Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

psu

  • Fondation Jean Jaurès - Socialistes contre la guerre d'Algérie

    2 oct. 2024

    Certains militants socialistes – minoritaires – s'opposèrent à Guy Mollet sur la question de la Guerre d'Algérie. Ce sont ces parcours, longtemps occultés, que Gilles Morin retrace dans son ouvrage "Socialistes contre la Guerre d'Algérie" (Arbre bleu éditions, 2024), venant ainsi, avec la publication de sa thèse soutenue en 1992, combler un manque sur l’histoire tourmentée de la gauche socialiste dans les années de transition de la IVe à la Ve République. Il en débat pour la Fondation avec Jean-François Merle, président de l'Institut Édouard-Depreux, partenaire de cet ouvrage. Pour les générations parvenues à l'âge adulte durant la guerre d’Algérie ou les années 1960, le discrédit de la SFIO était si fort et si global qu’il en a presque occulté la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui, de l’intérieur et aussi longtemps qu’ils l’ont pu, ont combattu les dérives de ce que l’on a appelé par la suite le « national-molletisme ».

    Gilles Morin, dans cet ouvrage, retrace avec minutie et finesse le cheminement de ces militants, mus par des motivations différentes et parfois contraires, qui entre 1956 et 1958 s’élevèrent contre la trahison de la promesse de faire la paix en Algérie qu’avait portée le Front républicain. Il montre comment le ralliement de la direction de la SFIO à la Ve République a été le point de bascule qui a conduit de l’opposition interne à la scission, pour donner naissance au PSA (Parti socialiste autonome) puis au PSU (Parti socialiste unifié). Pour permettre de mieux comprendre l’émergence de cette opposition, l’auteur analyse en détail les mutations de la SFIO depuis la Libération, ses débats et son fonctionnement internes, ses zones de force et de faiblesse, la composition sociologique de son électorat et de ses adhérents. Il décrit également avec précision les évolutions de sa doctrine coloniale, les pesanteurs et les ignorances qui l’ont empêchée d’appréhender le mouvement de décolonisation, ainsi que le cheminement à propos de la question algérienne de ceux qui ont, en fin de compte, formé cette opposition à Guy Mollet.

  • Fondation jean Jaurès - Héritiers de l’avenir : Marylise Lebranchu

    La Fondation Jean-Jaurès recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, "Héritiers de l’avenir". Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Marylise Lebranchu, ancienne ministre, ancienne Garde des Sceaux, par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation.

    Marylise Lebranchu est originaire de Bretagne nord, une région à la culture politique spécifique, marquée par une forte implantation du PSU dans les années 1960. Elle revient dans cet échange sur les origines de ses engagements politiques, au PSU, auquel elle adhère en 1972, et au Parti socialiste en 1977. Elle devient collaboratrice parlementaire de Marie Jacq, députée socialiste élue en 1978, seule femme du groupe socialiste. En 1986, elle est élue conseillère régionale et siège à la région jusqu’en 2015. Conseillère municipale d’opposition de Morlaix en 1983, elle devient maire de Morlaix en 1995 et députée du Finistère en 1997. Elle évoque sa relation avec le Parti socialiste, ses conceptions de la vie politique et militante. Proche de Martine Aubry, elle est appelée au gouvernement en 1997 par Lionel Jospin, et sera secrétaire d'État aux PME, au commerce, à l'artisanat et à la consommation de 1997 à 2000 ; elle devient ministre de la Justice de 2000 à 2002. Elle revient au gouvernement en 2012 comme ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique. Elle préside la Fédération nationale des élus socialistes et républicains entre juin 2010 et juin 2012.

  • Un peu d'hstoire : Michel Rocard définit le socialisme (INA, 1969)

    Interrogé par Henri MARQUE, Michel ROCARD définit sa conception du socialisme. Il explique que le socialisme est une forme d'organisation de la société dans laquelle le pouvoir politique et le pouvoir économique sont démocratisés ce qui passe par la décentralisation et le contrôle collectif de la gestion de la production.

  • Les Inrocks - "Jacques Sauvageot était contre le vedettariat des leaders de Mai 68"

    L'ancien président de l'Unef Jacques Sauvageot, leader étudiant de Mai 68 et membre du PSU, est décédé ce 28 octobre 2017 à l'âge de 74 ans. L'historien Bernard Ravenel, membre du PSU dès sa fondation, rend hommage à ce militant autogestionnaire resté fidèle à ses engagements.

    Jacques Sauvageot a été en 1968 l’expression d’une jeunesse qui désirait s’émanciper, qui souhaitait disposer de son autonomie et de sa liberté personnelle, sexuelle, et d’expression. Pour lui la critique de l’enseignement était intimement liée à la critique de la société.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Michel Rocard

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Les pieds sur la terre – au contact des réalités. La tête dans le ciel – au royaume des idées et des idéaux. Michel Rocard, comme Pierre Mendes France dont il est l’héritier, c’est d’abord une certaine conception de la politique. Celle qui ne dissocie jamais les moyens et les fins. Celle qui s’attache, toujours, à la vérité des faits – car les faits se vengent, et d’abord au détriment des plus faibles, lorsqu’ils sont ignorés. Celle qui impose le respect des hommes – car la confrontation des idées ne saurait excuser d’avilir ou de salir celles et ceux avec lesquels on est en désaccord. Michel Rocard a porté cette exigence et défendu cette noblesse de la politique.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui.

