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  • Le Parisien - François Hollande : «Si je peux être utile...

    Dans un nouvel entretien, l’ancien président a réaffirmé qu’il ne renonçait pas à la politique.

    François Hollande n’a pas renoncé à la politique et le fait savoir. Très présent médiatiquement depuis la sortie de son livre «Les leçons du pouvoir» en début de semaine, l’ancien président se dit toujours « socialiste » et affirme que son temps n’est pas « terminé», dans un entretien diffusé dimanche sur France 3 Nouvelle Aquitaine.

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  • Le Vent se lève - La « troisième voie » européenne ? Sur la conférence prononcée par Elizabeth Roudinesco à l’ENS

    Sur la conférence prononcée par Elisabeth Roudinesco le 22 mars à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, dans le cadre du cycle « Une certaine idée de l’Europe », proposé par le Groupe d’études géopolitiques.


    « Un bonheur tragique » – c’est par cette formule, à trop aisément qualifier d’oxymore, qu’Elisabeth Roudinesco résumait son « idée de l’Europe » le 22 mars à l’ENS. Lors de la deuxième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe », l’historienne de la psychanalyse tenta d’extraire l’essence d’un inconscient européen, par lequel bien des choses ont enfanté leur contraire. A propos, elle parla de bonheur et de tragédie. Le bonheur comme révolution de l’intime, phénomène urbain du 19ème siècle européen. La tragédie comme art et comme pulsion, de destruction et de mort. Deux « états » qui, liés fatalement, inscrivent une continuité dans l’histoire récente du continent. Comme si la recherche d’un bonheur collectif européen était chaque fois vouée à l’hubris.

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  • PS : Résolution du Conseil national du Parti socialiste

    Votée à l’unanimité lors du Conseil national du 15 avril 2018,

    Chaque jour, les mobilisations des salariés, des fonctionnaires, des cheminots et des étudiants s’intensifient. Nous soutenons et respectons ce mouvement social aux multiples visages et son autonomie. Il défend des valeurs et des conditions indispensables à la cohésion sociale de notre pays. C’est pour cela que nous, socialistes, y prenons part.

    Ce mouvement se dresse face aux orientations libérales et arbitraires du Gouvernement. Nous l’appelons à entendre cette mobilisation, notamment celle contre la réforme de la SNCF et la menace de sa privatisation, pour ouvrir de véritables négociations avec les représentants des salariés, des fonctionnaires et des cheminots.

    Le gouvernement doit également répondre aux attentes de l’ensemble des Français qui s’expriment, en particulier la jeunesse et les étudiants. La réussite de tous doit rester une priorité.

    Notre pays refuse une politique autoritaire, injuste, libérale qui monte les citoyens les uns contre les autres.

    Plutôt que d’installer un climat de défiance, notre pays a au contraire besoin de solidarité et de progrès partagé pour reprendre le cours de son histoire faite d’avancées sociales en s’appuyant sur un service public conforté dans sa mission et la conquête de nouveaux droits sociaux.

    Dans cet état d’esprit le PS demande à tous ses militants d’être présents :

    –          Dans les mobilisations unitaires des fonctionnaires et des cheminots du 22 mai ;

    –          Dans les évènements du 1er mai, date qui symbolise le combat du mouvement ouvrier pour le droit de grève, les droits universels et la dignité humaine.

  • Jean Gadrey - Le monde va mieux selon certains critères, et bien mal selon d’autres (1)

    Non, ce titre ne relève pas du « en même temps » jupitérien, mais de chiffres sérieux (donc contestables, mais sérieusement…) et de graphiques mis au point par votre serviteur. Mes commentaires seront très brefs, car, s’il est vrai que tout chiffre ou graphique suscite des questions et exigerait des interprétations critiques, je ne souhaite pas alourdir encore plus ces deux billets denses. En revanche, je fournirai les sources. Dans ce premier billet, je vais « positiver ».

    LE MONDE VA DE MIEUX EN MIEUX SELON CERTAINS CRITÈRES

    Voici quelques données, d’abord sous forme de graphiques. La source des quatre premiers est la base de données assez gigantesque de la Banque mondiale (utilisant elle-même diverses sources).

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  • Non Fiction - Entretien avec Patrick Artus, à propos de son livre Et si les salariés se révoltaient ?

