déchéance de nationalité

François Hollande a accordé un long, long entretien au tabloïd allemand Bild, presque entièrement consacré à la crise migratoire en Europe, aux attentats terroristes qui ont eu lieu en France et en Belgique et à la relation entre son pays et l'Allemagne. "L’afflux de réfugiés a réveillé les crispations et les replis. Et le terrorisme a fait ressurgir des peurs et des interrogations", résume le président français.

Le Monde - Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : l’affrontement Valls-Royal

Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes continue de semer la confusion au sein même du gouvernement. Il donne lieu, en l’occurrence, à une opposition entre le premier ministre, Manuel Valls, et la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, rajoutant encore à la cacophonie sur ce dossier éminemment sensible, qui empoisonne l’Etat depuis plusieurs années.

 

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