  • L'actualité des socialistes du 20 au 26 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A la une
     

    Par Dominique Méda, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales de l’université Paris-Dauphine.

    Quel paradoxe ! Alors même que l’un des principaux objectifs de la loi El Khomri était, nous disait-on, d’améliorer le dialogue social, la France est à feu et à sang. Alors qu’il restait encore un an au président de la République et à l’équipe gouvernementale pour fabriquer un semblant d’unité de la gauche, cette dernière est en miettes, et la division syndicale plus profonde que jamais. Alors qu’il était encore possible, une année avant les échéances, d’organiser de façon raisonnable une primaire des gauches et des écologistes au cours de laquelle les candidats auraient pu, sinon rivaliser d’inventivité en dessinant les contours de la démocratie continue que le juriste Dominique Rousseau appelle de ses vœux, au moins présenter un programme ambitieux de sortie de crise voire simplement rendre des comptes, une partie de la gauche semble avoir adopté comme seule ligne de bataille qu’avec elle le détricotage de notre modèle social sera un peu moins radical.

    Le Monde - PS : Ce n’est pas à une instance éthique de régler un problème politique, Par un collectif de députés socialistes

    Nous étions cinquante-six députés de gauche et écologistes à signer ce mercredi 11 mai un projet de motion de censure afin d’exprimer notre opposition à la loi Travail, élaborée à contresens de nos engagements et qui produit une profonde fracture dans notre pays.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    Le Monde - Pour un nouveau « pacte productif écologique et social » Par Christophe Ramaux (Centre d’économie de la Sorbonne, université Paris-I) et Henri Sterdyniak (OFCE)

    La société française a besoin d’un sursaut. Au lieu de prendre appui sur ses valeurs fondatrices d’égalité et de solidarité pour proposer une alternative au modèle néolibéral, nos gouvernements ont pour seul horizon la soumission sans limite à ce modèle dont les ravages sont pourtant avérés.

    A l’instar des autres pays, mais plus qu’eux, la France avait construit une économie mixte, combinant initiative privée et intervention publique prenant en charge ce que le privé ne sait faire (plein-emploi, stabilité financière, éducation, santé, retraite…). Avec ses limites, ce modèle « fonctionnait » : progrès du niveau de vie, réduction des inégalités. Au lieu de l’adapter par le haut, c’est son détricotage, la « loi travail » en témoigne, que nos élites organisent.

    Le Monde - « Le futur doit gagner du poids politique » Par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l’université du Pays Basque (Espagne)

    Nous, êtres humains, devons avoir une relation avec notre futur si nous voulons réaliser des opérations qui aillent au-delà du moment présent. Cela vaut également pour les sociétés, qui doivent maintenir un rapport intelligent avec leur futur. Les difficultés actuelles de la société au moment de se penser en termes de finalité et de promesse collectives mettent précisément en évidence le fait que le futur n’est pas bien traité.

    LOI TRAVAIL

    « Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 » du projet de loi travail sur certains points, a déclaré le ministre des finances, Michel Sapin, jeudi 26 mai. Quelques minutes après, le premier ministre, Manuel Valls, assurait que le gouvernement « ne touchera [it] pas à l’article 2 ».

    La cacophonie perdure au sein de la majorité. Déjà, la veille, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, s’était montré favorable à cet article clé de la réforme du code du travail, avant de se faire recadrer par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, puis par M. Valls. Des fausses notes qui illustrent les voix discordantes au sein même du Parti socialiste.

     
    Alors que le conflit social se durcit autour de la « loi travail », opposant le gouvernement et les militants de la CGT, réflexions sur les raisons d’une contestation qui révèle les fractures de la société française.

    La sociologue du travail Danièle Linhart souligne que « ce qui semble le plus choquer dans cette loi, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes, qui prévoit que la négociation locale, où le rapport de force entre patrons et salariés est moins favorable peut prévaloir sur celle de branche et nationale ». Avec les risques de dégradation des conditions d’emploi, tirées vers le bas.

    PSU

    Les Inrocks - PSU : De la guerre d’Algérie aux luttes antinucléaires : histoire d’un parti avant-gardiste

    Fondé en 1960 pour lutter contre la guerre d’Algérie, dissous en 1989, le Parti socialiste unifié (PSU) a été précurseur à gauche sur de nombreuses thématiques écologiques et sociales. L’historien Bernard Ravenel, qui en a été membre du début à la fin, en retrace l’histoire dans un livre passionnant. Entretien.