    Patrick Artus et Marie-Paule Virard insistent dans leur nouvel opus sur la détérioration du sort de la grande majorité des salariés dans les pays de l'OCDE. Ceux-ci partagent de plus en plus de risques avec les investisseurs, quand ils ne les supportent pas à leur place. Ils apparaissent en revanche exclus du partage des profits lorsque la situation des entreprises s'améliore comme c'est le cas aujourd'hui. Patrick Artus revient pour Nonfiction sur cette situation et les pistes qu'ils suggèrent pour y rémédier dans leur ouvrage, qui fait parallèlement l'objet d'une recension.
     

    Nonfiction : Vous lancez un pavé dans la mare en expliquant que les entreprises pourraient payer plus leurs salariés. Pourriez-vous expliquer pour nos lecteurs ce qui sous-tend cette affirmation ?

    Patrick Artus : Dans l’ensemble de l’OCDE, depuis 20 ans, les salaires réels ne suivent pas la productivité du travail, le partage des revenus se déforme au détriment des salariés, ce qui est inacceptable à long terme.

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  • À qui la ZAD ? - Désintox - ARTE

    Qui a vraiment le droit d’occuper les terrains de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ? C’est une question plus compliquée qu’il n'y paraît.

  • Le Point - Vallaud (PS) suggère des "accords de Paris de la migration"

    Le porte-parole du PS Boris Vallaud a suggéré mardi la signature d'"accords de Paris de la migration", dénonçant le vote "en catimini" d'une loi asile et immigration "inutile" et "dangereuse".

     

    "Il a été annoncé un Pacte Mondial des Nations unies sur la Migration. La question est évidemment mondiale. Il faut qu'il y ait des accords de Paris de la migration parce que sinon nous ne réglerons rien", a déclaré le porte-parole dans les couloirs de l'Assemblée.

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  • Marianne - Vieux pot, vieille confiture "Renaissance" du PS, étape 1 : Olivier Faure nomme un club de pros de la politique hollandistes

    Olivier Faure a dévoilé ce dimanche 15 avril le nouveau "gouvernement" du PS. Pour y figurer, il fallait manifestement être un élu, militant de longue date du parti et qui a fait carrière sous le quinquennat de François Hollande. Bonjour le renouveau…
     
    « Il faut tout changer ou mourir ». En mars, Olivier Faure ne mâchait pas ses mots quand il évoquait son ambition pour le PS dont il est désormais le patron. Pourtant, la nouvelle direction du parti, rendue publique ce dimanche 15 avril, fait la part belle… à la continuité, en promouvant surtout des hommes et des femmes dont la politique est la principale activité professionnelle depuis de nombreuses années.
     
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  • Paul Alliès - Macron à Chaillot: une version très particulière de la Constitution

    Pas une minute des presque trois heures d'antenne sur la réforme des institutions que le conseil des ministres va adopter le 9 Mai prochain. Emmanuel Macron a néanmoins réussi à glisser sa conception très bonapartiste de la Constitution à propos de sa décision de frapper la Syrie.

    Il a ainsi pu affirmer qu'il n'avait fait que respecter le texte de la Loi fondamentale sans s'attirer la moindre objection. Cela reste portant parfaitement discutable. Certes le contournement du Parlement est un mal fort ancien.
     
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  • L'actualite des socialistes du 6 au 12 avril

    SNCF

    L'Obs - SNCF : les Economistes atterrés torpillent le projet de réforme du gouvernement

    "La modernisation du réseau ferré français, loin de nécessiter une privatisation, réclame au contraire des investissements publics massifs", écrivent-ils dans une note.

    Ce n'est pas vraiment une surprise. Dans une note que viennent de rédiger Sabina Issehnane et Léo Charles, et rendue publique ce jeudi 12 avril, le collectif des Economistes atterrés, classé à gauche, égratigne certaines conclusions du rapport Spinetta et surtout les lignes directrices du projet de réforme de la SNCF défendu actuellement par le gouvernement.

    The Conversation - Réforme de la SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer

    Le projet de réforme ferroviaire qui fait suite à la publication du rapport sur l’avenir du transport ferroviaire de Jean‑Cyril Spinetta, en février 2018, marque le début d’une double bataille du rail.

    Cette bataille, c’est d’abord celle de la SNCF confrontée à un risque destructeur, du fait de l’arrivée prochaine d’entreprises concurrentes circulant sur le réseau, mais aussi du fait de l’intensification de la concurrence intermodale avec le développement du covoiturage et du transport par autocar.

    REVISION CONSTITUTIONNELLE

    Paul Alliès - Macron en « Général Boum »

    La réforme des institutions sera-t-elle bientôt mise en scène à l’Opéra Comique ? Les dernières séquences inclinent à le croire. Et le solide répertoire français aide à imaginer la suite....
     
    Mais d’ores et déjà le résultat est là, consternant : la proportionnelle est réduite à quasi rien ; l’interdiction du cumul des mandats dans le temps ne s’appliquera qu’en 2037 pour les députés, en 2038 pour les sénateurs et les maires des communes de moins de 9000 habitants (95% du vivier) ne seront pas concernés ; le Conseil économique (etc.) verra le nombre de ses membres réduit de moitié sans autre précision que d’être promis à devenir « une chambre de la société civile ». Comme prévu, « l’idée d’un contingentement des amendements » a été retirée pour mieux donner l’impression que le général Boum reste droit dans ses bottes sur l’essentiel. Les "avancées démocratiques" espérées se sont réduites comme peau de chagrin.

    Le Nouveau Magazine Littéraire, Luc Rouban - La Constitution révisée pour rien ?

    Le projet de révision de la Constitution dévoilé ce mercredi par le Premier ministre pourrait aggraver la fracture entre élus et citoyens, estime le politiste Luc Rouban. La crise de la démocratie représentative est profonde et ne relève pas seulement d'ajustements institutionnels.

    Emmanuel Macron s’était engagé durant la campagne présidentielle à réviser la Constitution de la Vᵉ République afin de poursuivre la « rationalisation » du parlementarisme et non pas d’instaurer une VIe République faite de démocratie directe et de participation des citoyens. L’idée était de faire face à la crise démocratique dont le macronisme s’est également accompagné puisque l’abstention aux élections législatives a atteint un sommet historique depuis 1946.

    Le Monde - Réforme des institutions : les sénateurs PS lancent une consultation sur Internet

    Les internautes ont jusqu’au 11 mai pour donner leur avis sur une trentaine d’idées avancées, comme la suppression du « vote bloqué » et le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.

    Eux aussi veulent se faire entendre. Alors que le projet de loi sur la réforme des institutions donne lieu à un bras de fer entre le gouvernement et la majorité sénatoriale de droite depuis plusieurs mois, les sénateurs socialistes ont présenté leurs propositions sur le sujet, jeudi 12 avril, avec l’objectif de « faire évoluer » la copie de l’exécutif.

    EVASION FISCALE

    Oxfam - Contre l’évasion fiscale, le gouvernement joue les petits bras

    En novembre 2017 éclatait le scandale des Paradise Papers. Le gouvernement français exprimait alors son indignation et s’empressait d’annoncer qu’il prendrait des mesures fortes contre l’évasion fiscale, considérée comme une « attaque contre la démocratie ».

    Nous sommes en mars 2018. Le projet de loi contre la fraude fiscale vient d’être présenté en Conseil des ministres. Force est de constater qu’en l’état, les mesures proposées ratent leur cible et ne permettront pas de s’attaquer au cœur du problème.

    Ce n’est pas faute d’avoir proposé et défendu, avec de nombreuses organisations de la société civile, des solutions concrètes pour enfin changer la donne dans ce domaine. A croire qu’une fois le scandale « oublié », l’évasion fiscale n’est plus un problème aussi important pour le gouvernement. Pourtant, avec des pertes estimées de 60 à 80 milliards d’euros par an pour le budget français, et un accroissement des inégalités en France et dans le monde, l’heure n’est plus aux tergiversations mais à l’action.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les inégalités d’espérance de vie dans le monde se réduisent

    Selon que l’on naît en République centrafricaine ou en Espagne, on peut espérer vivre moins de cinquante ans ou plus de 80 ans. En un demi-siècle, l’espérance de vie a augmenté partout dans le monde, mais l’écart entre populations pauvres et riches reste très important.