    FRONDEURS

    Le Figaro, le 24 mai - Paul/Frondeurs PS: le pays s'enferme dans une un conflit «durable»

    Le chef de file des députés socialistes "frondeurs", Christian Paul, a estimé ce mardi que le pays était "en train de s'enfermer dans un conflit durable", appelant à un "dialogue loyal" sur le projet de loi travail pour "faire retomber la tension". "On est depuis des semaines dans un climat de tension sociale très grave, qui se prolonge aujourd'hui dans différents secteurs: l'approvisionnement en carburant, les transports, la RATP demain...", a déclaré M. Paul aux abords de l'Assemblée.

    Le JDD - Motion de censure : les frondeurs du PS disent "assumer leur démarche"

    Dans une tribune publiée sur le site du Monde, 22 députés socialistes signataires du récent projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement assurent lundi que "l'éthique" est de leur côté.

    Le Figaro - Reconnaissance de l'Etat palestinien : Hamon reproche à Valls d'avoir «cédé» à Israël

    Le premier ministre refuse d'évoquer par avance une reconnaissance de l'Etat palestinien malgré un vote en ce sens de l'Assemblée nationale.

    CHOMAGE

     
    Voilà une nouvelle fournée de chiffres qui va conforter François Hollande dans son idée que « ça va mieux ». En avril, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé de 19 900 (–0,6 %) en métropole, pour atteindre 3,511 millions, selon les statistiques publiées, mercredi 25 mai, par le ministère du travail et par Pôle emploi. C’est la première fois, depuis le début du mandat du chef de l’Etat, que cet indicateur recule deux mois d’affilée puisqu’en mars, déjà, une diminution, trois fois plus importante, avait été relevée (–60 000). Il faut remonter au premier trimestre 2011, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour retrouver la trace d’un reflux sur deux mois consécutifs. Plus loin même : les effectifs d’inscrits à Pôle emploi ont – très légèrement – fondu (–0,6 %) si l’on mesure la variation sur un an, ce qui ne s’était pas produit depuis 2008.

    INSTITUTIONS

    Public Sénat - Le PS propose « 50 recommandations » pour changer profondément les institutions de la Vème République

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a présenté ce mardi un rapport sur les institutions de la Ve République. Le document présente 50 recommandations du Parti qui entendent renforcer la démocratie  et équilibrer les pouvoirs entre le Parlement et l’exécutif.

    Huffington Post - Avant 2017, le Parti socialiste ressort l'idée du droit de vote des étrangers, mais en version ligh

    Serpent de mer historique de la gauche, le droit de vote des étrangers revient sur le tapis. Proposé dans les 60 engagements de campagne de François Hollande en 2012 puis enterré par Manuel Valls trois ans plus tard - faute de majorité des deux tiers du Parlement pour une réforme de la Constitution- le projet refait son apparition dans une version light.

    MONTEBOUG

    Le Parisien - Montebourg : «Candidat à la primaire socialiste ? C'est réaliste»

    Pas de doute, l’enfant terrible de la gauche est de retour. Primaire à gauche, loi El Khomri, mais aussi emploi et Europe… il donne ses recettes et n’épargne pas Hollande et Macron.

    Attention, Montebourg revient ! Il y a deux ans, le remuant ministre du Redressement productif avait été viré par Hollande et Valls, ulcérés par ses provocations. Il s'était reconverti dans le business (Habitat, notamment), se découvrant entrepreneur. Mais le voilà ressaisi par le démon de la politique, bien décidé à se mêler à la bataille présidentielle.

    GRECE

    Libé (Guillaume balas, Emmanuel Maurel....)- Il faut lever le blocus économique de la Grèce

    Ce mardi se tient la réunion de l’Eurogroupe qui va examiner la situation grecque. Plusieurs députés européens appellent la France et l’Allemagne à desserrer l’étau.

    PS

    Le Lab - Le gros coup de pression de Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents PS

    La division, ça suffit. C'est, en résumé, le message adressé par Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents du Parti socialiste. Évidemment, dans sa lettre envoyée ce vendredi 27 mai, le premier secrétaire du PS le dit un peu plus longuement. Mais l'idée est là : ou le parti arrive à s'unir et à dépasser les clivages avant les échéances de 2017, ou bien il ne sera plus rien.

    Chiffres du chômage : des progrès qui se confirment

    Le Parti socialiste salue la nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi, annoncée ce soir pour le mois d’avril. Avec près de 20 000 inscrits de moins en catégorie A, cela porte à 70 000 le nombre de personnes qui ont retrouvé un emploi depuis le début de l’année, soit une baisse de 1,9%.

    Si cette tendance doit être consolidée et pérennisée, il faut noter, d’une part, qu’elle touche toutes les classes d’âge et, d’autre part, que le chômage des jeunes continue de diminuer à un rythme sensiblement plus élevé que celui du reste de la population (-1% contre -0,6% de baisse générale sur le mois).

    Ukraine : libération de Nadia Savtchenko

    Le Parti socialiste exprime sa satisfaction après la libération, mercredi 25 mai, de la pilote militaire ukrainienne, Nadia Savtchenko, injustement détenue par les autorités russes depuis presque deux ans et condamnée à 22 années de détention.