    Tandis que les femmes et les hommes nés au début des années 1950 pouvaient espérer vivre en moyenne 47 ans, les personnes nées entre 2010 et 2015 pourront atteindre en moyenne l’âge de 70,8 ans selon les Nations Unies. L’espérance de vie [1] a progressé de plus de vingt années en 65 ans. Les inégalités se sont réduites : les populations des régions en développement ont vu leur espérance de vie augmenter de 27,4 années entre 1950 et 2015, pendant que les pays riches gagnaient moitié moins. L’écart entre les populations des régions développées et celle des régions les plus pauvres a diminué : de 23 années en 1950 à 9 ans en 2015. Malgré tout, l’espérance de vie des pays les plus pauvres n’atteint aujourd’hui que le niveau d’espérance de vie des pays riches à la fin des années 1960.

    DEMOCRATIE DIRECTE

    Vie Publique - La démocratie directe peut-elle être une réponse à la crise de la démocratie représentative ? par Luc Rouban

    La conception originelle de la Ve République reposait à la fois sur la démocratie représentative, fortement encadrée par la nouvelle Constitution, et sur la démocratie directe avec l’usage fréquent du référendum. Depuis la demande de démocratie directe n’a cessé de progresser en France.

    La démocratie directe risque-t-elle de renforcer le populisme ?

    En fait, le populisme a déjà envahi la sphère politique. Cependant, il faut bien prendre garde à définir les concepts que l’on utilise. Le populisme renvoie évidemment à la critique des élites et du personnel politique. Il accuse la démocratie représentative d’instaurer une fracture entre les représentants, qui se sont fortement professionnalisés, et les représentés. Il appelle donc à davantage de démocratie directe, que ce soit en confiant aux élus un mandat impératif les réduisant à un rôle de délégués obligés de respecter les directives de leurs électeurs, ce qui est prohibé par la Constitution de la Vᵉ République (article 27), ou en favorisant le référendum comme toutes les formes d’expression directe de la volonté populaire.

    LOGEMENT

    Observatoire des inégalités - Quatre millions de mal-logés : de quoi parle-t-on ?

    Quatre millions de personnes sont jugées mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 811 000 n’ont pas de domicile personnel, 85 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société.

    Quatre millions de personnes sont mal logées en France, selon la Fondation Abbé Pierre [1]. Il est intéressant de noter que ce chiffre est légèrement supérieur à la part de la population qui estime vivre dans des conditions de logement « insuffisantes » ou « très insuffisantes » (3,8 millions en 2013, selon l’Insee). Du sans domicile fixe au jeune contraint de revenir chez ses parents, en passant par le couple qui vit avec son enfant dans un studio, le « mal-logement » recouvre des réalités différentes. Au fond, il se présente sous trois formes principales, parfois conjuguées : une mauvaise qualité de l’habitat, une faible superficie et le fait de ne pas avoir de logement à soi.

    EXTREME DROITE

    The Conversation - Comment l’extrême droite radicale se recompose en France

    Paris : le lycée autogéré est attaqué le 16 mars par des militants d’extrême-droite. Lyon : un nouveau local appelé Bastion Social et géré par le Groupe Action Défense (GUD) ouvre en mars, confirmant l’installation de l’extrême droite radicale dans la vieille ville. Même histoire ou presque, à Marseille : des centaines de personnes ont ainsi défilé jusqu’au vieux port dénonçant l’ouverture de ces locaux. À Angers en début d’année, la polémique monte autour d’un bar « identitaire », l’Alvarium. Le 10 février le Courrier de l’Ouest titrait : Les identitaires d’extrême droite font leur nid en Anjou

    MAI 68

    Non Fiction - Mai 68 : retrouver l’événement

    Mai 68 ne se résume pas à Daniel Cohn-Bendit, à Serge July et aux barricades du Quartier Latin. Si cette évidence s'impose comme le premier constat qu'établissent les livres publiés ou réédités à l’occasion du cinquantenaire de l'événement, elle n'est aussi que le plus attendu des enseignements livrés par une production de travaux foisonnante, qui achève de déconstruire les clichés associés au mouvement de 68 et à l'arborescence de ses implications.

    À mesure que l’événement s’éloigne, il devient possible, pour les historiens, de faire leur travail. Si Mai 68 reste une source de clivages dans les débats contemporains, les mémoires de ses acteurs et de ses témoins qui en réécrivent aujourd’hui l'expérience sont plus mesurées.

    LA DETTE

    La Vie des idées - La dette odieuse

    À propos de : Éric Toussaint, Le système dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent

    Le remboursement des créances publiques par les États surendettés constitue-t-elle vraiment une priorité politique ? Éric Toussaint, économiste militant, explique que certaines dettes sont odieuses et propose de réformer l’architecture financière internationale en conséquence.

     La dette publique est au cœur des nombreuses crises qui ont jalonné l’histoire financière depuis le début du XIXe siècle. La récente crise de la dette grecque est encore dans les esprits. Malgré des plans d’austérité à répétition, le niveau de l’endettement de la Grèce n’a pas diminué, bien au contraire. Aujourd’hui, le niveau de la dette publique est également une préoccupation majeure au Venezuela, à Porto Rico, mais aussi en Italie et en Argentine. Comment se construit une situation de surendettement ? Quelles sont les conséquences de la dette sur la souveraineté d’un pays ? Qui est responsable lorsqu’un État n’est plus en mesure de repayer sa dette ? Y a-t-il des circonstances particulières justifiant qu’un État répudie (c’est-à-dire ne rembourse pas) tout ou partie de sa dette ?
     
    INFLATION
     
    OFCE - La désinflation manquante est-elle un phénomène américain uniquement ?

    La dynamique de l’inflation après la crise de 2007-2009 est-elle atypique ? Selon Paul Krugman : « si la réaction de l’inflation (ndlr : aux Etats-Unis) avait été la même à la suite de la Grande Récession que lors des précédentes crises économiques, nous aurions dû nous trouver aujourd’hui en pleine déflation… Nous ne le sommes pas. » En effet, après 2009, l’inflation aux Etats-Unis est demeurée étonnamment stable au regard de l’évolution de l’activité réelle. Ce phénomène a été qualifié de « désinflation manquante ». Un tel phénomène s’observe-t-il dans la zone euro ?

    LE CONGRES D'AUBERVILLIERS

     
    Les commentateurs apitoyés qui se pressent au chevet du PS sont trop compatissants pour être honnêtes. On sent une sorte de joie fielleuse dans leurs faire-part de décès, officiellement rédigés au nom de la splendide lucidité de l’analyste. Derrière les formules cruelles et désolées, on trouve surtout des coups de pied de l’âne, décochés par ceux qui sont bien contents, au fond, de voir la gauche privée d’une force de gouvernement.
     
     
    Il va falloir apprendre à connaître Olivier Faure ! Ce n’est pas un leader charismatique ! Ancien rocardien, tout le contraire d’un doctrinaire, c’est militant devenu député puis patron de son parti. Dans un monde où tous les dirigeants de pays ou de partis sont des personnalités autoritaires - c’est vraiment la tendance - Olivier Faure ne pense pas, lui, que la France mériterait Olivier Faure à sa tête
     
     
    Débarqués ensemble à Paris il y a une vingtaine d’années, les deux militants ont suivi le même chemin politique. Mais leurs divergences ont éclaté au lendemain de la dernière présidentielle.

    Les Inrocks - Olivier Faure a-t-il réussi son premier congrès PS ?

    Lors du congrès du Parti Socialiste, qui se tenait ce week-end à Aubervilliers, Olivier Faure a été officiellement intronisé à la tête du parti. Retour sur le parcours de celui qui se décrit avant tout comme un "militant", et sur les nombreux chantiers à venir.

    Le Parti Socialiste (PS) tient son nouveau premier secrétaire: Olivier Faure, 49 ans, a inauguré ses nouvelles fonctions lors du congrès annuel du parti à la rose, qui se tenait du samedi 7 au dimanche 8 avril à Aubervilliers. Plébiscité lors de l'élection socialiste mi-mars, le député de la 11e circonscription du Val-de-Marne aura la responsabilité d'insuffler une nouvelle dynamique au PS, et devra incarner le renouveau d'un parti au bord du gouffre.

    Le Monde - Au congrès du PS, Olivier Faure veut ouvrir une nouvelle page

    Le nouveau premier secrétaire du PS a été officiellement investi ce week-end à Aubervilliers. Les chantiers qui s’ouvrent à lui sont nombreux.

    Tout le monde a dû forcer un peu la voix pour se donner de l’entrain. « So, so, so-cia-listes !  », tentent les militants pour accompagner, dimanche 8 avril, l’entrée de leur nouveau premier secrétaire, Olivier Faure, jusqu’à la tribune des docks d’Aubervilliers où il vient d’être investi.
     
     
    A Aubervilliers, ce week-end, où Olivier Faure a officiellement été intronisé premier secrétaire, les débats ont résonné avec la mobilisation des cheminots et des étudiants. Déboussolés sur leur ligne, les socialistes cherchent à retisser des liens avec le monde du travail.

    France Info - Le PS en reconstruction

    Olivier Faure a été officiellement investi ce samedi au PS, marquant le début d’une nouvelle ère pour le parti qui doit se remettre en ordre de marche et se reconstruire.

    Les socialistes sont désormais en ordre de marche. Olivier Faure a été officiellement investi ce samedi lors du Congrès à Aubervilliers qui a lieu tout le week-end. Si une nouvelle ère semble s’ouvrir, ses concurrents, beaux joueurs, lui souhaitent de réussir, mais lui envoient un petit message, à l’image du député européen, Emmanuel Maurel : "Si le PS n’est pas capable de parler d’une voix forte et claire au moment où toute la France est en ébullition, alors nous ne jouons pas notre rôle politique et social".

    Huffington Post - PS: Olivier Faure convoque Rocard et Emmanuelli avec émotion pour réconcilier les socialistes

    En réconciliant ces figures de la "première" et de la "deuxième" gauche, le nouveau premier secrétaire a appelé à la réconciliation du PS.

    Officiellement investi premier secrétaire du PS ce samedi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Olivier Faure aura fait ce qu'il a pu pour réconcilier les socialistes lors de son discours de clôture d'un Congrès dit de "Renaissance". Pour ce faire, le député de Seine-et-Marne n'a pas hésité à convoquer, non sans émotion, deux grandes figures du PS historiquement opposées et récemment disparues, Michel Rocard et Henri Emmanuelli, qui occupèrent eux aussi les fonctions de numéro un du Parti socialiste.

    Le Figaro - Olivier Faure : «La gauche a besoin du Parti socialiste»

    Le nouveau patron du PS s'est très longuement exprimé dimanche, en clôture du 78e Congrès du parti à Aubervilliers. Il s'agissait de son premier discours en tant que premier secrétaire.

    «Soyez indulgents, c'est ma première!» Malgré sa voix enrouée et un ton parfois hésitant, le nouveau patron de Solférino, Olivier Faure, a clôturé le 78e Congrès du Parti socialiste dimanche à Aubervilliers. Lors d'un long discours qui a duré près d'une heure et demie, le député de Seine-et-Marne a tracé les grandes lignes de la «renaissance» qu'il promet à son parti.

    Libé - Au congrès du PS, les ambitions européennes de Moscovici font tousser

    Un léger flottement. Quelques brèves secondes de silence avant des applaudissements mollassons. Samedi, Pierre Moscovici a été cueilli à froid par ses camarades socialistes, qui n’ont pas trop apprécié que l’ancien ministre de l’Economie se serve du congrès d’Aubervilliers comme rampe de lancement pour sa candidature aux élections européennes. Commissaire européen depuis 2014, «Mosco» pense désormais tout haut ce qu’il disait tout bas dans les dîners en ville parisiens depuis quelques mois: il «n’exclut» pas d’être candidat à la tête de liste du PS lors du scrutin européen de 2019.

    France Inter, Thomas Legrand - Congrès du PS : l'espace et le contenu politique en question

    Ce week-end, les socialistes sont en congrès à Aubervilliers.

    Oui … et spontanément on a envie de s’adresser au PS, comme on parle à quelqu’un après une séparation douloureuse… lui dire des choses aussi banales, vaines, même fausses mais nécessaires en pareil cas : un électeur perdu, dix de retrouvés… c’est quand on est au fond de la piscine qu’il faut donner un grand coup de pied !

    Libé - Olivier Faure: «Le PS est à six points de zéro, on doit prendre tous les risques»

    Intronisé ce samedi au Congrès d’Aubervilliers, en banlieue parisienne, le nouveau premier secrétaire socialiste et député de Seine-et-Marne entend réinventer un parti en ruines et prend ses distances avec les autres formations de gauche sur le mouvement social en cours.

    Les Echos - PS : Olivier Faure, un homme de synthèse au pied du mur
    Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste sera officiellement investi ce week-end lors du Congrès du parti à Aubervilliers. Le plus difficile commence pour ce responsable politique peu connu des Français.r